jeudi 24 décembre 2015

Le bon Noël !

Pioché chez les moutons
Quels remue-méninges !
C’est fête, le moment idéal pour plumer la volaille.
Pauvre madame Taubira, se faisant bastonner comme il n’est pas permis par la meute déchaînée, cherchant à la farcir comme vulgaire dinde !
Ministre chargée d’ingurgiter de la couleuvre à tous les repas, elle acquitte son apostolat avec un courage de kamikaze. La voici obligée de défendre devant les députés le texte qui la fait dégobiller sur la déchéance de nationalité pour des « terroristes nés en France » et sur injonction du fossoyeur de l’Elysée. Une façon de dire aux terroristes ou supposés tels : « casse-toi, pauv’ con ! », sans que cela ne change pas la donne dans la lutte contre le terrorisme, offrant de fait un joli cadeau de Noël aux nostalgiques de l’obscurantisme qui n'en demandaient pas tant.
Des précédents en la matière, que nous devons à la gauche parlementariste, existent, puisque c’est « Daladier, président du Conseil radical-socialiste, homme de gauche, numéro deux du gouvernement du Front populaire dirigé par Léon Blum en 1936, qui prévoit la déchéance de la nationalité des Français naturalisés depuis moins de dix ans, ayant été condamnés à au moins un an de prison (décret-loi du 12 novembre 1938 article 22) ». Une loi qui a depuis été revisitée à maintes reprises, comme vous pouvez le découvrir sur ce lien.
C’est donc le cœur lourd et le remords à fleur d’épiderme que notre vaillante garde des Sceaux a décidé, non pas de démissionner, comme l’exige une certaine forme de morale, mais d’aller auparavant devant l’Assemblée, avec le talent d’oratrice qu’on lui connaît, pour dire sa répugnance et le dégoût que lui inspire le texte, le gouvernement dont elle est membre et le Président dont elle est la subordonnée.
Chiche !
La bonne ripaille à toutes et à tous.

Sous l’casque d’Erby



jeudi 17 décembre 2015

L'ArTche des sens en fête, le 19/20/21 décembre à Perros-Guirec

Miguel P.Diaz
Trêve de plaisanterie. A l’égout, la farce électorale !
Entre bulletins blancs, nuls et abstentions, cela fait presque 20 millions d’individus, sur près de 44 millions d’inscrits, qui ont fait un bras d’honneur à la truanderie organisée. 20 millions d’individus qui comptent pour des prunes ! Du rêve démocratique à la démocrasse, ça fait plutôt mal au cul ! A côté, la « montée » du FN, avec ses 6 millions, tarif plein, orchestre médiatique en soutien, c’est de la roupie de sansonnet ! Mais c’est avec ça que le banditisme politique est passé du statut d’entreprise artisanale à celui d’industrie multinationale du racket organisé.  
On dit qu’« une image vaut mille mots ». On attribue l’apophtegme à Confucius. Comme je n’étais pas là au moment où le vénérable a balancé sa trouvaille, je n’ai aucune raison de mettre en doute le témoignage de celui qui la lui a attribuée.
Et des images l’ArTche des sens en propose ce week-end (19/20/21 décembre) à la Ferme de Kerangloff à Perros-Guirec. Pas moins d’une trentaine d’exposants proposeront au public de la sculpture, de la peinture, de la poésie, de la photographie, de la marqueterie, de la mosaïque, de la vidéo, de la harpe celtique et de l’art vivant, avec El bobo et sa troupe B.A.I.T pour une série d’improvisations délirantes. Merci à l’ami Casa d’avoir contribué à cette rencontre qui s’avère magnifique ! Seront également de la fête, les Bococos et leurs masques pour une incursion burlesque au royaume d’Ubu et d’autres surprises…
Beaucoup, beaucoup de travail, pour l’équipe de bénévoles, vous vous en doutez, que la mise en place du dispositif pour rendre cohérente et aussi vivante que possible une telle manifestation. Raison pour laquelle je me fais rare par ici, mais il n’y a pas que cela, j’en ai aussi un peu ras-la-carafe de la jactance politique, de son frelaté, du rosbif ficelé que nous sommes, bourré de colorant, attractif sur l’étal, alors que l’on sait que la barbaque est dure à la dent et le produit qu'on nous vend est périmé.
Je m’en vais donc prendre l’air avec plaisir pendant quelques jours qui seront riches en belles surprises !
Si vos grolles vous mènent, en cette période de forte transhumance, par chez nous, il y aura, pour vous accueillir, en plus du programme, un bon bol de soupe, de la crêpe, du cidre et de l’amitié à rendre accessible l’infini.
Le 19/20/21 décembre à Perros-Guirec. Le parcours est fléché. Ou la meilleure façon d’avoir des cordes à son arc !

