Erby |
mardi 9 avril 2024
Leurre et argent du leurre !
mardi 2 avril 2024
Notes de lecture - Albert Londres, l’exemple
Homme de santé fragile, mais à l'énergie farouche, Albert Londres est né à Vichy en 1884 et mort dans l'incendie d'un bateau qui le ramenait de Chine en 1932, à l'âge de 48 ans. Entre ces deux dates, il s'était forgé une sacrée réputation et donné au journalisme ses lettres de noblesse.
De voyage en voyage, Albert Londres a dessiné les contours d'une géographie mentale avec la curiosité pour viatique et la justice pour obsession. De reportage en reportage, il a façonné des chemins impraticables, jeté des ponts d'une rive à l'autre pour que, dans sa diversité, l'homme découvre ce qui l'unit ou le sépare, en bien ou en mal.
Forçats de la route
Dans ce reportage de 1924, c'est le Tour de France cycliste qu'il met en lumière. Le moment est héroïque et le journaliste, halluciné, nous donne de l'exploit, de la souffrance, des drames qui l'émaillent, une échographie d'un naturalisme époustouflant ! Le Musée de la littérature sportive l’affiche comme référence avec fierté En passant, villes, villages et habitants sont décrits d'un trait génial. À un cycliste au ravitaillement, un monsieur plein de sollicitude : « Vous avez le temps, trois minutes… », le cycliste rétorque : « Non, monsieur le notaire, ce n'est pas que je sois pressé, mais mon masseur m'attend à deux cents kilomètres d'ici pour me remettre le cœur en place, alors, vous comprenez… » La réplique est à mettre au crédit de Jean Alavoine.
Dans la Russie des Soviets
Albert Londres est le premier journaliste occidental à se rendre, en 1920, au prix d'un voyage kafkaïen, au cœur de la République des soviets, à Petrograd, aujourd'hui Saint-Pétersbourg. Sans fioritures, il nous rapporte ce qu'il voit, ce qu'il entend. Il donne à sentir — déjà ! — la mesure de sa terreur devant le spectacle qu'il découvre. L'homme tel qu'il sera tant que durera ce « paradis » pour lequel ont bandé des légions d'imbéciles manipulés : un chien, monsieur Londres.
Prémonitoire, il écrit ceci à propos du bolchevisme : « l'acte fondamental de leur doctrine est l'antiparlementarisme… » Un sujet, on ne peut plus brûlant, au pays du 49-3 !
Un peu plus loin, Londres chasse le clou : « Le bolchevisme n'est pas l'anarchie, c'est la monarchie, la monarchie absolue, seulement le monarque, au lieu de s'appeler Louis XIV ou Nicolas II, se nomme Prolétariat 1ᵉʳ. »
Si ce changement d'appellation ne vous suggère rien, le toubib ne vous sera d’aucune aide.
L'Homme qui s'évada
Magnifique récit sur la vie d'Eugène Dieudonné, jeune ébéniste, militant anarchiste, homme de bien, condamné comme complice de la bande à Bonnot, alors qu'il n'a rien à voir avec elle. Seulement la justice française, jamais avare d'une injustice, ne l'entendant pas de cette oreille, l'expédie aux îles du Salut. De son arrivée à son évasion, tout est conté au fil du rasoir. Un livre qui se lit comme un roman et se crache comme on crache sa haine à la face d'une justice de classe. Des hommes ayant perdu jusqu'au souvenir de leur nature, tant les conditions sont hideuses. Albert Londres donna beaucoup de sa personne pour rapatrier Dieudonné en 1927, avec, disons-le, le concours actif de la justice brésilienne, persuadée que le forçat évadé avait été victime d'une injustice.
Comme toujours, la France fut dernière à innocenter l'innocent qu'elle avait envoyé en enfer ! Sans même un mot d'excuse de la part de la grande institution, Dieudonné pouvant s'estimer heureux qu'elle consente à descendre de son piédestal pour le « blanchir » !
Terre d'ébène
De loin le plus dense de ces quatre reportages. Embarqué pour un périple de quatre mois qui le conduira au Sénégal, au Niger, en Haute-Volta (Burkina-Faso), la Côte d'Ivoire, c'est un Albert Londres révolté qui se dresse sur le chemin du colonialisme. Sans concession. Le ton est cassant. Avec objectivité et colère, il dénonce, fustige et condamne une politique d'où la France et sa grandeur ne sortent pas grandies. Encore une fois, le reporter, fera honneur à sa devise : « Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Prenez bonne note, ô larbins médiatiques ! Ce reportage lui valut quelques solides inimitiés et autant de menaces de la part des forces conservatrices du sabre et du goupillon.
Collection Arléa - diffusion Seuil – prix du volume entre 7 et 8€, mais gaffe à l’inflation !
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Entre les bataillons Azov en Ukraine que l’Occident continue d’alimenter avec une aide supplémentaire de 50 milliards (l’aubaine pour nazis, drogués et traficoteurs) de l'UE, et l’extermination programmée des Palestiniens, au nom d’une fausse lutte contre le terrorisme, cela va être extrêmement difficile pour la communauté de continuer le business de la Shoah !
Ah ! Les sondages ! Si on interroge 1 000 personnes choisies dans le « bon » panier, on obtient le mélange idéal qui fera d’un charognard un bon végan et de la saleté un modèle de propreté ! Le cynisme est à son zénith et ce n’est pas ce blanc-bec d’Attal qui me démentira.
Il y a toujours, en ce bas monde, une « bonne » âme pour nous sauver ; un opportuniste pour prendre le train en marche ; des esprits à vendre et une classe politique pour adultérer la vérité.
Ainsi, du mouvement des agriculteurs qui met le feu à l’Europe, sans que les instances qui la dirigent fassent autre chose que tenir la ligne de destruction projetée. À savoir la liquidation totale de l’agriculture traditionnelle en faveur des lobbies agro-alimentaires, tout comme elles le font avec le commerce de proximité et la disparition programmée des classes moyennes. Place aux insectes dans nos assiettes !
Et qui nous dit que nous ne sommes pas ces insectes dont on parle comme base pour la nourriture de demain ? Qui ne connaît pas l'histoire des rats qu'on confine et finissent par s'autodévorer ? À la fin, il n'en reste que deux et quand enfin, on les lâche dans la nature, que font-ils pour se nourrir ? Ils bouffent des rats !
Qu’il est difficile de devoir expliquer des évidences sous le regard indifférent de l’être satisfait de son sort. Ce fou qui vous prend pour fou quand l’on met le doigt dans la plaie, alors que tout au fond de nous-mêmes, nous savons que ça ne tourne pas rond.
Pendant que la France et l’Europe du travail se dépoussièrent dans la rue, celui que certains Français prennent encore pour leur président voyage aux frais de la princesse, en Inde, en Suède… Car, pour lui, détruire son pays par dilution reste sa vraie mission.
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