M art' IN |
Billet rapide. Demain soir, les amis, je serai à
Brest à 19h30 au plus tard. Je vais zieuter et esgourder ce que Méluche dit et répète depuis un bout
de temps à l'Arena en réunion publique. En direct-live !
En électron libre, je me pointerai
avec la double intention de voir un coucher de soleil, comme la lumière
bretonne en a le secret, et, peut-être aussi, l’idée d’une aube nouvelle aussi
lumineuse que cette France historiquement coupée en deux, l’insolence oligarque obligeant par tous les moyens de ses pouvoirs politiques et médiatiques la libre existence de la
partie faible, ouvriers, rejetés du monde, incompris et autres écrasés par la
finance, à grattouiller la misère au-delà de la misère, au profit de son seul
profit. L’idée de vivre chichement sans avoir à supporter le poids de l’insolence
capitaliste, de son CAC40, est non pas une erreur, mais une nécessité ! Y
arriverons-nous ? Je le veux, mais… Tant pis si je rêve !
Voter Méluche aux prochaines ?
Je vais le faire. Je le ferai avec une certitude, celle de la faible influence
d’un carré de papelard dans l’urne translucide, sur laquelle les bookmakers
parient déjà la sueur et le sang des peuples. Je le ferai, sachant d’expérience
qu’il y a toujours loin de la coupe aux lèvres. Sachant que toute élection est
un cadre et que hors ce rectangle ou ce carré officiel rien n’est plus informe
que l’idée qu’on nous oblige à accepter en nous faisant croire que le libre
arbitre est une denrée personnelle, voire une idée internationale !
Je le ferai, parce que, après avoir été
baladé, comme nous tous je crois, voté pour tant et tant d’escrocs depuis 1981,
assisté à tant de spectacles désolants et à
la mise au pas des sociétés au profit d’une finance obscure et malfaisante ne plus
se soumettre est non pas un devoir mais un besoin impératif !
Quitte à voir du bordel tous azimuts, autant en
être conscient et aller jusqu'au bout !
Sous l’Casque
d’Erby