jeudi 29 juin 2023

Si Wagner m’était chanté

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Si mauvaise soit-elle, un mercenaire a toujours une « bonne cause » à défendre.

La révolte du « Groupe Wagner » en Ukraine a mis en transe ce que l'appareil médiatique de l’Occident a de plus visible : sa grossièreté !
De l’épiphénomène au coup d’Etat il n’y a qu’un pas. Un pas que le délire névrotique des médias a fait vaillamment ! Ça a été et c’est toujours l’orgie !
Cette micro-révolte des mercenaires de Wagner, lamentable pastiche du film « Les 12 salopards », panache en moins, a été l’occasion de montrer jusqu’à quel point frustration et jalousie sont grandes par chez nous. Combien la grandeur de la Russie et le sens du patriotisme de son peuple met en relief la petitesse de nos dirigeants et l’apathie des peuples de l’UE.
Qualité du peuple russe que nous avons perdu en tant que tel de ce côté-ci de l’Europe, trahis par une caste politique à qui nous avons trop facilement confié les clés du carrosse.
Pendant que des gens meurent à un jet de pierre de chez nous, la clique arc-en-ciel LGBT livre son spectacle décadent dans les rues des capitales européennes devant des enfants et des parents « consentants » comme on voudrait le faire accroire !
Et si l’intrusion de la culture LGBT dans le quotidien n’était-elle pas orchestrée par les réseaux pour banaliser la pédophilie, rendant plus insensibles encore des esprits à la dérive ?
Le comportement de la classe politique s’inscrit de longue date dans ce projet, visant à faire d’un « continent qui compte » l’antichambre d’un Empire agonisant : « Puisque je disparais, tu m’accompagneras dans la chute !», semble émettre dans un râle ultime la Bête moribonde !
En gros et pour résumer, il était prévu que le groupe Wagner cesse d’être un groupe paramilitaire se dissolvant et intégrant les rangs de l’armée régulière russe au terme de leur mission « spéciale ». Mission pour laquelle le groupe avait des avantages de mercenaires : bien payé et autres bonus. L’heure étant venue pour ces forces d’incorporer l’armée régulière, certains membres, le chef en tête, ayant changé d’avis, ont tenté le coup de « force » (ont-ils été payés par des tiers pour cet extra ?), alimentant par le fait le délire propagandiste de l’OTAN, de l’UE et du chef d'orchestre Américain.
Le but de ces sales éclaboussures étant d’entretenir l’illusion d’une victoire auprès d’une opinion sous l’effet de son addiction, comme si nous revisitions l’épopée du légendaire « Cheval de Troie ». Rien que ça !
La réalité est que nous ne savons rien de ce qui se trame en coulisse – aussi bien pour cette affaire Wagner que pour tout le reste. Mais, ne voulant l’avouer, les médias font comme s’ils venaient de quitter la table des Grands de ce monde le calepin rempli d’informations de première main ! Comme si, les marionnettistes, à l’instar des magiciens, révélaient au premier domestique venu le secret qui les fait « briller » !
C’est avec cette ignorance qu’on bâtit des mensonges durables. Des mensonges qui prennent le visage de la vérité, l’Assassin, fortune faite, devenant l’homme à plaindre et la défaite la Victoire tant annoncée !

Sous l’Casque d’Erby



dimanche 25 juin 2023

Aimerez-vous la poutine ?

