dimanche 9 février 2025

La véritable fausse histoire de Jean Majeur, en LA mineur.

On ne change pas le monde, on l'accompagne dans sa chute.

Tu me suis ?... OK… Parce que moi, je suis largué total… On y va ? Peut-être qu’à plusieurs, on aura une petite chance… Déjà qu’un nœud, c'est pas facile à dénouer… Imagine un sac ?
C’est l’histoire d’un type… Comment dire ?… Enfin, quand on dit un type… C’est ça, et ce n'est pas ça… Tu vois où je veux en venir ? Non ? Pas grave, ce qui est important, c’est l’importance des choses… Vraies ou fausses… Cela ressemble un peu à ces icônes pieuses qu’on distribuait autrefois dans les écoles religieuses… et dans les organisations politiques. T’avais des saints patrons à la pelle, un pour chaque fonction… Le saint des chauffeurs, les saints des alcoolos, ils sont deux !… Matthias et Martin… C’est le minimum !
T’es largué ? Je te rassure, moi aussi !... Le gars de mon histoire aurait eu 2 enfants… Qu’on dit… C’était du temps où il était encore le gars qu’on croît et que tout le monde prenait pour ce qu’il disait être. Adolphe et Benito qu’ils se nommaient, les petiots…  
Ils font leurs vies les uns sans les autres… C’était courant à l’époque… La « révolution » de Mai 68… La « permissivité », je t’abuse dans le berceau et j’explique tout ça à la télé… Tout le monde applaudit… La vie était un acte sexuel permanent… N’importe qui s’en vantait… Et Jean Majeur n’était pas le dernier à la fête… 
Ellipse…
Le temps a passé… Le gars a changé… Je veux dire Jean Majeur est devenu… Autre chose… À présent, c’est une « femme », qu'il dit. Elle est genrée, si tu vois ce que je veux dire… Hyper engagée dans son nouveau costard ! Rien d’extraordinaire dans son milieu… Ils sont nombreux à emprunter le sexe de la voisine de palier… Perruque, maquillage, talon aiguille, guêpière et porte-jarretelles… Sauf qu’au sous-sol, c’est toujours le service trois pièces ! Jean Majeur est pour son éradication, le clame haut et fort, mais garde le sien ! Je crois… C'est ce qu'on raconte.
Il retrouve Adolphe à ses 14 piges, sur les bancs de l'école, après trans-formation. Iel est enseignant(e). Désormais, son nom de scène, c’est Bribri, ou Véro, dans les cabarets interlopes…  Elle est en chasse… Coup de foudre de l’un pour l’autre. C’est le père, le fils, la mère et… T'imagines ?… 
Ni une ni deux, la Vorace t’alpague le bourgeon, te l’entortille sous l’édredon et lui murmure des choses définitives qu'un garçon de 14 ans ne peut entendre sans chavirer de la cafetière : « Je suis ton mari et ta femme, et tu vas aimer ça ! Question d’habitude. A nous la belle vie ! Ne reste plus qu’à mettre de l’ordre dans tout ça… Le narratif, c'est important… Pour tout le monde, je suis ta femme !... Je connais une chirurgienne plasticienne à la sécu, qui va nous arranger le coup… Tu verras, nous allons nous amuser. »
Tu suis toujours ? Pas trop mal à la tête ? Bref, ce qui à la base était une anomalie… « Anomalie ! », ça sonne bizarre… On dirait l’anagramme d’animal !
Pris au jeu et par la « vertu » des réseaux… Réseau est un terme générique… Ça veut dire un tas de choses… À commencer par la principale : se mettre à l'abri… Grâce donc aux réseaux, ce couple dysfonctionnel (le père qui devient la mère du petit, puis sa femme) se hisse au plus haut degré du pouvoir d'un pays imaginaire dans lequel il a été parachuté avec pour mission de le détruire !
Ce mensonge d’État est tellement énorme qu’il occupe les rédactions des médias du monde entier… Toutes les rédactions, sauf celles du pays où l’histoire se déroule ! Mieux, même l’opposition politique de ce pays imaginaire (j'insiste) s’est murée dans un silence de sépulcre ! En bouche close n'entre mouche !
Tenu en laisse, le peuple, guidé par des médias sous contrôle, méchamment conditionné, nie fortement de la tête : « Rien à battre ! » « Complot, que tout ça ! »… « Malfaisance ! »… 
Puis, vient le mot magique qui élimine les derniers doutes, comme on purge son organisme le lendemain d’une grosse cuite : « Fake news ! » ; « C’est mon écran plat qui l'dit ! ».
Grosse affaire judiciaire en vue. Si procès, les charges, c’est du lourd : usurpation d’identité, détournement de mineur, inceste, pédophilie… Pratique du pouvoir sans mandat, visant à ruiner le pays imaginaire, le précipitant dans un nouvel âge de pierre… 
Avec ça… Finie la vie en rose, mon poulet ! Mais, faut dire les choses, si on veut être juste, tout ceci est un conte à dormir debout : « Toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. » 
 
