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samedi 23 janvier 2016

Etat d'urgence...

Sous l’casque d’Erby



Je me demande si je ne vais pas faire parvenir ces photos à Hollande et à sa clique gouvernementale.... et même à tous les politiques pour que tous ces « baveurs » soient dans le même sac !!!

Les amis ont écrit :
L'Etat de Nécessité [Art.122-7 du Code Pénal] : Heil Manuel !
Et puis ça se fête, les 11 ans d’Oxymoron Fractal ! Mine de rien, avec la seule rumeur de l’âme, dérivant d’îlot en archipels, par mille chemins de traverse, c’est à une révolution intérieure permanente que nous avons affaire, pour que danse la vie !
Et puisque tout n’est que cinéma, tout compte fait, la vie des bêtes ne serait que cela ?... 
Pour ne pas être en reste, le toujours frétillant NRV cui-cui.
Sans oublier DPP et ses indomptables !

mardi 24 novembre 2015

La vie continue, envers et contre tout

Source
Au bout de mille cinq cents billets, torchés avec talent, exigence morale, poésie, et passion, volets ouverts sur le monde, tout en affichant une certaine fierté – et il y a de quoi, cela lui fait quand même une moyenne d'un billet tous les deux jours - l'ami BiBi fête l'événement et se pose quelques questions : 
« Huit années, 1500 bibillets derrière toi. OK, mais c’est quoi le sens de tout ça ? Le bilan ? Ce que tu as fait ? Tu n’as fait jusqu’ici que dénoncer, trouver les petits défauts de la Grande Cuirasse et tu t’en contentes, hein ? Content de tirer à bout portant sur les Médiacrates, ces faquins de l’Info qui servent les Puissants, à leur tomber dessus à bras raccourcis, d’accord, c’est entendu, mais toi, tu fais quoi d’autre pour améliorer le Quotidien, apporter un peu de bonheur autour de toi ? »
Aucune inquiétude en ce qui concerne le potentiel BiBi et sa capacité à rebondir : un coup de bourre et ça repart ! C'est plus fort que lui, c'est plus fort que nous, quand la question nous touche de près, ce qui est souvent le cas. La suite est par ici.
C'est aussi un peu ce qui arrive à l'ami Partageux. On dirait que le fameux « ménage » de printemps est en avance (ou en retard) cette année. Après quatre ans il « baisse le rideau » sans baisser les bras, puisqu'il rejoint son pote le Yéti qui l'accueille à bras ouvert, lequel a été « viré » de Politis (?!), je n'en sais pas davantage. Mais comme « l'union fait la force », et qu'il n'est pas du genre à « lâcher la patate », c'est une très bonne nouvelle pour continuer de jouer le poil à gratter en s'intéressant aux affaires du monde, aux sans grade, aux sans dents, dénonçant les sales affaires d'un monde pas laubé. Dommage que le blog du Yéti reste fermé aux commentaires. Un choix qui le(s) regarde. Pour ligoter le contenu à la nouvelle adresse on clique là.
Alors quoi ? Ben, c'était une fausse alerte, on continue ! Et pourquoi pas en compagnie de Sylvain Baron qui, le 25 novembre 2015, demain donc, passe devant la Chambre Correctionnelle de Bordeaux pour répondre aux accusations de « soustraction frauduleuse d'un drapeau européen » dans trois mairies autour de la région bordelaise par ceux que l'on désigne comme les « Décrocheurs de drapeaux européens ». Des actes citoyens jugés illicites, ce qui n'est pas l'avis de l'UPR qui argumente : 
« Nous rappelons que cette action symbolique n’a rien de délictueux puisque non seulement c’est le fait d’arborer les drapeaux européens qui est inconstitutionnel mais notre candidat remet systématiquement les drapeaux enlevés à la police, ou à la gendarmerie, ou à des journalistes. Il n’y a donc pas de vol ni de destruction de bien public, mais simplement rappel à la loi et à la Constitution. »
Mais que fait-elle l'Europe pour mériter qu'on respecte un drapeau qui n'a d'autre utilité que celle de servir la haute finance en écrabouillant les peuples ?...
Monsieur le Juge, Monsieur le Procureur, mesdames et messieurs de la Cour, l'acquittement s'impose. Ce n'est que pure Justice !


