mardi 24 novembre 2015

La vie continue, envers et contre tout

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Au bout de mille cinq cents billets, torchés avec talent, exigence morale, poésie, et passion, volets ouverts sur le monde, tout en affichant une certaine fierté – et il y a de quoi, cela lui fait quand même une moyenne d'un billet tous les deux jours - l'ami BiBi fête l'événement et se pose quelques questions : 
« Huit années, 1500 bibillets derrière toi. OK, mais c’est quoi le sens de tout ça ? Le bilan ? Ce que tu as fait ? Tu n’as fait jusqu’ici que dénoncer, trouver les petits défauts de la Grande Cuirasse et tu t’en contentes, hein ? Content de tirer à bout portant sur les Médiacrates, ces faquins de l’Info qui servent les Puissants, à leur tomber dessus à bras raccourcis, d’accord, c’est entendu, mais toi, tu fais quoi d’autre pour améliorer le Quotidien, apporter un peu de bonheur autour de toi ? »
Aucune inquiétude en ce qui concerne le potentiel BiBi et sa capacité à rebondir : un coup de bourre et ça repart ! C'est plus fort que lui, c'est plus fort que nous, quand la question nous touche de près, ce qui est souvent le cas. La suite est par ici.
C'est aussi un peu ce qui arrive à l'ami Partageux. On dirait que le fameux « ménage » de printemps est en avance (ou en retard) cette année. Après quatre ans il « baisse le rideau » sans baisser les bras, puisqu'il rejoint son pote le Yéti qui l'accueille à bras ouvert, lequel a été « viré » de Politis (?!), je n'en sais pas davantage. Mais comme « l'union fait la force », et qu'il n'est pas du genre à « lâcher la patate », c'est une très bonne nouvelle pour continuer de jouer le poil à gratter en s'intéressant aux affaires du monde, aux sans grade, aux sans dents, dénonçant les sales affaires d'un monde pas laubé. Dommage que le blog du Yéti reste fermé aux commentaires. Un choix qui le(s) regarde. Pour ligoter le contenu à la nouvelle adresse on clique là.
Alors quoi ? Ben, c'était une fausse alerte, on continue ! Et pourquoi pas en compagnie de Sylvain Baron qui, le 25 novembre 2015, demain donc, passe devant la Chambre Correctionnelle de Bordeaux pour répondre aux accusations de « soustraction frauduleuse d'un drapeau européen » dans trois mairies autour de la région bordelaise par ceux que l'on désigne comme les « Décrocheurs de drapeaux européens ». Des actes citoyens jugés illicites, ce qui n'est pas l'avis de l'UPR qui argumente : 
« Nous rappelons que cette action symbolique n’a rien de délictueux puisque non seulement c’est le fait d’arborer les drapeaux européens qui est inconstitutionnel mais notre candidat remet systématiquement les drapeaux enlevés à la police, ou à la gendarmerie, ou à des journalistes. Il n’y a donc pas de vol ni de destruction de bien public, mais simplement rappel à la loi et à la Constitution. »
Mais que fait-elle l'Europe pour mériter qu'on respecte un drapeau qui n'a d'autre utilité que celle de servir la haute finance en écrabouillant les peuples ?...
Monsieur le Juge, Monsieur le Procureur, mesdames et messieurs de la Cour, l'acquittement s'impose. Ce n'est que pure Justice !


Sous l'casque d'Erby

Les régionââââles !!!... Je ne pense qu'à ca !


8 commentaires:

  1. Bonjour les caillardeuses et les caillardeux. Eh, oui, les copains, ça compte !
    La bonne journée.

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  2. Je ne m'en fais pas pour Bibi, comme toi, je pense à un coup de mou passager.
    Le Partageux a déjà trouvé des collocs.
    Et je voudrais bien savoir pourquoi le Yeti a été viré de Politis...Mais c'est mon coté concierge ;)
    Bonne journée !

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    1. Salut. Moi aussi, j'aimerais savoir pour le Yéti et Politis. C'est également mon côté bignole !

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  3. Pour le Yeti, il semble bien que Panouille (Langlois) ait tenté, en vain, de le défendre. Politis serait--il lui aussi objet de pression ?
    Salut tous, bonne journée également.

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    1. Oui, je confirme, ayant visité le blog Panouille de Langlois (le fondateur de Politis) : le Yéti a été hébergé par Politis grâce à Langlois et en a été viré par Sieffert (l'actuel patron de l'hebdo). Il semble que ce soit pour "divergences de vue" à propos de Israël-Palestine, mais ce n'est pas explicite !!
      En tout cas, je sais que Denis Sieffert est très très Palestine - et à juste titre, selon moi... (et j'aime le "ton Yéti, à fond!)
      En tout cas, je sais que Le Yéti n'est pas le seul à être (de fait) viré de Politis, tant du temps de Langlois que actuellement.
      Il me souviens avoir protesté en courrier des lecteurs, il y a déjà longtemps, pour Jacques Bertin, qui tenait une impertinente rubrique culturelle. Et, un peu moins loin, pour Fabrice Nicolino, pour son impertinente rubrique écolo.
      Je crois comprendre que "LA"ligne éditoriale est, à Politis, quasi équivalente à "LA" ligne d'une orga politique disciplinée : on y aime pas trop les impertinents... ne serait-ce que de ton, de talent...
      C'est DOMMAGE pour cette publication UTILE, RARE, COURAGEUSE... MAIS + ou - "mélancholoniste", hélas.

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    2. Merci Rémi pour ces informations. Voilà qui me conforte dans l'idée que liberté et tolérance sont des choses difficiles à tenir dans la pratique.

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  4. Pour faire rapide. Les temps sont étranges. La gauche prend branlée sur raclée, tannée sur dérouillée. Et la gauche poussiéreuse refuse de tirer la moindre leçon de ses échecs. Et elle rejette ceux qui osent avancer la moindre idée pour sortir de l'ornière... C'est même pire : on ne veut même plus entendre de voix divergentes.

    Je me souviens d'une discussion avec une copine de la gauche institutionnelle. Impossible de lui faire entendre que brûler une médiathèque ou une école n'est pas un acte de vandalisme décérébré mais un geste politique de désespérés, de gens qui ont le sentiment d'être rejetés, de gens qui détruisent ce qu'ils regardent comme un symbole de l'oppression qu'ils subissent. Elle pense que je suis d'accord avec l'idée de foutre le feu aux livres. Ce qui n'est pas la question. Impossible de lui faire entendre cela alors qu'elle sait pourtant très bien que ma maison est pleine de livres et que je suis son fournisseur attitré de bibliographies et de livres introuvables. C'est le système binaire qui m'emmerde prodigieusement : si tu critiques Israël et prône son boycott, tu es antisémite.

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