mercredi 31 décembre 2014

BANANÉ 2015

Nous voici donc parvenus au terme d'une année 2014 épuisante, prêts à enjamber 2015 sur les rotules, ce qui, dans une course de haies, n'est conseillé par aucun coach digne de ce nom à son poulain. Mais quand le vin est tiré… Même s'il s'agit de jus de bois tortu, il a dans le bidon le nombre de chevaux qu'il faut pour maintenir l'illuse jusqu'à la prochaine goulée...
Nous voici donc en perfide Albion, où il caille des meules, arpentant, observant, admirant, jouissant d'un dépaysement qui nous conduits de Winchester, où nous sommes basés, à Christchourch, face à l'île de Wight, où nous devons nous rendre dans la semaine et à Londres un peu plus haut et un peu plus tard. Qu'est-elle la terre sinon un bouquet d'îles disposées selon des caprices géologiques échappant à notre petite logique de terriens apeurés, vastes archipels à monopole et humeurs variables ?…
Dans la flopée des « bonne année » qu'on accueille comme on peut, voici notre page caillasseuse en nous (vous) la souhaitant la moins pire possible.

Sous l'casque d'Erby

Pas d’affolos !!!!… Le moral je l’ai à fond ! … bien que je sache que ces connards de politiques vont me pourrir l’année à venir !


Puis il y a cette plage musicale proposée par Rém*, contrepoint magique qu'on ne peut qu'applaudir.

Oh This World - يا هالعالم


On continue en beauté, avec les vœux de Martine, tout en poésie et en musique, où chaque mot et chaque note sont des voiles tendues vers l'imaginaire, ce dont nous manquons si cruellement :

Écume des jours de l'an

Il glissait le long de la rive de l’éternelle recommencement
Il flottait à la dérive, éclat d’air, couleur soleil levant. S’enroulant d’écume, il moussait benoîtement, cherchant dans l’espace liquide la source du recueillement. Il enflait sa démesure, pour feindre un corps vibrant. Emporté dans les courants, on eut cru qu’il était vivant.  Lovant  un amas de feuilles, frêle radeau d’automne qui berçait l’instant, s’éprenant  de la folle fibre , il entra dans une valse torride. Il  quitta le nid dansant en semant  des bulles  de baisers bavants.  Le vent poussait ses pétales de lune qui virevoltaient haut dans les airs en chantant des arc-en-ciel si purs, qu’on eut dit un feu pétillant…. Et naquit encore ce nouvel an.







Bonne Année 2015 !

dimanche 28 décembre 2014

SALUTATIONS CITOYENNES

Source

Bonjour ! Ça va ? Salut...
Salut-bonjour et salut-au revoir
beau-jour-sale pareil salut-salut
beau-bon-jour bon-d'accord
sale-jour-pas-bon bon-d'accord
pareilles polies
salutations sans attention

Hé ! Ça va ? Ah ! Pas ? Pourquoi ?
Ah bon ? Bon ça ira !
...Et toi ? Moi ça pourrait mais...
Bon salut !

Ça pourrait aller mieux
s'il avait attendu-entendu ceci : ...mais-j'suis-trop-seul...
qui s'est perdu seul sans
qu'il ait reçu mon salut d’esseulé

Seul salut
aller mieux
mieux meilleur mielleux
abeille perdue dans un pot de miel
pauvre lécheur de vitrine mielleuse
et poli citoyen du ça-va-et-toi ?

Savate-sale-avare-toi-même !
Savante-savate-peut-être
mais sans saveur et à savonner
pour de savoureux
Ah ça ira ça ira
Les aristocrates à la chandelle !
Ah ça ira ira
Les sales hypocrites on les pendra !

- Oh ! malpoli ! gibier de potence ! Mais que fait la police ?-



Sous l'casque d'Erby





samedi 27 décembre 2014

Images et compte-rendu de la première expo alternative de l'ArTche des Sens

Miguel P.Diaz (illustrateur, peintre, installation, auteur de BD, dessins animés et jeux vidéo, cinéaste, acteur) George Bernardoff (Sculpteur)

Nous avons été présents dans ce tourbillon de sons, couleurs, traits, mots... et de créations.

Georges Bernardoff, Miguel P.Diaz, Ivanhoé Merlin (auteur de BD, cinéaste, acteur) Thomas Guermeur (musicien, auteur de BD), M art’In (peintre, sculpteur,installation,cinéaste,chanteuse,poète, photographe)
Cela nous a permis d’être au contact avec les sens de chacun, profondément, chaleureusement. Nous en sommes sortis grandis fiers et forts de ce que nous formons.