Sous l'casque d'Erby


dimanche 13 décembre 2015

Le festin des drosophiles

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Avez-vous entendu jaser de la perversité temporelle ? Un truc d’ouf qui fait bander ceux qui veulent échapper à quelque chose ou réparer ce qui a précédemment été mal ou pas fait du tout. Ou qui cherchent dans le rêve le refuge idéal pour échapper à la déconfiture de l’esprit.
Le temps va et vient comme une feuille morte poussée par des automnes lointains ne manquant pas l’occasion de faire un coucou en rappliquant. Le frisson du temps jadis où tout était beau et bleu comme un ciel bleu.
Tranquillement installé dans votre salon, vous pensez vous trouver sur votre terrasse côté sud et en fait pas du tout. Hier comme aujourd’hui la boîte à manivelle vous joue des tours. En réalité, hier comme aujourd’hui, vous vous trouvez quelque part en milieu hostile, cerné par des loups affamés, pas une escarbille à vous mettre sous les dents pour chasser un encombrant bout de castor coincé dans un creux ; des ours démontés par l’absence de saumons vous tombant sur le paletot comme meute de Le Pen excitée par la chair fraîche, ou par des ministres voletant comme des drosophiles à l’idée d’un festin national.
Où suis-je ? Que dis-je ? Qu’écris-je ? La vilaine perversité temporelle !
Je parle des élections régionales de la France en état de « guerre civile », on me reproche l’oubli palestinien, le mur israélien, Gaza, sa violence, les victimes qui mangent le caillou à pleines dents.
Je parle de la Syrie, de l’usinage terroriste par des États pervers, des prémices d’une Troisième Guerre Mondiale, et me voilà de fait devenu un malfaisant poutinien, complice de je ne sais quel chef sanguinaire, sans que je ne sache davantage pourquoi...
De fait, j’oublie d’évoquer le Venezuela, où la bourgeoisie « locale », aidée par les amerloques, a coupé les vannes, privant les magasins d’alimentations du strict minimum pendant le déroulement de la campagne électorale, affamant le peuple pour l'obliger à « bien voter ». Suis-je coupable de n’avoir pas été assez chaviste ou de ne pas avoir été assez rapide à la détente ?...
Je parle d’élections régionales dans une France guerroyante, qui boit pour ne pas perdre espoir, on commente, ou on ne commente pas : « oui, bof, il y a mieux à faire ailleurs ! Mais la Grèce ?... Mais le Portugal ?... Mais l’Espagne ?… Et le Soudan  dans tout ça, on en fait quoi ?... Et l’escroquerie de la COP 21 ?... » Et j'en oublie. Atroce !
Entre 7 et 9 millions de pauvres, vivant sous le fameux « seuil de pauvreté » en Hexagonie, se disputant bouts de cartons et trottoirs interdits, faisant une queue humiliante devant les banques alimentaires ?... Aucune importance, puisque plus loin l’horreur est ô combien plus exotique !
Mais de quoi on parle ? Des pauvres du monde à nos pieds, partout où l’on pose un arpion, ou de la stratégie générale d’un capitalisme de la mort pour tout détruire sur son passage ? Mais de rien, puisque c’est toujours plus loin qu’on sert les meilleurs banquets !
Voilà à quoi ressemble la perversité temporelle en ce week-end où passé et futur vous font perdre le sens de l’orientation !
Je ne voterai pas ce dimanche, puisque les états-majors ont déjà signé des accords pour nous flanquer la dérouillée !

Sous l’casque d’Erby


lundi 7 décembre 2015

Régionales : des claques et une sale odeur !

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Lundi 7 décembre 2015, lendemain du scrutin des régionales. Je fais court, j’ai à gérer une gueule de bois carabinée ! Et puis, nous avons la semaine pour supporter les assauts des vertes et des pas mûres !
Pour la circonstance, je voudrais m’attarder sur la moufette rayée, aussi nommée sconse ou putois, de la famille de mammifères caniformes. Bestiole à première vue sympatoche, au pelage noir, de la taille d'un chat, carnivore à l'occasion, barré de part et d’autre du dos de deux bandes de poils blancs qui se rejoignent sur la partie supérieure de la tête, possédant des griffes non rétractiles, reconnaissable aux sécrétions de liquide malodorant émanant des glandes anales qu’elle projette jusqu’à six mètres de distance. Auparavant, elle met en garde l’assaillant par des « sifflements et des piétinements » très explicites, lui permettant de se faire la malle ou non, au choix.
L’espèce est très prisée dans le milieu politique, national et international. Pour tout dire elle fait une entrée fracassante dans les mœurs républicaines. Nombre d’élus et de dirigeants de la nation en ont fait leur animal de compagnie favori. Sorte de talisman qu’on brandit pour tenir le peuple en respect chaque fois que celui-ci se met à réclamer son dû ou pour l'obliger à courber un peu plus l'échine.
Prenons à présent tout une colonie et lâchons-la dans la maison Hexagone, avec pour mission d’envoyer dans tous les foyers des giclées de liquide nauséabond, l’air devient aussitôt irrespirable. La peur panique s'emparant de la population, c’est le moment tant attendu par les camelots et autres vandales des basses œuvres politiques pour envahir les rayons avec des neutralisateurs de remugles inopérants, mais suffisamment juteux pour leur commerce, sans pour autant chercher à éradiquer l’espèce, puisqu’elle a son utilité !


