jeudi 23 octobre 2014

De quelques amis réunis, avant et après d'autres...

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Erwan est cénobite. Dont acte. Tranquille, à lui tout seul, il anime singulièrement tous les matins Les Cénobites Tranquilles. Au pluriel tant ce breton libertaire a d'amis « réunis » par sa fantaisie, régulée par réunion d'amis d'une nourriture de l'esprit puis d'une nourriture terrestre. Bien singulière et cocasse association. Toujours en introduction, avec lien discret ou sans du tout de lien avec le ou les sujets du billet du jour !
Si ce n'est fait, rejoignez vous aussi les amis lecteurs d'Erwan-chanoine-des-cénobites. Pour moi, cette lecture matinale me fait quotidien lavage de cerveau, volontaire et hygiénique, chassant les miasmes de l'aquoibonisme dépressif qui assaillent les neurones. Comme les microbes assaillent les dents : il m'arrive plus souvent d'oublier de me laver les chicots qui me restent que les neurones bien plus précieux à garder sains et nombreux. Je suis accro au dentifrice Erwan, c'est grave docteur ?... J'attends la réponse de l'Académie de médecine !
Je me suis déjà donné le joyeux effort de « récolter » une première fois (le13/02) en liste chronologique ces amis réunis, comme on récolte des herbes folles pour en faire potion magique en poésie... (le 13/02).
En remontant le temps du 20 au 1°octobre 2014, voici moisson-poème d'autres amis ainsi réunis : 
Amis de la poésie et de la bouillie d’avoine réunis
de la vérité toute nue et du lapin de garenne
des banquets républicains et du fromage de tête
de l’universalisme et du foie de veau aux cerises
du dandysme et de la crevette rose
de la prétérition et du veau marengo réunis
de la variétoche et de la soupe de congre
de la zénitude et des vins de Rioja
de la lutte finale et de la galette saucisse
de la mémoire en chantant et du cassoulet
de la jam’s session et des moules marinières
de la raison pure et du pain aux raisins
de l’école émancipée et du veau jardinière
de la botanique-pour-les-nuls et du pâté Hénaff
de l’épigramme* et du veau marengo
*Ex :
« Ils sont à table
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas dans leur assiette
Et leur assiette se tient toute droite
Verticalement derrière leur tête. »
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles – La Cène)
de la perfide Albion et de la panse de brebis farcie
de la philosophie sans boudoir et du p’tit LU nantais
de l’Internationale ouvrière et du velouté de potimarron
de l’Europe enchantée et de l’eau ferrugineuse
de la dérision et du civet de lapin réunis

Note – En remontant quelques jours plus haut, en billet spécial intitulé « C'est le temps des cartes postales», (billet glissé entre les 27 et le 28 septembre), Erwan nous gratifie de l'illustration mise en tête de ce présent billet. S'adressant cette fois à nous, ses amis lecteurs réunis, il nous écrit :
Chose promise, chose due… Voici la nouvelle carte postale des cénobites tranquilles. Et voila, laissez votre adresse (par mail – cliquez sur: à propos de l’auteur) et vous la recevrez avec une belle dédicace. 
Avis aux retardataires qui n'auraient pas encore reçu la chose !


Sous l'casque d'Erby

9 commentaires:

  1. Je m'associe à ton hommage, Rem*, à notre breton du Couchant.

    Et que vivent les pieds paquets et la Commune réunis !

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  2. Bonjour les caillasseux. Tout pareil que vous. C'est en posant un pied devant l'autre, sans se presser, qu'on peut encore tirer le meilleur des merveilles que ce monde offre à ceux qui savent encore regarder et écouter. Ce que Erwan fait avec brio tous les jours pour son plaisir et le nôtre.
    Cela étant, amis de la caillasse et autres troglodytes, je file à Paname, pas plus tard que tout à l'heure. Ne soyez donc pas étonnés si mes cailloux se font rares d'ici à la semaine prochaine...

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  3. Tu files à Paname ? N'oublies pas de monter la fille de fer - euh d'être dans la file de l'ascenseur d'Eiffel...
    Et si tu vas à Rio, n'oublies pas ... ton panama !

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  4. J'admire d'autant le travail d'Erwan que c'était l'un de mes objectifs dans les premiers temps de "la feuille charbinoise". Je voulais mettre mon grain de sable sur le web un peu chaque jour et je n'ai pas tenu longtemps. Pris au jeu, j'ai préféré écrire des chroniques un peu plus longues, et sauf à y consacrer ma vie, cela ne correspondait plus guère à un rythme de production pareil. Etant plus cénobite également que reclus dans un ermitage, je me suis calé sur un rythme plus pépère. En tout cas, je considère que "les cénobites tranquilles", tout comme "cailloux dans le brouill'art" et quelques autres, font partie de la fine fleur du web.
    Si vous êtes amateurs de polars noirs, entre autres, je vous recommande "actu du noir" de Jean-Marc Laherrère, un autre maillon de la longue chaîne que je consulte un peu tous les jours.
    Bonne continuation les filles, les gars, et que la dive bouteille garde vos cerveaux lucides et éclairés !

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    1. Comme toi, "la feuille", j'ai un rythme moins régulier que notre cénobite préféré de glisser son grain de sable perso. Pour moi, ce n'est pas tant sur le web que je me focalise, que sur les bouquins. Certains me disent que c'est vieux jeu, bon... Mais, hélas (ter répétita), je constate que le web s'évapore de nos mémoires BEAUCOUP PLUS que le bouquin ! C'est une des raisons pour les quelles j'ai plaisir à revenir sur des billets d'hier et d'avant hier, dont l'ensemble donne cohérence, corps, à la façon d'écrire, à l'originalité de son auteur, comme les chapitres d'un bouquin, en l’occurrence "le journal d'Erwan", à mon avis digne d'un bouquin!

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  5. N'en ch'tez plus, la cour est pleine... Sans vos visites régulières, il y a longtemps que la série se serait arrêtée. Merci à vous.

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  6. http://www.voie-militante.com/international/monde/irak-syrie-tuer-et-blesser-serait-il-bon-pour-l-economie/

    Il y a là le célèbre tableau "l'origine du monde" à la suite de sa réplique masculine "l'origine de la guerre" : cette juxtaposition osée est plus convaincante qu'un long discours...
    On peut accéder à ce billet via la colonne de droite : voie militante

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    1. Le magicien dose.... largement. 7 doigts de pastis, un d'eau. Si c'est trop fort, on ajoute du pastis. Quitte à prendre un verre plus grand.

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  7. Un régal que de lire les chroniques du cénobite tranquille !

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