Sous l'casque d'Erby

Les régionââââles !!!... Je ne pense qu'à ca !


lundi 13 avril 2015

Genève, Jeune-Eve

ERBY
Je suis heureux de découvrir chez Chris les lignes qu’elle consacre au papier de Rém*, paru dans Phoésie 3encart en haut sur la colonne de droite, « Jeune-Ève », et qu’elle présente comme suit, ce dont les caillouteux la remercient :

Genève, Jeune-Eve 

« Je n'ai pas connu la Genève de Rem* mais j'ai connu la Genève de mon enfance, de mon adolescence, ces virées en famille ou entre amis. Je me souviens, un soir, avoir volé un pion de jeu d'échec géant. Avec une clandestine de l'époque. Parfois, on est con et on n'explique pas nos actes. Un peu d'alcool, un peu de fume et nous voilà prêt à faire des conneries, tout ça pour échapper à l'ennui... Ce pion, un soldat, je l'ai gardé, je l'ai toujours. De blanc plastoc, il est devenu arc-en-ciel, je lui ai rajouté quelques couleurs... »



Sous l'casque d'Erby

jeudi 22 janvier 2015

Journée du cailloudoux--doux

Poutou-poutou
Faisant mon tour ordinaire de lecture, en quête d'un peu de baume, le moral un brin en berne, je ne manque jamais mes rendez-vous chez les amis, parce que je trouve chez eux l'étincelle qui alimente ma très modeste motivation. Si chaque jour est différent à celui qui précède et à son suivant, il est une chose immuable, la récurrence des célébrations. Outre les saints du jour qui se bousculent au portillon comme autant d'affamés de la sainteté, il y a ces célébrations particulières dont nous sommes friands et qui nous aident à lutter contre l'oubli et à militer pour un monde enfin débarrassé des injustices. Je vous passe le détail de ces célébrations où l'on fête papa-maman-la-bonne-et-moi pour le plaisir de communier en échappant à l'horreur qui nous submerge. Aujourd'hui j'ai appris – j'ai découvert cela chez Olivier d'Oxymoron fractal, une mine –, avec un peu de retard, que hier, 21 janvier, c'était « la journée des câlins »! Cela m'a mis dans une joie quasi cosmique, tant mon inconscient semblait en attendre l'avènement. Le principe de cette journée particulière, nous dit-on, est des plus simples : « un individu [homme ou femme] propose, dans un lieu public, une accolade sans contrepartie et le manifeste par une petite pancarte sur laquelle il est écrit « Free hugs » ou « câlin gratuit ». L'idée de cette journée enthousiasmante, reprise depuis dans d'autres pays, a germé pour la première fois dans l'esprit du révérend Kevin Zaborney, dans le Michigan, un jour de la fin mars 1986, après avoir constaté que « la période située entre la fin des fêtes de fin d'année et la St Valentin était propice à la déprime. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'après avoir bénéficié de la chaleur humaine des fêtes passées en famille, un grand nombre de gens souffraient d'un manque de contact émotionnel [ce qui à mon humble avis est un chouia exagéré, mais bon]. Alors, plutôt que de les laisser patienter jusqu'à la Saint Valentin pour recevoir des marques d'amour, il était donc bénéfique d'encourager les gens, vers la fin janvier, à libérer leur affectivité. » 
J'ai beau être cool, affectueux, amoureux, ami-ami avec qui le veut bien, mais qu'on ne compte pas sur moi, ni aujourd'hui ni demain, ni plus tard, pour demander l'accolade à des individus de ce genre ou à celui-ci, ou encore celui-là, ou même à l'embryon que voici, la liste des proscrits ne s'arrêtant pas là, vous vous en doutez !...
Sinon, un gros poutou-poutou à tous mes amis d'ici et d'ailleurs !

Source inspiration



Sous l'casque d'Erby



mercredi 7 janvier 2015

Charlie Hebdo : un 11 septembre français ?

Inutile d'aller par quatre chemins, ce qui est arrivé ce matin dans les locaux de Charlie Hebdo est horrible et il faut prendre garde à ne pas se précipiter avant de désigner des coupables... Ce n'est pas parce qu'on court qu'on va plus vite. Raison pour laquelle je trouve le texte qui suit, publié chez Babel, digne d'être relayé et surtout médité, avant que des manipulateurs ne tirent profit du bordel dans lequel ils ont mis le pays. On ferme les écoutilles et on ouvre les yeux.

