lundi 2 septembre 2024

Un Premier ministre, pourquoi faire ?

Erby
L’un, Emmanuel Macron, tient à son coup d’État et à sa gouvernance version start-up, au service des multinationales et des banquiers. Les autres, la meute des « opposants politiques », dressée à vociférer,  comme on fait la claque dans une mauvaise pièce de théâtre, se contentant de ce rôle provisoire jusqu’au prochain tour de manège.
En réalité, dans le contexte sulfureux actuel, le confort consiste à tout faire pour ne pas hériter d’une gouvernance dont personne ne veut. Qui veut vraiment de la patate chaude dans la paume de sa main ? Qui, pour briser réellement la chaîne avec la mère maquerelle de l’UE, tirant profit du commerce de la chair ? Qui avec assez de courage pour tourner le dos à l’Empire américain et reconstruire le pays, à partir des lambeaux restants ? Personne.
Que fait-on alors en attendant le sursaut ? On raconte des histoires comme celle du loup à la veillée. Aucun membre de la meute n’ayant d’autre intérêt que le sien propre. On ne quitte pas une si bonne place pour aller jouer le « résistant » risquant de tout perdre pour des gens qui…
Comme la situation n’est pas assez urgente, en cette période de rentrée, les syndicats – divisés comme il se doit – ont décidé de se donner le temps pour « organiser une riposte » ad hoc ! Le temps de laisser le temps grignoter les menues intentions qui restent.
Dans ce tout habilement boutiqué, il ne reste plus rien où le « peuple », cette obscure entité bien réelle dont on parle comme d’un amas diffus, ne puisse s'accrocher à autre chose qu'à son téléphone portable, bientôt greffé aux esgourdes dès la naissance pour se donner l'air de quelqu'un d'important.
Le syndicalisme, lui aussi, s’est fondu dans la masse.
Deux camps supposés opposés se disputent l’exercice du pouvoir. Laissons de côté les extrêmes. Ils sont là pour se faire tricoter le poil. C’est la planète interdite. Ceux que ni droite ni gauche n’ont pas le droit de solliciter pour faire la différence dans le cadre d'une élection. Une « bonne cause » ne saurait se compromettre avec le diable, que diable !
Quand la droite tire sur la corde, la gauche couine et recouine, entraînant dans son sillage la très corvéable main d’œuvre des brigades bobos. Des écervelés pour qui barouf et formules à l’emporte-pièce font office de programme électoral et de manifeste philosophique.
La droite s’en va, justement déshonorée, et la gauche prend le siège encore chaud, pas pour arrêter le massacre, mais pour continuer le travail de destruction laissé en plan par les sortants !
Prétexte à son impuissance : « La droite a tellement mal fait les choses, qu’il est impossible de les réparer. » Alors, la gauche fait pire !
Les deux camps se frottant les mains par la réussite de ce merveilleux tour de passe-passe !
La nomination du prochain Premier ministre (on parle beaucoup de celui-ci) s’inscrit dans cette logique : faire croire qu’il existe deux camps retranchés se livrant une guerre sans merci. La réalité est autre : ces gens « respectables » ont conclu un pacte avec les globalistes pour qui la disparition de milliards d’êtres humains est une obsession. Le restant, profitant des « bonnes grâces » des seigneurs de la haute, arborera un QR code muni d’un explosif implanté dans l’occiput, qui explosera en cas de désobéissance grave, pour une robotisation express et une planète enfin débarrassée de ses scories !
Heureusement, les lignes bougent et les choses ne se présentent pas très bien pour ce pouvoir profond qui donne des signes conséquents d’affaiblissement. On parle même d’agonie, mais celui-ci ne disparaîtra pas sans des dégâts irréparables. 

