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Maintenant que François Hollande a
renoncé à la resucée élyséenne, une voie royale s’ouvre devant le répliquant
Manuel Valls.
De Jaurès à Valls, passant par Blum,
Mitterrand et quelques autres, de renoncement en abandon, le PS ne finit plus
d’enterrer les idéaux de la Deuxième Internationale ouvrière socialiste. Une
telle persistance dans la traîtrise est d’autant plus consternante que des
milliers d’encartés sont persuadés de défendre les valeurs qui l’ont fondée !
Surtout ne leur dite pas qu’une telle escroquerie ne date pas d’aujourd’hui,
ils seraient capables de vous flanquer la misère !
Qu’il fouette les naseaux le caporal
Valls ! Manu était pourtant, à ses débuts dans la social-démocratie, ce
militant de la cause palestinienne qui n’hésitait pas à tirer à l’arme lourde
contre le sionisme. Il était ce copain insouciant avec qui on faisait la java
du temps où le printemps bourgeonnait sous le verglas, même si, observant le
sourcil du bonhomme, sa raideur ponctuelle, on sentait comme une aberration
dans l'air ambiant.
Depuis, le lascar s’est libéré. Il a
passé la barre du complexe sans l’aide de la psychanalyse. Une véritable
contre-révolution ! En ville, dans la bonne société, les quelques fidèles
prosternés qui lui restent n'hésitent pas à lui lécher le cirage des chaussures
!
Eternel perfectionniste, notre
sous-commandant Sarko fait mieux que l’original, prouvant forfaits en main, que
le pire est à sa portée et il l'étale sans complexe sur la table. L’espace d’un
quinquennat il a démontré qu’il n’a rien à envier au FN, puisqu’il a réussi à
le shunter tricorne au vent. En cas de changement politique, si la chose venait
à se produire, les affreux n'auraient qu'à appliquer ce qu'il a si lestement
mis en place.
N’oublions pas que sous Sarko, grand
expert en débauchage, alors que l’ensemble de la gauche faisait bloc contre les
Besson, Hortefeux, Guéant, Buisson et autres Guaino…, Manu avait failli les
rejoindre, baïonnette au clair : monsieur en avait assez, des bougnoules, des
blackos, de sa circonscription à problèmes, de la gauche, des 35 heures qu’il
voulait abolir, du PS, qui tardait à se situer face à l'immigration, à la délinquance,
aux ascenseurs en panne, aux doléances du contribuable, aux vieux, aux moches,
aux fraudeurs…
Le voici donc, bataillant dur, pour
gagner les primaires du PS et obtenir son sésame pour concourir à la fonction
suprême.
Sans moi !
Sous l’casque
d’Erby
Bonjour aux caillardeuses et aux caillouteux. On dit « qui aime bien châtie bien ». Mais quand on n’aime carrément pas ?...
RépondreSupprimerLe Bon dimanche à toutes et à tous.
Je n'aime carrément pas, moi aussi, non seulement ce Valls-là mais tous les sociaux traîtres qui se prétendent Jauressiens, dont tu as fait la liste, à la quelle je rajoute un nom :
RépondreSupprimerGUY MOLLET, le va-t'en-guerre de SUEZ en 1956 et surtout de la GUERRE D’ALGÉRIE... ce qui m'a démoli ma jeunesse... en plus de tous les dégâts socio-politiques dans les peuples de Méditerranée ...
Manu, 'tention, tu vas trop loin ! (euh, les autres aussi...)
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