Kevin Le Pennec ( musicien), M art’IN
Nous avons puisé nos forces dans ce chaudron contenant la potion vibrante créée par les sens.

Otznek (peintre, dessinateur,musicien), Noël Philippe (sculpteur), M art’IN
Il en fut de même pour les spectateurs, venus nombreux visiter les lieux. Une maison sur deux étages, neuf pièces amicalement prêtées par un adhérent, pour exposer nos œuvres.

Otznek, Carlos Sa Pereira (mosaïste) avec Lediazec et Domjy
Nous remercions vivement le public pour les nombreuses visites, car nous n'étions pas sur le bord de la route principale du centre de la ville.

Carlos Sa Pereira
Carlos Sa Pereira et Susana Vida
Susana Vida (peintre mixed-media
Il fallait donc de la volonté et le  besoin de voir des sculptures, des peintures, des illustrations, des vidéos, de la bande dessinée, des installations, d’entendre les musiques...


Lediazec, poète-écrivain
Marko (Poète, écrivain) et Jo ( illustrateur)
De lire des poèmes et des livres autres que ceux imposés par les médias, la publicité et les institutions de la culture.

Domjy ( peintre, installation) 
Domjy
Caroline Berthet

Plus fort que la vague destructive qui phagocyte notre attention nous entraînant à notre insu, ils entrèrent dans l’antre provisoire de « l’ArTche des sens », s’ouvrant aux  offrandes qu’on leur proposait pour communiquer, échanger avec nous en retour. 


Sue Venning, sculpteur, installation
Miss.E (photographe)
Miss E et Sue Venning
Beaucoup ont, dans l’élan, adhéré à notre  ArTche. Nous avons fait place aussi à quelques artistes imprévus pour l’accrochage de leurs œuvres durant l’expo… Simplement. Des musiciens sont venus accompagner les nôtres, naturellement.


Pierre Adnot, photographe
Pierre Adnot et Domjy
Pierre Adnot, Susana Vida
Nous avons reçu, par mail, des paroles chaudes d'une visiteuse, en vers poétiques :
« Merci pour ce moment de récré
Merci pour le bon café
Merci pour nos propos échangés
Où pourrai-je vous rencontrer?
Pour quelques textes rimaillés
Meilleurs vœux à « l’art che des sens. »


Susana Vida
Nous tenons à remercier la nouvelle municipalité de Perros-Guirec, qui, comme beaucoup d’autres dans le pays maintenant, font ce qu’elles peuvent pour accueillir les artistes d’aujourd’hui.

Robin Photo ( Photographe )
Robin Photo
Des projets futurs sont nés dans ce terreau. Les graines germent, nous laisserons grandir les pousses pendant les fêtes. Nous verrons  en janvier lesquelles seront assez fortes pour fleurir. 

M art’IN, Sue Venning
Nous avons remarqué qu’en général ce tourbillon de vibrations positives fut proportionnel au temps de présence sur les lieux. Cependant, une ou deux personnes, échappant ainsi à cette dynamique solidaire et magique, se sont exclues delles-mêmes, ce dont nous sommes  sincèrement navrés, pour elles et pour leur travail.
Dans l’ensemble, la volonté d’aller de l’avant fut si forte qu’elle n’a pas laissé place à l’égocentrisme. Les différences de styles, de médiums, d’âge, de niveaux sociaux et artistiques, n’ont représenté un quelconque handicap. Nous ferons encore mieux la prochaine fois !
Quelques photos sont incluses dans un esprit d’ensemble, le premier étage n’est pas visible et quelques artistes ne sont pas représentés car les photos de ces derniers ne sont pas assez bonnes, faute de distance et de lumière adéquates.



Un film sera produit plus tard par nos artistes cinéastes. 

