dimanche 19 octobre 2025

Quoi de plus agréable pour se détendre qu’un voyage ?

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Lorsqu'on met en lumière la dérive totalitaire d'un système entier, les naïfs, bien plus nombreux qu'on ne l'imagine, versent dans le sarcasme ou même dans le mépris : « Mais où vas-tu pêcher de telles idées ? Observe autour de toi. Aucun policier en vue. Ouvre les yeux ! Arrête de nous prendre la tête et profite du paysage. Songe à la chance que tu as de mener une vie sans accro ! »  
Rien n’émeut des gens aux yeux et aux oreilles obstrués. Rien ne peut les sortir de ce coma artificiel. Rien pour les alerter sur les demandes de plus en plus excessives exigées pour un simple déplacement chez le voisin Anglais. Sous prétexte de « sécurité », vous voilà submergé, accablé, englouti par les démarches informatiques ! 
Rien de plus facile que de pénétrer – en toute décontraction – au pays des Beatles et des Pink Floyd. Une seule condition : remplir tous les paramètres du citoyen irréprochable. Paramètres qui, pour l’initié au maniement du clavier et des applications mobiles sans questionnement métaphysique, est une activité ludique ! En un tour de main et sans coup férir, vous voilà jouant le rôle de l’animal consentant pour votre bien propre et celui de tous, aux pays du libre arbitre !
Mieux : heureux du bien que l’on vous fait, vous fournissez les menottes et le montant du loyer pour mieux profiter d’une cellule personnalisée dans les nouvelles prisons mentales !
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage ! 
Du déverrouillage des smartphones à la reconnaissance faciale. De l’iris à la voix, et autres QRCode, la surveillance globale étale tout son arsenal sous le regard satisfait d’une population heureuse de l’attention qu’on lui porte !
On appelle cette petite formalité « l'ETA de déplacement », Electronic Travel Authorisation. Petit détail : le site est entièrement en anglais. Si vous parlez une langue régionale...
Pour vous éclairer sur l’importance de ces mesures sécuritaires, voici : si vous ne cochez pas les bonnes cases, tant pis, vous resterez à quai !
Qu’elle est belle l’ETA ! À ne pas confondre avec son homonyme basque au pays de Cervantès, vous vous embarqueriez dans une nouvelle galère.
Cette plateforme a été conçue pour endiguer l'arrivée non contrôlée de migrants susceptibles d'envahir et déstabiliser des nations déjà colonisées, sachant que les nouveaux arrivants en sont exemptés, puisqu’ils n’empruntent pas un circuit sécurisé !
Ce sésame, l’ETA, si vous parvenez à franchir l'obstacle de la demande en « bonne et due forme », bien plus complexe que d'empêcher un migrant de commettre des méfaits, vous coûtera 19€. Il faut bien ce prix pour ne rien empêcher du tout, tout en favorisant la traçabilité numérique ou le grand marquage du bétail citoyen !
N'oublions pas que le grand George Orwell, dont les prédictions totalitaires ne concernaient pas que son pays d’origine, mais s’étalaient comme du beurre sur la tartine planétaire, n'aurait sûrement pas applaudi la clairvoyance. 
 
Sous l’Casque d’Erby 
 

 

jeudi 16 octobre 2025

L’histoire, c’est une drôle d’histoire.

