jeudi 29 décembre 2016

La Bonne Année !

Source
Je sais que je ne sais rien. Je sais que le mal, le mal qui nous ronge, est un mal invisible, mais absolument palpable. Lumière noire à l’enveloppe étanche : la peur. Si on ignore d’où elle vient, on sait où elle va :

LA GUERRE C’EST LA PAIX 
LA LIBERTÉ C’EST L’ESCLAVAGE 
L’IGNORANCE C’EST LA FORCE

Pas envie d’écrire et pourtant c’est ce que je fais.
Aujourd’hui, c’est différent. J’écoute les copains, ceux qui sont toujours là, voix discordantes, voix concordantes, qui, chacun à sa façon, a un mur à faire tomber, une horreur à dénoncer, des anathèmes à lancer, comme autant de coups d’épées dans l’eau, sans savoir si ces bouteilles à la mer atteindront un jour les rivages heureux de la délivrance...
Sans ordre d’apparition, mais avec le souci de rendre hommage à une célébrité « anonyme », n’ayant rien à voir avec les stars et les starlettes – quelle hécatombe ! – qui font la une des medias dominants, j’ai nommé Benji, le mouton noir parti vers l’au-delà à l’âge de 44 ans, faisant couler une larme indélébile sur le granit des paupières : Adieu l'Ami ! Ainsi que Lou de Libellus, parti le coeur plein d'amitié et des notes de musique.
2016, année de merde ? Je veux mon neveu ! En nous livrant le détail, Le Yéti ne nous rassure pas pour 2017. Ecrirons-nous, fin décembre de l’année prochaine : Encore une année de merde !
On se calme. La vie est belle et la souffrance éternelle. Entre deux étincelles, des plages réconfortantes, bar ouvert toute l’année, Erwan offre la tournée Et quelle tournée ! C’est une habitude chez lui que de nous faire écouter le chant de ses drôles d'oiseaux.
Un pied devant l’autre, des pas perdus ne perd pas son billet de train et il est toujours à l’heure pour cracher la fumée de l'Uber Noël.
Avec BiBi, on ne peut s’attendre qu’au meilleur du pire et pour presser le citron, il le Presse !
Changement de cap chez Célestine. Comme l’indique cette bouteille à la mer qui illustre son dernier billet, ça va glisser dans pas longtemps comme peau de banane sous le pied !
Evidemment, pour les (fausses) couches, n’allez pas chez Auchan, elles sont dégoulinantes et puis chez les cathos, on peut faire une fausse couche à la caisse, c’est toujours moins coûteux que le rendement du personnel, parole de cafards !
Puis, pour aller voir ce que cache l’au-delà, l’Oxymoron Fractal trace des ellipses dans la toile, jonglant avec les fenêtres avec une passion qui ne se dément pas. C’est à lui que j’emprunte l’illustration de Maître Yoda.
Ne nous quittons pas sans une pensée sur la triste et mystérieuse disparition de Claire Severac.

Sous l’Casque d’Erby


samedi 24 décembre 2016

vendredi 23 décembre 2016

Manuel Valls l’enfariné !

