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Pendant que les solfériniens se délitent en Hexagonie, se disputant les restes de leur jadis « noble » enseigne, sous le regard je-m’en-foutiste du passant, Frometon 1er, le Big Manitou de cette armée mexicaine, chantait à Dijon, et a cappella, Sous le soleil de Mexico, pour exhorter le bêlant à bien s'entendre avec le congénère, en attendant que la nébuleuse du bonheur veuille bien de nous...
Week-end sympatoche, bien sûr !... A l'instar du transhumant, je traînais arpions et curiosité à Paname, le smog collé aux parois des narines. Je retrouvais des sensations assez plaisantes, surtout quand l'on sait que le séjour ne dépassera pas les trois jours !... Quelle vie de folie quand même, ce Paris ! Et penser qu'il y a des accros qui ne peuvent s'en passer !...
Quand on regarde la rue en mouvement, toute réflexion, de quelque nature qu'elle soit, se limite à peu de choses. On marche, on accélère, on ralentit, on fait le pas de côté, on heurte, on s'excuse, on râle, on insulte, on fulgure, chacun courant à son affaire, évitant de s'attarder sur le mendiant, l'insouciant, l'halluciné, ou le carrément yoyoté par les cahotements de la vie... Si minuscule soit le périmètre dans lequel on évolue, si serrés soyons-nous dans nos misères communes, chaque micron d'humain est un monde qui dépasse son propre monde. Et cet espace est au moins aussi vaste que le Brésil, où le scrutin de ce week-end délivre des « vérités » aussi fausses que foireuses... Ou l'Ukraine, entortillée par les manipulations américano-européennes, ce qui, in fine, elle ne le sait pas encore, la conduit au désastre. Le souci des charognards qui tirent les ficelles n'étant pas le fameux intérêt du peuple, mais l'expansionnisme, la façon la plus efficace de dégager le surplus, le reste devenant matière corvéable, servant le capitalo à « moindre coût »… Et que penser de l’État d'Israël qui, à force de se prendre pour Dieu le père, isolant, violentant, dérégulant, assassinant, martyrisant, dans un délire paranoïaque, finira par noyer son propre peuple... Un avis, amis israéliens : débarrassez-vous dare-dare de l'engeance qui vous gouverne et réapprenez à vivre en être humains...
Sinon, oui, j'ai aimé le Musée d'Orsay, que je découvrais, où j'ai admiré de très belles choses, autrement plus bandantes que le McCarthy, Place Vendôme...
Quand on regarde la rue en mouvement, toute réflexion, de quelque nature qu'elle soit, se limite à peu de choses. On marche, on accélère, on ralentit, on fait le pas de côté, on heurte, on s'excuse, on râle, on insulte, on fulgure, chacun courant à son affaire, évitant de s'attarder sur le mendiant, l'insouciant, l'halluciné, ou le carrément yoyoté par les cahotements de la vie... Si minuscule soit le périmètre dans lequel on évolue, si serrés soyons-nous dans nos misères communes, chaque micron d'humain est un monde qui dépasse son propre monde. Et cet espace est au moins aussi vaste que le Brésil, où le scrutin de ce week-end délivre des « vérités » aussi fausses que foireuses... Ou l'Ukraine, entortillée par les manipulations américano-européennes, ce qui, in fine, elle ne le sait pas encore, la conduit au désastre. Le souci des charognards qui tirent les ficelles n'étant pas le fameux intérêt du peuple, mais l'expansionnisme, la façon la plus efficace de dégager le surplus, le reste devenant matière corvéable, servant le capitalo à « moindre coût »… Et que penser de l’État d'Israël qui, à force de se prendre pour Dieu le père, isolant, violentant, dérégulant, assassinant, martyrisant, dans un délire paranoïaque, finira par noyer son propre peuple... Un avis, amis israéliens : débarrassez-vous dare-dare de l'engeance qui vous gouverne et réapprenez à vivre en être humains...
Sinon, oui, j'ai aimé le Musée d'Orsay, que je découvrais, où j'ai admiré de très belles choses, autrement plus bandantes que le McCarthy, Place Vendôme...
Sous l'casque d'Erby
Bonjour les caillasseux. Me revoici reprenant du service. Cela fait du bien un peu de détente...
RépondreSupprimerJe raccroche les wagons... Échange intéressant chez Babel : De l'Europe nous sommes sortis, mais "les chefs" ne s'en sont pas aperçus
SupprimerQuel régal ce musée d’Orsay que je n’avais jamais visité....Toutes ses oeuvres magnifiques que je ne connaissais qu’en images . m’approcher de près et suivre les traces des pinceaux , m’éloigner et constater la magie qu’opère nos cerveaux...A travers nos sens...Sans aucun doute il fallut que je le visite tardivement pour en extraire tant et tant de richesses .
RépondreSupprimer"... Si minuscule soit le périmètre dans lequel on évolue, si serrés soyons-nous dans nos misères communes, chaque micron d'humain est un monde qui dépasse son propre monde.(...)" : cette note du piéton en balade curieuse chez l'étrange étranger en Paname (ou Calcuta, New-York, etc...) est de la verve de l'écrivain-voyageur, style Nicolas Bouvier, merci Rodolphe de nous ré-apprendre (on l'oublie bien trop) que, parmi les bé-bêtes touristes qui "ont fait" Naples, Honolulu, Paris, etc., il y a aussi l'homme fraternel et lucide !
RépondreSupprimerOui, partout en centre-ville "(...) on heurte, on s'excuse, on râle, on insulte, on fulgure, chacun courant à son affaire, évitant de s'attarder sur le mendiant, l'insouciant, l'halluciné, ou le carrément yoyoté(...)" !
J'ajoute, concernant le musée d'Orsay, cette anecdote : J'ai 2 ou 3 fois, au moins, eu l'idée de le visiter lors de mes rares passages à Paname - depuis 35 ans. MAIS!... le chemin le plus attrayant, reposant de la foule des grands-boulevards, étant les quais de Seine, je me suis à chaque fois "égaré" dans une autre "foule", celle des bouquins insolites dedans leurs écrins verts : ah! les bouquinistes!... y a t'il parmi eux toujours des poètes ? je l'espère beaucoup...
Les bouquinistes ! Obligatoirement, cela fait partie de l'ADN.
SupprimerLa dernière fois où j'ai pénétré à Orsay, c'était encore une gare de trains de banlieue. Je suis passé à côté une autre fois, bien plus récente, afin de prendre des photos rue Solférino en vue d'un article : il est paru le 31 mars 2012 sous forme de lettre (ouverte de ce fait) à un certain François, pour le dissuader d'avoir des prétention pour l'Élysée.
RépondreSupprimerMon musée préféré, c'est celui... de l'imprimerie, à Nantes, parce qu'il est vivant.