dimanche 27 juillet 2025

Zéro de conduite

L'Europe est un continent en voie de disparition, les nouvelles donnes ne tiennent pas compte des valeurs qui l'ont fondée. Sa disparition physique par appauvrissement fait partie du projet globaliste que l’on dénonce inlassablement.
J'évite d'utiliser à son sujet le terme « démocratie » pour éviter la perte de temps dans des débats infructueux sur le oui et le non. Le manteau noir de la dictature la recouvrant pour un long hiver.
La démocratie, dont on nous brise les esgourdes à chaque amputation d’un membre, n’a de vrai que le nom. Rappelons-nous que même celle d'Athènes (The modèle) n'est en réalité qu'une des nombreuses formes d'illusion servant les intérêts des détenteurs du pouvoir. Seuls les citoyens athéniens, une minorité, jouissaient de ce privilège, tandis que la majorité de la population demeurait asservie, attendant une hypothétique émancipation de la part des maîtres. Ne confondons pas démocratie avec penseurs et philosophes « démocratiques » !
Tocqueville, sociologue libéral, estimait qu'une base religieuse était nécessaire à la pérennité d'un État. Bien que lui-même aristocrate et libéral, non-marxiste, sociologue et philosophe, dédaignait sa propre classe qu'il qualifiait de « caste arrogante et superficielle ». Cette aristocratie imbue a vraisemblablement contribué à sa propre perte. Banquiers et francs-maçons n'ayant eu qu'à lui porter le coup de grâce au moment opportun. Le peuple, puisque nous y sommes, dont on vante tant le rôle interprété dans cette révolution, reste un figurant, comme on en voit dans les productions cinématographiques de genre.
Sous prétexte que la démocratie nécessite une dimension religieuse – Dieu favorisant l'égalité selon les premières communautés chrétiennes – l'organisation sociale ne pouvait s'affranchir de cette dimension sans risquer l’éclatement politique, ce qui s’est fait subtilement et de manière progressive. Les véritables décideurs ont donc distillé l'anticléricalisme et encouragé l'abrutissement collectif pour consolider une emprise déjà grande sur un corps moribond. En ajoutant à cela l'érosion naturelle des esprits, nous obtenons un portrait fidèle de la décadence actuelle.
Tocqueville demeure un sociologue éminent, du moins selon les spécialistes en parlote, dissertant à son sujet dans des médias comme France Culture et autres chaînes à vocation culturelle en se brossant le nombril.
Pendant que l’on subit les assauts de discours interminables et de directives suicidaires, vous continuez de travailler dans des conditions déplorables, sans statuts professionnels, ou presque, la notion de métier ayant disparu, l'esprit submergé par la recherche d’un job précaire, on ne pense plus, on végète ! Ce que vous preniez pour un projet de vie pérenne, n'est qu'un maillon supplémentaire dans la longue chaîne de l'esclavage.
Les élites financières, considérant qu'un bouleversement majeur permet de prendre du recul, activent la déchéance. Pour tout recommencer à partir de zéro : aucun avantage, aucun plaisir, aucune liberté, aucun emploi, moins d’avancées sociales et beaucoup de leurres ! Un seul réconfort : le soulagement d’avoir sauvé sa peau !
Le contexte étant établi, peut-on dire que les élites sont responsables des violences qui se multiplient à travers le monde ? La question porte en elle sa réponse. Car ce sont elles qui ont orchestré cette situation, qui l’entretiennent. Cela n’aurait aucune raison d’être si la masse ne soutenait pas le contraire. Par conditionnement. Par commodité. Par lâcheté. Par sottise. Ou simplement par méconnaissance. Qu'enseignent les écoles de l'oligarchie, sinon l'ignorance ! 
Quand on demande dans la rue, à l’occasion d’un micro-trottoir, que représente la date du 14 juillet et que l’on répond « l’armistice » de la première ou de la Seconde Guerre mondiale, ne sommes-nous pas déjà dans la déconfiture ?
En conclusion : l'Europe est perdue, et nous avec elle ! Et si vous pensez qu’un candidat aux prochaines est porteur d’un programme mettant fin à tout cela, revenant aux fondamentaux, courez-y immédiatement le soutenir !
Pour ma part, j’attends !

Sous l'Casque d'Erby

4 commentaires:

  1. Le bonjour aux passantes et aux passants. Au départ, j'étais parti sur une tout autre idée, puis, chemin faisant, l'esprit en a décidé autrement. Ainsi va la vie. Le bon tout à toutes et à tous.

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    1. Bonsoir :-) ! De Tocqueville, que je connais si peu, si mal, j'avais pourtant gardé ces deux adages ( connues sans doute ;-) , mais je vous les amène quand-même :
      "Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux".
      "Le passé n'éclairant plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres".
      Rien n'a changé Alexis, rien n'a changé .... Et il fait bien sombre... Heureusement, le jardin les oiseaux, et les fleurs :-) ....♥
      Oma

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  2. Salut Rodo.
    Parmi les films que j'ai vus, bien peu parlent du vrai Peuple.
    — Les Raisins de la Colère, un film né de la crise 29....
    — L'Ile Nue, encore plus dur parce que n'offrant aucune échappatoire
    Encore plus dur parce que s'il y a des sanglots, il n'y a pas de paroles....

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    1. Bonjour Jean-Claude. Les raisins de la colère, je connais, le livre et le film. Mais l'île nue, absolument pas. L'extrait ci-dessus est absolument remarquable, comme le cinéma japonais en a tant produit.

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