dimanche 28 février 2016

Ah, les noms d'oiseaux !

Le paon fait la roue
le hasard fait le reste
Dieu s'assoit dedans
et l'homme le pousse

Jacques Prévert


Source
Nous voici dimanche. 8ème semaine de 2016 qu’on enterre ! A mort les fossoyeurs !
De retour de sa croisière dans le sud Pacifique, où il a dit aux victimes des essais nucléaires français qu’il pensait fortement à « réévaluer la compensation offerte » par l’Etat français, Herr Président Französisch Republik François Hollande s’est fait copieusement meuher au salon de l’agriculture par des éleveurs à l’agonie. Entre « conard » et « fumier » c’est tout juste s’il n’a pas écopé de l’insulte à la mode dans le milieu sportif : « fiotte » !
Le voilà donc avec un énième carton rouge pour faute dangereuse sur toute une profession. Joignant la parole à l’acte, les jacquots ont poussé l’audace jusqu’à saccager le stand du ministère de l’agriculture. Cela a fortement commotionné et indigné les zélateurs solfériniens, jugeant ce fait plus criminel que le suicide de centaines de petits agriculteurs tous les ans pour le profit d’une mafia en col blanc. Que les « allumés » de la bulbonette  – ça ne manque pas – ne viennent pas chanter sous le balcon la chansonnette sur le lobby FNSEA et autres refrains de même purin, pour amoindrir le drame, je parle des petits agriculteurs et autres éleveurs, ceux qui, dans l’anonymat, on retrouve au matin pendus ou baignant dans une mare de sang, le fusil retourné contre eux !
A Notre-Dame-des-Landes, les opposants au projet d’aéroport ne désarment pas. Pas mal de monde hier, environ 50.000 manifestants selon les uns, moins selon la préfecture, ce qui est courant venant des services de l'Etat, pour bloquer la quatre voies Nantes-Vannes, à proximité de la ZAD, pour dégonfler l’idée de François Hollande de la tenue d’un référendum « local » d’ici l’été prochain, au moment où tout le monde aura les pieds en éventail dans la Gironde ou du côté des calanques, ou plus loin encore, pour ceux qui auront les moyens d'aller plus loin.
A cette carotte référendaire les opposants ont répondu simplement : ni référendum, ni aéroport, merde au béton ! 

Sous l’casque d’Erby


jeudi 25 février 2016

Cailloutons du mirliton !

ça va fumer ! - Erby

Le silence c’est vilain
Puisque silence j’ai gardé
Pendant une longue durée
A vocaliser me voilà
La gauche de gouvernement, un nom il faut lui donner,
A tout abandonné
Mais pas l’enterrement des idées
Qu’au firmament l’ont hissée
Écœuré
Fatigué
Lassé par des forfaits répétés
Chacun tirant carte
Sous la manche cachée
Discourant à tous vents
Non point pour dénoncer
Mais pour justifier
Injustices
Répressions
Crimes
Abandons
Peuples sacrifiés
Dégoûté par les mensonges
La glotte irritée
A force de glavioter
Un trou j’ai creusé
Pensant y trouver la paix
Rien n’y fait
L’odeur des saletés
Mes narines ont explosé
Me revoici
Aussi frais que faire se peut
A caillouter du mirliton
Au son du clairon


Sous l’casque d’Erby



vendredi 5 février 2016

L'addicté de Pivot... Signée Erby

ERBY
Après la monnaie unique, l’Union Européenne va se doter d’une langue unique, à savoir… le français.
Trois langues étaient en compétition : le français (parlé dans le plus grand nombre de pays de l’Union), l’allemand (parlé par le plus grand nombre d’habitants de l’Union) et l’anglais (langue internationale par excellence).
L’anglais a vite été éliminé, pour deux raisons : il aurait été le cheval de Troie économique des États-Unis et les Britanniques ont vu leur influence limitée au profit du couple franco-allemand à cause de leur réticence légendaire à s’impliquer dans la construction européenne.
Le choix a fait l’objet d’un compromis, les Allemands ayant obtenu que l’orthographe du français, particulièrement délicate à maîtriser soit réformée, dans le cadre d’un plan de cinq ans, afin d’aboutir à l’eurofrançais.
1. La première année, les sons actuellement distribués entre "s", "z", "c" "k" et "q" seront répartis entre "z" et "k", ze ki permettra 2 zupprimer beaukoup 2 la konfuzion aktuelle.
2. La deuzième année, on remplazera le "ph" par "f", ze ki aura pour effet de rakourzir un mot komme "fotograf" 2 kelke vingt pour zent. Et le "ch" par "§" zan §anger la prononziation.
3. La troizième année, des modifikazions plus draztikes seront pozzibles, notamment ne plus redoubler les lettres ki l’étaient ; touz ont auzi admis le prinzip de la zuprezion des "e" et letr muet ; inzi ke konprimé dé zon pouvan ze rakourzir : zourz éternel de konfuzion an efé, tou kom lé otr letr muet.
4. La katrièm ané, lé jan zeron devenu rézeptif a dé §an§eman majeur, tel ke ramplazé "g", zoi par "ch", – avek le "j" – zoi par "k", zelon lé ka, ze ki zimplifira davanta§ l’ékritur 2 touz.
5. Duran la zinkièm ané, le "p" zera ranblazé par le "b" ; le "d" par le "t" et le "v" zera lui ozi abantoné – o brofi tu "f", éfitaman – on kagnera inzi bluzieur dou§ zur no klafié.
1 foi ze blan te zink an a§efé, lortokraf zera tefenu lo§ik, é lé jan bouron ze konbrantr et komuniké.



