dimanche 29 mai 2022

Fêtes des mères, Woke, Cancel et obsolescence

M art' IN
En ce jour, et avant de dériver vers des sujets « tendances », je souhaite la bonne fête des mères aux mères du monde. Bien que désormais on ne doit plus dire « fêtes des mères », mais « fêtes des gens qu’on aime ». Cela étant décrété par l’Empire et exécuté sur le terrain par les petites mains.
Les gens ayant conservé un peu d’équilibre mental, continueront à désigner les choses comme elles doivent l’être.
Encore un épisode de la saga des Woke, mouvement qui vient (je nous le donne en mille !) des campus américains ! Ce bidule s’est propagé en France comme le bacille de la peste (brune ?) avec la complaisance des médias et du pouvoir, même si parfois ça donne l'impression d'être farouchement opposé.
Ça milite pour la protection des minorités. Le Woke s’est collé aux Black Lives Matter (autre émanation du pouvoir profond), conçu en laboratoire et testé dans la rue entre 2010-2015, avant qu’il ne prenne corps avec un certain bruit en Hexagonie. Cet ensemble tordu, dénonce, en vrac, la ségrégation, la discrimination, l’ostracisme des minorités, le féminisme, le sommeil alarmant des marmottes, la préservation du pangolin, sans quoi le virus du Covid enlèverait du piment à nos bronches, et que sais-je encore ! Ce tout consistant à morceler le Tout pour qu’il devienne une sorte de puzzle dont les pièces sont la propriété exclusive du Gang des Mondialistes.
Quand la mode lassera, ou que la grossièreté du procédé ne tiendra plus dans l’opinion, on prendra les mêmes, on les réagitera fortement et un nouveau concept tout aussi toxique verra le jour sous une nouvelle appellation.
Avec son variant Cancel culture, apparu vers 2017, la boucle est bouclée. Tout aussi nuisible, la Cancel culture (à une consonne près nous avons cancer) consiste à disqualifier ceux ou celles (on dit maintenant iel) dont les propos sont jugés « révoltants » par ces militants hystériques. De quoi user de la salive à longueur de millénaire !
La liquéfaction de la pensée moulinée à la sauce nazi, sans en afficher l’intention, exerce son pouvoir de séduction sur un public intellectuellement vulnérable. Tout cela faisant partie des diversions planifiées par l’Empire pour désamorcer toute contestation de son hégémonie, venant du peuple, s’opposant au Globalisme des élites dont il perçoit l’extrême danger.
L’Empire veut notre peau !

Sous l'Casque d'Erby



vendredi 27 mai 2022

Grand Reset, l’Ukraine et les pigeons

« Il n’y a pas de paix. L’attendre de la part des Maîtres c’est comme attendre un baiser de la bouche d’un canon. » – Rodolfo Gonzalez Pacheco 