Sous l’casque d’Erby 


dimanche 6 décembre 2015

Un dimanche électoral en démocratie

Dimanche. Quelque part en démocratie hexagonale. État d’urgence électoral.
Il est six heures du matin et le jour traîne un mauvais réveil. Encore deux bonnes heures avant de voir la gueule qu’il va tirer en pointant le blaire. Le ciel est plombé et le vent hulule aux fenêtres une rengaine sinistre. Ça sent mauvais !
La veille, le quidam avait envoyé des courriers électroniques à des collègues pour les inviter à déserter les bureaux de vote. « Un traquenard », avait-il écrit sans crainte ni regret. Aucun retour. Bizarre. D'habitude, ils répondent, mais avec le week-end, la décompression...
La porte s’ouvre si brutalement que le zigue, aussi blanc qu’un bulletin d’abstentionniste, n’a pas le temps d’être surpris. Plaqué sur la table et solidement attaché avec des menottes en plastique, il fait ouf, sans en être vraiment conscient. Il venait tout juste de finir son premier café, une bonne marque, la moins ruineuse, et, il doit l’avouer, l’effet est canon ! Comme celui du flingue qu'on lui poste sur la tempe.
« Habillez-vous et suivez-nous ! », commande d’une voix sûre une sorte de malabar cagoulé.
« Pour aller où ? Je veux un avocat ! », crie le sinistré totalement paniqué.
« Un avocat ! Ah, ah ! On n’a pas la conscience tranquille, hein !... Encore un qui fait dans le travelo !... Et pourquoi pas l’Etat de droit, pendant qu’on y est ! L’Etat, c’est moi ! Embarquez-moi ça ! », qu’il dit aux autres cagoulés qui ne se font pas prier pour exécuter l'Ordre.
Porté comme une plume, le prévenu est jeté dans un fourgon cellulaire, garé dans la rue, à la suite de tout un cortège, où d’autres prévenus, saisis pendant la nuit, plus ou moins amochés, ont été entassés. Des éclats de voix, des sommations, le jour naissant peine à cacher sa peur et le vent s’est fait la malle pendant que quelques fenêtres s'ouvrent, des têtes se penchent et disparaissent aussitôt.
Qu'on est bien chez soi, en sécurité !
Des portières claquent et, enfin, le cortège s’ébranle dans le bruit des sirènes et les lumières bleues des gyrophares.
Un quart d’heure plus tard le convoi fait halte devant l’école primaire du village le plus proche, où le bureau de vote est installé. On aligne les prévenus ficelés deux par deux. On leur fournit une petite enveloppe avec obligation de l’introduire dare-dare dans l’urne.
« A voté », répètent à la chaîne des voix machinales.
Une fois le « devoir civique accompli », on démenotte le troupeau, et on l'invite à regagner le domicile par ses propres moyens !
« Des questions ?», demande sans attendre de réponse le malabar cagoulé de tout à l'heure.
Ce jour de grâce de l’année 201… l’Hexagone a enregistré un taux de votants exceptionnel au premier tour des échéances électorales : 99%. Une première dans l'histoire de la France Libre !
Police et services de sécurité de l’État sont à la recherche du 1% manquant pour faire le plein au second tour !

Sous l’casque d’Erby


vendredi 4 décembre 2015

Pour en finir avec les élections !

Erby
Quand il faut cogner, elle voudrait réfléchir, quand il faut cogiter, elle parle de coup de poing et pousse des bêlantes désespérées depuis l'enclos où elle est confinée, touchant du bois pour que cela ne la conduise à sa perte, alors même qu'elle est déjà perdue. Ses horaires ne sont jamais ceux des convois qui entrent en gare et c'est là le paradoxe de sa condition. C'est la longue histoire de la classe ouvrière (quel que soit le statut qu’on lui cherche aujourd’hui), au sein de laquelle je suis né, je vis, je travaille, je rêve, me révolte, œuvrant au jour improbable d'un grand feu de joie célébrant je ne sais quelle utopie. Je suis de la classe qui ne se salit les mains qu’en travaillant pour survivre en engrossant une ploutocratie sanguinaire.
On nous fait de la politique comme on met en scène un film gore : producteur, réalisateur et public savent que c'est de la boue mais tout le monde s'y vautre...
Erby
L’idée conceptuelle de « Front républicain » pour faire barrage à l’occupant de l'intérieur est une bouffonnerie me faisant penser à la tristement célèbre Ligne Maginot : « Entrez et servez-vous » ! Mais qui pour effacer les traces de sang qu'on y laisse après tortures et carnages sur le tableau noir de la conscience ?
La guéguerre électorale à laquelle on prépare le peuple en permanence, en France ou ailleurs, n'est pas la guerre du peuple. Ni celle-là ni aucune autre. Aucune guerre n'est jamais souhaitée par les peuples, elle lui est toujours imposée par le banditisme capitaliste et la classe politique, aidés dans leur sale ouvrage par quelques intellocrates, jouant au petit soldat, faisant le trottoir à prix discount en échange d’un couvert au banquet des charognards. Elle est l'affrontement bourgeois entre clans d'un seul et même Ordre, travaillant de concert, se disputant âprement le privilège de faire creuser un trou assez profond pour y enfouir le plus grand nombre possible de miséreux. Cette armée de petites mains, si utile, si précieuse, si soumise, si méprisée, méritant mille fois le sort qu’on lui fait.
Qu'il s'agisse d'élection, de terrorisme, de braquage financier, de lois sécuritaires, de fascisme, assumé ou rampant, les masques tombent et les visages qu'on y découvre sont hideux ! Aucune ressemblance avec ceux de la classe ouvrière !

Sous l'casque d'Erby



mercredi 2 décembre 2015

Élections régionales et tour de manège

Erby
Étrange époque, guère altérée par le mensonge criant de la lèpre gouvernante. 
Il suffit qu'un « père de la nation », élu par défaut et par la grâce de la finance, parce qu'il faut bien de temps en temps divertir la populace, lui faisant croire qu'elle a son destin en main, se pointe aux lucarnes pour dire : « C'est la guerre », ciblant tout et n'importe quoi, pour qu'aussitôt 20 points de mieux s'affichent au compteur des « sympathies » au carnaval des sondages pour services rendus à l'industrie de la mort et corruption des esprits.
Mal vu, mal noté, chignolé de la théière, félon à la cause du peuple, médiocre sous tous rapports, hypocrite, François Hollande, le faux perdant, doit se frotter les mimines, totalement liquéfié par l'aubaine, savourant dans son alcôve, après avoir enfilé son nouveau pyjama bleu/blanc/rouge, la phrase d'Alphonse Allais : « Les chiens sont, en tant qu'espèce, éminemment méprisables, aussi bien pour l'écœurante banalité de leur affection que pour leur extraordinaire faculté de caporalisation. » 
Est-ce dire que pour autant ils ont partie gagnée, lui et ses socialauds, dimanche prochain au premier tour des régionales, quand le votant, pas aussi con ni clébard qu'on le dit, mettra son enveloppe au feu, l'annulera volontairement en écrivant au hasard sur le bulletin : « Je vote Dahu ! », oubliant tout simplement de se rendre au bureau de vote, parce que l'abattoir n'est pas l'endroit idéal pour profiter de son dimanche ?...
Dimanche 6 décembre, ainsi que le suivant, celui du 13, je n'aurai pas besoin, au saut du plumezingue, de gamberger longtemps sur mon emploi du temps. Je laisserai mes godasses aller au caprice, puisqu'en fin de compte, ce sont elles qui connaissent le mieux les chemins de la liberté !