ERBY
Dans le cinéma, le succès d’un film (bon ou mauvais) repose souvent sur le rôle du méchant. C’est sur lui qu’on mesure le degré d’empathie du public par le dégoût ou la haine qu’il inspire. Plus le méchant est méchant, plus la machine à sous fait tinter la monnaie dans le caisson. Que serait Star Wars sans Dark Vador ? Que serait James Bond sans un bon méchant, sinon une telenovela indigeste comme il en existe à foison…
Si la chose est vraie dans le cinéma, elle l’est tout autant en politique, tant les deux industries se partagent l’art de l’illusion.
Mais pourquoi diable, Manuel Valls, ce grand petit roquet, issu de la fermentation d’un mauvais millésime, s’est-il soudain mis en tête de jouer les gentils alors qu’il s’était taillé la part du lion en jouant son rôle le plus naturel, celui du méchant ?
Qu’il était pourtant beau, du haut de ses quelques centimètres, quand il arborait le 49.3, coupant le sifflet à une assemblée impatiente d’aller brétailler pour en dénoncer l’iniquité ! Qu’il était sublime quand il inventait du djihadiste pour consolider l’idée qu’il se fait de l’ivresse du pouvoir, décrétant l’état d’urgence dans les clapiers les plus improbables, sans pour autant empêcher la violence inouïe de certains actes ! Qu’il était merveilleux quand il aboyait qu’en Hexagonie les gauches « sont irréconciliables » et qu’il en écartait l’éventualité avec un frisson d’horreur !
Pourquoi diable donc Manuel Valls a-t-il soudain changé de registre, cherchant à endosser un rôle de composition en jouant à l’abbé Pierre ? A vouloir compacter dans un même sac le grain et l’ivraie, envoyant des SMS d’amour à la gauche irréconciliable ? A biffer de la Constitution cet article qui l'a pourtant rendu si authentique ? A renier ce qu’il a mis tant d’acharnement et de méchanceté à édifier ? A vouloir fermer la voie navigable aux forces obscures qu’il a pourtant si bien ouvragée, si d’aventure le votant se met en tête de leur offrir par voie électorale les clés du royaume ?...
Le public ne s’y est pas trompé. Un bide ! Et ce qui devait arriver est arrivé à Strasbourg lors de son passage pour la présentation de son nouvel opus, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil : il s’est fait enfariner par un spectateur mécontent sous les applaudissements du public !
Parti pour aller rejoindre son alter ego d'en face, Nico Rolex, à la troisième place lors de la primaire PS ? Ce ne serait que justice !

Sous l’casque d’Erby



     

dimanche 18 décembre 2016

Les 7 magnifiques de la primaire PS

ERBY
Les 7 magnifiques ont validé leur ticket pour la primaire du PS. Fabien Verdier et Gérard Filoche, écartés, ont les nerfs en pelote et le font savoir avec vigueur. Concernant Filoche, je me demande pourquoi il est en rogne, étant bien placé pour savoir que son parti (enfin, le dernier en date, puisqu’auparavant il a été communiste, trotskiste et que sais-je) n’est plus depuis longtemps que l’ombre d’un reflet.
Sont donc désignés pour nous mettre en pièces, taillant la bavette devant la bonnette, Jean-Luc Bennahmias : un vert de centre-gauche gravitant partout où il y a une place à prendre, faisant son possible pour que le siège lui moule bien les fesses.
Nous avons aussi, pour la parité homme-femme, madame Sylvia Pinel, présidente du Parti Radical de Gauche, sorte de petite boutique négociant son petit stock avec un maximum d’astuce.
Puis vient le gros du bataillon PS, chargé de défendre la Ligne Maginot pour stopper l’avancée de l’ennemi et les traumatismes laissés par un quinquennat désastreux. En ordre dispersé :
François De Rugy (EELV). Ne sachant plus où caser l’électron (écolo, puis socialo, puis vice-président de l’Assemblée nationale) on dira qu’il se représente plus qu’il ne  représente la nature. Mais bon, il a son utilité dans le capharnaüm politique et un de plus, un de moins, quelle importance ?
Arnaud Montebourg. Que dire du bel Arnaud sinon qu’il est sur courant alternatif : un coup il veut nous obliger à consommer français, le coup suivant, puisque la France ne l’écoute pas, file aux Etats-Unis pour dispenser des cours de macroéconomie, jugeant la politique économique américaine plus intéressante que l'austérité de l’Europe dans sa version oligarque ! Il est de l’aile gauche du PS.
Benoît Hamon. Petit et valeureux soldat perdu en rase campagne, effeuillant la marguerite : un peu, beaucoup, à la folie, passionnément, pas du tout !
Vincent Peillon, homme intelligent empêtré, a débarqué dans les cinq dernières minutes pour, dit-il, défendre le bilan de Hollande et les valeurs de gauche ( ?!). Mais que vient-il faire dans cette galère ?...
Enfin, je le garde pour la fin, Manuel Valls. Coquelet monté sur ergot, méchant comme une teigne, soudain en paix avec soi, investi d’une mission d’intérêt public : supprimer le 49.3 dont il a par 6 fois fait usage. Une séance de fustigation publique pour lui apprendre les rudiments de la démocratie ? Peine perdue !
Si avec une telle brochette d’adversaires, quel qu’en soit le gagnant de la finale, François Fillon ne renonce pas à sa candidature, l’homme aux socquettes rouges est un inconscient !