Sous l'Casque d'Erby


vendredi 7 février 2025

Trump : le très probable et le presque improbable

Comme l’a dit le poète – et avant lui un tas de sceptiques – « rien n’est jamais acquis », en matière de pouvoir, sauf le désamour ! L’enthousiasme de la veille laissant la place à l’amertume et à la culpabilité. Se sentir coupable est une constante dans la relation de l’homme avec la chose politique. Rien n’est plus décevant que la politique et son panier de crabes. Ça pince dans les casiers !
Ôtez cette main que je ne saurai lâcher ! 
Ainsi Trump qui veut récupérer les restes de Gaza au nom de L’Empire, mais pour le compte de qui ? Ferait-il de la sous-traitance, invitant les Palestiniens à prendre leurs baluchons et à se mettre en route vers des terres promises, loin de chez eux ? L’idée ne manque pas d’audace, mais tient la route !
Oncle Donald, si bien sous tous rapports jusqu’à présent, aurait l’idée de laisser Israël finir le boulot et s’en approprier la poussière pour bâtir un mini Dubaï, qu’il nomme modestement « La Riviera du Moyen-Orient » !
Ne vous mettez pas à yoyotter de la toutouffe gratuitement, il est taquin, le pépère. Nous ferait-il le coup de l’annexion du Canada à l'envers ? Ce qui est une manière d’amuser la galerie, pendant qu’il oriente la lunette vers le véritable objectif : exploiter les champs gaziers au large de Gaza et laisser Israël creuser un canal qui lui tient à cœur, de la mer Rouge (golf d'Aqaba), jusqu'à Ashkelon, afin de récupérer une partie ou la quasi-totalité du trafic du canal de Suez ?
Ni facho, ni monstre, c’est l’esprit pratique de l’homme d’affaires à la tête d’un empire vacillant qui fait des affaires sur le charnier palestinien, en essayant de redresser la barre !
Autre gros nuage dans le ciel étoilé : la reprise d’envoi des armes à l’Ukraine ! Quel est son projet cette fois-ci ? Laisser la Russie consolider ses frontières, et, comme pour la Palestine, une fois l’Ukraine morcelée, biffée, intégrant les livres d’histoire dans les écoles, récupérer les « terres rares, clé de voûte de l'industrie high-tech mondiale » ? 
Comme on ne se lasse pas de le répéter, la guerre en Ukraine, ce n’est pas Poutine qui l’a déclenchée. Ni même Donald Trump ! Mais il est certain que Père Donald ne rassure pas le petit peuple, méchamment torturé par l’État profond depuis l’avènement du contrôle mondial des populations par la santé et par la peur, via le covid, parmi d'autres joyeusetés !
Garde-t-il des cartes dans sa manche, comme il en a l’habitude ? Je suis tenté de le croire, tout en gardant une dans la mienne. De carte !
Optimistes et laudateurs n’en démordent pas : « Donald va tous les niquer ! »  Le problème est qu’en la matière, n’est niqué que celui qui veut y consentir. Sauf le cas contraire et, dans ce cas, on parlerait de viol !

Sous l’Casque d’Erby 


mardi 4 février 2025

Les villes à la campagne et la main de ma sœur.

