ERBY |
Dans la France du XXIème siècle, comme dans celle du siècle précédent, les
politiciens font de la politique, autrement dit, font des affaires. Des bonnes
et de moins bonnes, quand le succès se fait la malle et qu'on les retrouve bafouillant de l'approximation devant les tribunaux.
Alpagué les mains dans la confiote, François
Fillon, dernier d’une série de maquignons épinglé, se défend avec l'énergie d’un desperado pour éviter le naufrage. Il en va non pas de sa carrière politique – la caste a plus d’un
tour dans son sac –, mais de cet orage violent qui pourrait le priver de concourir à la magistrature suprême. Et comme la
part de gâteau est appétissante, sa famille politique, un temps déstabilisée
par le scandale, serre les rangs derrière son champion lui assurant l’entière
solidarité. On ne sait jamais…
Salement touché par ce coup à l’abdomen, le souffle court, mais le verbe haut, poussé par la furie, il a pris sa plume d’oie
pour écrire une lettre aux français pour leur dire combien tout cela est
ignominieux. Qu’il est transparent comme du verre. Mieux vaut en effet s’adresser
à Dieu qu’à ses saints, n’est-ce-pas. En l’occurrence le peuple, cette manade de
bestiaux qu’on conduit à travers plaine jusqu’aux portes de l’abattoir. Et que
dit-il dans sa bafouille, le coureur automobile ? La même chose que Cahuzac,
Lagarde, Tapie, Copé, Sarko, Woerth, Balkany, Juppé et tant et tant d’autres agrafés, sans évoquer tous ces élus qui attendent leur tour pour une visite guidée au premier tribunal venu…
Si les politiques font des mauvaises
affaires, les poulardins font des sales coups. Comme d’habitude. Désinhibés par
un pouvoir qui leur a donné carte blanche, ils libèrent leurs bas instincts se
livrant à des orgies répressives chaque fois que l’occasion se présente. Et
quand l’occasion se fait rare, ils la provoquent. Suite à la bastonnade d’un
jeune gars suivie d’une sodomie avec matraque, ce qui a nécessité une opération
urgente de la victime, depuis trois jours Aulnay-sous-Bois est en feu. Des
policiers procédant à des « tirs de sommation à balles réelles ».
Même si les policiers auteurs de ce
délit ont été suspendus par l’autorité de tutelle et mis en garde à vue, c’est
beaucoup plus haut qu’il faut chercher les coupables.
Sous l’Casque
d’Erby
Bonjour aux caillardeuses et aux caillouteux. Vite, une autre Constitution !
RépondreSupprimerIl a quand même une magnifique tête de faux-cul, celui-là...
RépondreSupprimerLa réincarnation de Tartuffe ...avec des trémolos dans la voix... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Le bonjour m’dame. Un faux-cul doublé d’un refoulé. Ceux qui l’ont côtoyé du temps où était le subalterne de Sarkostic s’en souviennent avec étonnement. Donc doublement dangereux !
SupprimerC'est bien de la vulgarité
RépondreSupprimer. Si au moins cela contribuait au changement...
on croise les doigts. Non, mieux : on lève les poings et on fonce dans le tas.
SupprimerPour ledit changement, il faut qu'enfin surgissent celles et ceux que les politicards s'arrangent pour qu'ils n'aient aucune visibilité, aucune tribune connue, aucune occasion de déclarer leurs intentions. Autant dire qu'on ne nage pas dans la facilité.
RépondreSupprimerTu résumes fort bien l'indignité de ce système, Jean-Claude.
SupprimerOn comprend mieux pourquoi il veut démanteler la sécu au profit des assurances privées http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/les-liens-entre-francois-fillon-et-axa-au-coeur-d-une-nouvelle-polemique-1098224.html
RépondreSupprimerCe commentaire concerne mon billet sur les mémoires de Eugène Cotte : "Je n'irai pas" d'il y a quelques jours, mais je n'avais pas le lien à l'époque.
RépondreSupprimerLe voilà : http://www.michelcollon.info/14-18-on-croit-mourir-pour-la/
Il s'agit d'un film sur les VRAIES raisons de 14-18, fait par "Investig'Action" de Michel Collon, une demie-heure poignante.
Au fait, merci Rodolphe de rétablir dans la colonne de droite cet "Investig'Action" qui est souvent très interressant - et que me rappelle "Mes coups de cœur" ce jour...