Sous l’casque d’Erby



mardi 13 décembre 2016

Fillon l’embusqué

Miguel P. Diaz
Homme d'apparence discrète et sans histoire, un peu frustré, un peu torve. Sous ses sourcils broussailleux, François Fillon vit selon la règle du monsieur qui a tout son temps. Un homme sans pression est un homme heureux, pouvant à l'occasion se révéler redoutable adversaire, à plus forte raison quand on compte sur l’appui sans faille de la toute puissante oligarchie, qui, d’élection en élection s’amuse à redistribuer les cartes sans changer les règles.
Du temps où il vivait à l'ombre du très exaspérant Lider Mínimo, un peu à la façon du coucou, cet oiseau qui parasite le nid des autres en y pondant ses œufs, l’alors Premier ministre de la Sarkozie avait su mettre à profit le fameux proverbe : « rira bien qui rira le dernier », ruminant en silence.
Il lui a fallu de la constance à Fillon (Fillon 1, Fillon 2, Fillon 3) pour supporter l’humiliation permanente dont il faisait l’objet : de planqué à lâche, il a eu droit, comme on dit chez les coloristes, à toutes les nuances du cercle chromatique de la part du Chef pendant le quinquennat. Sans broncher, l'homme a encaissé. Comme on dit chez Rocky Balboa, la force d'un boxeur réside dans sa capacité à encaisser. Et pour encaisser, l'amateur de courses automobiles, s'est pris des platanes dans la caisse sans brancher ! Même la Dati, pourtant une dure à cuire, tremblait sous les résilles devant les éructations du frénétique !
Malgré cela, François a continué à œuvrer pour son Maître comme un employé modèle, sans jamais quitter la piste, ni rechigner à la tâche, tout en songeant avec violence à son avenir de champion...
Depuis – plus précisément depuis qu’il a empoché la primaire de la droite, envoyant dans les cordes Sarko-le-dompteur – l’homme aux socquettes rouges, amateur de courses automobiles a pris le melon en emportant la revanche par KO.
Candidat-domestique de l’oligarchie, le pauvre lui donne des boutons. Pour en nourrir la haine, il n’hésitera pas à lui ôter le peu qu’il a, à se le représenter tel qu’il le voudrait réellement pour mieux l'enfoncer : plouc, teigneux, grossier, sans éducation. Des créatures ne méritant pas le pain qu’elles portent à la bouche. Ni pas davantage le bénéfice de la Sécurité Sociale, que l’homme aux socquettes rouges se propose de privatiser si d’aventure il est élu. Pas pour son plaisir seulement, mais pour celui de ses Maîtres. Pour cela, aucun scrupule : vous êtes Front Nat, pas grave, vos voix sont les bienvenues de ce côté-ci des rives obscures. « L'insécurité est un combat permanent », martèle-t-il, faisant écho à Manu Valls, ce révolté, parlant de la gauche pour mieux la dévorer. Le clou de son discours d’alors étant ce passage que je relève comme une perle sortie d'on ne sait quelle huitre précieuse : « A tous ceux que la violence inquiète, à tous ceux qui veulent faire reculer la peur, je leur demande de nous juger sur nos actes et de ne pas se disperser dans leurs votes ». Cela fut fait en 2012, mais cela ne l’empêche pas de revenir, plus fringant que jamais.
A qui pensait François Fillon en 2010, lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, citant feu Charles Péguy, grand écrivain calotin, tiré du sépulcre comme on présente un alibi au juge : « le triomphe de la démagogie est passager mais les ruines sont éternelles » ? A la Sécurité Sociale, dont ses récentes déclarations font un tollé ; aux bénéficiaires du RSA, ces parasites qui gangrènent l’économie ; à ces millions de tricheurs qui mettent la France sur les rotules ; ou songeait-il tout naturellement à faire plaisir à ce groupuscule de patrons du CAC 40 qui n’hésitent pas à mettre les mains à la poche pour lui faire gagner la course ?...

