dimanche 7 septembre 2025

Entre Brics et parpaings, l’avenir c’est du béton !

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L'enjeu fondamental de ce mois de septembre ne réside pas dans les délibérations de l'OTAN, organisation dont la réponse aux difficultés qu'elle engendre demeure invariablement l’agression. Pour la nouveauté, vous repasserez !
La conférence de l'Organisation de coopération de Shanghai — dont on parle abondamment, et pour cause ! —  l'illustre clairement, sans pour autant faire changer d’avis quiconque possède son idée enfouie tout au fond de sa bêtise !
Notre résistance face à l'évidence est tenace : même si cela ne se voit pas, ni ne se sent pas chez le quidam ordinaire, les pôles magnétiques s’inversent. Quelles que soient les circonstances, même les plus défavorables, les optimistes irréductibles continueront à vanter notre position et à imputer nos difficultés au vilain Poutine, tout en glorifiant des dirigeants européens que nous n'avons pas élus, faisant tout pour nous faire disparaître. Une sorte de Cinquième colonne œuvrant pour une puissance hostile qui n’est pas la Russie, comme on le claironne avec des mauvaises intentions !
La défaite en rase campagne au profit d'un équilibre mondial multipolaire est un choc géopolitique. Cela me paraissait inconcevable de mon vivant. Le passage de la domination outrageante de l’Occident, vers un système mondial multipolaire semblait aussi improbable que l’effondrement du régime soviétique à son époque. 
Cette évolution illustre l'importance de garder un chouia d'espoir devant le mur noir de l’horreur politique. 
Je songe à cette Union européenne déconnectée qui, sous prétexte de défendre la démocratie, impose une gouvernance rappelant davantage l’ex-totalitarisme nazi ou soviétique que la pensée philosophique d’un Socrate. 
Sous la houlette russo-chinoise, l'Inde, le Pakistan, l'Iran et la Mongolie devraient accéder au statut de membres permanents des BRICS. Ça fait du monde tout ça, mine de rien ! Ce n’est pas le monde multipolaire qui gagne, mais bel et bien l’Unipolaire cher aux globalistes qui pourrit par la racine, par bêtise et mégalomanie ! 
Les antagonismes stratégiques se précisent désormais : OTAN contre OCS, OTAN contre BRICS, OTAN contre les nations du sud. En résumé, l’Otan ne changera pas le menu de sa carte : la guerre ou la mort, pardonnez le pléonasme ! 
Les spécialistes en faux et usage de faux mettront tout en œuvre pour nous convaincre, via des médias sous contrôle, de la nécessité de toutes les guerres, faisant tout pour les déclencher, sachant que ceux qui la déclenchent ne la font pas !
Parallèlement, les personnes crédules continueront d'adhérer à la méthode d'autosuggestion positive, chère à l'infortuné docteur Coué.

Sous l’Casque d’Erby 



3 commentaires:

  1. Le bonjour aux passantes et aux passants. Encore une fois, je n'avais pas d'intentions particulières au lever. Puis, sautillant de pixel en pixels, voilà. Le bon dimanche.

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  2. Criminalita
    Bonjour Rodo et tous les autres petits loups sortis de la bergerie.
    Pour du changement ça en fait un gros, les nouvelles bonnes ou mauvaises restent des nouvelles et la vie cherche à survivre.
    Voici un texte tiré sur Telegram par dynamiquesdeconflit.
    Les réflexions sur ce site sont très intéressantes, je vous l'envoi et la suite allez sur son site.

    La dialectique de la tromperie : John Boyd et le champ de bataille cognitif

    Imaginez un système d'IA analysant l'historique des réseaux sociaux d'un soldat déployé et de son épouse. En quelques secondes, il identifie une vulnérabilité à la jalousie et à la violence. À moindre coût, il génère une vidéo deepfake d'infidélité conjugale et la transmet à l'appareil du soldat. Une heure plus tard, le soldat – un combattant expérimenté – est psychologiquement neutralisé, poussé à un acte personnel catastrophique. Ce scénario glaçant illustre le nouveau champ de bataille du XXIe siècle : l'esprit humain.

    Ce que l'OTAN appelle « guerre cognitive » ne se résume pas à des opérations d'information rebaptisées. Elle transcende la terre, la mer, l'air, l'espace et même le cyberespace. Son objectif n'est pas de contrôler ce que les gens savent, mais de façonner leur façon de le savoir, en modifiant le processus d'orientation qui sous-tend le jugement et l'action. La Russie et la Chine considèrent cela comme un instrument de puissance essentiel : un moyen de fragmenter les sociétés et d'obtenir des effets stratégiques sous le seuil du conflit armé. Le centre de gravité n'est plus les flottes ou les usines, mais la compréhension partagée de la réalité elle-même.

    La clé pour naviguer sur ce champ de bataille réside dans les travaux du colonel de l'US Air Force John Boyd. Surnommé « 40 Second Boyd » pour ses prouesses dans le cockpit, il était surtout un stratège de l'adaptation. Son essai de 1976, « Destruction et Création » (voir résumé dans le prochain post 👉🏻Lien) expliquait comment les humains adaptent leurs modèles mentaux à un monde en mutation. Ce que Boyd considérait comme le moteur de la survie, les adversaires d'aujourd'hui ont appris à l'utiliser comme arme contre leurs cibles.(...)

    Lire la suite 👉🏻 Lien
    40 second Boyd👉🏻Lien

    🚨https://t.me/dynamiquesdeconflit

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    1. Merci Crimi pour l'info et le lien. Je ne connaissais pas. De ce que j'ai découvert sur Telegram, le compte aurait été piraté. Mais nous sommes prévenus : si message perso et autres, c'est à jeter. Le bon dimanche.

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