Une guerre, puis une suivante et encore une autre. Une croyance, puis une suivante et des tas d’autres. Une peur s’ajoutant à la longue liste des peurs. Comme un mémorial qui ne finit jamais de graver des noms sur la pierre du temps. Bientôt le mien. Bientôt le tien. Toujours le nôtre. Et puis viendront tous les suivants qui, s’ajoutant, deviendront le futur commerce à la mémoire des « morts qu’il ne faut pas oublier » !
On appelle ce groupe de pression un complexe politico-militaro-industriel. Des milliers d’esclaves travaillant dans des usines de la mort pour sauver des vies en évitant le chômage. Disent-ils ! Quoi de mieux pour tester des engins de mort qui dorment dans des hangars silencieux comme la mort que de faire le test « grandeur nature » ? Déclencher une éviscération massive : « Tripes et boyaux, prendras-tu encore une part ? C’est en promo, profites-en. »
En Corée. Au Vietnam. En Iran. En Yougoslavie, Au Liban. En Lybie. En Syrie. Au Yémen… Avant et après Jésus Christ. Affluents et confluents d’un fleuve de sang ininterrompu. Avec ou sans prétexte, la guerre a été et demeure un crime organisé dont la vérité gîte sous le mensonge.
Le monde d’avant est une fosse commune au fond de laquelle on a jeté la dépouille. Sur sa sépulture pousse une herbe triste, même pas bonne à composer un bouquet. Quant au monde d’après, celui qui préfigure le chaos ambiant ne sera qu’un monde cruel, dominé par la violence, la peur et la hantise. Un univers rationné, privé de nourriture et de liberté, un code barre servant de GPS à la police de la pensée. La préoccupation majeure de l’individu étant de se défendre contre quelqu’un qu’il ne connaît pas et qui, comme lui, n’a d’autre choix que l’agression pour survivre. Un monde sans valeurs où l’être désincarné aura oublié le nom et la couleur des choses.
Aujourd’hui l’Occident entraîne le monde contre le méchant russe sur fond de Grande Réinitialisation en Ukraine. Si pour les promoteurs, à savoir américains et dirigeants européens, cornaqués par une oligarchie héritière du nazisme, cette bataille semble « perdue » sur le terrain, cela ne les perturbe pas, dans la mesure où d’autres projets sont déjà en attente. Il suffira d’appuyer sur le bon ressort au bon moment, guerre ou pandémie, c'est au choix. Qu’ils la gagnent ou qu’ils la perdent, l’intérêt de la guerre, c’est de vendre la guerre !
En ce qui concerne l’approvisionnement en armes de l’armée ukrainienne, dont le moral des troupes est au plus bas, l’Occident s’occupe de la dette de l’Ukraine pour les prochaines décennies ! Qu’importe si ces armes et ces munitions tombent en quantités importantes entre des sales mains, on ne demande jamais au tribunal le nom du fournisseur de l’arme qui sert à tuer. Mais pour info, elles sont déjà « disponibles au marché noir dans les Balkans, particulièrement au Kosovo et en Albanie devenus les principales places du trafic en la matière ».
Les sanctions occidentales, vous y croyez, vous ? Elles serviront surtout à causer la famine, non pas en Russie, mais « dans le reste du monde et particulièrement en Afrique ».
Il ne reste qu’une option pour soulager nos conscience et limiter les dégâts : la Résistance !

Sous l’Casque d’Erby 



mercredi 25 mai 2022

Allô ?... Allô ?... La bonne société ?... Je suis au bon numéro ?...

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Si on se met à la place du gars qui est derrière les barreaux, au moment où on lui rend visite, il n’est pas incorrect de penser que nous aussi, nous sommes en prison, même si nous pensons nous trouver du bon côté de la soudure à l’arc.  Ce qui change dans le statut de l’un et de l’autre est la longueur de la laisse qu’on porte au cou.
L’agression mentale que la société exerce de manière permanente sur l’individu est telle qu’à force le forçat finit par être convaincu que s’il tape le caillou du côté de Cayenne c’est parce qu’il l’a « librement » consenti. Qu’il fait ça pour le fun, juste pour s’occuper l’esprit. Que s’il a décidé de ce voyage c’est par goût de la découverte et pour le plaisir de vivre en mode colonie de vacances. Et, aussi, un peu, parce qu’il l’a mérité. Si quelqu’un pense qu’il s’agit d’une punition, c’est qu’il n’a pas lu le Grand « livre de la société », accessible à tous dès la maternelle.
Tout comme la société décide de faire croire à celui qui est attablé à la terrasse d’un bistrot, les pendentifs génitaux à la relâche, qu’il est libre parce qu’il a accepté de se faire injecter une triple dose de vaccin ARN messager, susceptible de modifier notre génome et dont on cache les effets secondaires comme on pousse la poussière sous le tapis. A l’instant où il pense profiter de ce bonus que la société lui octroie, il ignore que le verre qu’il tient à la main est peut-être le dernier qu’il sifflera et que les personnes à qui il a confié son destin ne sont pas là pour sauver des vies. Hélas, il est déjà trop tard pour lui !
La société c’est comme les prix en fin d’année scolaire, ça se mérite ! Il y a les bons élèves et il y a les cancres, ceux qui nichent tout au fond de la classe. Les mauvais ! Ceux qui finissent par coûter cher à… la société ! Les cabochards, les rouscailles, les irrécupérables. Ceux qui font pieds de nez et bras d’honneur pendant que le « surdoué » s’épuise à mémoriser les imprimés des livres anciens sur la conduite à tenir.
C’est ces mauvais Citizens qu’on retrouve à la marge, dignes, mais écrasés par le poids de l’exclusion, grattant la surface des choses pour mettre le monde à l'endroit, disqualifiés pour faute de syntaxe ! C’est eux les complotistes ! Eux qu’on expédie de l’autre côté des talus, vers les étendues désertiques où gisent les cadavres de ceux qui n’ont pas eu à choisir la « bonne société ».
Qu’ils s’estiment heureux si la société les tolère encore !
Pareil pour les dingues, les brisés du casque, qu’on enferme afin de rassurer celui qui pense avoir « tout bon », être sain d’esprit, à l'abri, parce que sa vie durant a répété sans accro la leçon apprise. Mais qu’en est-il réellement de sa santé mentale ? Combien de fois en une journée s’est-il surpris à réfréner la folie qui lui gangrène l’esprit ?
La bonne société, dites-vous ? Allô ?... Allô ?... « Le numéro que vous avez composé n’est pas attribué. Pour tout renseignement supplémentaire, c’est ICI. »