Plus que jamais :

  •  Nous voulons que l’art, dans sa diversité tentaculaire naturelle, soit présent et donc actif en tant que moyen d’épanouissement, d’évasion, d’équilibre,  pour l’individu et donc cela va de soi, pour son environnement. 
  • Nous travaillons à ce que nos travaux soient à la portée des sens de la population par des expositions et spectacles alternatifs.
  • Nous luttons pour que leurs choix esthétiques ne soient pas canalisés par un univers artistique unique que seul une élite congratule parce qu’elle en tire profit marchand, égocentrique, esclavagiste ou fétichiste.
  • Nous dénonçons une manipulation oppressive des artistes d’aujourd'hui pour empêcher la liberté de l’évolution artistique  française de s’exprimer auprès du public.
  • Nous mettons en garde les contribuables sur le détournement de leurs contributions de fonds pour la culture ne leur donnant pas accès à la diversité artistique française dans des lieux aménagés et adaptés existant grâce à eux.
  • Nous dénonçons l’enseignement artistique français qui rend conforme une seule voie, propageant le désastre pour nos sens. La richesse des techniques mises en oeuvre sur des générations par nos anciens ne sont plus enseignées dans nos écoles et universités publiques.
  • Nous alertons pacifiquement avec pour seules armes nos créations artistiques, dans l’harmonie  et la communication. 
  • Nous voulons détourner vos sens de la publicité marchande dans laquelle ils sont aujourd’hui contemporainement captés et canalisés.
  • Nous  promouvons et accueillons  les arts de tous horizons imaginaires. 
  • Vous pouvez rejoindre « L’ArTche des sens » pour aider notre lutte de quelque manière que ce soit.

Le Bureau de «  L’ArTche des sens » vous souhaite de  magnifiques fêtes de fin d’année.

 

Sous l'casque d'Erby


En goût l'aime... moi pas !

vendredi 26 décembre 2014

''140 heures de travail par mois sur 45 ans... ET... ?''


Couleurs d'Aencre
''140 heures de travail par mois sur 45 ans... ET... ?''
Sur son blog « Couleurs d'Aencre », l'ami Jean-Jacques titre son beau billet du 25 décembre « le Sel de la Vie », titre de l'ouvrage de l'anthropologue Françoise Héritier, aux éditions Odile Jacob. Ce livre me semble si épatant que je reprends ici parties des extraits qu'il a choisi de reproduire. Pour plus de clarté, j'ai un peu remanié l'ordre de quelques phrases, mais sans en changer un mot. 

Rém*


*
(...)Si vous tablez sur une durée de vie moyenne de 85 ans, soit 31 025 jours, avec toujours, en moyenne et à la louche, 8 heures de sommeil par jour ; 3h30 pour les courses, la préparation des repas, leur consommation, la vaisselle, etc. ; 1h30 pour l'hygiène, les soins du corps, les maladies, etc. ; 3 heures pour l'entretien domestique, les enfants, les transports, les démarches diverses, le bricolage, etc. ; une heure par jour de rapports sociaux obligatoires, conversations de voisins, pots, assemblées, séminaires, etc. ; 140 heures de travail par mois sur 45 ans, à raison de 6 heures par jour(...).
Et vous, vous étirez votre temps de travail en prenant sur tous les autres temps et vous faites l'impasse sur toutes ces choses agréables aux quelles notre être profond aspire.
Que reste-t-il pour les activités qui font le sel de la vie ?
Les vacances, le théâtre, le cinéma, l'opéra, les concerts, les expositions, la lecture, la musique que l'on écoute ou que l'on pratique, les arts divers où l'on s'exerce, la promenade le nez en l'air, les excursions, les voyages, le jardinage, les visites amicales, le farniente, l'écriture, la création, la rêverie, la réflexion, le sport (tous les sports), les jeux de société, le jeu tout court, le flirt, l'amour, et pourquoi pas des plaisirs coupables ?(...)...j'ai oublié les fous rires, les coups de fil à bâtons rompus, les lettres manuscrites, les repas de famille (certains) ou entre amis, les bières au comptoir, les coups de rouge et les petits blancs, le café au soleil, la sieste à l'ombre, manger des huîtres en bord de mer ou des cerises sur l'arbre, les coups de gueule pour rire, l'entretien d'une collection (de pierres, de papillons, de boîtes, que sais-je?), la béatitude des fraîches soirées d'automne, les couchers de soleil, être éveillé la nuit quand tout le monde dort, chercher à se remémorer les paroles des chansons d'autrefois, la recherche d'odeurs ou de saveurs, lire en paix son journal, feuilleter des albums de photos, jouer avec son chat, construire une maison de fantaisie, mettre un beau couvert, tirer négligemment sur une cigarette, tenir son journal, danser (ah! Danser!),(…)ruminer autour d'une idée, regarder un vieux film à la télévision ou dans une salle d'Art et d'Essai, siffloter les mains dans les poches, avoir l'esprit vacant, les moments de silence et de solitude, courir sous une chaude pluie, les longues conversations dans la pénombre, les baisers dans le cou, l'odeur des croissants chauds dans la rue, les clins d'œil de complicité, le moment où tout se tait dans la nature..., écouter les cris joyeux d'enfants en récréation, se repaître de glaces ou de chocolats, les moments où l'on sait qu'on plaît, qu'on vous regarde et qu'on vous écoute, se sentir leste et ingambe, faire la grasse matinée, monter sur un bateau de pêche, observer un artisan, s'arrêter pour un bonimenteur (tiens! cela fait longtemps!), jouir du spectacle de la rue, retrouver des amis qu'on n'a pas vus depuis des lustres, prêter vraiment l'oreille aux autres.(...)J'oublie tellement de choses encore.(...)



