lundi 31 octobre 2016

Barroso, nouveau roi du non-lieu

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Si quelqu’un avait un doute, le doute n’est plus : la passerelle entre pouvoir politique et haute finance s’étale avec insolence.
Quand on dénonce le fait comme la lèpre d’un système à vocation totalitaire, cherchant par le chaos à instaurer une dictature mondiale, les commentaires ne manquent pas de fleurir au balcon. De « pauvre illuminé » à « complotiste » la nuance n’est pas ce qui se fait de plus courant chez ceux qui croient encore au miracle de Noel.
C’est pourtant le cas avec l’embauche de José Manuel Barroso, l'ancien président de la Commission européenne, par la Goldman Sachs, petite banque provinciale qui gère le destin du monde avec le bonheur que l’on sait : du banditisme organisé à l'échelle planétaire.
Et comme le bonheur est dans le prêt, le comité d'éthique européen, avec qui il a partagé la tablée, même s’il estime le choix de José Manuel Barroso « peu judicieux » (quand même !) cela s’arrêtera là, ledit comité estimant que la « base des informations fournies par M. Barroso dans une lettre adressée au président Juncker, et considérant le Code de conduite pour les commissaires, il n'y a pas d'élément suffisant pour établir une violation du devoir d'intégrité et de réserve » ! Ça c’est envoyé !
Quelques bandits notoires de la pègre, pas uniquement marseillaise, ayant bénéficié du non-lieu à maintes reprises, pourquoi pas monsieur Barroso ?...
Indigné, moi ? Tout juste écœuré ! Et encore...


Sous l'casque d'Erby


mercredi 26 octobre 2016

Calais, le drôle de tour

ERBY

Démantèlement ou dislocation ?...
Calés dans les bus, la nuit veille sous les couvertures.
Qui sont-ils sous elle, dans la brume interminable ? 
Juges, assassins ou victimes ?... Hommes, femmes ou enfants ?...
Il fait chaud. Il fait froid. Il bave sur l'humidité des sécrétions visqueuses…
Pour l’heure, ils vont là où la nuit les conduits...
Dans l’incertain.
Dans la peur.
Dans la haine.
Vers l’espoir ?…
Si dans la tête de chaque égaré les étoiles ont un nom et la guerre toujours la même origine, qu’il en connait l’état civil, tout comme nous autres, « fils de rien ou fils de si peu », la lumière est faible aux paupières des cons !
Parce qu’avant eux, nous avons été eux !
Syriens, palestiniens, polonais, roumains, bulgares, yougoslaves, russes, italiens, espagnols, grecs, portugais, camerounais, marocains, sénégalais, algériens, congolais… Victimes de la folie des salauds qui nous gouvernent !
A terme, nous sommes ou deviendrons, de façon convaincante, des français ! Mais eux, les gouvernants, que sont-ils ?...