Vers onze heures trente, ce matin 7 janvier 2015, deux hommes puissamment armés attaquent la rédaction de Charlie Hebdo. La fusillade, qui commence comme une exécution,  laisse sur le pavé (provisoirement) douze personnes, sans compter quatre blessés dans un état désespéré. Trois autres au moins sont touchés. Parmi les victimes, deux policiers, mais aussi :
Charb (Bernard Charbonnier), directeur de la publication
Cabu (Jean Cabut)
Wolinski (Georges Wolinski)
Tignous (Bernard Verlhac)
Oncle Bernard (Bernard Maris)
Michel Renaud, fondateur de la biennale du carnet de voyage de Clermont-Ferrand
Les autres noms ne sont pas encore connus.
Il a aussi été annoncé que 34 autres personnes ont été emmenées à l'hôpital, profondément choquées.
Le dernier dessin de Charb : prémonitoire ?
Deux faits ont été remarqués par les témoins, dont les dires se recoupent. Ces hommes armés au moins d'une Kalachnikov et d'un lance-roquette parlaient français très bien (on les a distinctement entendus annoncer "On va venger le prophète"), et s'avançaient très calmement, sachant exactement ce qu'ils faisaient, comme des pros.
Cela amène à se poser sérieusement la question : n'est-ce pas à nouveau une intervention "sous faux drapeau" commise par des mercenaires, comme il en a été dénoncées beaucoup ces temps-ci ? Un tel attentat ne peut que cristalliser des haines, et servir de prétexte aux autorités pour resserrer encore la vis sur TOUS les citoyens. C'est pourquoi, comme pour le 11 septembre 2001, il conviendra de prendre avec beaucoup de circonspection les déclaration "des Autorités".
Citoyens, en tout état de cause, nos libertés sont de plus en plus en danger. Mais surtout, ne pas se tromper d'agresseur.




Sous l'casque d'Erby

21 questions pipolitiques pour 2015

Parce que j'aime. Parce que j'estime le travail et la pertinence des questions, où chacun trouvera, j'en suis persuadé, de quoi entretenir la forme, je suis allé piocher chez Pensez BiBi le contenu de la page du jour. Merci à lui.

BIBI la joie

Puisque l’époque est à la Politique noyée dans la Pipolisation, voilà que des Questions – 21 exactement – affluent de toutes parts chez BiBi.

Et c’est entre Hilarité et Mélancolie que l’Année 2015 commence.


Michellll


1.  Michel invitera t-il son amie Carla Bruni 1, 2 ou 3 fois à Vivement Dimanche en 2015 ?

2.  Bruno Jeudy va-t-il continuer à squatter ITélé, BFM, Cdansl’Air et à faire du charme à Pascale Clarke pour passer à France Inter ?

3.  Les Blogueurs du Gouvernement feront-ils encore peur à l’ennemi de Hollande (qui est – comme chacun sait – la Grande Finance) ?

4.   va-t-il faire sa loi ?

5.  Marine Le Pen quittera t-elle Louis Alliot pour prendre un amant ?

Marine


6.   poursuivra t-il sa cuisine électorale avec toutes ses casseroles ?

7.   va-t-il être condamné autrement que par un cancer ?

8.   comprendra t-il enfin qu’un seul texte de Valère Novarina, de Michel Butor, de Charles Juliet vaut un Prix Nobel et une heure d’antenne minimum dans son émission de  ?

Augustin Trapenard


9.  Parlera t-on enfin des livres d’Annie Ernaux en lieu et place des foutaises d’Anna Gavalda, de Christine Angot, d’Amélie Nothomb ou de Frédéric Beigbeder ?

10.  Avec quoi Arnaud de Montebourg et Benoit Hamon vont-ils devoir payer leurs courses (… à la notoriété) vu qu’ils ont tous deux perdu leurs portefeuilles ?

11. Exodus sera t-il interdit en Israël vu l’indigence du jeu de Christian Bale dans son rôle de Moïse ?

12.  La Grande Vadrouille restera t-il encore le plus grand film français sur la Résistance et la Seconde Guerre Mondiale (Avec «La Vache et le Prisonnier» version colorisée) ?

13.   – qui se moque des uns et des autres – aura-t-il le courage d’épingler Ardisson, son Patron plagiaire, qui restera le premier animateur à faire applaudir Marine Le Pen à la télévision ?

14.   va-t-elle écrire toute la vérité dans son tome 2 sur la journée et la soirée du samedi 5 mai 2007 ?

15.  Jérôme Cahuzac paiera t-il ses cotisations au Parti Socialiste en continuant de puiser dans son compte de Singapour ?


Valls et Cahuzac vv


16.  Edouard Balladur, Nicolas Bazire, Thierry Gaubert, François Léotard, Renaud Donnedieu de Vabres ignorent-ils toujours que le mot «attentat» s’écrit avec onze T et Karachi avec un cas ?

17.  Est-ce que les Médias français vont entrer dans la mêlée pour dénoncer le dopage dans le Rugby ?

18.  Voudriez-vous passer vos vacances avec Angela Merkel ?

19.  Les Français se cotiseront-ils pour acheter un livre à , Ministre de la Culture ?

20.  Le Père Noël existera t-il toujours fin 2015 ?


Père Noël
21.  Le Blog «Pensez BiBi» dépassera t-il enfin le score de 500.000 visites par jour en 2015 ?


Pensez BiBi Tout pour l'attaque

ET BONNE ANNÉE 2015 !


Sous l'casque d'Erby

vendredi 26 décembre 2014

''140 heures de travail par mois sur 45 ans... ET... ?''