Sous l’Casque d’Erby 



samedi 24 août 2024

Être aveugle n’est pas être libre

Erby
Le battant des horloges de la vie oscille sans relâche d’un point cardinal à l’autre. Le costaud qui pense lui tenir tête a omis un détail : la durée de l’un et le déclin de l’autre. L’éternité ou, ce qui reviendrait au même, l’immortalité, sont des légendes qu’on lit pour endormir les enfants. On nous les a lues, on les lit à notre tour, perpétuant un rêve vieux comme la vie.
Sommes-nous seulement sûrs de vivre dans le présent et non dans une autre dimension ? D’avoir touché, senti, aimé, rire, pleurer, haït, rêver quelque chose de réellement palpable qui ne se soit pas évaporé dans les brumes du temps sans laisser de trace ou la sensation d’une croyance ? Ne sommes-nous pas que l’illusion d’une réalité cherchant sa matérialité dans la maison des esprits ?
Esclave du tic-tac du temps, l’humain cherche dans les nouvelles technologies les voies de la pérennité, de l’ineffaçable beauté, ignorant que l’apparence n’empêche pas la déchéance. C’est imperceptiblement que la vérité laisse apparaître la flétrissure des tissus abîmés.
Dans la course effrénée vers l’amour du soi, dont on lustre l’enveloppe, il ne restera qu’un tas d’ossements que les archéologues tireront d’un reste au cours de fouilles aléatoires. Les scientifiques détermineront alors s’il s’agit d’hommes, de femmes ou d’enfants, de manière objective et binaire. Amputé de son délire conceptuel, le non-binaire ira se faire brouiller des œufs dans le grand néant de son ego.
Ignorant pourquoi, je pense soudain à ce pauvre Faust qui, pour avoir troqué son âme contre l’apparence et un peu de temps pour tout assimiler de la vie, finit par le regretter amèrement. Ce qu’il voulait de toute la force de son âme, il a fini par l’abhorrer à force de toujours revivre les mêmes épisodes de sa terrestre vie. Les gens et les événements passaient, revenaient, disparaissaient avant de réapparaître avec un ennui métronomique.
Ni vainqueur ni vaincu dans cette lutte chimérique où, in fine, chacun reste à sa place, le temps dans sa durée implacable, nous à la nôtre.
À l’époque de la trépidation, des croyances extrêmes et de la sainte trinité – selfie, piercing et tatouage –, on se demande si courir n’est pas une sorte de chasse au trésor pour chasser les démons de nos placards. Un jeu dans lequel les gagnants ont le choix entre un prix unique et un prix unique : smartphone, écran plat avec bouquet numérique et cerveau en bon état de fonctionnement.
Est-il nécessaire de désigner le prix qui a les faveurs des gagnants ? Les organisateurs du jeu ont stocké le surplus de cerveaux dans des boîtes isothermes, attendant, qui sait, leur retour en grâce auprès d’une foule qui les refuse obstinément.

Sous l’Casque d’Erby 



vendredi 16 août 2024

On nous prend pour des singes !

Empaquetée, la foule (nous tous) fait ce qu'on lui dit de faire, alors qu’elle est persuadée que rien ne peut la contraindre, puisqu’elle est libre de respirer où bon lui semble ! Elle pense l’être dans le pays qui l’a vue naître et jouir sans entrave d’une liberté durement acquise et patiemment mais sûrement grignotée.
L’autosuggestion procure de bien étranges sensations ! N’essayez pas de soutenir le contraire. Chantant gaiement sur le chemin de l’abattoir, elle refuse de savoir le sort qui l’attend au bout.
Nous sommes dans la seconde moitié du mois d’août et c’est la fête au village ! Bientôt la rentrée. En hiver, la poudreuse. En été, par effet de balancier, c’est le bord de mer. Une façade maritime interdite aux clébards, que la foule transforme en déchetterie, comme pour se venger de ce qui lui est interdit. La seule liberté qu'on lui autorise. Soyez sale, mais ne touchez pas au grisbi !
Elle pense être gouvernée par les candidats politiques de son choix, elle subit et applique, imperturbable, les consignes dictées par des gens qu’elle ne connaît pas et dont le nom quand elle en entend un la laisse indifférente. Ce n’est pas la personne dont l’image est imprimée dans les feuilles de propagande électorale, donc, tout va bien !
« J’ai voté NFP ! » « On vous a niqué ! », crie-t-on sous l’emprise d’on ne sait quel puissant produit narcotique. Même si, longtemps après, les ministres perdants ne sont pas remplacés et le chef de l’exécutif, plus chef que jamais, donne l’impression d’avoir réussi son parfait coup d’État ! À part lui, personne dans ce pays n’a ce qu’il faut là où il le faut pour mettre le holà !
Sait-elle, la foule, qu’elle est gouvernée par des mirages : hier le Covid, aujourd’hui la variole du singe qui nous revient après avoir été méthodiquement éradiquée (?!).
Pour info et avant de vous faire injecter n’importe quelle saloperie dans l’organisme, cherchez. Voici ce que l’on écrivait sur le sujet dans les années 1970/80 : « La variole du singe est peu contagieuse et surtout peu dangereuse. Le virus a été découvert dans les années 1950, chez des macaques crabiers de laboratoire. C'est en 1970 que le virus a été identifié pour la première fois chez l'homme. » Son vaccin était efficace à 85 %.
Attention à la (mauvaise) resucée ! 
Pour bien appréhender le sujet, méfions-nous de tous le fakistes qui envahissent de nouveau les plateaux télé, une main sur le cœur, l’autre dans le bakchich, pour nous atterrer avec la dangerosité de ce virus opportunément remis en circulation.
L’élite décide, l’élite applique, pour transformer l’être normal en chose corvéable et une fausse pandémie en monnaie sonnante et trébuchante.
Les JO clôturés de la même façon qu’ils ont commencé, par une bacchanale sataniste qu’on a présentée et vendue comme une création artistique de haute tenue, devant un public « enthousiaste » qui n’a vu que du feu ! La qualité du spectacle étant secondaire, dans la mesure où à partir du moment où ça brille, l’idiot prend la breloque pour le Koh-i-nor, le fameux joyau de la couronne.
Tout ceci donnerai mille fois foi à l’expérience Milgram montrant que 80 % de la population n’a pas les moyens psychologiques pour désobéir à un ordre de l’autorité, peu importe jusqu’où cet ordre peut la conduire.
En conséquence de quoi, nous savons que seulement 20 % ont la capacité de dire merde ! Ben, on ne se décourage pas ! Pour commencer, il y va de nos vies.
 
