dimanche 6 juillet 2025

Totalitarie !

M art' IN
C’est toutes voiles dehors et le vent en poupe que le navire terrestre trace un sillage d’écume vers son ultime destination : le naufrage. L’équipage chante à tue-tête des refrains joyeux, des verres de rhum nostalgiques levés à la santé des mondes merveilleux à jamais engloutis par la voracité et l’inconscience de l’homme, seul responsable de sa perte.
La crise qui détruit lentement et inexorablement l'Europe et reconfigure le monde selon un schéma prédéterminé n'est pas un simple accident politique et économique. Elle est le ciment d’une pensée totalitaire tricotant sa toile avec la patience et l’obstination d’une Pénélope implacable pervertie par des idéaux corrompus et des ruminations sordides !
La phase de décérébration globale jouant un rôle crucial dans l'acceptation d'un suicide consenti comme on prend un bon d'achat offert à la caisse par la grande distribution.
Dans sa crédulité, l'espèce humaine travaille, transpire et se cotise pour acheter les outils qui serviront à creuser sa tombe ! En somme, elle travaille à son compte, comme on dit dans le milieu entrepreneurial !
C’est l’esprit dégagé de toute responsabilité que les rescapés se pressent autour du cercueil des disparus pour des cérémonies d’hommage à son héroïsme. 
Les valeurs de respect et de tolérance qui ont fondé et consolidé l'édifice de la pensée démocratique dans son ascension et désormais son déclin n'ont de sens que si elle se saborde de son propre chef. Telle est la terrible réalité.
Dans le chaos et le brouillard présent, nous ne pouvons avoir confiance en personne, l’espoir s’étant fait la malle, l'obscurantisme nous recouvre de son noir manteau dans la nuit glaciale qui vient.
Cette prétendue « crise économique » n'est que la première étape d'un projet de destruction plus vaste, où le fascisme a pris ses aises, rendu attractif auprès d'un peuple traumatisé et inconscient, ne cessant de crier, sans en être pleinement convaincu : « À bas le fascisme ! » 
Chaque pays possédant sa propre réserve de forces coercitives, piochées dans les rayons du bas de la société, un signal envoyé à n’importe quel moment suffira pour que la bestialité répressive s’abatte sur le dos d'une résistance gagnant chaque jour plus de terrain.
Le fascisme a pris ses aises au cœur du pouvoir, le terme de gauche servant de masque. Il est le pouvoir lui-même. Le reste n’est que diversion, inversion et confusion. Rien n’est laissé au hasard. Rien n’est épargné pour le rendre attractif auprès de l’animal lourdement conditionné, persuadé que ses intérêts sont les mêmes que ceux de l’élite qui a planifié sa perte. 
C’est donc bec et ongles qu’il se laboure la chair dans des mémorables séquences d’autoflagellation pour se convaincre qu’il est un homme libre !

Sous l’Casque d’Erby



4 commentaires:

  1. Le bonjour aux passantes et aux passants. Le temps passe, passe et laisse une ardoise lourde à acquitter. Si pas tout le monde, un certain nombre aura fait ce qu'il faut pour qu'elle ne s'alourdisse pas. Peut-être pas suffisamment, mais nous n'aurons pas à y rougir. Le bon dimanche.

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  2. Grandes salutations, Rodo ! Avec nos faibles moyens, liés à nos faibles effectifs, nous qui avons bougé – mais on commence à lever le pied – avons fait ce que nous avons pu. Mais dès il y a vingt ans, à l'époque où les "réseaux sociaux" étaient bien peu répandus, j'évaluais "ceux qui bougeaient" à quelques centaines, tout au plus quelques milliers pour la France entière. Je crains que nous ne soyons aujourd'hui dans les mêmes eaux. Il faut se dire que beaucoup (relativement) vont encourager "Allez-y les gars !" mais ne bougeront pas. Toujours se souvenir de La Fontaine et de sa couche du moche...
    Bonne pluie, les druides !

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    1. Salut Jean-Claude. Tu as hélas mille fois raison. C’est toujours une minorité qui agite le bocal pour le meilleur mélange possible. Je note qu’il faut une bonne dose de caractère pour ne pas lâcher prise devant la bêtise des uns et l’inconscience des autres. Ce qui m’agace le plus, c’est quand nous devons mettre des gants pour ne pas froisser la susceptibilité de l’entourage avec « notre politique », alors que cet entourage ne prend pas de gants pour nous chier dans les bottes chaque fois qu’il veut. Ce manque de délicatesse me rend dingue ! Mais on continue ! Que faire d'autre ? Rejoindre ces débiles ? Non !

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  3. Coucou les amis, une tite pluie bienfaisante ici....Aïe, j'ai cherché en vain entre les lignes entre les mots un petit souffle d'espérance....Pas aujourd'hui donc....Snifff. Mais.....çà va venir ! Restent les "autres", venus de l'espace, pour nous délivrer ! Allez, je me gausse, mais quand-même, que de vérités arrivées enfin en haut de l'escalier...De plus en plus d"éveillés, je le crois, et je le vois !Et puis, des stratégies mises en place qui nous dépassent...Même la création du parti de Elon Musk se pourrait en faire partie ....
    Bizzz... Bon dimanche !!!!
    Oma

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