Couleurs d'Aencre
''140 heures de travail par mois sur 45 ans... ET... ?''
Sur son blog « Couleurs d'Aencre », l'ami Jean-Jacques titre son beau billet du 25 décembre « le Sel de la Vie », titre de l'ouvrage de l'anthropologue Françoise Héritier, aux éditions Odile Jacob. Ce livre me semble si épatant que je reprends ici parties des extraits qu'il a choisi de reproduire. Pour plus de clarté, j'ai un peu remanié l'ordre de quelques phrases, mais sans en changer un mot. 

Rém*


*
(...)Si vous tablez sur une durée de vie moyenne de 85 ans, soit 31 025 jours, avec toujours, en moyenne et à la louche, 8 heures de sommeil par jour ; 3h30 pour les courses, la préparation des repas, leur consommation, la vaisselle, etc. ; 1h30 pour l'hygiène, les soins du corps, les maladies, etc. ; 3 heures pour l'entretien domestique, les enfants, les transports, les démarches diverses, le bricolage, etc. ; une heure par jour de rapports sociaux obligatoires, conversations de voisins, pots, assemblées, séminaires, etc. ; 140 heures de travail par mois sur 45 ans, à raison de 6 heures par jour(...).
Et vous, vous étirez votre temps de travail en prenant sur tous les autres temps et vous faites l'impasse sur toutes ces choses agréables aux quelles notre être profond aspire.
Que reste-t-il pour les activités qui font le sel de la vie ?
Les vacances, le théâtre, le cinéma, l'opéra, les concerts, les expositions, la lecture, la musique que l'on écoute ou que l'on pratique, les arts divers où l'on s'exerce, la promenade le nez en l'air, les excursions, les voyages, le jardinage, les visites amicales, le farniente, l'écriture, la création, la rêverie, la réflexion, le sport (tous les sports), les jeux de société, le jeu tout court, le flirt, l'amour, et pourquoi pas des plaisirs coupables ?(...)...j'ai oublié les fous rires, les coups de fil à bâtons rompus, les lettres manuscrites, les repas de famille (certains) ou entre amis, les bières au comptoir, les coups de rouge et les petits blancs, le café au soleil, la sieste à l'ombre, manger des huîtres en bord de mer ou des cerises sur l'arbre, les coups de gueule pour rire, l'entretien d'une collection (de pierres, de papillons, de boîtes, que sais-je?), la béatitude des fraîches soirées d'automne, les couchers de soleil, être éveillé la nuit quand tout le monde dort, chercher à se remémorer les paroles des chansons d'autrefois, la recherche d'odeurs ou de saveurs, lire en paix son journal, feuilleter des albums de photos, jouer avec son chat, construire une maison de fantaisie, mettre un beau couvert, tirer négligemment sur une cigarette, tenir son journal, danser (ah! Danser!),(…)ruminer autour d'une idée, regarder un vieux film à la télévision ou dans une salle d'Art et d'Essai, siffloter les mains dans les poches, avoir l'esprit vacant, les moments de silence et de solitude, courir sous une chaude pluie, les longues conversations dans la pénombre, les baisers dans le cou, l'odeur des croissants chauds dans la rue, les clins d'œil de complicité, le moment où tout se tait dans la nature..., écouter les cris joyeux d'enfants en récréation, se repaître de glaces ou de chocolats, les moments où l'on sait qu'on plaît, qu'on vous regarde et qu'on vous écoute, se sentir leste et ingambe, faire la grasse matinée, monter sur un bateau de pêche, observer un artisan, s'arrêter pour un bonimenteur (tiens! cela fait longtemps!), jouir du spectacle de la rue, retrouver des amis qu'on n'a pas vus depuis des lustres, prêter vraiment l'oreille aux autres.(...)J'oublie tellement de choses encore.(...)



Sous l'casque d'Erby


jeudi 23 octobre 2014

De quelques amis réunis, avant et après d'autres...