Sous l’casque d’Erby


dimanche 11 décembre 2016

Emmanuel Macron, la Révulsion en marche !

ERBY
Emmanuel Jean-Michel Frédéric Macron est né un 21 décembre dans la Somme. Du signe du Sagittaire, dernier décan, on le dit lié à l'élément classique du Feu. Dans la mythologie grecque, les natifs du signe représentent le centaure, créature qui interpelle, moitié canasson, moitié homme. Bonjour l’accouplement !
Vue son apparence actuelle, il a dû faire appel aux services de la chirurgie esthétique, ce qui n’est nullement surprenant, du fait que papa-maman exercent tous deux dans le milieu médical.
Au bahut, fils Macron galope de la sixième à la première avec l’énergie d’un pur-sang chez les jésuites d’Amiens. Cela a une autre allure que le neuf-trois, où ne pousse que de la racaille islamisante, du chômeur longue durée et des dealers formés à l’école colombienne !
D’Amiens à Paris, un billet de train suffit aux parents pour le faire atterrir au lycée Henri-IV, où il obtient le bac S avec la mention très bien. Après, c’est la filante : hypokhâgne et khâgne toujours à Henri-IV, mais, petit coup de fatigue, échoue au concours d’entrée à l’École normale supérieure. Pas grave, le gars est pugnace et tel l’haliotide scotché à la rocaille obtient une maîtrise, un DEA de philosophie à l'université de Paris-X-Nanterre. Diplômé à 24 ans de l'Institut d'études politiques de Paris (2001), il étudie à l'ENA à Strasbourg de 2002 à 2004 dans la promotion Léopold Sédar Senghor – c’est fou le nombre de promotions portant des noms exotiques dans les grandes écoles ! –, pour laquelle le classement final est annulé ( ?!) par le Conseil d'État…
Aucune importance, puisque cela ne l’empêche pas d’être affecté à l'Inspection des finances. Correct pour un gars qui, selon les mauvaises langues, des « éléments de sa biographie ont fait l'objet d'incertitudes et de contradictions. Ainsi, il a prétendu avoir réalisé un mémoire sur l'intérêt général, en rapport avec la philosophie du droit de Hegel, sous la direction d'Étienne Balibar, mais ce dernier indique ne pas avoir de souvenir ni de trace de cet épisode. » Quel amnésique, ce Balibar !
Titillé par on ne sait quel démon, il démissionne de l'inspection des finances : « Étant énarque, il devait dix ans de services à l'État ; n'en ayant effectué que six (ses deux ans comme ministre n'étant pas comptés), il doit donc s'acquitter de la somme de 54 000 euros ». On espère qu’il a emprunté cette somme à un taux moins usurier que ceux pratiqués par les banquiers sur le vulgum pecus !
Entre temps, Emmanuel Jean-Michel Frédéric Macron, devient banquier d'affaires chez Rothschild & Cie sur recommandation de Jacques Attali (une référence) et de Serge Weinberg (guérillero du mouvement des Tupamaros), indiquant que « l'échec de son militantisme local et l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République l'ont poussé vers cette activité » !
Sans doute aussi pour contrecarrer l’action conjuguée du capitalisme sauvage, pour l’avoir côtoyé de près, en court-circuitant l’action néfaste de George Soros et de sa horde gravitationnelle. Un vrai militant de la cause du peuple ! Prenez-en de la graine, partisans des thèses bakouniniennes, guévaristes de tout poil et autres utopistes, Emmanuel Macron est ce dissident rothschildien ayant gagné le maquis pour mener une guerre totale contre la pornographie capitaliste. Preuve en est, ses lois pour le travail du dimanche, le travail de nuit, lors de l'exercice de son ministère sous Hollande, ne sont-elles pas des modèles révolutionnaires ? Il manque les décrets d'application ? Et alors !...
Avec son mouvement politique En marche, enfin libéré des contraintes hollandistes, ce guérillero New-Age, avec son treillis militaire trois pièces, taillé par des couturiers sous acide gagnés à sa cause, ne laisse aucune chance à ses adversaires. Installé au milieu de la tablée, il affiche ses intentions : éradiquer tout ce qui pollue la scène politique hexagonale.
Courage Emmanuel, le peuple te contemple, le nez collé à son assiettée de Chili con carne, glanée aux Restos du Coeur !