Sous l’Casque d’Erby



samedi 21 mai 2022

Variole du singe. La nouvelle corrida ?

Depuis que la science existe, nombreux sont les scientifiques qui mettent en garde leurs propres instituts de recherche et toute la corporation sur les règles et les devoirs  de la profession. 
En un mot comme en cent, les scientifiques (pas tous) dénoncent la mainmise du cartel du Mondialisme dans les affaires de santé avec pour intention non pas la santé mais l’enrichissement d’une minorité cannibale, visant le contrôle de masse et l'éradication du surnombre.
Alors que les effets du traumatisme Covidien commencent à peine à se dissiper un nouvel arrivant vient  déposer ses bagages en terre traumatisée : la variole du singe. En anglais on l’appelle « monkeypox ». Un terme qui s’annonce prometteur dans un pays où l’anglicisme fait pipi n'importe où sans se gêner et où les médias vous pissent sur la tête sans état d'âme.
Bien que d’aspect spectaculaire, voire traumatisant pour celui qui a fait du bouton cutané une obsession, imaginez la tête du contaminé en découvrant sur le corps un champ de bulles aussi vaste qu'une étendue de colza. Flippant !
Cependant, les « spécialistes » sont plutôt rassurants : « la variole du singe est peu contagieuse et surtout peu dangereuse. Le virus a été découvert dans les années 1950, chez des macaques crabiers de laboratoire. C'est en 1970 que le virus a été identifié pour la première fois chez l'homme. »
Le vaccin contre ce virus protège les personnes infectées à hauteur de 85%, grosso modo. A vos starting-blocks citoyens, c’est parti pour une nouvelle corrida !
On se souvient, au début de la dictature sanitaire, des ministres déclarant que les masques étaient inutiles, puis les imposant partout dans le pays. Le bouleversement mental a été tel qu’après la levée de l’obligation de son port, certains quidams continuent de le porter, y compris quand ils sont seuls en voiture. S’il n’y a pas là intention de nuire son prochain, je me demande ce qu’il faut pour déposer plainte pour « mise en danger de l’équilibre mental de la personne » !
Une chose me chiffonne cependant. L’apparition de ce nouvel avatar sanitaire coïncide de manière suspecte avec la visite de Bill Gates en Europe. Le Hannibal Lecter de la santé mondiale n’aura de cesse de sévir tant qu’à l’instar de son homologue littéraire il ne sera pas neutralisé. Un criminel ça se met hors d’état de nuire, il me semble, non ?
Même si cela ne sert pas à grand-chose, je finirai en citant les propos dégoutés d’Erwin Chargaff, biochimiste autrichien naturalisé américain en 1940, né à Czernowitz le 11 août 1905 et décédé le 20 juin 2002 à New York, mettant en garde contre les dangers du bricolage génétique : « Aucun rideau de fumée, aucun laboratoire de haute sécurité de type P3 ou P4, ne peut absoudre un chercheur s’il fait du tort à un seul de ses prochains. »
Et il complète, au sujet des Etats-Unis et de la recherche contemporaine : « Je suis tout à fait incapable de souscrire à ce qui se pratique aujourd’hui, car je suis convaincu qu’avec nos méthodes d’organisation et de financement des sciences, nous nous apprêtons à les tuer pour de bon. Nous ne sommes pas loin d’anéantir totalement le concept de sciences tel qu’il s’est développé au cours de plusieurs siècles (…) Ce pays a toujours eu tendance à gonfler tous les ballons jusqu’à ce qu’ils éclatent, et c’est aussi ce qu’il a fait avec les sciences. » (1)

(1) Citation extraite du « Manifeste conspirationniste » - Editions du Seuil. 