Sous l’Casque d’Erby
 

 

samedi 10 août 2024

On en reparle ?

Erby
On parle de la Palestine, on me parle du Congo, du Rwanda, de je ne sais quelle autre urgence. On oublie, par la diversion, les millions d’Indiens balancés dans les poubelles de l’histoire au nom de la conquête de l'Ouest ! Trop loin.
Indiens dont le petit reste est parqué dans des réserves et le souvenir enregistré dans les films de genre dans lesquels ils ont le mauvais rôle. Voilà ce qu’il en sera du peuple palestinien dans pas longtemps !
La planète est une chambre à air trouée en manque de rustines !
Je parle d’Israël et on me parle du Hamas, comme si celui-ci était la Palestine ! Pour moi, aujourd’hui (et ce depuis longtemps), Israël ne représente pas le peuple juif, même si en tant qu’État, il s’en réclame. Israël est une création anglo-saxonne qui date de la fin de la Seconde Guerre mondiale, même si l’idée a germé beaucoup plus tôt. Une création de l’Empire pour garder un pied bien enfoncé dans les énormes richesses des sous-sols voisins.
Arrivés sur la pointe des pieds, à la sortie des camps de la mort, en même pas un petit siècle, on a grignoté le pays d'accueil et liquidé ses actifs au nom de la Shoah ! Et comme on ne le répète pas assez, ce sont toujours les vainqueurs qui écrivent l’histoire !
Soudain, je pense au peuple tzigane, massacré avant même que les juifs ne le fussent à leur tour. Peu de gens savent, ou feignent d'ignorer, que, proportionnellement parlant, les tziganes ont été massacrés en plus grand nombre que les juifs. Pourtant, motus ! Pourquoi ? L’histoire a des mystères insondables et la mémoire étrangement sélective !
Sait-on comment le peuple tzigane désigne cette page noire de leur histoire et de la nôtre ? LA DÉVORATION !
Les juifs sont les otages de l’État d’Israël entre les mains sales du sionisme et pas les victimes d’une communauté hostile, comme on l’entend abusivement dans les médias du monde et par la bouche de quelques bouchers de la cause.
Israël est un État qui gouverne, non point au nom d’un « dieu miséricordieux », mais au nom d’un pouvoir mégalo ayant pour principe l’idée absurde du « peuple élu » ! In fine, cela entraînera la disparition d’Israël en tant que pays et précipitera la communauté juive du monde dans un nouvel abîme.
Quant au Hamas et à sa violence (ce qui est vrai), j’aimerais qu’on m’explique ce que le Hamas et le Mossad faisaient, main dans la main, en Syrie dans les années 2018/2020. Ici, j'évite le sujet qui fâche : le Grand Israël ! J'aimerais qu’on m’explique aussi, cette histoire de « bouclier de fer » infranchissable, qu’on a tant vanté et qu’on a percé comme on perce la baudruche !
Qu’on profite aussi pour nous dire, comment le service de renseignements le plus performant du monde (le Mossad) a pu laisser passer autant de matos dans la bande de Gaza sans donner l’alerte. En réalité, nous sommes devant un coup extrêmement tordu que seuls quelques naïfs refusent de considérer sérieusement !
Mais aujourd'hui, poser des questions revient à te mettre en « danger ». Pour moins de temps qu’il ne faut pour le dire, on vous range dans le rayon des ostracismes.
Si on s’interroge sur les flux migratoires et à qui cela profite, vous êtes xénophobe, facho ou nazillon ! Regardez ce qui se passe au Royaume-Uni, sa flambée de violence et l’affrontement entre communautés rivales attisé par des « mystérieux » agitateurs… 
Si, dans la foulée, on affirme que le mouvement de protestation de l’hiver 2013-2014 en Ukraine est une révolte menée par des forces fascistes, orchestrée par la CIA et soutenue par les puissances occidentales, pour affaiblir la Russie, c'est unanime : vous êtes un poutinien fanatisé, corrompu par la nouvelle puissance financière du rouble, alors qu’on ne fait que mettre le doigt dans la plaie !
Je me sens bien impuissant devant les monstres invisibles qui tirent les ficelles, tout pareil que devant le nombre infini de cons qui applaudissent des oreilles en creusant leur trou à grands coups de pioche. Idiots contre qui il faut batailler pied à pied pour tenter de les convaincre qu’il y a urgence à sauver ce qui peut encore l’être !