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Il existe à Paris plusieurs restaurants canadiens au nom d’un plat traditionnel québécois : « La Maison de la poutine ».
C’est à la lecture du livre de Richard Boutry que j’ai appris que la poutine était une spécialité de la cuisine québécoise. Pour ceux qui l'ignorent, la poutine est composée de frites, de fromage, appelé Skouik Skouik, et d'une sauce brune sucrée salée. Une recette qui accroche aux fibres, aide à tenir l’hiver dont chacun sait jusqu’à quel point il fait trembloter les chaussettes !
Le croirez-vous, si je vous dis que ce restaurant a fait l'objet d’insultes et des menaces de la part de quelques incultes agressifs nourris au lait de la propagande médiatique ?
Pensant que l’appellation était un acte de provocation russe en pleine guerre d’Ukraine, affichant ouvertement un soutien au président de la Fédération de Russie, ils ont entrepris de se dresser contre l'ennemi !
Jamais ces imbéciles ne s’interrogeront sur le ridicule de leur comportement et encore moins sur leur nocivité. Ni prendre assez de distance pour juger les crimes commis par les occidentaux tout au long de l’histoire sur des peuples pacifiques.
La guerre, les sanctions et les blocus sont les moyens que le capitalisme utilise pour instaurer définitivement le règne de la terreur tel que consigné dans l’Agenda 2030.
Ces guerres qui se déroulent sous nos yeux, dont on nous matraque le besoin, sont les barreaux de notre future prison. Les énumérer lasserait celui qui tire sur son propre frère, parce que conditionné comme le bon bestiau qu’il est !
Mais on le rappelle quand même : Palestine, Afghanistan, Irak, le Congo, la Libye, la Syrie, le Yémen… Sans oublier la Yougoslavie et à présent l’Ukraine, où la guerre continue malgré la défaite de l’Ukraine, parce que l’OTAN et les Américains ne veulent pas de la paix. Point !
Comme apparemment on ne le dit pas assez, il faut le rappeler : « sur les 239 ans d’existence, les USA n’ont été en paix que 21 ans » ! Combien de morts ? Combien de traumatisés ? Combien de survivants morts-vivants ont traîné leur misérable carcasse comme des zombis pour étancher la soif sanguinaire de l’Empire Américain ? Besoin d’une calculette ?
Déclencher et entretenir le fanatisme par la propagande chez les gens simples fait partie du plat de résistance quotidien. Combien, parmi ces personnes, savent qu’en Ukraine on envoie des enfants et des vieux de 70 ans au front, tant l’armée ukrainienne est défaite, préférant en faire des martyrs pour la propagande, plutôt que de négocier une paix honorable !
Diviser les pays en catégories, les fragmenter, en groupes, en sous-genres, demeure le nerf de l'Empire. Monter les citoyens les uns contre les autres dans des affrontements fratricides et garder un lit propre et douillet dans lequel l’oligarque fera des jolis rêves, voilà la mission ultime des dirigeants politiques en qui le troupeau a déposé sa confiance !
Macron est un de ces serviteurs européens, soumis à la volonté Américaine pour faire de la France et des pays de la vieille Europe des protectorats. Autrement dit, des provinces de l’Empire !
Sarko en sait quelque chose. Lui, dont le premier geste symbolique à peine élu fut d’aller se prosterner aux pieds de George W. Bush pour offrir la France en cadeau à ce débile et à ses faucons !
Qu’ont-ils fait les peuples, hormis travailler et obéir, pour mériter une telle haine de la part des maîtres, qu’ils admirent plus qu’ils ne le méritent ?
Plus le vieux continent s’affaiblit, plus flagrant apparaît le processus de colonisation. Plus le citoyen libre tend à devenir le « sujet de sa majesté ».
Partis de la vieille Europe pour conquérir les Amériques, les « conquérants » reviennent, se réappropriant le sol des ancêtres, nous prenant sans même se cacher pour les nouveaux Indiens !
Allons-nous, européens, connaître à notre tour le sort des nations indiennes ?

Sous l’Casque d’Erby 



mercredi 21 juin 2023

« Le journaliste à abattre » - Richard Boutry

 « Je suis un modeste, très modeste, travailleur de la pensée, qui collecte et dispose des matériaux pour que d'autres, après moi, sachent en tirer le meilleur parti. Le travail humain est collectif, rien de ce qui n'est pas collectif n'est solide ni durable. » Miguel de Unamuno 

Avant toute considération politique, on reconnaît en Richard Boutry, l’homme, le frère, l’ami, l’humain, dans ce qu’il a de plus noble et authentique. Son livre, « Le journaliste à abattre » en est la parfaite illustration.

Ils se font rares les hommes à la verticalité assumée ! C’est dans les périodes de crises majeures que surgissent de « nulle part » ces personnages que l'on croyait disparus sous la poussière de l’histoire pour nous rappeler que tout n’est pas perdu. Que la vie nous offre encore des raisons d'espérer et de nous réjouir !

Le combat contre l’instauration d’un totalitarisme sanitaire, derrière lequel on cache le génocide à venir, Richard Boutry l’assume avec le courage et la conviction d’un honnête homme.

N’ayant pour viatique que sa conscience, il fait de la liberté et de la tolérance l’antidote aux dérives totalitaires de notre temps. Richard Boutry va au front avec l’énergie d’un homme prêt à affronter le diable en personne, le Covid étant le fil rouge, pour empêcher le naufrage d’un monde en totale perdition.