Sous l’Casque d’Erby 



mardi 17 mai 2022

Elisabeth Borne, borne à Matignon

Erby
Sacré Auguste Comte !
Le Pape du positivisme – un abîmé de la cafetière – aurait été ravi s’il avait vécu à notre époque. Celui qui, sa vie durant, avait milité pour l’avènement du transhumanisme afin de contrer les « fléaux » communistes et socialistes, pensant naïvement qu’ils étaient le danger principal que la classe conservatrice devait contrer, ne serait pas déçu du chemin parcouru par ces adversaires qu’il fantasmait plus qu’il n’analysait. Lui, père fondateur de la sociologie !
Absorbés, dilués, dissipés, rangés dans la boîte à conserve des frissons apocalyptiques, les dangereux moustiques ! Aux oubliettes, ces nunchakus anticapitalistes, plus collabos que les plus pourris des collabos ! Suffit, pour s’en convaincre, de jeter un œil au destin des pays qu’ils ont eu l’heur de gouverner. En Europe ou dans le monde.
Depuis Auguste Comte l’humain n’a pas changé, tout comme n’a pas changé le combustible qui entraine son moteur : l’ambition et le pouvoir, qu’importe le nombre de cadavres sur lesquels il marche !
Elisabeth Borne à Matignon c’est comme quand on échangeait chez l’indigène de la verroterie contre de l’or massif !
Socialiste ! Vingt dieux, mais qui peut croire une chose pareille sinon le gogo qui introduit un bulletin dans l’urne en pensant « sauver la France » !
Et, imaginez : il se murmure dans les contre-allées de L’Elysée que le « poudré » aurait fait l’objet de « fortes pressions » pour arrêter le choix sur Gisquette Borne ! C’est dire si son pouvoir décisionnaire est Grand ! Quand ce ne sont pas les séides de Rothschild qui le poussent à faire le « bon choix », voici que des membres d’un gang parallèle lui mettent la misère dans la tête !
Que dire de Sister Borne, sinon qu’elle n’est pas la petite sœur des pauvres. Demandons aux RSAistes l’avis sur la frangine. Avec elle, le cynisme va loin, puisqu’on prétend que sous son exercice au ministère du Travail le chômage aurait connu une baisse « honorable ».
Un peu à l’image de la « saturation » dans les hôpitaux pendant la pandémie : Ce ne sont pas les malades qui étaient nombreux, mais le nombre de lits supprimés et le personnel éjecté pour avoir refusé de se faire vacciné qui faisaient la différence… Ainsi va la république des pourris !
En tant que haute fonctionnaire et à l’instar du furet du bois joli, elle a couvert les grands territoires de la république : « Il est entré par ici / Le furet du bois, mesdames,   / Il est ressorti par-là / Le furet du bois joli… »
Comme son supérieur en grade, elle est en mission. Son objectif : mettre la France Hors-service.