Sous l’Casque d’Erby


vendredi 2 août 2024

Vas-y, c’est remboursé par la SS !

Erby
J’ai reçu par la poste, en recommandé avec AR (je suppose que parmi vous beaucoup d’autres l’ont également reçu) mon code-barres réactualisé. Code à présenter dans tous les points de contrôle du pays, avec sa nouveauté : la reconnaissance faciale.
Désormais, je suis un néofasciste à tendance xénophobe, ringard de surcroît, parce que calotin ! Car je me joins au concert de protestation de la cérémonie d’ouverture des JO. Même si je ne suis pas « croyant », j’en suis !
À force d’avaler ce qui n’est que le maquillage grossier sous lequel on cache un « joli » coup d’État, il fallait que j’emboîte le pas de ceux qui ont gardé un certain sens de l’honneur.
La horde gauchiste, reliquat de l'esprit soixante-huitard, suivie par une nuée de décérébrés, sous prétexte d’originalité, cautionne et conforte l’avènement des temps noirs.
Plus tard, certains s’en mordront les doigts, d’autres mourront, faisant cocorico les pattes enfoncées dans le fumier ! Car, aujourd’hui, être « normal », c'est accepter la sodomie d’un petit garçon comme un fait naturel et l’inceste comme la preuve de l’amour parental.
Tout comme il est proscrit d’afficher de la répulsion devant ce petit garçon qu’on pousse à se faire couper les parties génitales pour l’obliger (je dis bien obliger) à devenir une bimbo !  Lui aussi regrettera peut-être un acte barbare irréversible !
En attendant, le selfie, largement diffusé sur les réseaux sociaux, montrera le triomphe absolu de la tolérance sur l’obscurantisme !  L'image sera illustrée par cette légende édifiante : les frais de l'opération sont remboursés par la SS ! Une avancée sociale de grande envergure !
Imposer aux enfants à l’école, avant même de leur apprendre à lire, écrire et penser correctement, comment faire une « bonne fellation » est la nouvelle religion à laquelle il ne faut point s’y soustraire sous peine d’être voué aux gémonies !
Certains artistes participant à ce spectacle déplorable, heureux d’avoir été tirés des placards de l’oubli, ne comprennent pas qu’on puisse être choqués par « une paire de fesses ». Ils ignorent que cette affligeante représentation montrait des choses autrement plus obscènes ! Le retour à la lumière est à ce prix pour certains oubliés !
La permissivité est une chose, la perversité, une autre !
Dans un système qui s’effondre en même temps qu’une certaine idée de la civilisation, la seule chose qui s’épanouit, ce sont les salons de beauté et l'image bonifiée d'un ego survalorisé.
L’aberration pseudo-philosophique, véhiculée par des cons, des criminels et des escrocs, sert désormais de repère pour le renversement des valeurs !
Et de ce qu'on peut glaner comme images des répétitions en cours, la cérémonie de clôture s’annonce, au moins, aussi dégénérée. Histoire de bien enfoncer le clou !
A moins que, la pression aidant, le rétropédalage n’oblige les organisateurs de cette gigantesque Gay Pride à revoir leur copie. Mais là, j’ai un doute.
 
