samedi 18 janvier 2025

Le rêve n’est pas donné

Source
La Bibliothèque est illimitée et périodique. S'il y avait un voyageur éternel pour la traverser dans un sens quelconque, les siècles finiraient par lui apprendre que les mêmes volumes se répètent toujours dans le même désordre.
Jorge Luis Borges

Si, comme on dit, tout a déjà été dit. Si tout est déjà écrit. Quelle langue devons-nous inventer pour redécouvrir ce qui a été révélé afin de nous ouvrir à des choses nouvelles ?
On répète des vérités mille fois passées sous le feu. Nous en sommes là dans l’histoire cyclique, où l’horreur et l’ennui tiennent la roue du temps afin de nous maintenir en état d’alerte permanent. Hélas, rien n’est nouveau, sauf pour le naïf et pour le malin.
La vie est une jungle, avec sa densité étouffante, peuplée de créatures étranges, chacune cherchant dans sa peur les armes qui l’aideront à survivre dans ce labyrinthe où chaque branche, chaque feuille, chaque espace mousseux abrite un danger, cache une mauvaise surprise et, parfois, aussi, une once de bonheur.
Ne voyant chez l’autre qu’un ennemi mortel, on porte son existence comme on cache une cicatrice outrageante. On sait quand on y entre dans ce réseau complexe, mais on ignore si nous en sortirons un jour. C’est ce mode de pensée que l’essoreuse mondialiste forge dans ses multiples usines pour que la soumission devienne l’unique projet de vie.
En développant l’idée de jungle, on place l’individu dans une situation hostile où il est la proie et le prédateur, le corps tendu vers un seul but : sauver sa peau !
Les œillères l’empêchant d’élargir un horizon clos, le détournant du monde imaginaire dont il a pu rêver à l’aube de sa vie. Quand jeune et enthousiaste, il pensait que le vaste monde était un jardin d’agrément où il pouvait butiner de quoi nourrir un esprit affamé et étancher sa soif de savoir. Rêvant à un messianisme dont les contes de fées rapportent les histoires extraordinaires. Histoires non vérifiées puisque fruit d’imaginations fertiles, destinées à endormir, plus qu'à éveiller.
Le rêve n’est-il pas la partie immergée dans l’océan des frustrations ?
« L’avenir dure longtemps », disait un philosophe qui finit par comprendre que l’éternité a un prix ! Ainsi de la vie qui, dans son souffle miraculeux, nous fait espérer des choses qui n’arrivent que dans le livre des rêves.
Alors, oui, le rêve est permis ! Sans lui, qui pour donner à nos vies un peu d’espoir ?

Sous l'Casque d'Erby 


dimanche 12 janvier 2025

Un os à la meute. Un !