Sous l'Casque d'Erby


jeudi 8 décembre 2016

Laurent Wauquiez, le CircoMan !

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Laurent Wauquiez, né en 1975, signe du Bélier. On le désigne comme le premier signe de feu de la série zodiacale. Il marque le début du printemps et il est bourré d’une énergie farouche. Pour s’occuper les mimines et faire travailler son corps il blatère sur les ondes, cognant sur la bonnette de toutes les forces de ses cornes en spirales. J’ajoute que si l'animal est pourvu d'une grande force, il est aussi un animal sacrificiel.
Malgré un cursus honorable, le gars s’est signalé plus par son statut de leurre en Sarkozie que comme personnalité bondissante pouvant atteindre la stature céleste d'un Ariel. Pour tout dire, il fut à lui seul la canne, le moulinet, la mitraillette et le leurre souple dont El Mínimo avait besoin pour faire diversion pendant qu'il organisait les coups bas lors de ses parties de pêche côtière. Cela fut le cas avec Dati, Besson, Hortefeux, Lefebvre, Gros Bertrand, la liste est longue...
Fils de Philippe Wauquiez, ancien directeur d'Indosuez Scandinavie et gérant d'une société de conseil en investissement, il est né au bon endroit, dans une grosse famille d'industriels de Tourcoing, le genre de père en fils. Vaut mieux ça que de se retrouver Boat-people au milieu de nulle part, attendant le bon vouloir d'une intervention humanitaire et le séjour dans un camp de réfugiés. Sa maman, Éliane, il n'y a pas de petites affaires, est maire d'une petite bourgade de 2600 âmes enclavée entre Haute-Loire et la région Auvergne. Elle aussi, elle aime à faire paître le mouton. La Commune de maman s'est d'abord nommée Le Chambon, puis Le Chambon-de-Tence, avant de devenir Chambon-sur-Lignon... Bientôt Chambon-sur-Bayonne ?... Tout ça nous fait une belle tranche ! Je note, en passant, que sur la question des migrants, maman est pour l’accueil des réfugiés, le fils pas. Passons.
L'air de rien, Lolo a fait son petit chemin en sortant premier de la promotion Mandela (ça ne s'invente pas) à ENA et possède des notions d'arabe littéral glanées lors de son stage à l'ambassade du Caire. Ce crackounet des pupitres, programmé pour la politique – le bon business – se fait repérer par Jacques Barrot, alors ministre des affaires sociales, qui l’intègre comme suppléant à l'occasion des législatives de 2002. Ensuite ça file carrosse pour le futur plus jeune député de l'hexagone. Barrot nommé au poste de commissaire européen, Lolo se présente à sa succession et à 29 ans est élu député avec un 62,38% de voix dans la 1re circonscription de la Haute-Loire, tout juste à côté du bled où maman exerce ses fonctions de premier magistrat ! Si jamais ça tourne mal, ou que l'on a un coup de fatigue, on n’a pas long à faire pour aller téter un coup. C'est bon la gougoutte !
Après Barrot, c'est au tour de Fillon d'encourager les bonnes dispositions de ce gentil garçon en lui commandant un rapport – c'est pas les rapports qui manquent dans la vie politique ! – sur la réforme d'attribution des bourses. Comprenez par-là : c'est en rabotant la culasse que la bécane gagne en compression. Comme on dit chez les férus, plus la compression est réduite, plus elle pousse le piston...
Ne nous attardons pas, le gars a de l'ambition, une bonne carte de visite et des dents acérées. C'est en 2005 qu'il se dit : « C'est maintenant ou jamais » et déclare sa flamme à Nicolas Sarkozy qui le nomme ipso facto Secrétaire national auprès du Secrétaire général délégué de l'UMP, Hortefeux-des-fers-aux-pieds, l'auvergnat bien connu. En 2006, Lolo commet un livre, Un huron à l'Assemblée Nationale, dans lequel il entend dénoncer les « absurdités de la vie politique française ». Les médias feront le reste.
Secrétaire d'État chargé de l’Emploi sous Sarko, ce chantre de « la Droite sociale » n'avait pas laissé que des bons souvenirs du côté du personnel du Pôle emploi où on ne comptait plus le nombre « d'arrêt maladie » pour cause de dépression suite à des quotas drastiques auxquels ce personnel avait été soumis par ses soins. C'est encore lui qui voulait contraindre les bénéficiaires du RSA à « assumer » cinq heures hebdomadaires de « service social » en dénonçant les « dérives de l'assistanat », ce « cancer de la société française » !
Président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, postulant pour une resucée, le voici, boosté par on ne sait quel puissant narcotique, aux prises avec le monde du spectacle vivant, puisque le candidat Laurent Wauquiez déclare sans trembler vouloir «…fermer les formations fantaisistes comme celles des métiers du cirque et des marionnettistes… et ouvrir des formations débouchant sur des vrais jobs » !
Zéro pointé, le Crack !