Sous l'casque d'Erby


jeudi 25 décembre 2014

Joyeux, Noël ?

Erby
Après le répugnant triangle jaune, espèce de « carte d'identité médicale », pudiquement nommée « carte de secours », distribuée récemment à Marseille pour le marquage des SDF, sur lesquelles devaient figurer la photo de la cible ainsi que les pathologies dont elle souffrait ou avait souffert, allergies, rhésus sanguin et autre port de prothèse, qui a fait scandale au-delà du pays de la Bonne Mère, l'idée continue de faire des émules en Hexagonie, terreau du meilleur et trop souvent du pire. Ainsi donc en cette période de ripaille et d'entente entre frères humains de toute condition, où le pauvre a toujours une place de choix dans nos pensées miséricordieuses, la Mairie d'Angoulême fait une avancée spectaculaire dans le domaine de la saloperie sociale pour empêcher l'indigent, le pauvre, le sans domicile fixe « alcoolisé », celui qui n'a pas l'heur de posséder une Rolex et de la montrer fièrement à vingt, trente, cinquante ans ou plus, de poser un corps transi sur certains bancs de la ville en installant des grillages propres à ravir la vedette à Kim Jong-un et à le rendre furax !

Source et modèle de crèche républicaine
Voilà de quoi inspirer les festivaliers de la BD d'Angoulême pour la cuvée 2015 !

Sous l'casque d'Erby

mercredi 24 décembre 2014

Fourrez la dinde avec les Cafards

Si vous êtes à la bourre en ce jour de réveillon, que vous vous trouvez en panne d'inspiration et que les convives que vous attendez vous colonisent l'occiput déraisonnablement, voici la recette miracle, celle qui vous débarrassera à jamais de leur importune présence. 
Merci aux Cafards pour cette vraie bonne nouvelle.

Bonne bourrée à tous !





LA DINDE AU WHISKY


Ingrédient pour 6 personnes :



Une dinde d'environ 5 kg et une bouteille de whisky,
prévoir du sel, du poivre, de l'huile d'olive, deux gros oignons, des bardes de lard.
Si vous n'avez pas de whisky il peut facilement se remplacer par du cognac de la vodka ou tout ce qui dépasse 45°
Barder la dinde de lard, la saler, la poivrer et ajouter un filet d'huile d'olive.
Préchauffer le four thermostat 7 pendant 10 mn.
Pendant ce temps se verser un verre de whisky, le boire.sans modération
Mettre la dinde au four dans un plat à cuisson
Se verser deux verres de whisky et les boire
Eplucher les oignons les émincer et les mettre autour de la dinde
Pour essuyer les larmes se verser un verre de bisky et le boire
Après une demi heure, l'ouvrir et surveiller la buisson de la dinde
Brende la vouteille de biscuit et s'enfiler une bonne rasade.
Après une debi beurre dituber jusqu'au bour. Ouvrir la borte,
rebourner, revourner, enfin bref, mettre la guinde dans l'autre sens.
S'asseoir sur une butain de chaise et se reverdir 1 ou 2 verres de whisky.
Buire, non luire, non cuire la bringue bandant gatre heures.
Et hopla ! 3 berres de plus.loin
Retirer le four de la pinde.
Se reberçer une bonne goulée de bisky.
Rabasser la binde (l'est tombée bar terre).

L'ettuyer et la voutre sur un blat.un clat, sur une assiette.
Se béter la figure à cause du gras sur le barrelage de la buisine.
Ne pas essayer de se relever.
Décider qu'on est bien bar derre et binir la mouteille de rhisky.
Plus tard, ramber jusgu'au lit et dorbir ze gui rezte de la nuit.
Le lendemain matin à 13h30, déjeuner d'un cocktail d'Alka Selzer
et d'aspirine et nettoyer le bordel dans la cuisine.
Donner la dinde brûlée à manger au chien.
Qu 'est ce qu'on dit ?
Merci kuBBy pour cette merveilleuse recette.