Sous l’Casque d’Erby



jeudi 12 mai 2022

Dans un mois les législatives et j’en ai plein les écoutilles

Erby
Après avoir couché avec Macron, l’opposition cherche à nous faire croire qu’elle n’a jamais partagé sa couche et encore moins sa jouissance. Et si oui, c’était à son corps défendant, parce qu’il y avait le « feu dans la boutique ». Il n’y avait dans cet acte aucune intention de nuire, bien évidemment. Juste de quoi prendre son pied en faisant semblant de « sauver la France »
Aucun de ses opposants non radicalisés n'a l’idée de mettre son cœur sur la table pour dire au pays qu’ils savaient que si Macron était le choix numéro 1 de l’Oligarchie, Marine Le Pen était le plan B. Que dans tous les cas de figure ce n’est pas le candidat élu qui gouverne, qu’il n’est là que pour servir d’alibi à une démocratie morte et enterrée.
Dès lors, toute campagne électorale devient un acte délictueux aux yeux de la justice et de la morale, si nous nous référons par-là aux principes fondateurs de l’idée démocratique. Quand on lit, par exemple, que certains élus au parlement européen ont réalisé l’exploit de se tromper de bouton à des nombreuses reprises à l'occasion de votes importants  pour le pays qui les a choisis pour les représenter, nous sommes en mesure d’affirmer qu’une telle constance dans l’erreur ne mérite plus la « présomption d’innocence » ! Car, voyez-vous, quand un élu a devant lui un boitier de vote avec trois boutons (pour-contre-abstention), comment fait-il pour se tromper aussi souvent ?
A ce petit jeu, au parlement européen, il y a des véritables Mano a Mano entre Mélenchon, Marine Le Pen et d'autres représentants de la nation, parmi lesquels on trouvait en son temps également Brice Hortefeux et Rachida Dati. Des vrais pros de l'erreur ! Et cela, malgré le fait qu’une bonne partie des votes se fait à main levée !
Des bourdes dont le peuple ne tire aucun bénéfice, on s’en doute. Je suis sûr que si à chaque erreur le parlement prélevait une part importante des revenus et des avantages aux auteurs, une telle « étourderie » disparaitrait aussi surement qu’il fait jour quand le jour se lève.
Mais ainsi va l’escroquerie parlementaire. Ainsi va le monde corrompu de la politique. Une seule chose se porte bien dans cet univers glauque : le mensonge et la soumission aux Cosmocrates, ceux qui veulent des individus avec des devoirs mais sans aucun droit ! En clair, un monde où le mariage de la biologie et d’intelligence artificielle dépassera l’être tel que nous sommes pour créer le post-humain, la machine à courber l’échine. On appelle cela le transhumanisme.
Quant aux alliances qui se nouent pendant cette période de pré partage de gâteau, cela ressemble plus à de l’association de malfaiteurs qu’à l’idée qu’un honnête homme peut se faire sur le sujet, après avoir été si longtemps et si souvent mystifié.

Sous l’Casque d’Erby 



dimanche 8 mai 2022

« JE SUIS » ! Quoi au juste ?

En mugissant, le bétail éructe des slogans qui le confortent dans son statut de marionnette. Ainsi, les « je suis » fleurissent à toute époque. La sève atteignant des pics élevés, le « je suis » devient une herbe envahissante. Si vous n’y prenez pas garde, très vite, votre jardin mental ne sera plus qu’une terre en état d’inculture. Ce qui jadis pouvait apparaître comme un espace dégagé, avec perspective et ligne de fuite, n’est désormais qu’un lieu désolé en manque de fertilisant.
Quand la grande Amérique décide, le reste s’incline. Qu’importent les dommages collatéraux. Son histoire n’est faite que de cadavres. Ainsi, au nom de la démocratie – joli concept – et des gogos qui scandent du « je suis » comme on allume des feux de joie, les morts s’entassent, s’entassent, sans que nul ne voit les ficelles, pourtant grosses, agitées par des marionnettistes experts.
Quand ça lui chante elle se fabrique un ennemi, et pourquoi pas l’allié de la veille. La trahison est l’arme préférée des puissants. L'image du dirigeant du pays ciblé est écornée par une politique désastreuse, dictée par qui ? Ça s’agite dans la rue. On braque les projecteurs sur l’opposant dont le costume de futur Chef, fraichement repassé est prêt à être enfilé. Le pays est riche, très riche, mais l’opposant n’a pas un tune pour fomenter un coup d’Etat. Aucun appui extérieur, hormis la sympathie de quelques illuminés dans les capitales de l'Empire. Aucune importance, l’Amérique est là pour aider. Le dollar c’est du papier et de l’encre. Ça procure des armes dernier cri. On arrose la rue de millions de dollars et de millions de morts s'il le faut et on active la résistance. Voilà une affaire vite pliée!
A charge de revanche, n’est-ce pas ? 
Votre sol est riche et nous avons nos spécialistes en extraction. Vos matières fossiles, votre or, vos diamants, votre cuivre, l’uranium, le lithium… Tout ce qui sert le confort des peuples dégénérés par des besoins inutiles, dont l’Amérique a le contrôle, servira à éponger la dette.
Mais d’abord les intérêts ! Et comme les intérêts sont exponentiels, la dette sera éternelle. Va pour un coup d’Etat ? Vous aurez un grand palais. Vous aurez les honneurs et les avantages de votre fonction. Les conseillers de la grande Amérique seront là pour guider vos pas et former vos milices, afin de vous protéger…
Aucun souci avec l’opinion publique pour une affaire qui pourrait indisposer la morale et la bonne conscience de ceux qui pensent militer pour les bonnes causes. La « bonne cause » c’est l’Amérique ! Elle a, pour eux aussi, la planche à billets et un réseau de manipulation haut de gamme. Vous prenez le premier larbin venu, responsable d’une ONG de préférence, vous arrosez la direction d’espèces sonnantes et trébuchantes et vous avez là le plus bel spécimen de chien enragé défendant l’indéfendable !
Prenez l’exemple de la fiole en Irak. De Ben Laden qu’il fallait traquer en Afghanistan… Et tant et tant d’autres « affaires juteuses », comme l’Ukraine aujourd’hui et la plandémie juste avant, où l'on voit l’homme de science, alertant sur les dangers du vaccin, devenir un complotiste et le comploteur un scientifique respectable.
L’arme de l’Amérique est des plus simples. Car avec les esprit simples il faut procéder de manière simple. Des images choquantes dans les bulletins d’information diffusées de manière intensive afin de déclencher peur et empathie, des comédiens recrutés pour jouer les morts afin de simuler un massacre, comme cela a été le cas tout récemment en Ukraine, afin d’activer le bon réflexe, avec le bon mot d’ordre : JE SUIS UKRAINIEN !