mardi 2 février 2016

AMOUR RÊVolution de Rémi Begouen

À Saint-Nazaire, début février 2016
Chère amie, cher ami
J'ai le plaisir de t'informer de la sortie de ma nouvelle publication en 2 volumes de 150 pages, format A5:
AMOUR RÊVolution
1 - La vie à cœur
2 - Les couleurs de la vie

Il s'agit d'une sélection de mes textes écrits pour l'essentiel depuis 40 ans, entre 1976 et aujourd'hui.
Il y a quelques inédits, mais, parmi ceux qui ont paru, certains textes étaient tombés, même pour moi, aux oubliettes
... et j'espère les avoir dépoussiérés à raison, pour toi.

En documents joints, voir les deux couvertures, plus présentations et tables de matières.

Bien que paraissant en deux volumes,  il s'agit d'un seul ouvrage à te proposer.
Chaque deux-volumes me revient à environ 13€, et l'envoi postal est de 5,60€.
Je reprends donc ma façon de faire pratiquée précédemment avec succès.

EN PRINCIPE..., je te demande (par chèque ou en liquide)
                              22€ pour l'acquisition postale du double-livre,
              ou bien 16€ sans frais postal.

EN PRATIQUE je demande à ceux qui le peuvent de mettre un peu plus de sous, ce qui m'aidera
à faire des rabais pour d'autres, très fauchés...
Et même à en offrir à ces fauchés-de-chez-fauchés que je sais être de mes amis-lecteurs...  !

En prime, je joins à ces deux livres une petite brochure de poèmes
datant de 1990 et rééditée à l'identique : PARLEVENT

Merci de ta réponse, amitié, Rémi
NOTE – M'indiquer, si besoin, ton adresse postale (ou me la rappeler !)
           - me joindre :
Rémi Begouen 35 rue J Jaurès 44600 St-Nazaire  t-02 40 66 08 39  remi.begouen@free.fr

Texte publié dans Couleurs d'Aencre

Sous l'casque d'Erby 


lundi 1 février 2016

Pétition : Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional de Bretagne : Changer la politique d'acquisition du F.R.A.C. Bretagne

l'union, dans l'harmonie fait la... l'équilibre M art'IN

Pourquoi c'est important

La politique d'acquisition du F.R.A.C. (Fonds Régional d'Art Contemporain) de Bretagne doit cesser de soutenir, d’acquérir et de ne collectionner que le style conceptuel, ainsi que les œuvres d’artistes étrangers. Le blocage comme sur un disque rayé de ce seul genre, représente tristement l’histoire pourtant si riche de l’art breton depuis plus de trente ans. Cette institution de service public doit respecter, accepter l’évolution artistique bretonne telle qu’elle existe dans sa pluralité.
Pour mémoire : la mission de la F.R.A.C est de soutenir et de constituer un patrimoine représentatif de la création évoluant dans son temps.
Le public s’étonne de ne pas s’y retrouver et se détourne de l’art. Les choix artistiques de l'humain évoluant naturellement avec lui tout au long de son histoire, comme son ombre, images et supports doivent lui permettre de se transcender. Le public  cherche et trouve ailleurs, loin de l’institution culturelle ses artistes. Cependant l’imposition «de monstration», élitiste, financière et totalitaire niche dans tous les lieux de notre patrimoine, de  la moindre chapelle aux abbayes. De grands centres modernes exposent aussi ces œuvres muettes. Toutes les places convenables pour exposer décemment sont réquisitionnées par l'institution culturelle pour ne montrer que du conceptuel.
Reste les rues, les plages, les jardins, les champs qui se couvrent d’œuvres picturales diverses et variées d’artistes bretons pétris d’imaginaire, procurant magie, émotions, dans le partage de ce langage  universel. Ces oeuvres sont souvent détruites car exposées dans de mauvaises conditions.
La jeunesse non plus n’est pas dupe quant à l’imposition en Bretagne de ce style conceptuel dans l’enseignement artistique. La technique du dessin, de la peinture, de la sculpture y est proscrite. Ce dictat culturel porte atteinte aux sens de l’être humain.
Le contribuable, ne peut plus tolérer que soit financée avec l'argent public une institution qui ne respecte ni ses artistes, ni leurs œuvres, ni le public. L’art breton d’aujourd’hui n’est ni représenté, ni conservé.
Rappelons au F.R.A.C. Bretagne comme à toutes les F.R.A.C. de France leur mission puisque que ce sont les deniers publics qui les financent. La France, jadis pays de « l’exception culturelle », doit revenir sur son piédestal qu’elle a quitté par soumission. Il en va de sa santé mentale, tant on sait que l’art a toujours été indispensable aux équilibres de la pensée dans la société.

M art'IN


Sous l’casque d’Erby