Plein les yeux !...


Pioché chez Erby

Une "épidémie" de nuages stratosphériques polaires (PSC) est en cours ces jours-ci dans le cercle polaire arctique.
Contrairement aux nuages gris-blancs normaux, qui épousent la surface de la Terre à une altitude d'environ 5 à 10 km, les CSP flottent dans la stratosphère (vers 25 km) et ils sont incroyablement colorés.
L'ami Ivar Marthinusen a pu prendre cette photo exceptionnelle et précise : "Juste après le coucher du soleil, les nuages étaient si lumineux qu'il était difficile de les regarder directement ".
Connu également sous le terme de « nuages nacrés », ces structures glacées se forment dans la basse stratosphère lorsque les températures baissent à environ -85 ° C. La lumière du soleil qui brille à travers les minuscules particules de glace (~ 10 µm) produit les couleurs iridescentes et brillantes caractéristiques de ces nuages, par diffraction et interférences.
Ceci dit, une fois passé la curiosité et l'éblouissement du spectacle, ces nuages sont maintenant connus pour être associés à la destruction de la couche d'ozone...


Source texte-image 

LE PLUS HEUREUX MOMENT POSSIBLE A TOUS EN CETTE PÉRIODE... JOYEUSE !

mardi 23 décembre 2014

Noël c'est Noyeux !

1-2-3... Noyeux Joël !
L'avion c'est bien, l'avion c'est rapide, l'avion est un plaisir pour qui veut gagner du temps à des prix raisonnables, jouant à gagne-gagne en admirant la belle bleue à un deux trois ou plus de kilomètres du sol. L'avion est aussi une invention très vilaine quand on l'utilise pour bombarder du quidam comme on tire le faisan lors du lâcher annuel. L'avion c'est bien dans le civil. En écrivant civil je pense à civil-isation, ou à des termes voisins comme évolution, révolution, mais aussi hélas à régression, agression, punition, rééducation, et autres vocables en tion ou en ssion à en perdre la tête. Voici donc (et c'est là que je voulais en venir) une histoire d'aviation qui n'a d'extraordinaire que l'ignorance. Elle s'est déroulée en Chine et dans un avion :
"Un homme qui prenait l'avion pour la première fois, pendant un vol intérieur en Chine, a tout simplement ouvert la porte de l'avion. La raison évoquée ? Il voulait "un peu d'air frais".
... Fort heureusement l'avion "n'avait pas encore décollé quand il s'est permis, serein et sûr de lui, d'ouvrir l'issue de secours. Pour autant, l'appareil se trouvait déjà sur la piste de décollage. L'hôtesse de l'air a réussi in extremis à rattraper l'homme avant qu'il ne se fasse aspirer."
Ouf !

Moins drôle, mais tout aussi instructif. Nous sommes toujours dans le domaine de l'air, du comprimé et de l'électricité. Nous sommes en France et c'est nucléaire. La chose se passe à Puteaux (Haut-de-Seine), nid de gangstérisme politique hexagonal, devant lequel le couillon se prosterne, et à la façon dont ces bandits jugent nos vieux, avant que les jeunes ne le deviennent à leur tour, laisse perplexe l'homme honnête. Il n'y a pas que les chinois qui ont à leur actif une révolution culturelle ! 
Le maire UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud, sarkozyste pur jus, on se souvient d'elle, se fait remarquer une nouvelle fois. C'est cette dame qui soupçonnée de corruption, selon une info publiée par le Canard Enchaîné en 2011, avait fait rafler par ses services tous les exemplaires du célèbre palmipède exposés dans les kiosques de sa ville des bords de Seine.
La revoici sur le devant de la Seine, précisément, cette fois pour une « bonne action », puisqu'elle fait distribuer pour Noël des milliers d’aspirateurs aux personnes âgées de sa commune pour les aider à faire la propreté dans leur taudis ! 
Rien n'arrête Madame quand il s'agit de « faire plaisir à ses électeurs, particulièrement aux plus âgés d’entre eux », lit-on dans la presse avec un brin d'ironie.
A-t-elle prévu le personnel pour passer l'engin chez ces fracassés, tassés dans les mouroirs ou dans des apparts où jamais personne ne vient s'enquérir, si ce n'est pour mieux les rouler dans la farine ?... 