Sous l'casque d'Erby


lundi 30 novembre 2015

Boire la CO(U)P jusqu'à la lie !

Source
Des milliers des savates posées sur le bitume, des milliers d'arpions en attente de les chausser et l'odeur fétide qui plombe le ciel de la démocratie – cette triste utopie – reste le symbole de la Conférence internationale sur le climat qui s'ouvre à Paris sous le signe des libertés confisquées.
En ces temps où l'on pousse la bétaille à orner les balcons de drapeaux tricolores, en signe de soumission aux lois des puissances suprêmes, les seuls pouvant les orner avec honneur sont les drapeaux noirs du deuil et de la révolte !
Y avez-vous songé, messieurs les escrocs ?...
C'est en marge du sommet de l'Union européenne avec la Turquie à Bruxelles, cet allié tombé du ciel comme une bouteille de Coca-Cola, dans le sacre de la guerre comme solution politique, que le fossoyeur de l’Élysée a dénoncé les incidents qui ont éclaté Place de la République, entre poulardins survitaminés et des manifestants ayant bravé l'interdiction d'un rassemblement pour protester contre la mascarade de la COP 21, faisant des militants de la cause de l'environnement une horde de « perturbateurs » se délectant à saccager « le mémorial [« improvisé »] en hommage aux victimes des attentats » du mois de janvier et du mois de novembre !
Curieuse, mais nullement surprenante, la façon de stigmatiser l'outrance des individus, si outrance de leur part il y a, évitant avec soin d'en expliquer les causes !
Et si ces « éléments perturbateurs » étaient en partie, ou totalement, une émanation des services de l’État lui-même ?...
Question de complotiste ou vérité historique incontournable ?...

Et aussi, après leur Bleu, Blanc, Rouge au balcon, voici Salut les COP hein !

Sous l'casque d'Erby






samedi 28 novembre 2015

Debout les morts !

M ar' TIN
Si sur le front de la guerre le gouvernement barbote, bec joyeux, dans les mares de sang, rendant un ultime hommage aux Invalides aux morts pour rien, sur celui du chômage c'est Waterloo et Bérézina pacsés par un prince des ténèbres. 
Ah, qu'ils sont mauvais ces chiffres du chômage du mois d'octobre, malgré le nombre considérable des radiations dont chaque exclu a reçu la notice de manière anonyme ! Pas de quoi pavoiser, en effet.
Il n'y a guère aujourd'hui que policiers et militaires pour échapper au fléau de l'offre et de la demande et du bidouillage statistique mensuel s'étalant sur des années ! Avec le montant de toutes les heures supplémentaires qu'il faut leur verser pour chasser du korrigan sur des landes tourbeuses, le seul signe de croissance crédible demeure à ce jour celui de l'impôt !
Certes, il est plus facile de rendre hommage à titre posthume aux victimes collatérales d'une politique désastreuse que de lutter efficacement contre le capitalisme carnassier, renonçant sans scrupule aux lois fondamentales de la liberté individuelle, envoyant par le fond le navire et sa cargaison. Ainsi de la convention européenne des droits de l'homme, le gouvernement français lui préférant celle des droits de la police ! Vidocq et Fouché réunis dans une nouvelle série noire télévisée ! 
J'imagine sans peine la levée de boucliers que cela aurait fait sur les réseaux sociaux si une telle décision avait été, ne serait-ce qu'évoquée par Nicolas Sarkozy et ses satellites, pendant son mandat et même après ! Rétroactivement, le marlou de Neuilly apparaîtrait presque comme un gars gentillet : conférencier de fortune, un peu trublion sur les bords, mais rien de bien méchant en comparaison de ce qui nous tombe sur le paletot avec les solfériniens !
A quelques jours du premier tour des élections régionales, auxquelles nos socialos, drapeaux aux lucarnes, nous invitent à participer, profitant de la douleur et du choc traumatique causé par les attentats, pour perpétrer la multiénième escroquerie au « devoir civique », nous prenant pour ce qu'ils pensent que nous sommes, des moutons !
Mais, au fond, ne sont-ils pas programmés pour faire joujou avec nos vies ?...
Bande de salauds !


jeudi 26 novembre 2015

Météo politique : la démocratie en alerte rouge !