M art' IN
Grosso et Modo sont sur un bateau, l’un tombe à l’eau… Qui reste-t-il ? Fastoche. Il reste Mélenchon, caricature du chef d’une opposition mise sous scellé, donnant de la voix comme un sous-off de bataillon disciplinaire dans un camp de rééducation citoyen.
Méluche est celui qui, quand il y a plus de deux boutons pour voter au Parlement européen, demande à faire un stage de formation rémunéré pour en apprendre le fonctionnement. Plus de deux cents erreurs enregistrées sous son patronyme et celui de la FI. Qui dit autant ? Ne quittez pas, la réponse est tombée : Marine Le Pen !
Méluche qui dit sans rire à des jeunes étudiants dans un amphi bondé qu’il faut se faire à l’idée que les paysans ne sont plus des paysans, ni la France, le pays de leur enfance. Que s’y accoutumer est un acte de résilience. Une façon de moins souffrir devant un choc traumatique.
En outre, il milite pour le repeuplement des campagnes par le déplacement massif de la racaille des grandes villes vers le désert rural. À l’instar de Ferdinand Lop, l’humour et la causticité en moins, qui militait pour « les villes à la campagne », Méluche nous fait une cagade globaliste. Au moment où les mondialistes sont au plus mal, il remet une pièce dans la machine !
Puisqu’il le dit, acceptons – nous avons déjà tant accepté – l’idée d’une expropriation massive de nos biens par des migrants expédiés sans billet de retour dans nos belles contrées par la galaxie Soros. Oublions les valeurs sur lesquelles Méluche et d’autres ont bâti leurs campagnes électorales de jadis : la propriété privée, la famille, la fierté d’être français, pays de référence ! Place au nouveau paradigme !
Bouton rouge, bouton vert ou bouton blanc ?
Si, d’aventure, cette aventure vire au vinaigre, ce qui est hautement prévisible, et aux coups de couteau dispensés, entraînant la mort et des traumatismes durables, ne blâmons personne. Surtout pas les auteurs, car ce serait facho ! Tout comme nous sommes antisémites dès lors qu’on dénonce le nettoyage ethnique – là, je suis soft – en Palestine !
Dieu aurait-il ses bonnes et ses mauvaises brebis ?
Écoutons le berger Mélenchon. Rendons-nous massivement aux frontières, organisons des kermesses citoyennes. Ouvrons nos cœurs aux néocolonialistes dans un élan de soumission qui ne serait qu’un juste retour des choses pour tout le mal que nos ancêtres ont fait.
Certes, certes. Mais nous ? Rien à foutre, vous paierez, car il existe une justice immanente, parole de berger !
Car si malentendu il y a, cela est dû à la distance culturelle et civilisationnel de deux groupes humains : l’entrant et celui qui fait ses valoches ! Rien de grave.
Ainsi, quand une femme se fait violer et tuer, on ne parle pas de viol ni de meurtre. On dira que l’apport culturel de l’un n’est pas bien compris par des femelles affriolantes, n’ayant aucunement conscience de l’impact visuel et les dégâts que des tenues suggestives provoquent chez le violeur !
Broutille que cela ! Ce n’est quand même pas la faute du nouvel arrivant si les français ne s’alignent pas sur leurs mœurs !
Et dire que quand j’étais plus jeune et plus con, j’avais un fond d’estime pour Mélenchon !

Sous l’Casque d’Erby



dimanche 2 février 2025

Les aiguilles du temps

Au pied des crêtes chevelues, 
Où serpente l’esprit des choses vues, 
Des choses sues. Des choses ignorées, 
M art'IN
Une graine patiente et vulnérable,
Sommeille dans le silence des tiroirs.
Son attente peut durer des jours, des mois.
Des années avant d’éclore et s'épanouir.
Si tout va bien pour elle. Sinon…
La terre gardera à jamais le secret de ses promesses, 
Le remous complexe de ses élans.
Je sais… Je suis… La pensée submergée…
Je suis le néant d’une portion imaginée.
Microparticule agitée par le fantôme des idées.
C’était hier. Ou il y a des années.
Le quand et l’endroit n’ont pas de planète où loger.
À nous prendre pour Dieu, on finit par faire du miracle
La nourriture du diable.
Pouvons-nous, comme on le fait de jour en jour,
De siècle en siècle,
Rendre responsable de la folie le dernier venu ?
Des ravines creusées par des larmes chagrines,
Tracent des voies en dedans et en dehors.
Le monde file son train d’enfer.
Des hommes jouent avec les aiguilles d’avant les temps.
Dans le soleil tombant des crépuscules incendiés.
Des ombres mouvantes font des ricochets,
Sur l’eau indifférente des lacs confinés.