vendredi 21 octobre 2016

La maison du peuple suivi de Compagnons – Louis Guilloux

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La sale humeur que je traîne dans la poussière du grenier !
Marre ! Ras-le-bol ! Monde à la con !...
Je filais au hasard d’un truc à me mettre sous les châsses, m’arrêtant sur un autre, le bulbe en confettis… Le « truc » en question étant un bon bouquin pour soulager la misère. Oui, mais lequel ?... On dit que le hasard n’existe pas… On dit tant et tant de choses…
Je posais une main sur « La métamorphose » et je la retirais aussitôt. Quand on a le bourdon…
Je continuais ma progression dans le maquis. Puis, juste là, entre un complexe « sociologie du langage » et un Jean Paulhan, le magnifique voisin briochin, Louis Guilloux : « La maison du peuple », préface d’Albert Camus ! Autant dire que j’avais déniché deux pour le prix d'un.
Né et mort à Saint-Brieuc (1899-1980), Louis Guilloux était un homme qui n'a jamais joué des coudes pour « chourer » la place du voisin dans le marigot de l’édition. Trop noble pour cela. Un humble au talent impeccable et à l’orgueil de classe chevillé au corps. Un homme qui se méfiait des honneurs autant que des médailles. Un gars fier de son travail. Qui n'aimait pas la guerre et qui la combattait farouchement. Un homme libre pour qui la seule révolution valable est la révolution sociale. Pas celle des spécialistes atterrés qui ne la conçoivent qu’à travers le moule de l’Etat ! Le peuple devenant, in fine, le mouton qu’on pèle !
Il était l'ami d'écrivains tels Gide, Malraux ou Camus…
Socialiste libertaire (anarchiste pour être précis) il trouvait dans la géographie de ses racines la protéine pour bâtir un monde sans guerres ni religions. Un monde sans Etat, dans lequel la structure est à la base et non au sommet de la pyramide du pouvoir.
Je prenais le livre et rouvrais ses portes avec l'appréhension de celui qui pénètre un royaume qu'il connaît et redoute. J’absorbe et je digère cette colère sourde née de la domination insolente et de la violence du riche sur le pauvre avec des artifices renouvelés.
Quand on vient de la basse, il faut beaucoup de talent et de courage pour libérer la parole, harponner le mot juste, atteindre ce niveau de « vérité » qui sans cesse se dérobe au seuil de l’esprit. Cette parole qui vous a vu naître, vous a bercé, vous a fait vivre, vibrer, quémander, rêver, souffrir et haïr, qui vous aide à rester debout et humain sans ne rien renier, ni rien devoir au mensonge.
C'était l'époque où l'on parlait échoppe, varlope, allumeur de réverbère et autres bricoles du genre, comme ressemeleur de chaussures. Cet autre monde qu’on pensait révolu et dont le capitalisme mondialisé d’aujourd’hui remet en question partout, sans se soucier des charniers qu’il planifie pour le seul bonheur d’un gang de cinglés.
Un temps où les gens de mauvaise fortune faisaient le trimard, le trottoir pour les filles, le vagabondage pour les garçons. Mélangez le tout et vous avez le cocktail d'un monde où le courage ne suffisait pas pour rester debout. Un monde sanguinaire, le même que celui de maintenant en somme !
Paradoxe de l'histoire. A l'époque, les ouvriers se battaient pour construire de leurs propres mains la maison du peuple. Ils prenaient sur leur temps de repos (le dimanche, ce fameux dimanche qu’on veut désormais nous sucrer) pour bâtir un lieu de vie commun. Un espace pour lire, pour penser, s’affranchir, se battre et rêver. Un lieu à la hauteur des revendications ouvrières et du combat qu'ils menaient. Aujourd'hui, nous avons cet espace, mais il n'y a plus d'ouvriers !
De la prise de conscience à la trahison, espoir, luttes et déceptions formaient les rigoles d'un même champ. La couleur était au rouge. La couleur était au noir. Le rouge du drapeau. Le rouge du sang versé pour une vie, pour une cause, pour porter haut les couleurs de sa dignité. Le noir pour porter le deuil, la souffrance, l’humiliation. Pour ne pas oublier le temps des persécutions et des exécutions sommaires !
Un roman de culture, un roman d'émotion, dans lequel les notions d'amitié, de solidarité, de respect, de fraternité et d'humanisme se frayaient un chemin dans les ténèbres.
J'ai eu des larmes en relisant « Compagnons », dédié à Jean Guéhenno. Deux fois que je pleure en lisant Louis Guilloux !