Erby
Au milieu du délire des perquisitions tous azimuts en terre hexagonale, télévente comprise, suite aux attentats du 13 novembre, souvent prétexte à chasser du misérable et à semer la peur en des lieux où aucun esprit malfaisant n'aurait idée d'aller s'y perdre, le tout Big Brother est à la besogne pour fossoyer les derniers espaces de liberté.
La bavure policière est à deux doigts de transformer notre si « exemplaire démocratie » en zone de non-droit. Et aucun risque qu’elle soit jugée par aucun tribunal, puisque l’« état d’urgence » est en passe de biffer des missels et la loi et la justice.
Que du bonheur pour les nostalgiques de la ratonnade et du garrot !
Des exemples ? Ah, vous voulez des exemples ! Sans quoi nous serions des complotistes instrumentés par des forces ennemies ? Prenons à la volée, le cas d'Ahmed, à Saint-Denis, comme l'explique Oskar Kermann Cyrus dans son billet « Etat d'urgence » : un « sans-papier égyptien de 63 ans, victime des terroristes qui a tout perdu lors de l’assaut des forces de l’ordre » dans son gourbi, sans même pas le moindre signe de politesse de leur part : « Pardon monsieur, on vérifie que tout va bien dans votre villa. Selon votre voisin, il y aurait des blacks mambas tapis tout au fond du jardin. Nous sommes du service d'éradication. » Rien de rien, sinon un homme brutalement fracassé qu’on retrouve sur son lit d’hôpital, recevant en prime « des services de l’État une obligation de quitter le territoire », sitôt les premiers soins prodigués.
Devant le tollé qu’une telle violence a provoqué dans les consciences, « la préfecture reculera un jour plus tard ». Ouf !
Mais il n’y a pas que cela ! A Lille, c'est toujours chez Oskar, sans doute guidés par quelque promoteur en mal d’affaires juteuses, condés et membres du RAID, ne faisant pas dans la dentelle, délogent du squatteur à tour de bras !...
Et si nous organisions un micro-trottoir, avec appel à témoins, pour savoir combien de « délits démocratiques » sont commis au nom de la démocratie ? Je suis sûr que l’on découvrirait sans surprise que le gouvernement de Manuel Valls navigue sous fausse bannière ! Mais cela nous le savons, reste maintenant à convaincre les centaines de milliers de sondés-manipulés pour qui ces mesures sont la bonne réponse au terrorisme...
D'autres preuves ? Plus au sud, à Nice, ce nid de basanés, c'est « une fillette de six ans qui est blessée lors d'une opération de police : les policiers [toujours au top] intervenus en pleine nuit avaient enfoncé la mauvaise porte » !
Gros comme des structures de la City, ces mesures choc cachent mal le véritable enjeu : empêcher le gogo de réfléchir, ôtant au « Mouvement Social » le droit de s’exprimer, puisque la rue est mauvaise pour un gouvernement qui ne milite que par la guerre et pour elle seule, prenant à son compte des mesures d’extrême droite, rien que pour nous sauver de nous-mêmes ! Ainsi de la manifestation sur le réchauffement climatique, prévue le 29 novembre à Paris à l'occasion de la COP 21 et qui devait réunir des représentants de toute l'Europe est interdite par décision de Manuel Valls.
Voilà l'hommage appuyé que le gouvernement de la France rend rétroactivement à George Bush et à ses faucons avec ce que de toute évidence est le remake du liberticide Patriot Act.
La France serait-elle en train de devenir officiellement le 51e État des États-Unis ?... Si la réponse est non pour l'heure, cela ne saurait tarder.


Sous l'casque d'Erby


mardi 24 novembre 2015

La vie continue, envers et contre tout

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Au bout de mille cinq cents billets, torchés avec talent, exigence morale, poésie, et passion, volets ouverts sur le monde, tout en affichant une certaine fierté – et il y a de quoi, cela lui fait quand même une moyenne d'un billet tous les deux jours - l'ami BiBi fête l'événement et se pose quelques questions : 
« Huit années, 1500 bibillets derrière toi. OK, mais c’est quoi le sens de tout ça ? Le bilan ? Ce que tu as fait ? Tu n’as fait jusqu’ici que dénoncer, trouver les petits défauts de la Grande Cuirasse et tu t’en contentes, hein ? Content de tirer à bout portant sur les Médiacrates, ces faquins de l’Info qui servent les Puissants, à leur tomber dessus à bras raccourcis, d’accord, c’est entendu, mais toi, tu fais quoi d’autre pour améliorer le Quotidien, apporter un peu de bonheur autour de toi ? »
Aucune inquiétude en ce qui concerne le potentiel BiBi et sa capacité à rebondir : un coup de bourre et ça repart ! C'est plus fort que lui, c'est plus fort que nous, quand la question nous touche de près, ce qui est souvent le cas. La suite est par ici.
C'est aussi un peu ce qui arrive à l'ami Partageux. On dirait que le fameux « ménage » de printemps est en avance (ou en retard) cette année. Après quatre ans il « baisse le rideau » sans baisser les bras, puisqu'il rejoint son pote le Yéti qui l'accueille à bras ouvert, lequel a été « viré » de Politis (?!), je n'en sais pas davantage. Mais comme « l'union fait la force », et qu'il n'est pas du genre à « lâcher la patate », c'est une très bonne nouvelle pour continuer de jouer le poil à gratter en s'intéressant aux affaires du monde, aux sans grade, aux sans dents, dénonçant les sales affaires d'un monde pas laubé. Dommage que le blog du Yéti reste fermé aux commentaires. Un choix qui le(s) regarde. Pour ligoter le contenu à la nouvelle adresse on clique là.
Alors quoi ? Ben, c'était une fausse alerte, on continue ! Et pourquoi pas en compagnie de Sylvain Baron qui, le 25 novembre 2015, demain donc, passe devant la Chambre Correctionnelle de Bordeaux pour répondre aux accusations de « soustraction frauduleuse d'un drapeau européen » dans trois mairies autour de la région bordelaise par ceux que l'on désigne comme les « Décrocheurs de drapeaux européens ». Des actes citoyens jugés illicites, ce qui n'est pas l'avis de l'UPR qui argumente : 
« Nous rappelons que cette action symbolique n’a rien de délictueux puisque non seulement c’est le fait d’arborer les drapeaux européens qui est inconstitutionnel mais notre candidat remet systématiquement les drapeaux enlevés à la police, ou à la gendarmerie, ou à des journalistes. Il n’y a donc pas de vol ni de destruction de bien public, mais simplement rappel à la loi et à la Constitution. »
Mais que fait-elle l'Europe pour mériter qu'on respecte un drapeau qui n'a d'autre utilité que celle de servir la haute finance en écrabouillant les peuples ?...
Monsieur le Juge, Monsieur le Procureur, mesdames et messieurs de la Cour, l'acquittement s'impose. Ce n'est que pure Justice !