Sous l’Casque d’Erby


vendredi 31 janvier 2025

Livres - Je viens de tuer ma femme d'Emmanuel Pons / Déraison de Horacio Castellanos Moya

Source
J'étais venu chez le libraire acheter « Le spectateur émancipé » de Jacques Rancière, qu'il n'avait pas en stock, ce qui m'a un peu contrarié. Ah, ces libraires, qui ont tout à vous offrir, y compris des croisières sur la Meuse !
Pour compenser, je me suis retrouvé avec deux ouvrages qui n'ont rien à voir, dans leur forme et leur contenu, avec celui que j'étais venu me procurer.
Le premier à être passé sous mes châsses est l’œuvre d'Emmanuel Pons : « Je viens de tuer ma femme ». Le titre est brutal et peut heurter, je vous l'accorde. Le contenu l'est aussi, un peu. Bien moins cependant qu'on ne peut l'imaginer, s'agissant ici d'humour noir. Avant de faire le procès de cet homme, beaucoup moins dangereux que la flopée de mafieux célébrant la mémoire des clampins envoyés à l'abattoir lors de la Seconde Guerre mondiale, dont on fait commerce encore et toujours, écoutons ce que cet homme, victime de lui-même, dit pour expliquer son geste.
Après avoir commis l'irréparable, Emmanuel (c'est le nom du héros) s'est donné pour mission de trouver des oreilles bienveillantes. Pas n'importe lesquelles. Des oreilles qui savent écouter se font rares en ce monde. Cela ne se trouve pas au détour d'un clic chez le Bon coin, ni au premier coude du premier chemin vicinal venu ! Une oreille complaisante. Une oreille amie. Une oreille complice, avant de se rendre à la police.
En attendant, il écrit une longue lettre où il explique tout, mais, souci, il manque de timbres-poste pour expédier ses aveux, ce qui n'a rien d'étrange à l'ère du tout digital. Depuis que la poste a été en partie privatisée et que le commerce de proximité agonise, plus rien n'est simple.
Fichus timbres ! Pour se les procurer, il lui faut se rendre à la maison de la presse, à trois kilomètres de son domicile. À pince ! Autant dire au bout du monde. Enfin, il se décide. En s'y rendant, il imagine la meilleure façon de mettre en scène sa future célébrité. On ne perd pas le nord. Impossible qu'avec un tel acte, il ne devienne une star. Du moins dans ce village de Normandie où il a débarqué avec sa femme pour fuir, il ignore quoi. Hésitant encore et encore, réfléchissant durement, tout en suivant le cours de la rivière voisine, la Durdent (ça ne s'invente pas), il broie du canevas comme on moud du blé. Puis...
Je n'ai pas lu ce livre, joliment écrit par un artiste-peintre, pour vous dévoiler le fin mot de la fin ! Si vous voulez connaître la chute et éprouver un plaisir délicieusement frivole, vous savez ce qu'il vous reste à faire... 
« Je viens de tuer ma femme » - Emmanuel Pons - Arléa.