Sous l'casque d'Erby


lundi 5 décembre 2016

Remue-ménage dans le cacalifat....

Mon Dieu est mort !

Sous l’casque d’Erby



« Longtemps considéré comme le fils spirituel de René Goscinny, pour qui il dessina les mémorables Dingodossiers, Marcel Gotlib s'est ensuite démarqué de son maître "Walt Goscinny" en participant à la création de L'Écho des Savanes puis de Fluide Glacial. Son univers délirant, chef-d’œuvre d'enfantillages et d'autopsychanalyse, révolutionna la bande dessinée. On lui doit entre autres l'ineffable Gai-Luron, Hamster Jovial, Pervers Pépère, Superdupont, Isaac Newton et les Rubrique-à-brac..... Sans oublier la coccinelle ! »

Ciao Marcel ! Donne le bonjour à Cabu là-haut... et n'oublie pas les autres scribouillards ! Merci !

dimanche 4 décembre 2016

Manuel Valls, un primate chez les primaires

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Maintenant que François Hollande a renoncé à la resucée élyséenne, une voie royale s’ouvre devant le répliquant Manuel Valls.
De Jaurès à Valls, passant par Blum, Mitterrand et quelques autres, de renoncement en abandon, le PS ne finit plus d’enterrer les idéaux de la Deuxième Internationale ouvrière socialiste. Une telle persistance dans la traîtrise est d’autant plus consternante que des milliers d’encartés sont persuadés de défendre les valeurs qui l’ont fondée ! Surtout ne leur dite pas qu’une telle escroquerie ne date pas d’aujourd’hui, ils seraient capables de vous flanquer la misère !
Qu’il fouette les naseaux le caporal Valls ! Manu était pourtant, à ses débuts dans la social-démocratie, ce militant de la cause palestinienne qui n’hésitait pas à tirer à l’arme lourde contre le sionisme. Il était ce copain insouciant avec qui on faisait la java du temps où le printemps bourgeonnait sous le verglas, même si, observant le sourcil du bonhomme, sa raideur ponctuelle, on sentait comme une aberration dans l'air ambiant.
Depuis, le lascar s’est libéré. Il a passé la barre du complexe sans l’aide de la psychanalyse. Une véritable contre-révolution ! En ville, dans la bonne société, les quelques fidèles prosternés qui lui restent n'hésitent pas à lui lécher le cirage des chaussures !
Eternel perfectionniste, notre sous-commandant Sarko fait mieux que l’original, prouvant forfaits en main, que le pire est à sa portée et il l'étale sans complexe sur la table. L’espace d’un quinquennat il a démontré qu’il n’a rien à envier au FN, puisqu’il a réussi à le shunter tricorne au vent. En cas de changement politique, si la chose venait à se produire, les affreux n'auraient qu'à appliquer ce qu'il a si lestement mis en place.
N’oublions pas que sous Sarko, grand expert en débauchage, alors que l’ensemble de la gauche faisait bloc contre les Besson, Hortefeux, Guéant, Buisson et autres Guaino…, Manu avait failli les rejoindre, baïonnette au clair : monsieur en avait assez, des bougnoules, des blackos, de sa circonscription à problèmes, de la gauche, des 35 heures qu’il voulait abolir, du PS, qui tardait à se situer face à l'immigration, à la délinquance, aux ascenseurs en panne, aux doléances du contribuable, aux vieux, aux moches, aux fraudeurs…
Le voici donc, bataillant dur, pour gagner les primaires du PS et obtenir son sésame pour concourir à la fonction suprême.
Sans moi !
Sous l’casque d’Erby