Sous l'casque d'Erby


vendredi 14 octobre 2016

Bob Dylan, prix Nobel de littérature

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Sans rire, apprenant la nouvelle, ma grand-mère se fouette à grands coups d’herbe folle dans son tombeau dernier soupir, qu’elle occupe dans la Galaxie de la Beat generation
KO ! T’as encore trop tiré petit, qu’elle me dit toute remuée.
Pas trop, Mamie. C’est écrit dans le journal ! On voit même sa trombine à la télé. Partout, partout, il n’y a que pour le Kid !
Moi aussi, je fais partie des tifosis qui ont « vénéré » l’icône ! Un prix comme çui-là ne pouvait se faire sans quelques tours de passe-passe, hein, Mamie ?... J’ai d’abord pensé à un poisson d’avril. Mais un poisson d’avril au mois d’octobre…
De la récup’ en Psychédélie, quelle putain de poisse ! Le sort est gluant, quel bourbier les aïeuls !... Il faudra changer le canapé, celui-ci est en train de creuser la dalle de béton, on s’y enfonce comme dans un gouffre. C’est plus possible, Mamie !... Merde ! Mon tarpé entame sa marche funèbre, le filtre me ramone l’œsophage !... Misère !
Peut-être qu’un jour ils fabriqueront des pétards qui repousseront d’eux-mêmes une fois arrivés au bout... Cool ! Mais au train où vont les choses, un jour, Didier Barbelivien… Ben quoi, Mamie ?... Pourquoi tu tousses ? Hollande a bien eu le prix d’homme politique mondial de l’année !... Sarkozy avant lui. Et David Cameron aussi. La France est un grand pays, Mamie ! Regarde Rimbaud. A même pas 20 ans il  remballait son étal, à 37 il clameçait et sa gloire n’a jamais cessé de monter… Dommage qu’il  n’ait pas été là pour prendre son pied ! Pardon, Mamie, cette came, c’est de la balle !
Qu’est-ce qu’il doit rigoler sous son chapeau le Bob, du haut de ses 75 piges !
Promis-juré, Mémé, le prochain prix est pour moi ! Je me suis inscrit à la SACEM dans la catégorie « chanson pourrie ». Trop de concurrence, qu’ils m’ont dit les pontes, alors j’ai fait comme ils proposaient : « chanteur engagé », ça n’engage à rien, n’est-ce pas ?...
Quand je serai vieux, même peut-être mort, parce qu’avec cette maudite toux que je traîne, je ne suis pas sûr de tenir longtemps, je deviendrai une star, Mamie ! Je pourrai nous offrir un nouveau canapé.
As-tu reçu la visite de ce fou de Dario Fo ? Il est  mort. Lui aussi, allai-je te dire.
Quel coup de froid !

Sous l’casque d’Erby



mercredi 12 octobre 2016

Entre Paris et Moscou, c'est à gla-gla !

M art' IN
François Hollande, alias le Rondelet, fait son sumotori depuis Tulle pour signifier à Poutine, le judoka, qu’il aime le Mc Do et que ni lui ni personne ne l’empêcheront de s’en gaver si son Dieu l’Amérique lui en fournit de quoi apaiser le coup de fringale.
Tulle, où il s’était rendu pour une distribution de breloques à des mandarins locaux, qui n’avaient rien d’autre à espérer avant un ultime soubresaut, est devenu le centre d’un nouveau concept : la non diplomatie. Le genre « je ne suis plus rien sans l'assistance de mon tuteur ! ».
N’être qu’un objet, cela fait comment aux tripes, François, quand on tente d’être grand alors qu’on l’on est un acteur de seconde zone dans un navet ? Y a-t-il un psy dans le studio ?...
Depuis son maquis Tulliste, le supplétif de l’Amérique en Hexagonie minaude et se demande si oui ou non il doit recevoir Poutine en son fief parisien, comme prévu de longue date.
Un hobereau ça réfléchit à deux fois avant de donner dans l'excès de précipitation. Un retors beaucoup plus !
Objet de la discorde, le refus russe d’une trêve à Alep aux conditions mijotées par la Maison Blanche.
Tout pareil qu’en Ukraine au sujet de la Crimée, où le Pentagone n’avait pas hésité à retirer du budget 2016 « l’amendement interdisant le financement des programmes d'entraînement du bataillon ukrainien Azov en raison du caractère néo-nazi » de ces joyeux soudards.
Aucune importance puisque l’intérêt est dans le semblant. Mais surtout dans la colonisation des esprits par la manipulation. Et ne comptons pas trop sur les médias entre les sales pattes de l'oligarchie pour éclairer les esprits.
Place donc à la poudre en Syrie et partout où la loi de la jungle se pare du costard trois pièces. Comment ferait sinon l’estimable George Soros pour arrondir ses fins de mois ? Le voici montant au créneau pour se farcir Poutine à son tour, lequel ne fait pas dans la dentelle, mettant un acharnement diabolique à dessouder du djihadiste made in Al-Qaïda, jadis ennemi planétaire ayant permis l’invasion de l’Irak par les américains, aujourd’hui chouchouté en Syrie par les mêmes...
Voilà la politique défendue par François Hollande aujourd’hui, par Sarko un peu plus tôt, au nom d’un pays et d’une diplomatie jadis indépendants !
C'était la lumière avant, maintenant ce sont les ténèbres. J'étais ici et maintenant, où vais-je ? Où ? - La mort d'Ivan Ilitch - Tolstoï 