Sur la lancée, l'insomnie n'a pas que du mauvais, dans un registre différent, j'ai lu le second bouquin : « Déraison » de Horacio Castellanos Moya, écrivain né au Honduras, mais qui a vécu la majeure partie de sa vie au Salvador. C'est un petit livre dense et fourmillant qui vous mange la tête. J'aime les écrivains latino-américains, frères de langue et de cœur, envers lesquels l'Espagne (mais pas qu'elle) à beaucoup à se faire pardonner. Ils ont une puissance incroyable. Horacio Castellanos Moya raconte l'histoire d'un type qui a un ami qui lui veut du bien. Comme souvent avec les amis qui vous veulent du bien, si vous n'avez pas le temps de prendre la fuite avant d'écouter ce qu'ils ont à vous dire, que vous vous laissez prendre au piège de l'empathie, vous êtes perdu. Cet ami propose au héros, journaliste un tantinet paranoïaque, échoué là comme un tronc d'arbre sur une plage exotique, un boulot qui ne va pas arranger un état mental fragilisé par un parcours des plus chaotiques, qu'il accepte comme on s'accroche à une branche pourrie aussitôt après un naufrage.
Installé dans un palais archiépiscopal, au Guatemala, entouré d'un personnel inodore, son travail consiste à lire et à donner forme à un rapport d'un millier de pages sur le génocide perpétré par l'armée contre les indiens. Oups, vous avez dit oups ?!
De suite, on sent la tension, mais la vie n'est pas faite que de jubilation, n'est-ce pas ?... Il y a nonobstant dans ces pages tragiques des instants hilarants, tant l'absurde se montre à son avantage ! Au fur et à mesure qu'il avance dans la lecture, dans ses corrections, multipliant ses allées et venues au Portalito, la « plus légendaire des cantinas de la ville », pour écluser des grandes chopes de bière, sa dérive apparaît inéluctable. L'alcool ne suffisant pas à maintenir à flot un esprit instable devant le compte-rendu des viols, des massacres et de l'horreur de l'armée dans sa totale bestialité, il ajoute le sexe comme fantasmagorie quotidienne, s'y adonnant avec hystérie pour échapper au pire en conservant le meilleur, pense-t-il...
Palliatifs insuffisants pour oublier le récit de ses lectures, parmi lesquelles, la scène dans laquelle des militaires interrogent un muet, sans doute analphabète, ignorant que le pauvre bougre ne peut articuler le moindre son, afin de lui faire avouer les noms des complices de la guérilla à coups de « tu vas parler, nom de dieu ! »  relègue le surréalisme au rayon des mondanités.
Il y en a beaucoup d'autres scènes puissantes dans les 150 pages de ce livre qu'on quitte sans l'oublier.
Trempée dans les forges de l'enfer, la plume de cet écrivain d'Amérique centrale, qui n'a pas oublié son flamboiement en chemin, lâche une écriture majestueuse, d'une poésie sombre et belle. A lire. Absolument.
« Déraison » - Horacio Castellanos Moya – 10/18

Sous l'Casque d'Erby



dimanche 26 janvier 2025

Pas de médoc contre l’intox

Ne soyons pas naïfs en ce qui concerne l’élection américaine et les promesses de bonheur qu’on débite à jet continu, ainsi que la diabolisation orchestrée par les perdants. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Si « miracle » il y a, prenons-le comme il vient !
Ce qui se passe chez nos cousins, c’est la version revue et corrigée (mais à peine) de « Règlement des comptes à O.K. Corral ». Un duel à mort entre deux groupes farouchement opposés, se disputant le pouvoir, d’où le citoyen lambda est exclu, n’ayant pas atteint le degré de capacité requis. Il est là pour qu’on lui montre la place qui lui revient dans l’échiquier, pion de préférence.
Je ne vois pas un empire abandonnant ses positions par volonté propre. Parce qu'il éprouverait des remords concernant sa puissance et son pouvoir de nuisance. Même si celui qui le dirige modifie la stratégie, le cancer se nourrira toujours de l’organisme dans lequel il s’est logé. La cellule cancéreuse se développe et se divise sans aucun ordre et c’est increvable. C’est ça le pouvoir !  Bien qu'il existe de nombreuses façons de l’exercer, il n’y a qu’une formule pour le résumer : « Je commande, tu obéis ! » 
L’élection de Trump a ouvert des voies navigables dans les esprits européens. À commencer par ceux qui ne veulent pas de l’UE et qui s’activent pour la quitter.
Pour l’instant, même si les signaux sont forts, la déclassification de dossiers, comme ceux de JFK et de Martin Luther King, reste de l’ordre du symbole. Il y a aussi la suppression des drapeaux LGBT lors des parades officielles, l’escroquerie climatique, le retrait de l'OMS, en attendant les procès de Bill Gates, de Big-Pharma, de Fauci et consorts, ayant tout fait pour détruire nos vies !
Mais tant l’Otan perdurera, nous continuerons à être des jouets entre les mains de ce pouvoir invisible pour qui la mort est un commerce. Sans l’Otan, nous n’aurions pas eu de guerre en Ukraine et aurions évité le ridicule, la ruine et la mort de centaines de milliers de jeunes gens. Que les choses soient claires sur ce point précis : Poutine n’a jamais voulu cette guerre. Elle a été programmée et déclenchée par ceux qui, éjectés du pouvoir aujourd’hui, rameutent la foule criant au fascisme !
Par ailleurs, avec ou sans Trump, les Américains ne laisseront pas l’Europe livrée à elle-même, tombant par le fait dans les bras de la Russie comme un fruit mûr. L’Europe a toujours été la « chose » des Américains, la tête de pont vers le Moyen-Orient, le carrefour de l’Asie et de l’Afrique. Et un frein à l’idée gaullienne d’une Europe des peuples, de l’Atlantique à l’Oural. Il faudrait être extrêmement naïf pour penser qu’ils vont quitter tout ça par bonté d’âme ou par excès de démocratie. Si une guerre s’arrête, une autre commence, l’histoire le prouve amplement !
Pour faire passer les aigreurs, nous avons, de part et d’autre, les officines qui attisent le clivage, incitant la foule à la haine. Là aussi, l’histoire ne manque pas d’exemples. Quand les deux camps sont fanatisés, chauds à point, le plat est bon à être consommé et la politique politicienne est à son zénith.
Le cœur gros de frustration, c'est le conflit entre deux futurs qui se joue en dehors de nous. Un combat titanesque pour le contrôle universel et la maîtrise de nos vies minuscules ! Il suffit de se pencher un brin sur l’hystérie déclenchée par cette élection pour comprendre jusqu’à quel point la manipulation est à son comble et la bêtise à son point le plus haut. 

