J’ai appris à ne pas croire. Mais aussi à me méfier de la bien-pensance comme d'un poison redoutable !
Nous sommes fin 2021 et le chaos règne en maître en notre beau et bon pays. Une année épuisante, marquée par l’instauration progressive d’un fascisme à forte connotation reptilienne.
Les nouvelles, surtout les mauvaises, vous malmènent la ruminance que c’est misère. En voici une qui a fait le tour de la toile, atteignant des pics de « popularité » insoupçonnés : Est-elle celui qu’elle dit ne pas être ? Est-il celui qu’il prétend n’avoir jamais été ?
Je parle de Brigitte Macron, notre première (on toussote à discrétion) dame. La nouvelle est tombée comme une pluie acide dans un bol de soupe bio. Devrons-nous parler désormais de premier transgenre de France ?
De quoi animer le débat cinéphile, histoire de fournir de la matière à des cinéastes en rade, d’inspiration et de talent.
La rumeur, étayée, selon laquelle la première dame de France ne serait qu’une illusion a mis le feu aux réseaux sociaux et obligé la susdite à déposer plainte pour laver l'honneur « bafoué ».
Certains, y compris des opposants « farouches », ont tout de suite écarté l’hypothèse d’un puissant « fake news », poussant le bouchon jusqu’à hurler à la « transphobie » et au complot d'une extrême droite « nauséabonde » et revancharde, termes hautement disqualifiants quand il est donné à des ectoplasmes manipulés, convaincus d’avoir une idée personnelle !
« Impossible ! », disent-ils, n’osant pas imaginer Jean-Michel Trogneux devenant Brigitte Macron mais ne voulant pas savoir qu’est-il advenu de ce frère qu’on évoque comme on le ferait d’une nébuleuse planétaire.
Quel dommage ! L’idée d’une adaptation, certes très libre, de la comédie « madame Doubtfire », avec le magnifique Robin Williams, sur fond pédo-sataniste à l’Élysée, a pourtant de quoi séduire un public privé de vrai cinéma, parce que, pareil que pour le reste, le cinéma a perdu ses couilles, si je puis dire.
Quant aux artistes, aux comédiens, aux fous du Roi, les pauvres sont pieds et poings liés, nécrosés à force de soumission, évoluant hors sol, ne pouvant que flagorner entre deux ricanements amers.
Pourtant l’idée d’un trans ayant transgressé tous les protocoles et se hissant par la seule force de la chirurgie et du dieu argent au plus haut sommet de l’État, mystifiant au passage dieu et ses saints, en devenant Madame, a de quoi faire bander, parole de scout !
Tout cela est aussi étonnant que l’idée jugée complotiste la veille et se faisant rattraper par la réalité à la vitesse de la lumière !
Et si cette histoire, révélée par Natacha Rey, après une enquête « minutieuse » de trois ans (lisez les liens) s’avérait aussi vraie que le pass sanitaire ou l’obligation vaccinale pour les enfants ou, encore, le projet de loi autorisant le « placement » d’internement des non vaccinés...
Allez, les bonnes fêtes quand même. J'ai fini de vomir. A vous le tour.
Sous l’Casque d’Erby