Sous l'casque d'Erby



samedi 8 octobre 2016

Notre Dame des Landes, que résonnent nos bâtons !

Erby - Chupa-Chups

Ce matin, dès 9 heures environ, je suis allé au point de rendez-vous du sud à Notre Dame des Landes. C'est un endroit célèbre, bien que ce ne soit qu'un chemin de terre. En octobre 2012, ce fut l'un des lieux d'affrontements parfois violents, mais où les défenseurs plus mobiles et sûrement plus motivés ont "tenu le choc" face à des hommes armés, caparaçonnés, mais aussi engoncés dans leurs armures. Il y a quatre ans, à la différence d'aujourd'hui, la ZAD était presque un océan de boue en raison des nombreuses pluies de l'époque. Ce fut une sorte d'Azincourt, en quelque sorte. Mais là, il s'agissait du Chemin de Suez.
Parmi les premiers arrivés, j'ai vu arriver après moi beaucoup, beaucoup de monde. Chacun avait apporté son repas, mais surtout son bâton ! Et les bâtons, on peut nous faire confiance, parmi les slogans et les chants, ils ont résonné !





Le soleil était de la partie malgré les nuages. Il faisait bon. Nous avancions bruyamment parmi les chemins creux, si recouverts de feuillage que, malgré ses efforts, l'énervant hélicoptère de la police, bien entendu présent, devait mal nous apercevoir. Nous avons fait un détour par Le Rosier, l'une des fermes où les combats ont été les plus intenses. Ce sont des zadistes qui tiennent les lieux, comme en beaucoup d'autres endroits, des dizaines d'endroits. Oui, eux aussi, ils vivent, tout près de la nature, sans rien qui rappelle "le confort moderne". Peu avant d'arriver au point de ralliement final, nous avons fusionné parmi les cris et les chansons avec le cortège parti du Pré Failly, ceux de l'Ouest. Quelle surprise, de les voir au moins aussi nombreux que nous ! Et tout aussi motivés, naturellement. Vaille que vaille, parce que de temps en temps la tête s'arrêtait pour que les cortèges se regroupent, nous sommes arrivés à Bellevue, une autre ferme qui a failli être détruite, mais que des paysans sont venus occuper avec vaches, cochons, couvées. La résistance, c'est toute la ZAD. C'est tout l'ouest. C'est toute la France, et au-delà : des résistants italiens étaient présents, eux qui luttent contre le tgv Lyon-Turin et le massacre de toute une région magnifique aussi, celle du Val de Suse. Là, nous sommes allés planter nos bâtons, sur une levée de terre créée pour l'occasion. Nul doute qu'à cette heure-ci, il y en a beaucoup. Quand je suis arrivé, j'étais parmi les premiers à planter ma branche de sureau un peu torse, décorée de dates. D'autres y avaient attaché des fleurs, des bouquets de feuilles, ou avaient sculpté des slogans avec patience et minutie. Le symbole de ce geste ? "Nous apportons nos bâtons ici, et si les forces de l'ordre viennent évacuer, nous les reprendrons pour reprendre le chant des bâtons. Ce ne sont pas des bâtons de combat, mais des houlettes de bergers et des promesses de paix." Puis solennellement a été érigé un hangar de bois à la mode d'autrefois, chevillé, magnifique, avec des fermes ouvragées. Ce sera un espace de vie de plus. Le reste était plus classique : prises de paroles.... et la musique est aussi de la fête, mais j'ai quitté le lieu avant ces flonflons festifs. Le grand slogan de cette journée : "Nous sommes là, nous serons là". Et jusqu'à présent, depuis plus de cinquante ans que le projet est dans l'air, pas un coup de pelle du chantier n'a encore été donné.