jeudi 1 décembre 2016

SNCF, le ticket orwellien

Peut-on dire que les personnes travaillant pour le compte de la SNCF, ou n’importe quelle autre grosse boîte, sont des ouvriers ? A la façon dont la ploutocratie s’emploie à les disqualifier par la dévaluation j’en doute. Ouvrier, vous voulez rire ! Rien que l’utilisation de cet adjectif singulier vous place dans la catégorie des gars d’une autre époque ! La bonne éducation – et le matraquage de la novlangue – n’autorise que les termes édulcorés, tels salarié, employé, agent, ou, à la rigueur, ouvrier spécialisé, ce qui vous confère de suite un statut d’honorabilité qui envoie par le fond l’idée d’un cousinage avec les héros de « La bête humaine », même si cela ne change rien à la torture de l’esclavage moderne.
Ainsi donc, révoltant devient malaise sur les lèvres des artistes de la manipulation ! C’est le terme utilisé dans la presse pour parler de la découverte par des syndicalistes d’un document manuscrit recensant environ 25 agents de la gare Saint-Lazare, avec des remarques où chaque matricule prend pour son grade. Rédigé par un duo zélé – depuis, les auteurs du rapport ont été « éloignés » du service nous dit la direction de la SNCF – le tandem n’y va pas avec le dos de la cuiller. Je cite un tout petit florilège : « Très chiant côté sécurité, racaille bas de plafond, un peu conne, cafte les autres ». Ça, c’est pour l’entrée, car pour ce qui est du plat de résistance ne vous attendez pas à de l’allégé, c’est du bourratif 100% maison. Pour certains cas, les joyeux drilles étoffent la fiche signalétique jusqu’à relecture détaillée de George Orwell, puisqu’on y trouve des informations sur « l'appartenance syndicale et des commentaires insultants, racistes ou relatifs à la vie privée. La liste concerne des agents de départ chargés de donner le feu vert au départ des trains. Sur un ou deux, il est écrit : vient de divorcer ou marié à une étrangère, avec la nationalité de la dame » !…
Si prise les paluches dans la confiote la direction de la SNCF fait des moulinets pour « calmer le jeu » – tu parles d’un jeu ! – mettant en place une « assistance psychologique » et tout le saint-frusquin, combien d’autres rapports de ce genre sommeillent dans les placards sans que nous le sachions ? Et combien d’autres grosses boîtes exemplaires se livrent en toute liberté à ce type révulsant de fichage sans que le pouvoir politique ne pipe mot ?...
Mais, surtout, ne les traitez pas de salauds, vous risqueriez le procès en diffamation et le chomdu longue durée.
Estimez-vous heureux, sales prolétaires, de vous tirer à si bon compte !

Sous l’casque d’Erby