mardi 8 juillet 2025

La morsure des crotales

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Chaud devant ! 
Désormais, il va être difficile de mourir selon des lois naturelles pour qui la conscience est une valeur inaltérable. Quand elle pousse à exercer un droit de regard légitime sur le bon fonctionnement du modèle démocratique que tout le monde nous envie.
Les morts suspectes d’opposants se multiplient dans un contexte de peur exponentiel. Dans un univers de plus en plus indifférent, la mort est une banalité. On passe d’une annonce nécrologique à une suivante comme on glisse un doigt sur l’écran plat de son smartphone dernier cri.
De la chute du balcon pour cause de dépit amoureux, à la pendaison par manque d’imagination, ou, encore, d’une chute malencontreuse alors que la victime randonnait dans un milieu maîtrisé, les accidents foisonnent comme la multiplication des pains dans les évangiles. 
Sauf qu’ici, le miracle vous envoie direct au tombeau ! 
Certains lanceurs d’alerte sont en alerte maximale concernant leur santé. Au point que, de Jean-Dominique Michel à Campagnol, passant par le cercle chromatique des indésirables, on se montre désormais avec un écriteau pour prévenir un « accident » dont ils feraient fortuitement l’objet : « Je ne suis pas suicidaire » !
Jean-Dominique Michel, que nous connaissons pour son travail d’alerte depuis l’apparition du Covid et la dérive totalitaire d’un système qui ressemble de plus en plus à un poulet sans tête – en l’occurrence, ce serait la nôtre de tête que l’on cherche à séparer du reste du corps – dit tout haut ce que plus personne ne peut nier, tant la chose est grossière : « À toutes fins utiles, étant donné l'épidémie de morts suspectes au Makronistan, je précise que… Je ne suis pas suicidaire » ! 
La mort récente par « suicide » d’Olivier Marleix, député des Républicains (LR), serait la goutte de trop dans le vase ? Ses investigations concernant « les liens supposés entre Emmanuel Macron et General Electric lors de la vente controversée du pôle énergie d’Alstom en 2014, ainsi que l’influence de BlackRock, géant des fonds de pension, dans la réforme des retraites », pourrait avoir dans cette mort une relation de cause à effet ?
La rumeur de l’existence d’un escadron punitif commandé par les hautes sphères de l’État, exerçant par l’intimidation, le chantage et la peur, un pouvoir de vie et de mort afin d’instaurer un régime dictatorial à la Ceausescu ne semble plus être une théorie du complot.
Ça n’est pas un hasard si on parle avec insistance de l’utilisation par détournement de l’article 16 de la Constitution. Si cela n’en prend pas le chemin, je vous présente mes excuses !

Sous l’Casque d’Erby 


dimanche 6 juillet 2025

Totalitarie !

M art' IN
C’est toutes voiles dehors et le vent en poupe que le navire terrestre trace un sillage d’écume vers son ultime destination : le naufrage. L’équipage chante à tue-tête des refrains joyeux, des verres de rhum nostalgiques levés à la santé des mondes merveilleux à jamais engloutis par la voracité et l’inconscience de l’homme, seul responsable de sa perte.
La crise qui détruit lentement et inexorablement l'Europe et reconfigure le monde selon un schéma prédéterminé n'est pas un simple accident politique et économique. Elle est le ciment d’une pensée totalitaire tricotant sa toile avec la patience et l’obstination d’une Pénélope implacable pervertie par des idéaux corrompus et des ruminations sordides !
La phase de décérébration globale jouant un rôle crucial dans l'acceptation d'un suicide consenti comme on prend un bon d'achat offert à la caisse par la grande distribution.
Dans sa crédulité, l'espèce humaine travaille, transpire et se cotise pour acheter les outils qui serviront à creuser sa tombe ! En somme, elle travaille à son compte, comme on dit dans le milieu entrepreneurial !
C’est l’esprit dégagé de toute responsabilité que les rescapés se pressent autour du cercueil des disparus pour des cérémonies d’hommage à son héroïsme. 
Les valeurs de respect et de tolérance qui ont fondé et consolidé l'édifice de la pensée démocratique dans son ascension et désormais son déclin n'ont de sens que si elle se saborde de son propre chef. Telle est la terrible réalité.
Dans le chaos et le brouillard présent, nous ne pouvons avoir confiance en personne, l’espoir s’étant fait la malle, l'obscurantisme nous recouvre de son noir manteau dans la nuit glaciale qui vient.
Cette prétendue « crise économique » n'est que la première étape d'un projet de destruction plus vaste, où le fascisme a pris ses aises, rendu attractif auprès d'un peuple traumatisé et inconscient, ne cessant de crier, sans en être pleinement convaincu : « À bas le fascisme ! » 
Chaque pays possédant sa propre réserve de forces coercitives, piochées dans les rayons du bas de la société, un signal envoyé à n’importe quel moment suffira pour que la bestialité répressive s’abatte sur le dos d'une résistance gagnant chaque jour plus de terrain.
Le fascisme a pris ses aises au cœur du pouvoir, le terme de gauche servant de masque. Il est le pouvoir lui-même. Le reste n’est que diversion, inversion et confusion. Rien n’est laissé au hasard. Rien n’est épargné pour le rendre attractif auprès de l’animal lourdement conditionné, persuadé que ses intérêts sont les mêmes que ceux de l’élite qui a planifié sa perte. 
C’est donc bec et ongles qu’il se laboure la chair dans des mémorables séquences d’autoflagellation pour se convaincre qu’il est un homme libre !

