Par rapport aux monstres politiques, celui-là est bien sympathique !
jeudi 22 février 2018
mardi 20 février 2018
Par ici la monnaie !
Transmis par Erby via FB
Au restaurant, par mégarde un vieil
homme met une pièce de monnaie dans sa bouche et l'avale.
La pièce reste coincée dans la
gorge.
Son épouse se lève et essaye de lui
faire cracher la pièce en lui tapant dans le dos, mais rien n'y fait.
Le vieil homme commence déjà à
donner des signes d'asphyxie et l'épouse, désespérée, crie pour demander de
l'aide.
Un monsieur se lève d'une table voisine
et avec un calme étonnant, sans dire un mot, baisse le pantalon du vieil homme,
saisit fermement ses testicules et les tire vers le bas.
Dans un hurlement terrifiant, le
vieil homme sous la douleur irrépressible recrache la pièce
L'homme avec le même calme étonnant
qu'il avait en arrivant, retourne à sa table sans dire un mot.
Revenue de sa peur et de son
étonnement, l'épouse maintenant rassurée se lève pour remercier cet homme qui a
sauvé la vie de son mari.
Elle lui demande : « vous êtes
médecin ? »
« Non Madame je suis un élu de
la République en Marche.
A ce titre, mes collègues et moi
pratiquons cette opération tous les jours :
Attraper les retraités par les
couilles jusqu'à ce qu'ils crachent leurs derniers sous : c'est notre
spécialité. »
Sous l’Casque
d’Erby
vendredi 16 février 2018
L’utopie topique
Mordre à travers - M Art'IN |
En
cherchant dans la mouvance (historique, géographique) des contestations
sociales que la ZAD de ND des Landes symbolise maintenant, je suis tombé sur
cette jolie « utopie topique ». Employée dans l’interview de « Diogène »,
habitant de Jansiac par Julie Gacon, dans le cadre de l’émission Du Grain à moudre consacrée à la
question : dans quel monde vivons-nous ? - et diffusée le
3 janvier 2012 sur France Culture (7mn).
C’est dans les mêmes années 1970-80 que se sont concoctés en France des projets aussi fous que celui de Notre Dame des Landes (« le Rotterdam aérien » !) et les naissances de biens des communautés plus ou moins libertaires. Quelques-unes furent célèbres comme, à ce Jansiac « la nef des fous », à Limans, Longo-Maï. Et à Lure, Vandoncourt, Merlieux-et-Fouquerolles, etc... par centaines.
C’est dans les mêmes années 1970-80 que se sont concoctés en France des projets aussi fous que celui de Notre Dame des Landes (« le Rotterdam aérien » !) et les naissances de biens des communautés plus ou moins libertaires. Quelques-unes furent célèbres comme, à ce Jansiac « la nef des fous », à Limans, Longo-Maï. Et à Lure, Vandoncourt, Merlieux-et-Fouquerolles, etc... par centaines.
De
telles communautés, j’en ai parfois été, d’abord en banlieue parisienne pour se
loger, puis en Bretagne pour y « charpenter au noir ». Mais ce type
d’expérience micro-locale ne peut être que fragile - et en général éphémère.
Dans d’autres pays et circonstances, l’expérience collective dure toujours,
notamment à Copenhague avec le quartier squatté de Christiania depuis 1972, et
en Andalousie avec la commune rurale de Marinaleda depuis 1979 : mais cela
passe par de tels compromis avec les autorités que, finalement, il y a une
sorte de tolérance légale, devenant même « attraction touristique d’une
curiosité sociale »... ce qui est aussi le cas, plus récent, du si
sympathique petit village de Trémargat en Centre-Bretagne.
EXARCHIA
Beaucoup plus récent et différent est le
célèbre squat d’Athènes Exarchia, dont l’excellent mensuel marseillais CQFD a
publié en décembre 2017 un reportage sous ce titre : Athènes à l’ombre des
crises : Dead Exarchia ? Et qui commence ainsi : « Depuis les émeutes de 2008,
Exarchia fait office d’aimant pour anarchistes et révolutionnaires européens.