Sous l’Casque d’Erby
 

samedi 27 juillet 2024

Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Paris occupé !

Le rêve de l’État profond depuis toujours – de l’Amérique au cœur de la City : que l’Europe ne se fasse pas. A aucun prix. Mais si oui, parce que les aléas et les « caprices » de l’histoire... ce serait en tant que « puissance » vassale. Et si – tout n’est jamais écrit d’avance -, par malheur, elle échappait à son contrôle, il s’agirait alors de tout faire pour la détruire.
Nous y sommes.
Les « élus », corrompus jusqu’à la moelle, sont désignés pour mener à bien leur sale entreprise, les moyens allant du chantage au crime de masse et plus si la « cause l'exige ».
Des vents néfastes soufflent sur la France et l’Europe en général. La peur de l’admettre, d’en reconnaître, ne serait-ce que les signes les plus flagrants, laisse perplexe quiconque possède un peu le sens de l'observation.
Dans un contexte sombre, le pays donne l’impression d’être fin prêt à accepter l’idée d’un totalitarisme « sécurisant » ! Orchestré et réalisé rien que pour « notre bien » !
Trêve de sinistrose ! Nous sommes en vacances et mettons tout en œuvre pour « décompresser », sous des températures qui, à partir de 20 °C, relèvent du chaos climatique, comme inoculé par des propagandistes du monstre mondialiste. L’infantilisation des masses bat son plein !
Depuis quatre ans tout s'est accéléré, et nous avons tout avalé : confinement, couvre-feu, port du masque, tests pcr, vaccination, attestation dérogatoire de déplacement, licenciements abusifs pour refus de se faire vacciner et maintenant, pour cause de JO d’été, le QR code et la reconnaissance faciale ! 
Que faut-il de plus pour sonner le Tocsin ?
Pour revenir chez toi, après une journée de taf, c’est la bataille de Marathon ! L’histoire dit que ce fut la victoire du courage et de l’honneur ! Nous en sommes encore loin !
Au fait, la flamme olympique, connaissez-vous l’origine ? Merci monsieur Goebbels !
Riez, riez, le pire est déjà dans le fruit et l’insecte dans la farine. Riez !
Des JO, où des blindés paradent, pendant que des longues files longent les quarante mille barrières transitoires de bétail. Accessoires nécessaires aux contrôles et à la traçabilité des bestiaux !
Des jeux ? Moins de public dans les enceintes sportives ? Aucune importance. Des figurants rétribués suffiront pour faire illusion et une sonothèque pour ambiancer la diffusion à la télé. Car l’objectif de ces jeux n’a rien à voir avec les jeux et beaucoup avec le totalitarisme dont rêve l’État profond et leurs très serviles serviteurs, fausse opposition comprise, comme on le voit depuis les dernières élections neurodégénératives !
Les mêmes avant le scrutin, les mêmes après, pendant que le pays chauffe du cul dans le Chaudron magique !
 
Sous l’Casque d’Erby
 

 