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Erwan est cénobite. Dont acte. Tranquille, à lui tout seul, il anime singulièrement tous les matins Les Cénobites Tranquilles. Au pluriel tant ce breton libertaire a d'amis « réunis » par sa fantaisie, régulée par réunion d'amis d'une nourriture de l'esprit puis d'une nourriture terrestre. Bien singulière et cocasse association. Toujours en introduction, avec lien discret ou sans du tout de lien avec le ou les sujets du billet du jour !
Si ce n'est fait, rejoignez vous aussi les amis lecteurs d'Erwan-chanoine-des-cénobites. Pour moi, cette lecture matinale me fait quotidien lavage de cerveau, volontaire et hygiénique, chassant les miasmes de l'aquoibonisme dépressif qui assaillent les neurones. Comme les microbes assaillent les dents : il m'arrive plus souvent d'oublier de me laver les chicots qui me restent que les neurones bien plus précieux à garder sains et nombreux. Je suis accro au dentifrice Erwan, c'est grave docteur ?... J'attends la réponse de l'Académie de médecine !
Je me suis déjà donné le joyeux effort de « récolter » une première fois (le13/02) en liste chronologique ces amis réunis, comme on récolte des herbes folles pour en faire potion magique en poésie... (le 13/02).
En remontant le temps du 20 au 1°octobre 2014, voici moisson-poème d'autres amis ainsi réunis : 
Amis de la poésie et de la bouillie d’avoine réunis
de la vérité toute nue et du lapin de garenne
des banquets républicains et du fromage de tête
de l’universalisme et du foie de veau aux cerises
du dandysme et de la crevette rose
de la prétérition et du veau marengo réunis
de la variétoche et de la soupe de congre
de la zénitude et des vins de Rioja
de la lutte finale et de la galette saucisse
de la mémoire en chantant et du cassoulet
de la jam’s session et des moules marinières
de la raison pure et du pain aux raisins
de l’école émancipée et du veau jardinière
de la botanique-pour-les-nuls et du pâté Hénaff
de l’épigramme* et du veau marengo
*Ex :
« Ils sont à table
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas dans leur assiette
Et leur assiette se tient toute droite
Verticalement derrière leur tête. »
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles – La Cène)
de la perfide Albion et de la panse de brebis farcie
de la philosophie sans boudoir et du p’tit LU nantais
de l’Internationale ouvrière et du velouté de potimarron
de l’Europe enchantée et de l’eau ferrugineuse
de la dérision et du civet de lapin réunis

Note – En remontant quelques jours plus haut, en billet spécial intitulé « C'est le temps des cartes postales», (billet glissé entre les 27 et le 28 septembre), Erwan nous gratifie de l'illustration mise en tête de ce présent billet. S'adressant cette fois à nous, ses amis lecteurs réunis, il nous écrit :
Chose promise, chose due… Voici la nouvelle carte postale des cénobites tranquilles. Et voila, laissez votre adresse (par mail – cliquez sur: à propos de l’auteur) et vous la recevrez avec une belle dédicace. 
Avis aux retardataires qui n'auraient pas encore reçu la chose !


Sous l'casque d'Erby

lundi 13 octobre 2014

Fabrique d'un terroriste

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"... il nous tend un miroir impitoyable car ce que nous y voyons, répété à l’envi, comme une mise en abîme,  n’est que le reflet de notre humanité infirme"...
Galadriel 

Des réflexions intéressantes ce matin lors de mon tour de lecture sur le Web, en particulier celle-ci, saisie chez les « Moutons enragés », faisant écho à la réaction de Galadriel dans « Les brins d'herbes engagés », sous le titre « Fabrique d'un terroriste », en réponse à la colère et à la lassitude exprimées par Françoise, une blogueuse qui en a marre et qui explique le pourquoi de son ras-le-bol, ras-le-bol, dont nous avons tous, à des degrés plus ou moins importants, subi les turbulences. Comme c'est assez long, je vous propose un extrait avec liens. A chacun de juger s'il continue la lecture ou non. Pour ma part, j'ai tout lu, tout écouté :



Chère Françoise,

Ô combien je comprends ta révolte et ta décision d’envoyer tout valser !

Qui de ceux qui tiennent un blog d’information avec honneur (et oui, ce vieux mot dit exactement ce que je veux dire) n’ont pas ces pulsions régulières de colère mêlée de lassitude, cette impression d’écrasement devant le flot sans pauses de violences, de bêtises, de lâchetés, de paresses, d’irresponsabilités, de complicités puantes, de perversités.. On pourrait en faire une liste infinie.

Le net existe, dans le pire et le meilleur. Telle une auberge espagnole, on s’y repaît de ce que l’on est venu y chercher.

il nous fait mal… il nous tend un miroir impitoyable car ce que nous y voyons, répété à l’envi, comme une mise en abîme, n’est que le reflet de notre humanité infirme.

L’histoire bien que manipulée par les vainqueurs, nous renvoie depuis longtemps, les mêmes interrogations, les mêmes images. Il suffit de savoir lire entre les lignes.  Sauf qu’il faut prendre le temps d’y aller fouiller, et que cette société de l’immédiateté, de la facilité, ne pousse guère à la lenteur que demande une telle démarche.

Contrairement à toi, je suis blanche, blanche de chez blanche, nordique même, de mère en fille sur des générations.

Mais comme toi, j’ai une tête, un corps dans lequel bat un cœur, des membres, mon sang est rouge et je fais partie de la communauté humaine.