Sous l’Casque d’Erby



mercredi 2 juillet 2025

Le hasard et les sentiments

Mois de juillet. Transhumance. Ne pensez pas que parce qu’il est écrit « trans » dans ce nom féminin qu’il faut aussitôt tourner les regards vers les locataires du 55 !
De grâce, restons dans les clous !
Les vacances sont les vacances ! De la légèreté avant tout ! 80 % de la population ne me démentira pas sur ce point. Les 20 % restants feront comme ils ont toujours fait : les « complotistes » !
Dans l’histoire, il y a des choses bien étranges. Ainsi, le fait historique qui suit, aux conséquences tragiques, pioché dans les livres d’histoire et qui remonte à un lointain mois de novembre de l'année… 1226. 
C’est dire si, depuis, l’horloge a tourné bourrique plus souvent qu’à son tour.
Le roi Louis VIII, que nous ne connaissons que par ouï-dire, se meurt d'une étrange maladie qu'il a chopée en Auvergne alors qu'il revenait vers Paris après avoir guerroyé et occis du Cathare en Albigeois.
La fièvre l'a pris quelques jours auparavant et la déripette lui vide la tirelire. Pour tout dire, il a le fondement en compote !
Il est, lit-on dans un récit digne de foi, victime de dysenterie et de forte fièvre qui frappait ses troupes depuis plusieurs semaines.
Une nuée de morticoles s'affaire autour de la couche royale du côté de Montpensier, tourmentée par le délire grandissant du monarque alité. 
Ne parvenant pas à diagnostiquer la source du mal, la spéculation prenant le pas sur la science, la raison chavira comme navire sous la tempête !
D'un commun accord, après moult cogitations et autant de suées, on s'accorda sur un point : « une trop longue continence sexuelle », voilà l’origine du mal obscur !
La déflation avant la déflagration ?
La chose pouvant certes rendre maboule, mais à ce point, on s’interroge encore des siècles plus tard. Des bizarreries du genre, l’histoire de la médecine en draine à foison. Passons !
Or, foutu pour foutu, les médecins ne voient qu'une issue : « lui glisser une jeune vierge dans son lit » ! Et pourquoi pas une femme expérimentée afin de lui éviter des attentions et des efforts supplémentaires, que son état lui interdisait ?
Ô foudre mystérieuse ! 
L'état de chiffe dans lequel se trouvait le monarque peut laisser dubitatif sur son improbable performance, mais pas les spécialistes de l’époque, très tatillons sur les certitudes de la prescription. 
La chose paraissant osée, et même très douteuse, elle excita ces scientifiques de plateau avant l’heure. N'oublions pas que nous sommes au Moyen Âge, une époque où l'ignorance ne s’embarrassait pas de ridicule. La nôtre pas davantage !
Voici comment la chose est rapportée par un chroniqueur contemporain. : … « Bref, son fidèle compagnon Archambaud de Bourbon, faisant fi de la moralité du Roi, le souverain restant indécrottablement fidèle à Blanche, célèbre pour sa beauté et sa sagesse, choisit une belle jeune fille et la fit entrer dans le lit du roi pendant son sommeil ; à son réveil, le roi lui demanda pourquoi elle se trouvait là ; elle répondit qu'elle venait l'aider à guérir. Le roi la remercia et refusa le remède, pour ne point commettre de péché mortel. »  
Faute d'accepter l’étrange lubie médicale, Louis VIII meurt le 8 novembre 1226, à seulement 39 ans.
Aurait-il survécu si ? 

Sous l’Casque d’Erby