Sous l'casque d'Erby

Les régionââââles !!!... Je ne pense qu'à ca !


dimanche 22 novembre 2015

Portrait-type du terroriste « civilisé »

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Dans la vie courante, il peut être ministre, responsable politique, chef de la nation ou simple citoyen. Son existence est un mal épizootique.
En France, il est jacobin et donneur de leçons. En Espagne il serait franquiste longtemps après la mort du Caudillo. Au Portugal, salazariste et membre de la PIDE, persécutant du portugais comme on déguste de la brandade de morue sur les bords du Tage. En Grèce, il aurait eu le grade de colonel, cuisinant du grec à la sauce yaourt, juste pour empêcher les communistes de faire trempette sur les bords de la mer Égée. En Argentine, membre de la junte, militant pour la suivante avec un concept télé en tête : « Portés disparus ». Sous Pinochet, il aurait défendu l’idée de stades-prisons, s’amusant à passer au scalpel des milliers de chiliens pour leur apprendre à aimer le « grand frère » américain. Sous le soleil d’Amin Dada, il aurait fourni les marigots en viande fraîche. Chez Bokassa, il aurait été diamantaire. En Irak, il ferait pendre le Raïs, juste pour « sauver » le principe de non-ingérence. En Amérique du Nord, il serait sudiste, producteur de coton, activiste de la CIA pour le compte d’un consortium pétrolier. En Arabie saoudite, il serait médiévaliste et exporterait le wahhabisme du Portugal à l’Oural, à la Scandinavie et à la Mer Caspienne. Chez Charlie, il serait crobardier d’une liberté sous caution, juste pour voir de quelle couleur est la mitraille quand elle s’enfonce dans les entrailles. Au Bataclan, il fait de l’opéra en un acte d’Offenbach les « chinoiseries musicales » sanglantes avec lesquelles on tue les amis, les frères, bousillant les familles et entortillant les peuples à grands coups de paranoïa. En temps de paix il fomente les guerres. En temps de guerre il fait tout pour la continuer. Il est de toutes et d’une seule couleur, celle de l’argent, celle du pouvoir sans limite et de l’horreur perpétuelle...
Quel que soit son rang et la couleur du passeport qu'il présente au guichet, il est la Cinquième colonne, celle qu’on croise furtivement dans les allées du pouvoir. Prenons garde avant que le pire n’arrive ! Il est encore temps, ne pensez-vous pas ?...

Sous l’casque d’Erby




vendredi 20 novembre 2015

LA LIBERTÉ... LA GUERRE

(Page blanche)




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LA LIBERTÉ... LA GUERRE

L'immense (dans tous les sens du terme) Afro-Américain Paul Robeson [vidéo du jour] fut bien des années calomnié, puis banni des USA, du temps de la chasse aux sorcières de McCarty. Sa belle carrière d'acteur et surtout de chanteur de blues en fut ensuite brisée. Il répétait : « tant qu'il y aura un homme injustement privé de LIBERTÉ, je ne serai pas un homme libre ».
De même, « tant qu'il y a la GUERRE quelque part, il n'y a nulle part la paix » : à ceux qui, ces temps-ci, prétendent que « la France était depuis 1945 en paix, jusqu'au 13 novembre dernier », je répète à l'envi qu'ils sont oublieux du chapelet quasi ininterrompu de guerres françaises, en « Indochine Française » (46-54), en « Algérie Française » (54-62), « au Canal Français » (Suez, 56). Et, depuis, dans le « Pré Carré Français » de la France à Fric-Françafrique... Plus, bien entendu,  « nos » diverses participations aux guerres de coalitions occidentales, avec ou sans l'aval de l'ONU (du Liban d'avant-hier à la Syrie d'aujourd'hui en passant par la Libye d'hier...).

*
L'aveugle terrorisme du 13 novembre est inexcusable. Il a pourtant sa logique de révolte, si gravement dévoyée soit-elle. Celle d'une folle réponse à « nos » guerres, non moins folles. Guerres non seulement militaires, essentiellement en pays musulmans, mais policières et socioculturelles en France : l'odieux racisme anti-arabe « au faciès » s'entretient par des générations de frustrés de l'« Algérie Française » (et autre cocorico). Racisme hélas courant vis à vis de TOUS les musulmans, y compris français, mais si mal traités (ouvriers ou chômeurs) et tant « ghettoïsés »...

Si environ 1% de musulmans de France se radicalisent (souvent en prison...), quelques-uns seulement deviennent terroristes de la mouvance Daesh (ou autre) : mais seuls ces quelques fous de Dieu comptent : ils tuent. Non seulement ils tuent à l'aveugle, en France, mais ils veulent tuer l'espoir de l'immense majorité des musulmans de France à « avoir la paix », sans racisme de la part des autres Français (« purs »???). Lesquels pensaient « être en paix, jusqu'au 13 novembre des musulmans » (sic)...

Et, de même qu'il y a liaison entre « nos » guerres en pays musulmans et cette stupide croyance « France en paix à qui l'Islam déclare la guerre », il y a liaison entre terrorisme-Daesh et cette croyance stupide en un Islam-originel mythifié... de la Paix d'Allah ! :
On n'est pas sorti de l'auberge !

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Pour conclure ?
Une citation de... 1964, peu après la fin de la guerre d'Algérie !  