Source
Quand ce n’est pas le véhicule à kritère (toi, tu peux, toi, pas !), c’est le Groenland ! A ki, k’il appartient, le Groenland ?
Pile ou face ? Baston !
Quand ce n’est pas ça, t’as le choix : la faille de San Andreas qui s’étale sur un bon millier de kilomètres, provoquant ce qu’il faut de frayeur pour tenir les enclos en haleine en fait partie. Elle serait à l’origine des terribles incendies qui ravagent la Californie, à cause d’un gaz diffus et inodore, agissant comme un accélérateur. Les mauvais esprits (j’en fais partie) suggèrent que cela arrangerait les affaires de l’État profond et le monde du showbiz, impliqués dans des affaires occultes, comme les réseaux pédophiles, l’adrénochrome et on en passe ! Mais cela permettrait aussi, de bâtir sur les ruines, des villes « quinze minutes », chères aux globalistes.
On n’arrête plus la spéculation ! Penser cela est considéré comme un acte de conspiration paranoïaque ! Ce n’est pas en pensant au pire qu’on approche souvent de la vérité ?
Restons dans les kritères hexagonaux, boisson très amère que l’individu moyen a du mal à avaler et qu’il finit par digérer ! Si t’as un jet privé, dégazant de la saloperie à péter les plafonds, tu peux le parquer sur le parvis de Notre-Dame de Paris, fraîchement restaurée, ou n’importe où ton bon vouloir l’autorise. Quasimodo n’est plus là pour encaisser la taxe sur la pollution !
Tout bien considéré, la ruine du pays passe par l’équilibre écologique, n’est-ce pas ? Grâce à lui, le crétin peut danser sur la dépouille des morts sans que cela affecte une conscience lourdement altérée ! Désormais propre, un milliard et demi d’euros plus loin, la Seine peut, elle aussi, entre deux relents putrides, montrer au monde sa majestueuse virginité.
Après avoir taquiné le pays de la feuille d’érable, symbole du Canada, le menaçant d’en faire le 51ᵉ état états-unien, voici que père Donald s’interroge sur les titres de propriété du Danemark sur le Groenland ! De quoi glacer les sangs d’une élite au ronronnement soporifique ! Des convulsions épileptiques, accompagnées des hoquets respiratoires, sont les signes les plus courants du mal-être qui s’abat sur un monde installé dans ses prérogatives ! Un nouveau vaccin pour surmonter le surmenage émotif ?
Si on ajoute ses visées sur le canal de Panama, Trump n’a pas fini d’épater la galerie !
Le crétin et l’esprit faible ont du pain sur la planche ! Je les plains. Après avoir dansé et sabré le champagne sur la dépouille d’un « adversaire » politique décédé, un gars qui comptait pour Peanuts, son propre parti lui ayant tourné le dos, quel sera leur prochain cheval de bataille ? La préservation du chinchilla et du vison en milieu urbain ? Quand le grotesque se le dispute au débile, il ne reste plus aucun kritère pour le bon sens !
C’est ce très inquiétant chaos mental qui se répand comme une nappe de mazout sur l’océan et qui, petit à petit, poussée par des mauvais vents, s’abat sur la côte, détruisant impitoyablement la flore et la faune. L’humain, va-t-il échapper à ce destin funeste ? On me souffle que la victoire contre le mal passe par l'éveil des consciences. Je veux bien le croire, mais si ça fait comme dans la Belle au bois dormant, il va falloir s'armer de patience !

Sous l’Casque d’Erby



mercredi 8 janvier 2025

L’habitude, c’est l’oubli. Gaza ne passe pas !

Je ne regrette pas celui que j’étais, 
 car cela m’a aidé à devenir celui que je suis. 

Quand j’entends dire : « Oui, mais il y a des Juifs antisionistes », je ne peux empêcher la révulsion me saisir au gosier.
Récemment, des amis de la marge, avec qui j’ai jadis fait un bout de chemin, me reprochaient mon manque de discernement concernant Israël et sa politique du génocide. De m’essuyer le cogito sur le tapis de mes anciennes convictions.
Tout ça, parce que s’il y a crime, il ne faut pas tomber dans l’antisémitisme « basique » (sic) !
Alors, crime ou pas crime ? Où se situe la ligne rouge ? Voilà où en sont « mes » joyeux drilles ! Le genre, tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir et la petite chansonnette d’accompagnement sur le pauvre juif errant !
Je me suis levé, j’ai ouvert la porte et ai invité ces grands humanistes à déguerpir et à ne plus s’arrêter devant chez moi. Jamais !
Quel que soit le costume, un nazi est un nazi ! En Ukraine et en Israël aujourd’hui, en Allemagne jadis !
Posons la question différemment, en ce qui concerne ces antisionistes pris entre le marteau et l’enclume : Ces anti sont-ils d’accord pour rétrocéder le territoire confisqué aux propriétaires d’origine ? Sont-ils à ce point traumatisés par les crimes commis pour aller jusqu’à reconnaître comme « crime contre l’humanité » les atrocités commises au nom de leur religion par l’État d’Israël ? Sont-ils d’accord, après rétrocession des territoires occupés, pour l’existence d’un État Palestinien dans les dits territoires ?
J’ai beaucoup plus qu’un doute sur la question ! Je doute de leur « bonne conscience » qui n’est en somme que l’alibi d’une névrose mal contenue par une histoire et une politique du déracinement soigneusement entretenues afin de perpétuer son emprise sur le monde par la pitié.
S’en émouvoir, gesticuler, protester, tout cela est fait à l’intérieur d’un cadre unique : le monolithe juif. Rien n’existe en dehors de celui-ci, hormis une forme de fausse empathie pour donner le change à une opinion de plus en plus libérée du trauma de l’holocauste et qui demande des comptes.
Peuple élu un jour, peuple élu toujours. On ne se mélange aux autres que pour mieux les dominer ! Peuple élu dont le dialogue passe par l’expropriation et l’arasement des villes, la disparition des civilisations sur lesquelles on greffe des segments apocryphes. Pas de sentiment à l’égard de ceux que l’on dézingue comme des animaux, sans distinction de statut, d’âge ou de condition. Tous ennemis !
Qu’on arrête avec le délire de la Shoah, car la Shoah aujourd’hui c’est la Palestine, ou ce qu’il en reste !