Sous l’Casque d’Erby




mercredi 4 mai 2022

Ukraine : les Américains refusent « d’être impliqués ».

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Au tour de la Pologne de réclamer sa part de gâteau. Etant donné que tout le monde est en Ukraine pour se servir, pourquoi pas elle, puisque l’histoire la place au cœur d’une relation conflictuelle avec l’Ukraine depuis plusieurs siècles. C’est un peu comme si deux puissances tiraient chacune le bras d’une poupée de chiffon pour se l’approprier. Finalement, il ne restera qu’un ensemble disloqué.
Il se murmure – le murmure porte loin, surtout lorsqu’il est muni d’un micro – que poussée par la fringale, la Pologne se verrait bien récupérer la partie Ouest de l’Ukraine dans le cadre d’une « réunification historique ». L’Histoire ayant ceci de commun avec un plat cuisiné : elle s’accommode à n’importe quelle sauce, y compris à la sauce nazi quand l’intérêt de l’Empire l’exige.
Pour l’heure, aucune puissance ne veut de la guerre en Ukraine, mais toutes fournissent abondamment de l’armement dernier cri à qui veut l'utiliser contre les Russes. Aucun souci pour le maniement, les spécialistes « maison » (tous volontaires, bien sûr) venus des quatre coins de l’Empire se feront un devoir de former le personnel ukrainien à l’utilisation express de ces jouets mortifères.
Pour parler clair le langage diplomatique, l’Amérique accepte l’idée de l’annexion de la partie ouest de l’Ukraine par la Pologne, mais, comme jadis Pilate, s’en lave les mains. Les Américains refusant d’y être « impliqués ouvertement ». Cela pourrait faire jaser, n’est-ce pas ?
Ce qui est important c’est de convaincre l’opinion, toujours aussi corvéable, que l’Occident reste du côté du Bien. Que tout ce que l’Occident fait de Mal, c’est pour notre Bien commun ! Le bon vieux lubrifiant anesthésiant faisant toujours le bon effet.
Une obsession américaine : la Russie. Avec ou sans les soviets. Autre tourment : la Chine. Avec ou sans Mao ! Et pour écarter un concurrent, quoi de mieux que la guerre ? Comme le déclarait en son temps Harry Truman (1884 – 1972) : « Si l’Allemagne l’emporte (dans la Seconde Guerre mondiale), nous devons aider la Russie et si la Russie l’emporte nous devons aider l’Allemagne. Ainsi, il y aura des deux côtés le plus possible de victimes. »(1)
Empire de malades, les Américains ne voient pas les autres peuples comme des partenaires politiques ou des amis, mais comme des concurrents qu’il faut soumettre ou éliminer, y compris en déclenchant une guerre nucléaire, puisque par le biais d’un virus comme le Covid la chose s’avère de plus en plus longue et « compliquée ». La façon la plus radicale d’éradiquer restant la Guerre, allons-y gaiment !
Le cynisme de ces Cosmocrates est tel qu’ils ne se donnent pas la peine de le couvrir d’un voile de pudeur. Pourquoi faire ? 