PS : Et pour ne pas mourir (totalement) idiots, comme nous le signale Rem* en commentaire, lire, comme je viens de le faire, "Les ânes ont soif..." chez les Cénobites !



Sous l'casque d'Erby

lundi 22 décembre 2014

Zemmour qu'allons-nous devenir sans toi ?

Zemmour rentre dans sa lampe, M art'IN
Eric Zemmour, le xénophobe affairiste qui fait les choux gras d'une « gauche » pusillanime et désemparée a été lourdé d'I-Télé, où il jouait à faire le loup dans la bergerie, ce qui, comme chacun sait, ou l'imagine, n'a pour objet que de divertir un pays qui s'ennuie à mourir. La chose n'est pas nouvelle dans le milieu délétère de l'info-propagande et des télépoubelles, puisque en 2012 Zemmour avait connu semblable sort en se faisant virer de RTL où il faisait la même chose que sur I-Télé... Pour ma part, le tintamarre d'une foule en liesse massée en place de Grève pour célébrer la mise au ban, ne me fait ni chaud ni froid. Pour tout vous dire, je ne suis pas d'accord pour qu'on balourde un gars qui gagne aussi bien sa vie en touillant du salingue et qui ne fait peur qu'à ceux qui n'ont rien d'autre à faire qu'à se procurer du frisson à prix discount. Pourquoi le virer maintenant si ce n'est pour faire jaser dans le HLM ?... 
Nous voici à deux jours du réveillon aussi gavés que si nous avions baffré de la dinde aux marrons avant l'heure ! 
M'en fous, je n'aime pas les dindes et encore moins les dindons. Tout ça n'est qu'une vaste farce !


Sous l'casque d'Erby


dimanche 21 décembre 2014

Lettre sur l'état du monde en son solstice

Illustration Rém*
21 décembre 2014 : voilà qu'en cette journée la plus noire - je veux dire le plus courte en lumière solaire - de l'année, j'ai tentative de ''me prendre pour le pape'' (ou autre ''incontestable-très-haute-personnalité''...) à blablater sur l'état du monde, avant de nous rituellement souhaiter bonne et heureuse année 2015, blabla ?... Non, pas vraiment ! 
Je ne suis, comme toi, que digne et modeste ''fourmi'' œuvrière de cette proliférante espèce homo sapiens singulière : donc capable, comme toi, de méditer en ce jour singulier sur l'état du monde, actuel et à venir. Un monde en son noir solstice aujourd'hui, avant des lendemains de lumière. Grâce à nos inlassables et innombrables efforts œuvriers. 
J'achève, précisément ce jour, la rédaction de mon essai ''Œuvrières & Œuvriers'', par hasard de circonstances. Autre hasard, j'ai ouvert ce ''chantier d'écriture'' il y a 9 mois : ''ma grossesse'' te donnera début 2015 à découvrir ce ''bébé'' dont l'objet est l'à venir du monde, après l'actuel noir solstice !

*
Une main blanche s'impose, confiante, contre une surface noire : c'est l'une des illustrations de cet ouvrage. La main est si frêle, la surface métallique si solide ? Oui !... mais la main est en vie, elle œuvre. Tandis que la cuirasse de tôle noire est inerte. A l'image de notre frêle condition humaine, en fait plus puissante que le capitalisme si blindé et pourtant condamné. Par nos œuvres convergentes. 
Tel est l'essentiel de cet essai. Il s'adresse à ma sœur et mon frère, plus ou moins déjà à l'œuvre. En frêle main individuelle devenant puissance de la vie humaine contre la nuisance mortifère du Dieu-Fric du système capitaliste. Je sais que, parmi vous, il y a des attentistes et des sceptiques ''blindés'' que je ne convaincrai pas. Peut-être les aurai-je un peu ébranlés ? Puis, ailleurs et autrement, auront-ils l'occasion de ''se bouger le cul'' pour nous rejoindre ? 
C'est tout le ''mal'' que je leur souhaite !... Pour d'autres, déjà ''en joyeux mouvement'' d'une façon ou une autre, je souhaite qu'ils trouvent dans cet essai, si besoin, de quoi éclairer leurs efforts, conforter leurs arguments autour d'eux. Car si nul n'est indispensable, tout le monde est bienvenu à bâtir la si belle œuvre de l'avenir humain !


Sous l'casque d'Erby