 Sous l'casque d'Erby


vendredi 7 octobre 2016

La cuisine au leurre

ERBY
Comment échapper au récif électoral sans se bousiller la carcasse ? Faire du surf à la Torche ?... Ou se torcher pour ne pas y penser ?...
Comment faire admettre qu’entre la peste et le choléra la question du choix est vaine et le proclamer un acte citoyen majeur, bien que réprouvé par la « bien-pensance » ambiante ?...
Ce n’est pas en bariolant la façade des échoppes avec des effets décoratifs « en vogue » que cela va empêcher les sales bestioles de becqueter le bois de charpente à loisir. Or la charpente c’est le peuple et les bestioles c’est l’Etat et sa nuée de bacilles qui par contagion propage la mort noire.
Quel que soit le candidat et les sentences qu’il affiche en lettres brillantes sur les enseignes des villes, ces lettres sont mort-nées, tout étant fait pour qu’il en soit ainsi !
Nous avons beau le savoir, le crier, dénoncer l’imposture, ou tout simplement comme le murmure depuis des siècles l’anonyme, les moyens mis en œuvre par les flibustiers de la politique, sous commandement supérieur de la haute finance, finissent, par conditionnement, par usure, par peur, à obtenir gain de cause : l’ongle infecté de l’Etat est si profondément enfoncé dans la chair que désinfecter la plaie s’avère quasiment impossible, tellement la neurotoxine est ravageuse…
Hormis une bonne révolution libertaire, ce qui pour l’heure n’est pas à l’ordre du jour dans les esprits – et ce malgré des foyers de contestation importants – rien ne laisse présager un bouleversement politique décisif dans les temps à venir.
Dès lors que nous ferons comme ils veulent que nous fassions, aller sagement fourrer le bulletin dans l’urne, y compris en maronnant, tout ira bien pour eux et beaucoup moins pour le reste. Le plus probable dans tout cela étant à moyen terme un tour de vis supplémentaire dans la régression, comme le propose Manuel Valls annonçant la construction de 33 nouvelles prisons. L’idée est bonne, Manu. Nous pourrions faire d’une pierre deux coups : embastiller tous les pillards, fraudeurs, exploiteurs et autres spoliateurs qui gouvernent le pays et rendre l’Hexagone enfin présentable aux yeux des touristes qui viennent le découvrir, avec, pourquoi pas, visite guidée dans les différentes divisions des Maisons d’arrêt !... Visite payante, bien sûr !
Or donc, qu’avons-nous à nous mettre sous la molaire pour cette caricature d’élection de 2017, laquelle s’annonce aussi pourrie que les précédentes et même d’une pauvreté plus affligeante ? Rien ! Si au moins, pour la pimenter un brin, les bulletins blancs étaient considérés comme un pouvoir invalidant pour « révoquer une offre politique jugée inappropriée », nous aurions l’illusion de vivre en démocratie !
A droite comme à gauche, homogénéité oblige, le vide est sidérant ! A l’extrême droite, rien de très marquant non plus, hormis les vociférations et agressions récurrentes propres à la peste brune, histoire d’aider les premiers cités à jouer du clairon pour protéger le troupeau de l’attaque des loups !
Dans ce concert à voix unique, reste le gars Méluche. J’aime le bonhomme. Sa faconde. Ses vérités, sa passion, ses colères, son panache, et je lui accorde de la sincérité, mais si c’est pour nous faire une Tsipras à la française, ou comme Podemos en Espagne, non merci !
Tout compte fait, si je devais céder à la tentation, rien n'est moins sûr, c’est son bulletin que je mettrai quand même dans l’urne. Rien que pour voir...