Sauf que ce quartier d’Athènes se trouve désormais à la croisée des
chemins : crise économique sans fin, explosion des loyers, arrivée
continue de réfugiés, tensions entre groupes... Les initiatives tanguent,
Exarchia résiste. »
L’article remonte deux ans
plus tôt : « Confrontée à une crise migratoire sans précédent,
l’Europe prend peur et ferme ses frontières. Des dizaines de milliers de
réfugiés se retrouvent bloqués en Grèce, les camps débordent et la place
Victoria d’Athènes ne désemplit pas. Exarchia s’éveille et répond par
« l’arme du peuple » : la solidarité. « Les
gens ont ouvert des lieux pour loger les migrants », résume Vlad’.
À l’époque, les ouvertures
s’enchaînent : Thémisto, Ghinni, K22, Scholio,
City Plaza... Un autre lieu, Dervenion, se mue en cantine collective. Dons en
pagaille, retape de bâtiments : le quartier vit au rythme
des mouvements de réfugiés et des fêtes endiablées. Dans une Grèce en pleine dépression, le rebond a de quoi
surprendre. Il permet surtout à 1 500 à 2 000 personnes de trouver refuge(...) » . Et l’article détaille des péripéties récentes dont celles de
Rubiconas, groupe d’Exarchia connu pour ses spectaculaires actions,
comme la destruction de bureaux de la Troïka ou du fichier des personnes surendettées - un autre groupe a même « attaqué à la grenade »
l’ambassade de France après la mort de Rémi Fraisse…
On sait que ce drame entraîna
l’abandon (provisoire?) du barrage de Sivens, et que, sans drame équivalent,
l’énorme mobilisation de 10 ans a payé par l’abandon de l’Aéroport NDDL et la
victoire de la ZAD du 17 janvier 2018 :
10 FEVRIER 2018, FÊTE de la ZAD de N-D des LANDES
Extrait de la prise de parole d’Occupants
de la ZAD pendant la fête :
« (…) Si aujourd’hui nous occupons et
habitons ce territoire, c’est à l’appel des habitant-e-s qui, il y a une
dizaine d’années, ont demandé du renfort pour faire face aux premiers forages
et travaux, pour défendre cette zone que le conseil général et l’état
essayaient de vider. Et avec l’occupation des maisons, la construction de
cabanes, c’est tout plein de cultures politiques qui débarquent dans ce coin de
campagne.
Des
"squatteur.euses" qui portent l’autogestion, l’action directe, des
modes de vies et des pratiques radicales. Qui,
au-delà de la lutte contre l’aéroport, font vivre une critique du système dans
lequel des avions volent au-dessus d’un monde qui marche sur la tête.
Et c’est dans ce contexte que
toutes et tous, on s’est rencontré-e-s, on a grandi, évolué, entre voisin-e-s
et camarades de lutte. On s’est confronté à des incompréhensions, des
questions, des conflits, et on a aussi partagé des complicités, des coups de
main, des réunions tard le soir et des cafés à 5 du mat’ pour guetter l’arrivée
des flics. C’est à partir de tout ça qu’on construit cette lutte, en apprenant
les un-es des autres.(...) Rester en lutte, c’est faire appel, chaque jour, à
notre imagination, en slalomant entre contraintes et refus de céder. Rester en
lutte, pour un territoire, un monde où on puisse s’épanouir, chacun et chacune
à son rythme. Pour que tout ce que nous créons, faisons vivre, partageons et
transmettons continue d’exister, y compris nos rêves les plus
audacieux.(...) »
Ah
que voilà de l’Utopie Topique !
liens
*Liste de communautés anarchistes
Sous l'Casque d'Erby
jeudi 15 février 2018
vendredi 9 février 2018
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