(1) Harry Truman. Vice-président de Franklin Roosevelt durant la Seconde Guerre mondiale. Lui succède à son décès le 12 avril 1945. Président jusque 1953. Bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Guerre de Corée. Création de la CIA. Citation extraite du livre de Michel Collon : USA - Les 100 pires citations.

Sous l’Casque d’Erby 



dimanche 1 mai 2022

L’oiseau bleu d’Elon Musk

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Le très prolétaire et médiatique milliardaire Elon Musk a racheté Twitter pour une poignée de kopecks. De quoi se payer quelques jours de repos dans un Airbnb avec vue sur la campagne gasconne pour un quidam moyen. Ne dit-on pas que la Gascogne c’est la Toscane de chez nous ?
Aussitôt l’achat officialisé, tout ce qui bouge dans le sens contraire des aiguilles d’une montre s’est mis à scander d’une voix claironnante : « Et un ! Et deux ! Et trois !... On a gagné !... On a gagné ! » On se calme, les garçons ! Les filles aussi, hein ! Pas d’ostracisme par ces temps où le moindre écart sémantique vous vaut des poursuites pour discrimination.
Tous pareils ! Tous égaux ! Le marteau et l’enclume faisant Mamour n’est plus une utopie ! Et même si ce n’est pas vrai, ça l’est !
Malgré mon désir de vivre et de partager la liberté, je reste dubitatif sur le fait qu’un gars pourri de pognon me file de la liberté comme on fait don d’un peu de monnaie à l’indigent dans la rue. Ce n’est pas parce que l’on abandonne l’exploitation du charbon au profit de celle du pétrole que le pauvre quitte les ténèbres pour le plein jour.
Quand on sait que plus de 90% des médias sont la propriété de milliardaires, je vois très mal comment l’oligarchie pourrait jeter à la benne ses privilèges pour faire plaisir à une meute de manants qu’elle déteste. Il faut être sacrément perturbé (ça, oui, nous le sommes !) pour le penser et l’y croire.
Comme le disait jadis un certain Thomas en tempérant la ferveur de ses collègues conspirationnistes à la sortie du coma de son guide Jésus, alors que tous criaient au miracle : « Je demande à voir. » Et comme le confirme un proverbe créole qui n’a rien à envier au scepticisme de frère Thomas : « Ce n'est pas parce que le cabri fait des crottes comme des pilules qu'il est pharmacien. »
La prise en main de Twitter par Elon Musk a suscité des réactions, en veux-tu, en voilà. De l’enthousiasme « libertaire », à l’offuscation de la gauche collabo, celle qui ment et qui se tait, Twitter serait tombé entre les sales mains de l’oligarchie ! Quelle découverte ! Comme si cela n’était pas le cas avec l’ensemble des réseaux sociaux depuis des lustres !
La confusion est telle que le gouvernement britannique, dans la raideur qu'on lui connaît, envisagerait de supprimer Twitter sur ses terres et de faire embastiller ce trublion d'Elon Musk pour conspirationnisme aggravé. No futur !
Alors que tout s’effondre devant nous, cette « gauche » qui ne finit pas d'expirer, elle aussi s'y met, voyant le danger d'un excès de liberté ! Allez faire votre cinoche plus loin, bande de collabos !
Avec ou sans Elon Musk, une opinion révolutionnaire est de nature à déranger ceux qui tiennent la poêle par le manche. Demandez à Julian Assange !
En ce jour de fête et de défilés, une pensée pour nos frères, les exécutés de Chicago, à l’origine du 1er mai, journée des ouvriers. Ça existe encore, les ouvriers ?

Sous l’Casque d’Erby