Coups bas et souffrance n’ont pas épargné cet homme juste – ayant frôlé le pire dans sa vie personnelle et professionnelle – que nous avons découvert dans la stupéfiante « Minute de Ricardo », s’est reconstitué avec une énergie qui inspire le respect.

Je vous laisse découvrir comment en lisant vous-mêmes ce livre-témoignage passionnant. Passé du statut de « nanti » à celui de nomade, monsieur Boutry a sillonné en camping-car l’Europe du Nord au sud, de l’est à l’ouest en quête de lumière à partager. De complots à dévoiler, de corruption à dénoncer, et ce, quel que soit le prix à payer !

Lire Richard Boutry et son « journaliste à abattre » c’est avoir une conversation à bâtons rompus avec un ami de passage, venu vous aider à ouvrir les yeux sur le monde que l'on nous prépare dans le silence feutré des laboratoires, avec la complicité criminelle de nos gouvernants, ceux que nous pensons avoir élu pour nous protéger. 

Richard Boutry est un homme sans fard qui dit tout haut ce que d’autres hommes pensent tout bas. Un homme qui montre sans rien imposer. Mais, convaincu, que votre esprit saura faire ce qui convient et prendra les décisions qui exigent une bonne paire de couilles !

Quand on ferme ce livre, c’est comme si un ami, après un échange fructueux, se levant de son siège, vous serrant la main, ou vous prenant dans ses bras, s’en allait visiter un autre ami dans la ville suivante, lâchant : « Le temps presse. Force et honneur ! À la revoyure, l’Ami ! » 

Acheter cet ouvrage, c'est faire coup double : vous enrichir en ouvrant les yeux, si vous ne l’avez déjà fait, et donner le coup de pied de l'âne aux puissants et aux escrocs !

Peu distribué par les « grands » distributeurs, le seul point de vente que j’ai trouvé pour me procurer l’ouvrage : Amazon. Un comble ! Mais, cet ostracisme ne l’empêche pas de figurer parmi les meilleures ventes du pays !

Sous l’Casque d’Erby

Semaine 24


 

dimanche 18 juin 2023

Sermon du dimanche

Erby
Il y a des choses tellement obsolètes que les évoquer est sacrilège aux yeux de qui la vie n’est que « tendance ».
Modeste paroissien, m’étant signé à de multiples reprises, pour pardonner ou me faire pardonner, j’ai de plus en plus de mal à tendre l’autre joue.
Cela fait longtemps qu’on ne dit plus femme de ménage, parlant du métier de la voisine, ça ne fait pas propre. « Technicienne de surface », ç'a plus de gueule !
Dans le même ordre d’idées, on ne dit plus ouvrier, lutte des classes, pauvre ou exploité. Si vous persistez à utiliser ces termes, vous devenez une espèce de moine emphatique pérorant dans le vide, et par ce fait l’article qu’on propose dans les objetèries, ces boutiques qui fleurissent avec la crise, vendant des objets recyclés à bas prix.
Pas qu’une femme de ménage, un ouvrier, un prolo, un indigent ou la lutte des classes aient disparu de nos vies, emportant misère et humiliation outre-monde. Il n’est tout bonnement pas souhaitable d’en faire état, puisque notre monde de référence fait l’objet d’un tour de passe-passe, où la sémantique est un luxe suranné.
Mon voisin est ouvrier agricole. Quand vous lui demandez quel métier il fait, il répond naturellement « ouvrier agricole ». Que voulez-vous qu’il dise d’autre, qu’il est citoyen écoresponsable missionné pour butter le tubercule ?
La destruction des valeurs d’un monde ne passe-t-elle pas par l’appauvrissement de la langue et des idées dont il s’est nourri pendant des siècles ?
Ne dites plus Santé Publique, énoncez quai de gare où, massés, les voyageurs attendent un train qui ne vient pas. Car, désormais, obtenir un rendez-vous dans un service est au moins aussi long qu’une demande de passeport. Si donc vous êtes au plus mal, un remède : prenez le mal en patience, nous avons changé de dimension !
Quant au nom masculin de docteur, il faut nous habituer à le désigner comme sujet de plateau en blouse métal, au service des laboratoires dont il est l’agent, grassement rétribué pour vous faire avaler des saloperies avec onctuosité.
Un métier qui ne connaît pas le chômage et qui va jouir d'un bel avenir : fossoyeur. Rien à dire là-dessus, ça creuse et ça brûle dans le silence des sépulcres !
De même avec les informations du journal télévisé, qu’on gobe comme un œuf cru. Bientôt, on ne dira plus « le journal », mais le Miniver, ou Ministère de la Vérité ! Tout comme on ne doit pas déclarer vivre sous dictature pour désigner le régime de la France, mais, démocratie homogène !
Même principe concernant les incendies volontaires des forêts. Nous devons penser autrement. Ces feux sont le résultat du réchauffement climatique et des subséquentes montées de températures et non l’œuvre de mains criminelles ! Le suggérer vous rend suspect de complot !
Le même exemple s’applique au carbone et à sa taxe, ce qui amène à poser la question de la manière la moins emphatique possible : pourquoi chercher à faire disparaître le carbone alors qu’en alimentant les forêts, il donne l’oxygène dont nous avons besoin pour vivre ?
Allez en paix, mes chères sœurs, mes chers frères !