Sous l’Casque d’Erby

dimanche 5 janvier 2025

E la nave va…

Source image
Le sujet est brûlant, on marche sur des œufs. L’odeur d’œuf pourri sous la chaussure et sur le revers du veston !
Les faiseurs de monde pérorent sur la « chance » que nous avons de pouvoir compter avec la présence des migrants dans un continent gangrené par la crise sociale, politique et culturelle que les élites ont élaborée pour que l’on se tienne à carreau !
Ces savants martèlent avec fanatisme des concepts mal appris : l’Europe, la France en particulier, ne sont que le fruit du métissage. Tant pis si on confond brassage de population au sein d’un même continent et non métissage au sens propre ! Nous ne sommes plus à une absurdité près, quand on pense être dans le camp du bien !
Que ferions-nous sans ce « métissage » dont l’esprit buté n’assimile pas l’importance ? Sommes-nous dégénérés au point de refuser de comprendre que, sans lui, nous ne serions que des larves abjectes, grattant dans le noir le sol des profondeurs caverneuses ?
Aujourd’hui, qui dit métissage a tout dit ! Pas besoin de faire un exposé méticuleux sur la nécessité de cet urgent « brassage » : « Entrez sans frapper, c’est ouvert ! » Servez-vous ! Quoi que vous intentiez pour donner sens à ce qui n’en a plus aucun, vous met dans des sales draps !
Et, pour donner du poids à la théorie, le gougnaf de la gauche couchée ou extrême, n’ayant d’extrême que son extrême lâcheté, se drape dans un argumentaire de vente que seuls les présentateurs, animateurs et influenceuses d’une idéologie rance se complaisent encore à diffuser comme parole d’Évangile à une heure de grande écoute sur des réseaux sociaux bon chic, bon genre : comment ferions-nous pour régénérer la race ; peindre nos maisons ; nettoyer nos rues ; les salir aussi ; accomplir des tâches ingrates que le Français ne veut plus faire, comme brûler le drapeau national !
Laissons-nous envahir par la meute hurlante, payée pour ses actes de violences par cette oligarchie qui se présente comme garante de la morale. Plus on est fou, plus on rit !
À aucun moment, ces grands esprits égalitaires ne se posent la « bonne question » : comment ferait le patronat s’il devait payer le Français le prix de son travail ? Car tout est là : tout ceci est une affaire de patronat et de multinationales. Ce qui n’a rien à voir avec le métissage (un peu quand même) et beaucoup avec le profit de l’oligarchie, pas concernée par des soucis de « promiscuité » !
À aucun moment, ces adeptes du « laissez venir à moi » ne s’interrogent sur le recrutement de main-d’œuvre étrangère dans les années soixante du siècle dernier dans les pays du sud de l’Europe, Espagne/Portugal/Italie, par les grandes boites allemandes, suédoises, françaises. Le nord avait besoin de main-d’œuvre disponible à bas prix dans le respect des quotas de population. Pas plus de 10 % par rapport à la population globale du pays d’accueil. Une bonne partie de ces 10 % a fini par s’y installer dans les pays respectifs, dans le respect et la reconnaissance des lois de ces pays.
Hélas, ce qu’on appelle de nos jours le métissage n’est que l’invasion déguisée d’un continent par un autre, avec la complicité d’une classe politique trop lâche pour oser le reconnaître, hormis en loucedoc !
Quant aux petits soldats de la bonne cause, des mercenaires, bien rétribués, au service d’une élite prête à tout pour tout brûler, de la flore à la faune et jusqu’au plus petit souffle de vie, pourvu que “place soit faite” à son immense privilège !
Tous savent ! Tous se taisent ! 

