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Laurent Wauquiez, né en 1975, signe
du Bélier. On le désigne comme le premier signe de feu de la série zodiacale.
Il marque le début du printemps et il est bourré d’une énergie farouche. Pour s’occuper
les mimines et faire travailler son corps il blatère sur les ondes, cognant sur
la bonnette de toutes les forces de ses cornes en spirales. J’ajoute que si
l'animal est pourvu d'une grande force, il est aussi un animal sacrificiel.
Malgré un cursus honorable, le gars
s’est signalé plus par son statut de leurre en Sarkozie que comme personnalité
bondissante pouvant atteindre la stature céleste d'un Ariel. Pour tout dire, il
fut à lui seul la canne, le moulinet, la mitraillette et le leurre souple dont
El Mínimo avait besoin pour faire diversion pendant qu'il organisait les coups
bas lors de ses parties de pêche côtière. Cela fut le cas avec Dati, Besson,
Hortefeux, Lefebvre, Gros Bertrand, la liste est longue...
Fils de Philippe Wauquiez, ancien
directeur d'Indosuez Scandinavie et gérant d'une société de conseil en
investissement, il est né au bon endroit, dans une grosse famille d'industriels
de Tourcoing, le genre de père en fils.
Vaut mieux ça que de se retrouver Boat-people au milieu de nulle part,
attendant le bon vouloir d'une intervention humanitaire et le séjour dans un camp de
réfugiés. Sa maman, Éliane, il n'y a pas de petites affaires, est maire d'une
petite bourgade de 2600 âmes enclavée entre Haute-Loire et la région Auvergne.
Elle aussi, elle aime à faire paître le mouton. La Commune de maman s'est
d'abord nommée Le Chambon, puis Le Chambon-de-Tence, avant de devenir
Chambon-sur-Lignon... Bientôt Chambon-sur-Bayonne ?... Tout ça nous fait une
belle tranche ! Je note, en passant, que sur la question des migrants, maman est
pour l’accueil des réfugiés, le fils pas. Passons.
L'air de rien, Lolo a fait son petit
chemin en sortant premier de la promotion Mandela (ça ne s'invente pas) à ENA et possède des notions
d'arabe littéral glanées lors de son stage à l'ambassade du Caire. Ce
crackounet des pupitres, programmé pour la politique – le bon business – se
fait repérer par Jacques Barrot, alors ministre des affaires sociales, qui
l’intègre comme suppléant à l'occasion des législatives de 2002. Ensuite ça
file carrosse pour le futur plus jeune député de l'hexagone. Barrot nommé au
poste de commissaire européen, Lolo se présente à sa succession et à 29 ans est
élu député avec un 62,38% de voix dans la 1re circonscription de la
Haute-Loire, tout juste à côté du bled où maman exerce ses fonctions de premier
magistrat ! Si jamais ça tourne mal, ou que l'on a un coup de fatigue, on n’a
pas long à faire pour aller téter un coup. C'est bon la gougoutte !
Après Barrot, c'est au tour de
Fillon d'encourager les bonnes dispositions de ce gentil garçon en lui
commandant un rapport – c'est pas les rapports qui manquent dans la vie politique
! – sur la réforme d'attribution des bourses. Comprenez par-là : c'est en
rabotant la culasse que la bécane gagne en compression. Comme on dit chez les
férus, plus la compression est réduite, plus elle pousse le piston...
Ne nous attardons pas, le gars a de
l'ambition, une bonne carte de visite et des dents acérées. C'est en 2005 qu'il
se dit : « C'est maintenant ou jamais »
et déclare sa flamme à Nicolas Sarkozy qui le nomme ipso facto Secrétaire
national auprès du Secrétaire général délégué de l'UMP,
Hortefeux-des-fers-aux-pieds, l'auvergnat bien connu. En 2006, Lolo commet un
livre, Un huron à l'Assemblée Nationale,
dans lequel il entend dénoncer les «
absurdités de la vie politique française ». Les médias feront le reste.
Secrétaire d'État chargé de l’Emploi
sous Sarko, ce chantre de « la Droite
sociale » n'avait pas laissé que des bons souvenirs du côté du personnel du
Pôle emploi où on ne comptait plus le nombre « d'arrêt maladie » pour cause de dépression suite à des quotas
drastiques auxquels ce personnel avait été soumis par ses soins. C'est encore
lui qui voulait contraindre les bénéficiaires du RSA à « assumer » cinq heures hebdomadaires de « service social » en dénonçant les « dérives de l'assistanat », ce «
cancer de la société française » !
Président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes,
postulant pour une resucée, le voici, boosté par on ne sait quel puissant narcotique,
aux prises avec le monde du spectacle vivant, puisque le candidat Laurent Wauquiez
déclare sans trembler vouloir «…fermer
les formations fantaisistes comme celles des métiers du cirque et des
marionnettistes… et ouvrir des formations débouchant sur des vrais jobs » !
Zéro pointé, le Crack !
Sous l'casque d'Erby
Bonjour aux caillardeuses et aux caillouteux. Qu'ils arrêtent leur cirque, c'est tout ce que l'on demande à ces faux forains !
RépondreSupprimerbargeot le gars et politicard c'est pas une profession assimilé au cirque?
RépondreSupprimerTout à fait !
SupprimerLes politiciens, ce sont même de sales, t'ain ! banques....
SupprimerDes banques d'affaires (souvent judiciaires) à roulettes.
J'adore quand tu racontes la politique: c'est drôle, je comprends tout.
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Merci. J'essaie de faire simple.
SupprimerC'est réussi.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il devrait abandonner la politique et enseigner à l'école du cirque... Quel clown !
RépondreSupprimerc'est pas drôle, on va finir à coup de média par l'avoir à l'Elysée le petit garçon à sa maman
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