Sous l’Casque d’Erby 



jeudi 23 janvier 2025

ça pousse comme du chiendent !

J’aime cette montée fiévreuse qui s’est emparée du mouvement « progressiste » du monde, suite à l’élection de Donald Trump aux Amériques.
Le continent vassal, par la volonté de sa Cosmosphère, noyautée par le pouvoir profond et Big-Pharma, fait dans sa culotte, de peur que son beau projet totalitaire ne tombe à l’eau avant 2030.
Malgré tout, le mal est fait : un continent qui tombe en ruine, avec une population à la recherche de neurones manquants, devant faire face à une crise de civilisation majeure, trahie par une classe politique corrompue, de la cave au grenier !
À ce niveau, nous ne sommes plus dans la rénovation, mais dans la refonte ! Combien d’années avant de retrouver un semblant de paix et de bien-être ?
On sait d'expérience de quoi est fait le fonds de commerce de la classe politique, la fonction créant l’organe. Qui pour dénoncer le désastre programmé, sinon la minorité « complotiste » renvoyée dans les cordes plus souvent qu’à son tour ? Qui pour empêcher ce totalitarisme qui s’installe dans nos salons comme la chose la plus « naturelle » ?
Une hystérie irrépressible saisit les communautés militantes dans un bal grotesque, mis en scène par diverses amicales, ayant fait, par conviction ou par bêtise, sans doute les deux, de la lèpre le vaccin contre le « mal » qui ronge le continent.
En l’occurrence, le mal étant la liberté de parole. C’est à qui fera monter les enchères avec des troubles convulsifs, relayés par des médias dominants, menaçant de quitter ou de saboter des réseaux sociaux de moins en moins dociles. Disons, de mieux en mieux informés ! Faisant le travail d'enquête et de recoupement que les professionnels ont cessé de faire, en troquant le costume de journaliste pour celui d'employés des grandes multinationales.
Journalistes et gens du showbiz, main dans la main, pleurant à chaudes larmes, regrettant l’effondrement d’un système qu’ils ont si largement entretenu. Se plaignant d’un complotisme qui métastase les « classes populaires », à qui ces spécialistes ne peuvent plus raconter les balivernes habituelles.
Ce sont ces mensonges – et les dérives subséquentes – qui ont conduit les masses populaires à se tourner massivement vers ce diable de Trump, ne l’oublions pas. Tout comme on n’oublie pas de souligner que les dettes, les guerres, les génocides, la pédocriminalité, sont la raison d’être de ceux qui aujourd’hui hurlent au scandale et au fascisme !
C’est fou le nombre de personnes vertueuses qui, se découvrant soudainement une âme, déclarent quitter ou vouloir quitter les réseaux sociaux, X en particulier (mais aussi Facebook, à cause du revirement de Zuckerberg) en signe de protestation contre l’élection de Trump.
Accuser la nouvelle administration de fascisme « décomplexé » est d’autant plus paradoxal que ces mêmes procureurs ferment leur clapet devant la montée du nazisme en Europe et le nettoyage ethnique en Palestine. Montée qu’ils accompagnent moyennant des primes substantielles et promotions diverses, se souciant comme d’une guigne d’une démocratie confisquée par des technocrates sans légitimité, dont ils sont les chiens de garde !

Sous l’Casque d’Erby