samedi 20 juillet 2024

Lecture : Maurice Frot et le Roi des rats

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Les livres sont des drôles d'oiseaux. Même dans cette vie après la vie, dont on dit des choses étranges, les livres ont la force de vous entraîner vers des sentiers inexplorés.
« Salut... T'as deux minutes ?... Figure-toi ...»  
Au bout du fil, Rémi. Un drôle d'oiseau, lui aussi.
« Il y a deux jours, j'ai croisé un ami bouquiniste qui , bref ... » ; « j'ai quelque chose pour toi... » «  Je te l'envoie. » « Surprise !... » 
C'est ainsi que je suis entré en possession d'un Maurice Frot. Je dis un Maurice Frot comme on pourrait dire, je ne sais pas, un Kandinsky. Pourquoi Kandinsky ?... Peut-être pour ce que le peintre définit comme le « trouble mental de l'homme devant le monde ».
En ces temps d'allégeance, d'électoralisme effréné, de trahisons et des intentions criminelles de « nos élus », il est bon de pouvoir compter sur le hasard et sur l’amitié.
L'oiseau Maurice Frot est mort en 2004 à l'âge de 76 ans. Pour faire vite, on dira que le gars de la marge a de la ressource et un potentiel révolte propre à faire sucer de la tototte les petits rebelles de la néo planète NFP !
A dix-sept ans, il dégage son bled, son ennui, sa maternelle, qui le rejette et qui finira par se pendre, pour s'engager dans l'armée de l'air, direction l'Indochine...
Cette expérience traumatisante, nous la retrouverons tout au long de ses pages, tantôt sous forme métaphorique, tantôt de manière brutale... C'est l'histoire revisitée par un poète aussi vertical que viscéral. Un homme doublement blessé. Pas de place pour le regret, ni pour l'amertume, mais toujours cette douleur qui plane comme une ombre pour lui rappeler ce que le miracle de la vie a de précieux pour pousser le présent vers l'avenir, si incertain vous paraisse-t-il.
Chaque mot est une fenêtre et chaque paysage un monde à découvrir. Ils sont disposés non point pour faire joli ou pour l'épate, mais pour nous inviter à une chorégraphie que chacun prolongera au fil de son imagination.
Le bouquin s'ouvre sur l'histoire d'un gars qui a décidé de mettre les bouts. Ras calebasse. De Clichy, son bled, son quartier, son pays. Marre de sa gouaille, de cette vie de « civil à la con ».
C'est décidé, direction Lhassa, la capitale du royaume du Tibet. Plus tard, ce fut Katmandou... Mais auparavant, quelques bricoles à régler. Il faut qu’il se débarrasse d'un putain de rat qui prend sa tête pour un grenier. Aucun psy ne pouvant l’aider dans ce combat singulier contre lui-même.
On sent que cette extirpation va être rude, que pour vaincre la bête, il va lui falloir se surpasser, surmonter les derniers restes d’empathie afin d’atteindre ce haut niveau de détachement auquel il aspire.
« Le temps d'arracher cet enragé Gaspard qui s'agrippe à ma viande et circule comme chez lui dans la rue de mes artères. Qui se balade à l'air libre de mes poumons. Se paye des samedis dans mes testicules. Mais surtout, démon la vache, sait se blottir sans bouger d'un poil parmi les replis douillets de ma cervelle, ricanant tout son saoul, sous le jugement dernier de ma coupole. »  
Aura-t-il sa peau ? En plus de fort, il va lui falloir être rusé avec la bestiole ! Réussira-t-il à atteindre Lhassa ? Et si, finalement, Lhassa ne se trouvait pas là où les cartes l'indiquent ?... 
Autre bonne surprise de ce livre magnifique, la préface. Je l'ai lue après le livre. Œuvre de Léo Ferré, que Maurice Frot rencontra en 1956 et dont il fut secrétaire et régisseur jusqu'à leur brouille en 1973, sans que cela entache ni l'amitié ni le respect qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre… 
Voici ce que Léo écrit au sujet de son ami et complice : « Il me dit avoir écrit pour se libérer. La belle affaire ! On n'écrit jamais que pour un miroir possible, pour se regarder d'abord, et puis partir dans des yeux lecteurs dont on ignore à jamais les capacités de rapt… ».
Ailleurs, Ferré ajoute : « Frot a une poche spéciale pour ses souvenirs : il les fait remonter et les remange.  C'est un ruminant. À son pis s'égoutte tout un breuvage d'inavouables ratages. Frot, le jour, vend du contreplaqué pour acheter des plumes qu'il usera, la nuit, loin de ses amis qui ne sauront le reconnaître qu'à force d'illusions dominées. » 
« Le Roi des Rats » est le premier volet d'une série de trois (« Nibergue », « Le tombeau des jaloux ») dans lequel Maurice Frot cherche à se débarrasser des sales choses commises pendant la « pute de guerre d'Indochine » qui lui a fracassé le cœur.
À défaut de s'en être débarrassé, il aura eu le mérite d'avoir dénoncé sa vie de « pauvre con » au milieu d'un tas d'autres qui n'ont pas eu cette chance ou ce mérite…
 
Le Roi des rats - Maurice Frot
 
Sous l'Casque d'Erby