Nos pères ont fait tous deux l’Algérie mais avant, le mien avait fait la campagne d’Italie puis l’Indochine. Lui aussi haïssait De Gaulle. (Cet homme est juste un exemple, il  ne fut ni pire ni meilleur qu’une liste infinie de potentats dont la filiation remonte à l’histoire de l’humanité). 

Ce père,  petit garçon doux et sensible au dire de sa sœur, qu’est-il devenu après avoir vécu tellement d’horreurs ?  Un homme  traumatisé, dur, muet, enfermé, rigide, pétri de peurs, qui rabâchait son regret d’avoir échappé à la mort. Ce fut mon père et je lui ai pardonné d’avoir voulu par force m’imposer sa détestation de la vie.

Que  déduire de son histoire ou de celle de ton père ? Que nos destins tant individuels que collectifs nous modèlent tous et que nous n’avons pas également  les  moyens pour les assumer.

Moi aussi j’en ai bavé. Comme j’avais grandi sous une cloche de plomb, dans une révolte intérieure qui n’avait fait que grandir, j’ai voulu tout expérimenter de la vie.

Comme tous les jours des milliards de semblables sur terre, il aurait fallu  vraiment 3 fois rien, un tout petit hasard au mauvais moment  pour que je bascule dans la dépression profonde, ou la violence, ou la haine, le crime, la sectarisation spirituelle, politique,  la drogue, la prostitution, la mort.. Que sais-je ? J’étais prête à tout.  J’aurais pu aussi me replier, me pétrifier, me dessécher, me déshumaniser, devenir aussi immobile, dure et aiguë qu’une pierre.

Comment ignorer que d’autres n’ont pas eu ma chance, ou peut-être n’ont pas su, pas pu, ou pas voulu la voir parce que quand elle est passée ils étaient tellement possédés par leur souffrance et leur révolte ou étouffés dans leur enfermement du moment qu’ils n’y ont pas cru...

Suite et liens complets



Sous l'casque d'Erby



jeudi 28 août 2014

Un Cénobite et ses amis de ceci et cela réunis

Source
D'humeur vacancière, ce jour du 26 où Lediazec reprend plume ici, me voilà en pensée réuni à la route des vacances d'Erwan, qui nous gratifie, le 26, d'une superbe photo (son portrait?). C'est pourquoi j'ai dressé la liste de ses entames des billets, du 1° au 25 août ci-dessous, plus un extrait du 26. En souhaitant que vous y alliez voyager : des titres souvent « flamboyants » - comme celui du 20 ! - aux contenus le plus souvent insolites, toujours savants et espiègles, cet « œuvrier » si singulier d'Erwan mérite bien et ses vacances et l'appellation plurielle de son blog si créatif : LES CÉNOBITES TRANQUILLES.

1- (Amis de …) la Bretagne éternelle et du lait ribot (réunis ...)
2- la belle chanson d’expression française et du sirop d’érable
3- l’herboristerie et du bar de ligne
4- développement durable et du linoléum
5- l’idéal olympique et du caramel au beurre salé
6- la République républicaine et de l’appenzeller
7- l’indignation et du boulou pok
8- la littérature romanesque et de la bouillie d’avoine
9- la métaphore et du Sèvre et Maine
10- la musique baroque et des saucisses lentilles
11- la contrepèterie et des bêtes à cornes
12- la libération sexuelle et du clafoutis aux cerises
13- la française des jeux et de Freddy Krueger
14- l’antilogie* et de l’apple pudding (*exemple d'antilogie: Mon Dieu, mon dieu, délivrez nous de toutes les religions!)
15- la jocrissade et du poulet basquaise
16- l’analyse concrète d’une situation concrète et du Fernet-Branca
17- symbolisme décadent et du jambon de Bayonne
18- genre humain et de la gavotte des montagnes
19- l’humour noir et du lieu jaune
20- la carabistouille et de la bande dessinée
21- la métempsycose et de la bouillie d’avoine
22- l’argentique et du mouton de prés salés
23- romantisme et du tournedos Rossini
24- la mécanique des fluides et de la panse de brebis farcie  
25- l’underground et du cri de l’ormeau
et enfin, ceci :
     
« Amis de la liberté (sans adjectif) et de la réglisse (sans adjuvant) réunies, bonjour ! Oui, je vous rappelle que nous sommes le mardi 26 août 2014
(…) Or donc, à l’heure ou vous lirez ces quelques lignes, je serai déjà sur la route des vacances. Cette année, je fais mon Mélenchon, je prends du recul en attendant la VIè République. A moins que, le Bardarbunga, volcan islandais (à ne pas confondre avec la Bunga bunga qui lui était italien) ne décide d’enfumer le Nord de l’Europe et de clouer au sol les aéronefs. J’envoie donc un signe fort (voir la photo) à tous les socialo-démo-Hollando et les prie instamment d’attendre mon retour pour parachever leur œuvre néfaste… ».