« (…) L'Occident mécanisé a complètement perdu le silence intérieur (celui du Sahara, pour les Arabes). L'Europe n'apparaît qu'à travers ses contradictions. L'Européen est un Don Juan qui tente d'assouvir sa soif de pouvoir à travers de multiples expériences de domination. Son paternalisme le pousse à chercher une solution dans des luttes dont il est lui-même le principal enjeu, puisqu'il est directement responsable de la mainmise politico-économique des pays riches sur les pays pauvres (...) ».

Lorenzo Pestelli – introduction aux « Piécettes pour un paradis baroque » (éd. L'Âge d'Homme, Lausanne, 1975)

Sur le sujet : Liberté contre sécurité, chez les Cénobites tranquilles. 

Sous l’casque d’Erby


jeudi 19 novembre 2015

Assemblée nationale, le sale office !

Paris. Où l’on vit, où l’on meurt. Où l’on s’amuse comme nulle part ailleurs. Certains meurent par millions sans savoir où Paris se trouve sur la carte. Tant pis pour eux ! C’est la vie, c’est la mort...
Depuis le week-end dernier, il perle sur nos peurs comme une goutte de sueur froide. Il y a, dans cette goutte, dans cette peur, la folie avec laquelle l’artiste fait une œuvre d’art et le politicard le placard de son bizness. Le coffre-fort qu’il bourre de mensonges, au nom de la France, de l’Angleterre, de l’Allemagne, des Etats-Unis, de la Chine, de la Russie, de l’Europe et du monde, poussé par le carburant des privilèges.
Nous le savons, nous le sentons, chaque jour une nouvelle forfaiture nous le révèle, nous faisant comprendre que l’automne de l’espoir n’est pas un caprice de pessimiste mais la triste réalité, même si par défi, ou par excès d’optimisme, nous récitons de manière mécanique : « demain, il fera beau ». Mais demain arrive et il fait aussi mauvais qu’aujourd’hui et probablement moins pire que plus tard, puisque l’hiver s’est installé à demeure dans nos vies. Pas grave, nous aurons dans nos bardas de quoi ruminer de la démence jusqu'à la fin des temps. C’est quoi les larmes sinon de l’eau absorbée par les nuages pour nous retomber sur la gueule sous la forme de pluies acides au moment où nous n’en avons pas envie ?
Bois et tais-toi, con, c’est ton destin de mort-vivant !
Pendant que la France du bas pleure ses morts, entonne la Marseillaise et mâche sa haine, dans l’hémicycle, le député, le parti, la mouvance, notre « représentation nationale », offrait mardi dernier, en guise d’hommage aux victimes, un spectacle d’une indécence inouïe. A tel point que des journalistes politiques présents, pourtant « rodés à l’exercice », décrivent une séance d’une « rare violence » ! Tout pareil qu’une réunion de Cosa Nostra se frittant pour un strapontin aux prochaines élections.
En veux-tu de la goulée, regarde la télé pendant les opérations policières, écoute les infos des chaînes d’Etat, observe le comportement avilissant du député de ta circonscription, tu seras gavé comme jamais ta mère ne t’a gorgé de lait maternel !
Et qui écrase-t-on chez nos députés français et chez nos ministres exemplaires aujourd’hui ? Pas le terrorisme, ce monstre qu’on a enfanté et laissé grandir pour mater une certaine idée de la liberté, mais le peuple tout entier. Souverain le peuple ? Laissez-moi rire, je vous prie ! Ôtez de ma vue cette populace qui ne saurait distinguer un œuf dur d’un œuf à la coque ! Le millésime de la piquette. Le lit de la couche. Les mets délicats de la mangeaille. De la place ! Gardons le Souverain et jetons la tourbe au feu !

Sous l’casque d’Erby



samedi 14 novembre 2015

Week-end noir en Hexagonie

M art' IN
Attentats à Paris. De l’hémoglobine et de la haine. Etat d’urgence et jactance à volonté. Une bacchanale ! Casque obligatoire et réserve de boules Quiès dans les fouilles, rien n’y fait, les temps sont à la douleur, à l’aveuglement, aux manipulations et à la mise au pas des sociétés asphyxiées. L’état d’apnée est général et les cerveaux sont aux soins intensifs. Victimes d’AVC à répétition les citoyens hexagonaux aux cerveaux sévèrement chignolés au vilebrequin yoyotent de la touffe que c’est peine à voir. Et, savez-vous ce qu’il y a de dément dans tout cela ? C’est l’étonnement qui s’en dégage. La surprise, l’ahurissement citoyen ! Comme une béance dans la dictée des ignorances. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir alerté l’opinion, quitte à passer pour des « dangereux complotistes », sur la politique suicidaire menée par un Etat français bradant son indépendance  comme de la breloque à des gangsters notoires, le pays recevant aujourd'hui le prix (fort) d'un égarement volontaire...
Il y en a qui disent, sous l’effet de la chaleur sans doute, du haut de je ne sais quel socle : « même pas peur » ! Celui qui, ici et maintenant, dit cela, pense peu, à l’Irak, à l’Afghanistan, à la Syrie, à la Lybie, n’importe où en ce monde horrible, est soit un snob, soit quelqu’un ayant les deux arpions dans la même tatane, soit, ce qui est le plus vraisemblable, un idiot !
Oui, j’ai les flubes ! Et ce n’est pas parce que je sais, comme beaucoup d’amis, pour l’avoir lu, entendu et éprouvé que tout ce qui nous arrive est bien instrumenté, du travail tellement soigné, qu’à l’heure dite, au moment précis où sonne le glas, que tout se déglingue dans les esprits, qu’il ne reste plus que la chaleur moite de la déraison, l’Etat ramasse les dividendes avec son action phare : « l’union sacrée » ! Une Union bidon avec laquelle les libertés fondamentales partiront en fumée, ce qui demeure la lutte finale de l’Etat à finalité totalitaire ! Voilà ma peur !
Si cela rassure le « mouton », d’entendre le bruit des bottes sur le pavé à l’heure du couvre-feu, de se faire alpaguer pour contrôle et plus si affinité, la maréchaussée disposant d’un blanc-seing, je ne suis pas preneur !
La bonne nouvelle – il y en a une en ce week-end sinistre – est que si l’état d’urgence est décrété dans tout le pays, il ne s’applique pas sur tout le territoire de la même façon. Si dans des bleds paumés tout reste clos, y compris les plus infimes séances de tai chi pour courbaturés de l’extrême, en Côte d’Or, le préfet n'a pas hésité à autoriser l'organisation de la fête viticole des vins de Bourgogne et des « événements qui lui sont associés » !
A bas l’aquaculture, vive le vignoble !