Sous l’Casque d’Erby



mercredi 14 juin 2023

Bientôt les vacances, profitons-en !

Erby
L'histoire est fondée sur la croyance aveugle de ceux qui n'ont pas vu, écoutant religieusement ceux qui croient avoir vu et entendu. La vérité étant si relative que la relativité elle-même revient à ses fondements devant la parfois brutale réalité. Mais allez convaincre un fanatisé, martyrisé par un enseignement tronqué, et vous aurez de quoi ruminer sur vos certitudes le restant des jours.
Idéologie du genre et endoctrinement scolaire. Un concept très gauche, adopté lorsque celle-ci a découvert vers la fin des années 60 qu'elle ne tirerait plus rien de la classe ouvrière qu’elle a si consciencieusement trahie !
C’est à ce moment qu’elle a orienté son artillerie en direction de la très prometteuse « libération sexuelle », moteur et carburant de la disparition du « prolétariat militant » de ses tablettes !
Exit la morosité des travailleurs et leur lugubre révolution sociale, ayant nourri tant d’espoir et tant d’escrocs ! C’est sans état d’âme que la « gauche » a basculé dans le sociétal avec un ouf de soulagement !
« Justice sociale ? Pouah ! Un projet pour perdants ! Non, merci ! Alors que là, sous nos pas, s’ouvrent de nouveaux horizons. » 
Sous le vernis, la crasse ! La grande épopée du paraître ou la Bible selon les productions Marc Dorcel !
Intelligence Artificielle du capitalisme, la gauche bourgeoise, troquant le bleu de chauffe du prolo pour un concept qui n’exige aucun effort intellectuel, participe à la déculturation des nouvelles générations, cultivant ses champignons vénéneux : Wokisme et Black Lives Matter.
« Ouvrez vos cœurs tendres ! Écartez vos jambes ! Brisez les barrières de la frustration ! Démolissons les tabous ! » 
C'est dans l’esprit d’une bacchanale « permissive » - confondant sciemment provocation et liberté - que la gauche trouve son second souffle et le capitalisme son repos.
Ayant patiemment entretenu le business, le capitalisme a offert à la « gauche bourgeoise » ce qu'elle voulait : le titre d'opposition, pour faire croire qu'elle est ce qu'elle n’est pas !
Spectacle de magie applaudi par un public acculturé alors que nous avons les deux faces d'une même monnaie, chaque partie jouant avec le jeu de cartes de l'autre.
Les vacances d'été arrivent. La transhumance ouvre les vannes au départ d’un peuple sur les rotules.
Aux augmentations exponentielles des prix des produits de consommation, pendant que, les panards en éventail, on se dore la pilule sur le bord de mer, ou on fait de la randonnée en montagne, s'ajoute une volonté totalitaire de la part du pouvoir, tissant sa toile comme fait l'araignée pour chasser les insectes.
Cette fois, on se dirige vers un très sale coup, planifié de longue date, dont on attribuera le moment venu la responsabilité à Poutine, au regain pandémique, ou à je ne sais quel mystérieux fléau, mijoté dans les laboratoires de l’OMS !
La rentrée sera spectaculaire pour les plus pauvres, car ils seront premiers à manger les pissenlits par la racine à des prix prohibitifs. Ruminant, sans parfois faire l’effort de les comprendre, les directives totalitaires de l'OMS, en réalité le vrai gouvernement mondial !
Avis de recherche est lancé afin de trouver trace d’une opposition digne de ce nom, pour réveiller un peuple qu’on fait cuire à l’étouffée.
 