Sous l’casque d’Erby



mercredi 5 octobre 2016

En très bonne mauvaise foi !

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Un peu de retard à l’allumage à cause d’un sale coup de froid. J’ai le blaire comme poire blette et le poitrail comme la caldera d’un volcan en colère.
Une grognasse de starlette américaine botoxée, Kim Kardashian ( ?!), se pointe dans la Ville Lumière pour frimer sa race avec son luxueux pacson de breloques et se fait braquer dans son hôtel, ligotée dans la baignoire, le trouillomètre collé aux fesses, par des (faux) poulardins déguisés, semble-t-il, à la diable, se faisant dérober le tout pour un montant que le Erémiste ordinaire n’ose imaginer dans les locaux lugubres des Restos du Cœur ou du Secours Populaire, là où l’on croise plus de monde que lors des manifs pour la défense des libertés fondamentales.
Il n’en fallait pas plus pour que la France de la haute, la meute de roquets médiatiques au taquet, fermente dans son jus et se mette à dégager le remugle d’un corps en décomposition. D’autant que ce hold-up audacieux a eu lieu à 800 mètres du ministère de l’Intérieur !...
Question obsédante sur toutes les lèvres : Comment, désormais, l’étranger, le rupin, dans sa magnifique mondialité, va juger notre douce Hexagonie s’il ne peut plus en toute sécurité faire étalage de sa fortune sans se faire bijouter son bien par des pégriots sans scrupules ?!... Des bassines entières de mucus ont ainsi été déversées à jet continu dans les foyers hexagonaux à l’heure où les pauvres sont le plus vulnérables. L’usine à désensibilisation fonctionnant à toute vapeur ! 
Soulevée par l’émotion, la France des riches et des larbins trémousse du popotin et appelle, sinon à la bonne éducation des braqueurs, au renforcement conséquent des effectifs policiers et à l’augmentation des caméras vidéos dans les salles de bains des Grands Palaces pour éviter que ce genre d’images négatives ternissent l’éclat d’une France éternelle en faisant fuir le touriste.
Un conseil, amis braqueurs, faites pas les cons, méditez ces mots de Georges Brassens, afin de vous éviter le pire, ce qui vous aidera à poursuivre une carrière de monte-en-l’air prometteuse que je vous souhaite longue, très longue :
En vendant ton butin, prends garde au marchandage,
Ne vas pas tout lâcher en solde aux receleurs,
Tiens-leur la dragée haute en évoquant l'adage
Qui dit que ces gens-là sont pis que les voleurs.

Sous l’casque d’Erby


dimanche 2 octobre 2016

Anne Dayot Photographe des sables

Quittons un court instant le décor politique. Sa violence. Les funérailles, nationales ou mondiales. Les Manipulations, l’anathème et ses nombreux raccourcis. Posons-nous un instant et laissons-nous bercer par la mosaïque que matière et éléments déposent sur les plages, ou dans tout autre endroit où la vie offre sa magie. C’est cet instant unique que Martine nous propose de partager dans la page du jour, via l'ArTche des sens, avec le travail d'Anne Dayot. Superbe !



Anne est dans une recherche alchimique. Son travail se rapproche de la quête.



Anne Dayot parcourt des  kilomètres de sables parsemés  d’algues, et autres matières hasardeuses bousculées par les vents et les marées.































Elle arrête le temps et fixe des images d’âmes. Qui en connaît le poids ?... 




Cela nous rappelle que la terre tourne  et parle naturellement à ceux qui tentent de lui ouvrir l’espace des sens. 




Anne dévoile sa lumière qu’elle  trouve et lui sert de guide. Elle s’y épanouit.


Anne Dayot nous appelle à suivre sa démarche.



 

























Elle pousse sa quête quand elle revient le lendemain sur ses pas pour fixer sur la pellicule la nouvelle image qui pousse le temps d'une marée à retracer les définitions du visible, se déplaçant d'images en mouvements rythmés.










Sous l'casque d'Erby