Sous l’casque d’Erby



Nuit bleue à Paris

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Le choc a été énorme ce vendredi 13 novembre à Paris. Une série d'attentats soigneusement  préparés par des hommes armés et munis de ceintures d'explosifs, tous très déterminés, ont fait plus de cent vingt morts à Paris, incitant François Hollande, après avoir été évacué du Stade de France, où il assistait au match de foot amical France-Allemagne, à décréter l'état d'urgence dans tout le pays pour la première fois depuis la Libération : contrôle aux frontières rétabli, réunions interdites et bâtiments publics de la capitale fermés ce samedi, ainsi qu’un certain nombre de lignes du métro...
Comme cela est souvent le cas – pour ne pas dire toujours –, c’est encore les pauvres gens qui font les frais d’une politique de la folie !
En attendant d’y voir plus clair dans ce brouillard épais, on ne peut que compatir à la douleur des familles des victimes.

Sous l'casque d'Erby


vendredi 13 novembre 2015

André Glucksmann

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André Glucksmann, 78 ans, est mort et je ne me sens pas très bien, à 77 ans. J'ai connu ce « nouveau philosophe » ainsi : un orateur puissant, une voix en colère, souffrante et émouvante, disant son indignation sur un scandale politique d'envergure.
Son plus célèbre « coup d'éclat » fut d'emmener les deux « vieux philosophes » si brouillés et si célèbres, Raymond Aron « de droite » et Jean-Paul Sartre « de gauche » pour plaider à eux trois la cause des boat-people Vietnamiens à l'Élysée du temps de Valery Giscard d'Estaing. Et avec succès puisque la France a accueilli au moins 100.000 réfugiés Vietnamiens si lointains... Bien plus qu'aujourd'hui les proches Syriens !
L'humanisme est certes une valeur fondamentale, « ni de droite ni de gauche », et chacun d'entre nous, humbles citoyens, comme, à plus forte raison, chaque personnalité, devrait sincèrement l'appliquer. Mais, bien évidemment, là-haut, les choses se compliquent. Par des querelles entre personnalités et plus encore par la « réalpolitique » de nos dirigeants, beau prétexte à contourner les si beaux principes affichés, pour se maintenir au pouvoir par magouilles électorales...
Lorsque ces ambitieux « nouveaux philosophes » et leurs potes « nouveaux médecins », « nouveaux artistes », etc. croient devoir « faire de la politique », ils s'approchent du pouvoir corrupteur : tels des papillons se brûlant les ailes autour de la lampe fascinante. Ils perdent leur liberté d'esprit, gage de lucidité. Donc s'égarent à se croire omnipotents, donneurs de leçons, élite de l'élite... simples vaniteux de vaniteux.
Ils perdent ainsi toute légitimité auprès du pékin-lambda, du moins celui qui, les pieds sur terre – c'est à dire dans la merde d'un monde d'injustice sociale – n'en a pas moins la tête dans les étoiles, celles justement des grandes valeurs d'humanisme et de liberté. Non, je n'ai pas le bac. Oui, j'ai galéré à vivre et à me cultiver.
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Oui, je me suis égaré dans des labyrinthes d'organisations politiques d'extrême-gauche censées structurer la force sociale du pékin-lambda, ne vivant que de querelles intestines ou d'entre organisations. Et, oui, bien tard, hélas, j'ai rejoint le courant de pensée anarchiste. En voilà bien assez pour « remettre à leur place » certains de mes « brillants » contemporains : Kouchner, Glucksmann et - le pire - BHL. Ils furent de jeunes idéalistes ambitieux et ont très mal vieilli, voilà. Je m'en foutrais bien sinon que ces « puissants messieurs » (et autres du même acabit) ont été nocifs pour nous tous de s'égarer, voire se nier, en politique :
*Glucksmann a été jusqu'à copiner-dur avec Sarko et avec l'Oncle Sam !...
*« L'entarté » BHL a fait pire, la Libye en témoigne...
*Kouchner ? : J’ai récemment appris qu'il jugeait ses activités ministérielles bien moins efficaces que son rôle dans « Médecins Sans Frontières »..., c'est déjà ça, mais bien tardif !
En mai 68, j'ai entendu Glucksmann causer dans la Sorbonne libérée et me souviens avoir pris part au débat, entre libres-égaux. Nostalgie ?... Non, plutôt amer constat que « tout est à refaire », dans la durée : donc en bien mieux, sans arrivistes qui retournent leurs vestes !
Et c'est possible, et c'est indispensable. De mille manières.
Edgard Morin est un grand vieillard qui a le mérite d'être resté dans son domaine de « penser le monde » sans sombrer dans la politicaillerie (sauf à quelques instants, via son ami Stéphane Hessel). Il écrit – en substance – ceci : « c'est par l'imprévu-imprévisible d'un fait social que débute toujours une révolte, une révolution. Avec une force qui bouscule tout, y compris les élites qui se croient seules chargées de la conduite de la révolution... »



Sous l'casque d'Erby