Sous l’Casque d’Erby
 

 

jeudi 8 juin 2023

Chronique des temps criminels

Ce monde est un désastre. Restons concentrés, ne baissons pas la garde, sous aucun prétexte. Si comme dit le dicton « A chaque jour suffit sa peine », il est des jours où la peine est double.
La machine est lancée et l’individu moyen se sent comme un zombi devant le rayon de farces et attrapes, sans savoir quel article choisir, ou se demandant – s'il lui reste un peu d'esprit – si ce n’est pas lui l’article à vendre.
Quand ce n’est pas le blanc qui tape sur le noir (cela devient assez rare), filmé à grand renfort de téléphone portable, c'est le noir qui bastonne du blanc pour tout le mal que l’ancêtre a commis, et dont il est forcément coupable. Ou la femme haineuse, qu’on envoie en mission pour castrer son complément masculin en détruisant son image dans des opérations « coups de poings » !
A défaut de résoudre les différends, on les attise afin de donner plus d’épaisseur au brouillard. Ceux qui ont pour mission d’apaiser, fournissent le combustible pour tout cramer.
Rien d’étonnant, quand on sait la haine que les Grandes Familles qui contrôlent le monde vouent à l’être « inférieur », dont nous formons les gros bataillons.
Il n’est pas de jour où un nouvel avatar ne nous soit proposé par les machines à décérébrer dont l’Oligarchie a le contrôle. On parle des médias et de la meute de petits soldats chargés de l’exécution des basses besognes. Le traumatisme subi par des enfants et leurs parents dans un square parisien sous la houlette de militants dits « d’extrême gauche », avec autorisation de la Mairie de Paris dont ils ont obtenu l'aval, pour une démonstration de répugnance extrême devient monnaie courante chez les gouvernants du pays.
Le fanatisme des « petites mains » est tel qu’on se demande qui, de l’oligarque ou de l’exécutant, mérite le premier suppositoire ! On nous la fait « camp de rééducation » à l'envers !
Déterminer qui est qui dans le registre de l'identité naturelle, relève désormais de la pure pagaille ! C’est ainsi que maîtres et larbins l’ont décidé dans le cadre d’un calendrier bien ordonné.
Il ne se passe pas de jour sans que le pilonnage n’atteigne de nouveaux sommets. Le but étant de trier l’humain comme on fait avec le bétail ! Ainsi, on nous martèle que la nature est mal faite, puisque, sans consultation « démocratique », décide de pourvoir d’attributs différents les femmes et les hommes. Comment pourrait-elle bien décider, puisqu’elle est par essence insensible ? Aberration ! Remodelons-la : « Toi, ma petite, tu seras un homme ; toi, le petiot, tu es fait pour devenir une femme, c'est ainsi que le réseau l'a décidé. Pas le choix. Par ici le bistouri ! ».
Exagéré ? Même l'école s'y met !
Dernière manifestation absurde sur une radio nationale, phare propagandiste de l’État profond, où entre deux blagues humoristiques, un engagement pro-nazi en Ukraine et une infamante campagne contre la Russie, en toute décontraction, on nous assène quelle est la bonne ou la mauvaise pensée que nous devons observer pour devenir un citoyen modèle.
On invite une « spécialiste » de plateau pour nous servir la soupe Woke, éléments de langage en sus, selon laquelle « l’instinct maternel » n’existe pas. Qu’il serait une manipulation sociale par laquelle la femme est asservie… J’arrête là.
Heureusement que dans la rue, chez les gens avec qui nous échangeons au quotidien, dans le respect des choix librement consentis, les choses ne sont pas comme les médias nous les présentent à toute heure du jour et de la nuit. Nous sommes la majorité des gens normaux  ! Eux sont les monstres !
Coupons-leur le sifflet, éteignons télé-radio-journaux, méprisons-les autant qu'ils nous haïssent, écoutons de la musique, ouvrons-nous au monde, à la poésie de la rue, si riche et si vraie ; quittons la fange où ils nous poussent chaque jour davantage, et laissons-les pourrir comme des mauvais plants dans une mauvaise terre !

