Pourquoi c'est important
La politique
d'acquisition du F.R.A.C. (Fonds Régional d'Art Contemporain) de Bretagne doit
cesser de soutenir, d’acquérir et de ne collectionner que le style conceptuel,
ainsi que les œuvres d’artistes étrangers. Le blocage comme sur un disque rayé
de ce seul genre, représente tristement l’histoire pourtant si riche de l’art
breton depuis plus de trente ans. Cette institution de service public doit
respecter, accepter l’évolution artistique bretonne telle qu’elle existe dans
sa pluralité.
Pour mémoire
: la mission de la F.R.A.C est de soutenir et de constituer un patrimoine
représentatif de la création évoluant dans son temps.
Le public
s’étonne de ne pas s’y retrouver et se détourne de l’art. Les choix artistiques
de l'humain évoluant naturellement avec lui tout au long de son histoire, comme
son ombre, images et supports doivent lui permettre de se transcender. Le
public cherche et trouve ailleurs, loin
de l’institution culturelle ses artistes. Cependant l’imposition «de
monstration», élitiste, financière et totalitaire niche dans tous les lieux de notre
patrimoine, de la moindre chapelle aux
abbayes. De grands centres modernes exposent aussi ces œuvres muettes. Toutes
les places convenables pour exposer décemment sont réquisitionnées par
l'institution culturelle pour ne montrer que du conceptuel.
Reste les
rues, les plages, les jardins, les champs qui se couvrent d’œuvres picturales
diverses et variées d’artistes bretons pétris d’imaginaire, procurant magie,
émotions, dans le partage de ce langage
universel. Ces oeuvres sont souvent détruites car exposées dans de
mauvaises conditions.
La jeunesse
non plus n’est pas dupe quant à l’imposition en Bretagne de ce style conceptuel
dans l’enseignement artistique. La technique du dessin, de la peinture, de la
sculpture y est proscrite. Ce dictat culturel porte atteinte aux sens de l’être
humain.
Le
contribuable, ne peut plus tolérer que soit financée avec l'argent public une
institution qui ne respecte ni ses artistes, ni leurs œuvres, ni le public.
L’art breton d’aujourd’hui n’est ni représenté, ni conservé.
Rappelons au
F.R.A.C. Bretagne comme à toutes les F.R.A.C. de France leur mission puisque
que ce sont les deniers publics qui les financent. La France, jadis pays de «
l’exception culturelle », doit revenir sur son piédestal qu’elle a quitté par
soumission. Il en va de sa santé mentale, tant on sait que l’art a toujours été
indispensable aux équilibres de la pensée dans la société.
M art'IN
Sous l’casque
d’Erby
Bonjour aux caillardeuses et aux caillardeux. Tout est pourri, qu'on se le dise !
RépondreSupprimerJe viens de créer ma propre pétition et espère que vous pourrez la signer. Elle parle de la FRAC de Bretagne mais elle fait parti d'un mouvement citoyen qui ont le même problème dans les autres régions de France . Toutes les F.R.A.C fonctionne avec la même soumission au diktat conceptuel.
RépondreSupprimerCette cause me tient vraiment à cœur et je pense qu'ensemble on peut changer les choses. Si vous la signez puis la transmettez à vos amis et contacts, nous atteindrons bientôt mon objectif de 1,000 signatures et aurons un moyen de pression pour obtenir le changement que nous souhaitons tous pour notre bien être.
De telles campagnes démarrent toujours timidement, mais prennent de l'ampleur lorsque des gens comme vous s'impliquent: prenez un instant pour m'aider en signant et en faisant passer le mot.
Merci mille fois,
M art'IN
Hélas Martine, trois fois hélas ! Non, je ne signe pas sur Avaast. Pense plutôt à Cyberacteurs, bien breton en plus....
SupprimerJe viens de la déposer chez Cyberacteurs. Merci Jean-Claude.
SupprimerTout est pourri, c'est ce que je disais ce matin encore.
RépondreSupprimerJ'avais envoyé par erreur (de ma bécane!) ce commentaire sur l'article d'hier... Le revoilà à sa place :
RépondreSupprimerBRAVO MARTINE ! - j'ai signé...
Ici à St-Nazaire sévit la FRAC : elle a piqué le SEUL beau monument historique, "LE GRAND CAFÉ", sans changer son nom. C'était un haut-lieu d'effervescence du temps de l'anarcho-syndicalisme de (feu) la CGT-U... et c'est le calme plat des visiteurs de ces pseudos-artistes du "business-Art"!
J'avais autrefois lancé une pétition pour qu'y exposent des artistes locaux... Cela a échoué, mais j'ai contribué à la désaffection des lieux de ce minad'art...
RépondreSupprimerC'est sans rapport direct, mais il s'agit du même pouvoir politique&business...
J'ai reçu cela que je transmets, tant l'intervention de Christine Delphine me semble pertinente :
« Ce serait la guerre, désormais. Auparavant, non ? Et la guerre pour quoi : au nom des droits humains et de la civilisation ? En réalité, la spirale dans laquelle nous entraîne l’Etat pompier pyromane est infernale », peut-on lire dans une tribune « A qui sert leur guerre », parue le 24 novembre dernier. Dans la suite de ce texte, une réunion publique a été tenue à la Bourse du travail à Paris le 15 janvier. En ouverture, Christine Delphy avait souligné que le combat contre l’état d’urgence et le combat contre la guerre ne sont qu’un seul et même combat…
http://ldh-toulon.net/contre-la-guerre-par-Christine.html
Bonjour
RépondreSupprimerJe remercie pour nous, tous ceux qui ont signé la pétition . C'est si important. Je sais qu'il y en a beaucoup qui n'ont pas encore eu le temps , d'autres ont même oublié. Je vous relance donc , SIGNEZ !
Si vous pouviez aussi le faire passer à vos amis ce serait merveilleux.
Pour ceux qui ont refusé de faire avancer les choses, je rappelle qu'il s'agit d'une action commune . Tous les artistes et le public des différentes régions de France sont concernés. D'autres artistes vont faire de même comme ce fut le cas en premier pour Le Nord pas de Calais . Ils en sont à 650 et nous à peine 85
La maltraitance sélective des sens que nous subissons doit cesser !. Il est donc indispensable de signer. Je sais que certain se méfient d'Avaaz, à tort ou à raison. Signez avec un autre nom , vous ne craignez rien, pas plus que vous ne subissiez déjà. Peut être pensez vous que cela ne sert à rien ou que c'est trop tard pour vous. peut être êtes vous croyez vous à l'abris .
Je ne peux croire que votre soumission est tel que vous puissiez penser que la situation est normale et vivable. Il s'agit des fondements même de votre être, je vous parle du respect de vos sens que l'on vous doit en tant qu'individu. Avons nous vraiment mérité d'être à ce point violenté ? Cette pétition n'est qu'un constat de simple injustice qui a grandit dans à l'ombre, nous devons simplement la mettre en lumière pour que cesse cette maltraitante sensorielle, tout simplement..
Un petit geste,...Signez !
Mince, mon précédent commentaire est passé à l'as... Je conseillais de voir la vidéo de Franck Lepage sur l'art contemporain.
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