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Désormais, il va être difficile de mourir selon des lois naturelles pour qui la conscience est une valeur inaltérable. Quand elle pousse à exercer un droit de regard légitime sur le bon fonctionnement du modèle démocratique que tout le monde nous envie.
Les morts suspectes d’opposants se multiplient dans un contexte de peur exponentiel.
Dans un univers de plus en plus indifférent, la mort est une banalité. On passe d’une annonce nécrologique à une suivante comme on glisse un doigt sur l’écran plat de son smartphone dernier cri.
De la chute du balcon pour cause de dépit amoureux, à la pendaison par manque d’imagination, ou, encore, d’une chute malencontreuse alors que la victime randonnait dans un milieu maîtrisé, les accidents foisonnent comme la multiplication des pains dans les évangiles.
Sauf qu’ici, le miracle vous envoie direct au tombeau !
Certains lanceurs d’alerte sont en alerte maximale concernant leur santé. Au point que, de Jean-Dominique Michel à Campagnol, passant par le cercle chromatique des indésirables, on se montre désormais avec un écriteau pour prévenir un « accident » dont ils feraient fortuitement l’objet : « Je ne suis pas suicidaire » !
Jean-Dominique Michel, que nous connaissons pour son travail d’alerte depuis l’apparition du Covid et la dérive totalitaire d’un système qui ressemble de plus en plus à un poulet sans tête – en l’occurrence, ce serait la nôtre de tête que l’on cherche à séparer du reste du corps – dit tout haut ce que plus personne ne peut nier, tant la chose est grossière : « À toutes fins utiles, étant donné l'épidémie de morts suspectes au Makronistan, je précise que… Je ne suis pas suicidaire » !
La mort récente par « suicide » d’Olivier Marleix, député des Républicains (LR), serait la goutte de trop dans le vase ?
Ses investigations concernant « les liens supposés entre Emmanuel Macron et General Electric lors de la vente controversée du pôle énergie d’Alstom en 2014, ainsi que l’influence de BlackRock, géant des fonds de pension, dans la réforme des retraites », pourrait avoir dans cette mort une relation de cause à effet ?
La rumeur de l’existence d’un escadron punitif commandé par les hautes sphères de l’État, exerçant par l’intimidation, le chantage et la peur, un pouvoir de vie et de mort afin d’instaurer un régime dictatorial à la Ceausescu ne semble plus être une théorie du complot.
Ça n’est pas un hasard si on parle avec insistance de l’utilisation par détournement de l’article 16 de la Constitution. Si cela n’en prend le chemin, je vous présente mes excuses !
Sous l’Casque d’Erby