Sous l’Casque d’Erby



mercredi 7 juin 2023

Dédié à LeDiazec... Le triptyque


https://www.huffingtonpost.fr/france/article/a-carnac-la-destruction-de-39-menhirs-pour-construire-un-mr-bricolage-ne-passe-pas_218852.html


dimanche 4 juin 2023

Adieu, vive clarté – Jorge Semprun

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La relecture est un refuge à l'éclairage certain, dont nul ne doit se passer. Par ces temps criminels, il est plus que jamais nécessaire d’y consacrer temps et énergie.
Ébloui par les dieux, l'homme est cet être amputé, sillonnant le jardin d’Éden, mendiant la part de divinité qui le rendra invulnérable. Ayant fait de l’arrogance son plat de résistance, il pèche souvent par boulimie.
Le livre est un combat que l’auteur voudrait définitif contre la poussière du temps. Il est la marque d'une utopie et la plaie jamais cicatrisée d'un doute permanent.
Quand un coup d’État militaire se transforme en guerre civile, la pitié n’est pas le sentiment le plus répandu. Nous sommes en Espagne en l'année 1936. Au terme de trois longues années de guerre fratricide, celle-ci se finit par la victoire des félons.
Au bout, il y a la douleur, les morts qu'on pleure, mais aussi toutes les valeurs d'une culture démocratique qu’on efface avant même son épanouissement. Ce fut pour le pays de Miguel de Cervantès et de Garcia Lorca la longue nuit des tricornes.
Quarante ans ce n’est pas rien. Pour ceux qui avaient eu la « chance » d'y échapper, ce fut l'exil, les camps de « rétention », la Seconde Guerre mondiale, la résistance au nazisme, le maquis, la mort ou la déportation, souvent les deux. Quant aux survivants…
Une Seconde Guerre mondiale qui se « finit » par la « victoire » des armées alliées sur le nazisme, sans que la coalition ne bouge le petit doigt afin de débarrasser l'Europe des deux champignons vénéneux ibériques : Franco en Espagne et Salazar au Portugal...
Cela arrangeait qui le maintien de ces fortifications du mal ancrées sur l’Atlantique et la Méditerranée ? La réponse ne se trouve-t-elle pas dans la question ?
Dans « Adieu, vive clarté », sous la forme d'un récit de « la découverte de l'adolescence et de l'exil, des mystères de Paris, du monde, de la féminité... », Jorge Semprun écrit sur cette douleur qui, de « Quel beau dimanche », à « Autobiographie de Federico Sanchez », fait de la disparition des héros son propre suicide politique, avec pour fil rouge l’aveuglement militant.
Une blessure intime qui s’égrène au fil des pages offrant en partage impressions et sentiments sur les morts et les vivants. On y croise Hugo, dans un truculent retour à l'envoyeur, Arletty, dont l'auteur connaît toutes les répliques, Baudelaire, Rimbaud, et Paris, ce Paris unique qui n'appartient qu'à celui qui l’arpente.
Issu d'une famille de la grande bourgeoisie espagnole, fidèle aux valeurs de la très faiblarde république (nul n’est parfait), Jorge Semprun n'était pas, comme ses origines sociales pouvaient le laisser supposer, un énième avatar de sa classe, mais un homme libre engagé dans l'histoire de son époque, avec toute la passion de son âme.
Homme de culture et homme d'action, l'un ne pouvant se passer de l'autre, il allait au bout de ses engagements avec la seule arme possible, quel qu'en soit le contexte : son intégrité d'homme libre. Antifasciste, il a été de toutes les luttes, d'abord en tant que résistant au nazisme, puis comme militant communiste clandestin contre le régime franquiste. Mais c'est toujours en homme libre qu'il agissait, ce qui lui valut d'être exclu du PC de Santiago Carrillo en raison de « divergence de point de vue avec la ligne du Parti » en 1964.
Plus tard, alors qu'il est devenu ministre de la Culture sous le gouvernement socialiste de Felipe Gonzalez, en conflit ouvert avec le numéro 2 du PS, Alfonso Guerra, il claque la porte parce que Félipe Gonzalez avait couvert des pratiques douteuses d'Alfonso Guerra. Voilà pour l'homme.
« Adieu, vive clarté » est un livre dans lequel, l'apprentissage du français, après celui de l'allemand, passe par la poésie et par l'écriture. Alors qu'il avait « honte » de cet accent (merveilleux, j'en étais jaloux) qu'il avait quand il parlait le français, parce que, considérait-il, à tort, que le français était une langue faite pour être écrite !
A le lire, on se surprendrait presque à lui donner raison. Une écriture limpide, fluide et... sans autre accent que celui de l'émotion vous soulevant l'épiderme par sa poésie et, par sa très vive clarté !
Un livre – il n’est pas le seul – où l’on découvre que le passé n’est que l’ombre du présent. Suivez mon regard.

Sous l’Casque d’Erby