Sous l'casque d'Erby

Mon record en Chine !...
Classé dans les 16 meilleurs cartoons sur 11 200  à l'exposition de Guizhon Xingyi Wanfenglin, qui portait sur le thème : "La route de la soie, la ville, la campagne". J'attends le catalogue et le diplôme. Inutile de vous cacher ma fierté pour ce résultat ! Erby

vendredi 18 avril 2014

Cui-cui est un drôle d'oiseau

Aujourd'hui je n'avais rien à dire. Plutôt si, mais je n'avais pas l'envie. Ni déprime, ni coup de mou, mais une question simple, souvent la même, avec toujours la même réponse : pourquoi faire ? Fer à repasser. Alors quand, en pleine séance de sérendipité, je suis tombé dans le nid de Cui-cui, je me suis dit : voilà qui est bien, voilà exactement ce qu'il me faut. Raison pour laquelle je balance ce coup de projecteur en sa direction sans perdre mon temps à lui demander son autorisation, sachant qu'il me l'accordera sans problèmes :


Internet, ton univers pitoyable...
Au fond de ma cave, derrière une vieille porte aux gonds et à la serrure rouillés, j'ai retrouvé ce texte qui date de 3 ans et me parait toujours autant d'actualité. 
Sa lecture pascale ne vous fera pas mal à la tête.
Amies 2.0, potes ver2.1, passants 1.0 qui vous retrouvez ici par hasard, curieux avides de sang et de spectacles morbides, savez-vous pourquoi j'aime Internet ?
Parce qu'il réhabilite l'écriture et la lecture... Parce qu'enfin un média privilégie  l'écrit sur la vidéo, l'actif sur le passif. Parce que cette forme de communication permet à toutes les oiseaux de s'exprimer : les aigles comme les buses, les vautours et les colombes, y compris les merles, qui, en l'absence de grives ont le droit de se manifester.
Même si parfois le style employé ressemble à un borborygme glaireux.
J'apprécie ce lieu où les "élites" médiatiques, politiques, s'expriment fréquemment comme des pieds, avec force fautes d'orthographe, erreurs grammaticales et contresens, où la notoriété s'étale dans une mare de boue  et où, sous le verni médiatique qui craquelle, apparaissent de banales et médiocres personnalités sans relief.
J'aime ce lieu où, comme dans la Corse du début du siècle dernier, des clans se forment naturellement avec leurs parrains, leurs tueurs à gages, leurs passionarias soumises aux caprices du chef, leurs délateurs et leurs zélateurs.
J'affectionne intensément cette agora, où le humble peut s'exprimer à l'égal du grand, où le minus de la France d'en bas s'en va interpeller  le puissant, où le petit citoyen qui courbe quotidiennement l'échine peut se transformer en justicier féroce, où la puce peut agacer l'éléphant, où l'identité sociale  s'effondre sous les coups de boutoir de la sincérité, où les chiures d'oiseau malingres peuvent noyer le phénix sous un tas de merde, où l'anonyme fait la pige à l'académicien, où le talent dénonce les injustices quotidiennes, où les convictions chevillées au corps nous emportent avec enthousiasme...
Vous avez envie de connaître la chute ?... Ben, c'est simple, cliquez par ici !  

Sous l'casque d'Erby

lundi 17 février 2014

Lutte de blablas ou lutte de classes ?

Source
Même en son domaine du dessin, la caricature peut se révéler foireuse, vicieuse : mensongère. Ou au contraire belle et utile, puisqu’insolite raccourci de révéler ironiquement quelque vérité non-dite ou si mal-dite...
Dire vrai par le seul blabla – écrit ou oral – est un art encore plus rare, dans le domaine politique concret : la lutte de classes. La liberté, l'espoir de justice sociale, la nécessité de la lucidité, les moyens de victoires... devraient là guider la pensée mise en mots, au lieu de « péter plus haut qu'son cul » ! 