A lire absolument : « Le camp des saints » de Jean Raspail. Un livre édité en 1973 par le courageux Robert Laffont. Un texte d’une extraordinaire prémonition.

Sous l’Casque d’Erby



mercredi 1 janvier 2025

Bananée 2025. Nous en avons besoin !

Erby
La réalité égale et dépasse la science-fiction. Genre littéraire et cinématographique dont je me détourne pour des raisons évidentes.
Pareillement avec la gouvernance. On la tartine, avec du faux beurre de préférence. On bavasse sur le Premier ministre, entrant ou sortant ; on crache sur le président, parce qu’il est missionné pour ça… On accable le sous-fifre pris à la volée, coupable de corruption active ou passive, sachant que le gouvernement de la France, ce n’est pas en France qu’on le trouve, ni même au cœur de l’Union européenne, ce vaillant petit soldat !
C’est sous les traits d’une créature invisible qu’on adjective vainement que le vrai gouvernement nous aspire. Silencieux comme un reptile, la reptation au zénith de sa sinuosité, il enroule sa proie pour mieux la briser. Anneau après anneau, la bête fait de nos chairs de la pâtée pour chiens et des escarbilles avec nos os ! Si l’on regarde dans la bonne direction, on trouve sans peine le centre d’entretien et les pièces de rechange de la machine à broyer. La City étant un de ses redoutables anneaux !
Les esprits « indifférents », qui s’agacent quand on les invite à réagir, désignent cette lente et fatale dérive d’un mot passe-partout : « On ne peut rien contre le progrès. » Machine inarrêtable, roulant/volant/écrasant, tout ce qui est inutile, inapproprié, obsolète, non rentable, vers ce qu’elle juge bon pour son plaisir mégalo.
L’inconsistance faisant loi, l’émerveillement citoyen devant la futilité est à ce point hypnotique qu’il en fait sa mie, comme on accepterait un don du ciel : « Si ça va bien pour moi, tout va bien ! »
La pluie de crétins est affaire de clonage. On fait cela comme on moule des objets en série. Du moins, c’est ce que pensent les créateurs de nouveaux mondes !
Ils en sont à ce point convaincus de la nécessité d’un modèle planétaire unique, qu’ils en ont agendé la mise sur orbite définitive pour 2030. Plus que cinq ans avant le grand feu d'artifice !
Sauf que si l’humain est un objet corvéable qu’on jette après utilisation, comme on le pense dans les laboratoires d’ingénierie sociale, de manière hâtive et brutale, on commet une grossière erreur. L’humain n’est pas une chose inerte que l’on place sur une étagère, mais un être sensible, capable de prouesses incroyables et de révoltes épiques imprévues. Le fameux grain de sable qui grippe le rouage.
À commencer par foutre en l’air les concepteurs de ce système et leur machination diabolique. On ne mesure pas l’intelligence ni le degré de soumission à l’aune d’une croyance totalitaire ! Les apprentis sorciers oublient que l’humain est un être vivant doté d’instinct et d’une envie de vivre supérieure aux crimes qu’ils cherchent à commettre !
Que 2025 sonne le glas de leur maléfique dessein !

Sous l'Casque d'Erby