Rém*

CARICATURER en blablas pour convaincre c'est manipuler. Cela pullule d'exemples, je me limite ici à celui de blogs qui se livrent à cette manipulation (même de bonne foi, tant ils sont « formatés » par des maîtres manipulateurs, parfois). Il s'agit du « grave domaine de devoir choisir son camp, le moins-pire-méchant », d'entre Washington - plus OTAN, pétrole arabe, etc.- et Moscou, Pékin, Damas, etc. : C'est de la « géostratégie politique » caricaturale en 2014, comme en 1945 !
J'ai récemment eu le courage de me « taper » des pages d'un récent exposé « savant » de l'un de ces blogs (non, pas de nom, na!) prétentieux. Celui-là me donne, pour mieux les dénoncer, les mauvais arguments ennemis. Des extraits de « ma » presse (Figaro, Le Monde, Libé, Challenges... : je ne lis cette presse que via de tels extraits!). Me démontrant sa servilité vis à vis de l'impérialisme occidental, dans sa version novlang néo-libérale. Ras-le-bol !, cela, je le savais déjà bien...
...Sans pour autant être servile à Poutine et consorts ! : Mais là, je suis sommé de « choisir le pauvre » Poutine, car victime comme moi de la version occidentale de notre sale novlang de propagande. Si voisine de la sienne, entre concurrents-complices du système capitaliste ! Car le pire n'est pas dans cette si longue démonstration de « presse pourrie », si superflue. Le pire est, qu'au passage, rapidement, subrepticement entre deux virgules, on évacue le principal : le peuple, sa soif de liberté. Ici son Printemps Arabe, sa révolte contre la tyrannie de Khadafi hier, d'Assad aujourd'hui. Tout simplement « parce que Washington est derrière, manipule la rébellion »...
Oui il le tente en tout cas. Oui, et alors ? Se soumettre au tyran local ? Remplacer la lutte de classes par l'épouvantable guerre des blablas de propagande du « Bloc contre Bloc » ?
Hier c'était l'abominable pseudo guerre-froide, pendant lequel les peuples n'ont cessé de se révolter très chaudement. Avec d'énormes succès très chers payés - Cuba, Vietnam, Algérie...- et d'énormes défaites très chères payées - révolution d'Espagne, maquis grecs, révoltes de Berlin, Budapest, Prague, Varsovie... mais aussi contre-révolutions au Chili (et voisins), au Congo (et voisins), etc.
Alors, non, messieurs-dames les vaniteux « stratèges devant ordinateurs », sortez un peu vous coltiner au réel de la lutte de classes, multiforme, permanente, complexe, sans la caricaturer ni croire nous embobiner avec vos schémas intellectuels emprunts de nostalgies staliniennes !

*
Une anecdote toute récente à propos de la complexité concrète de la lutte de classes. Il s'agit d'un inconnu, Gérard, âgé comme moi de 75 ans. Un concours de circonstances nous met en bonne relation en tant qu'anciens appelés en Algérie. Je lui envoie « Le Piège », mon essai sur ma triste vie là-bas... malgré que je sois consterné d'apprendre (via internet) qu'il fut maire et député PS (et je lui écris ce que je pense du PS, ennemi de classe). Voici quelques lignes de sa réponse d'hier :
(…) « La lecture du « Piège » m'a intéressé et dessine une autre expérience que la mienne. J'ai été très tôt politisé. Fils de mineur, j'ai été élevé dans une ambiance de revendication sociale. J'ai été dès le début opposé à la guerre d'Algérie. Je n'ai pas déserté : mes parents étaient si fiers d'avoir un fils prof !(...) La torture, je savais déjà qu'elle était pratiquée.(...) Je ne suis pas revenu traumatisé comme toi mais avec une conscience politique plus aiguë.(...) Je n'ai pas adhéré à la SFIO de Guy Mollet et Lacoste : fils de mineurs je me souvenais de la répression des grèves de mineurs de 47-48 par la SFIO de Lacoste et Jules Moch. J'ai rejoint le PS parce que j'ai jugé que c'était l'outil de transformation sociale le plus efficace. On peut dire que j'y ai fait carrière ce qui ne me plaît pas car je n'ai pas cherché à faire carrière.(...) Je crois être resté fidèle à mes valeurs et n'avoir pas trahi le jeune homme que je fus et qui rêvait de changer le monde» (…) : Total respect !
Conclusions? L'enfer est pavé de bonnes intentions...
Mais rien ne remplace le vécu social concret !

NOTE - Bien très réservé sur ses ambitions politiciennes, je reconnais au célèbre Mélenchon – comme au discret Gérard cité ci-dessus – la lucidité de reconnaître « la pesanteur du réel », parfois, plutôt que sombrer dans le bavard blabla de certains nostalgiques « penseurs » ès-blogs... :
(…) La figure de Rafael Correa s’impose (...). En refusant de présenter d’autre candidat qu’à l’élection présidentielle sur l’engagement ferme de dissoudre toutes les institutions et de convoquer une assemblée constituante, il a mis en œuvre la plus brillante méthode de construction d’un peuple souverain et d’une révolution citoyenne.(...). Je crois qu’il n’est ni marxiste ni écologiste dans le sens où nous l’entendons en France. Pour autant, l’expression de sa pensée et sa capacité à la faire devenir des actes gouvernementaux signalent un visionnaire avancé, ancré dans la pesanteur du réel. Le contraire d’une pantoufle aussi dérisoire qu’un Jean Marc Ayrault.(...) J.L.Mélenchon.