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À une période où les architectes de l’UERSS ajustent le narratif officiel, tout en s’effondrant, le souvenir du chef-d'œuvre de Luchino Visconti, Les Damnés, me revient à la mémoire avec un étrange pressentiment. Le film évoque l'ascension d'Adolf Hitler, depuis l'incendie du Reichstag en 1933 jusqu'à la tragique Nuit des Longs Couteaux en 1934.
Le cinéma a une histoire et l’histoire n’est pas du cinéma. Sans donner dans le mélo, cela souligne, si besoin, le lien de parenté entre le passé et le présent. Des lignes qui se croisent et se perdent dans le smog de la mémoire, avant un retour fracassant pour de nouvelles tragédies !
On vieillit sans trop comprendre les hommes et les choses et, quand, parfois, ces choses finissent par vous éclairer, vous êtes hors-jeu. Je ne me souviens plus, ou alors très vaguement, qui a dit que la lune au ciel, quand elle est pleine, « on dirait un Zéro transparent ».
Il est impossible de comprendre l’arrivée d’Hitler sans évoquer (l’histoire est cruellement têtue) l’appui des grandes entreprises allemandes, notamment celles du secteur chimique et pharmaceutique (suivez mon regard), ainsi que des industriels les plus puissants. Si cela ne suggère pas un air de remake, comme on dit dans le jargon du cinéma, c’est que vous êtes victimes d’un grand coup de fatigue ! Et Dieu sait si la fatigue est grande en ce bas monde !
Non seulement ils ont investi d’importantes sommes d’argent dans le parti national-socialiste, mais ils ont également confirmé que la gouvernance par la puissance et la richesse devait rester entre les mains des élites.
Qu’un cinéaste marxiste, ait été « diligenté » pour réaliser un film sur le passage d’un régime traumatisé par la défaite, faible et sans défense, vers la dictature nazie peut sembler surprenant à qui a perdu ses lentilles de contact, mais nullement celui qui lit dans les nuages l’arrivée de l’orage. 
Visconti montre comment le nazisme a englouti la famille décadente des Von Essenbeck, qui l’avait soutenu et alimenté lors de sa marche impitoyable vers le pouvoir. Cette recherche de justice poétique, non dépourvue d’une certaine naïveté, bien que porteuse d’espoir et de symbolisme, n’a malheureusement pas trouvé de véritable résonance dans les faits historiques.
Les influentes dynasties allemandes, qui avaient fourni un soutien financier et idéologique au régime nazi, ont rapidement récupéré leur position privilégiée ainsi que leurs fortunes. Malgré quelques condamnations symboliques infligées lors des procès de Nuremberg, les sanctions reçues par ces familles furent relativement légères, laissant intacte la structure sociale d’avant-guerre et permettant à ces élites de reprendre leur pouvoir et leur influence avec une étonnante facilité...
Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé est totalement volontaire, vous vous en doutez ! 
 
Sous l’casque d’Erby 
 
 

samedi 11 octobre 2025

Du brut et du brutal

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Dans sa fausse guerre contre la Russie, l'UE ne pénalise que ses sujets. Ceux qui connaissent les méthodes sournoises dont elle a le secret haussent les épaules ou s'indignent dans le vide. Interdire le pétrole brut russe, mais l’acheter raffiné à l’Inde, issu du même brut, avec une marge se comptant par milliards pour le nouveau fournisseur, n’est rien moins que de l'escroquerie en bande organisée !
A Chicago, du temps d’Al Capone, le règne ayant duré moins longtemps que celui de l’UE, les choses étaient pour le moins beaucoup plus nettes : « Ma protection ou la mort ! » !  Ici, c'est pareil, le lustre en plus. Comme disent les marins : « La peinture est belle, mais la coque est pourrie ! »
En termes de politique politicarde, on ose appeler cela une guerre de résistance contre la Russie, dont on claironne par ailleurs qu’elle est la réponse au projet d’invasion de nos contrées par des cosaques sans pitié !
Dieu, que ce spectacle est surprenant ! Tout autant que la crainte du crétin colportant les éléments de langage diffusés par des médias sous psychotrope !
Nous en sommes là aussi dans notre triste Hexagone où la liste des Premier ministres va bientôt figurer dans le Livre Guinness des records ! Du jamais vu dans l’histoire de l’agonisante Cinquième R. 
Et qui pour lui faire du bouche à bouche afin de l’aider à revenir ? Assurément pas les complices de tout ça, se jetant la pierre l’un l’autre pendant que le cadavre pourrit sur le trottoir !
La vraie question est, si tant est que ce terme ait encore un sens : veulent-ils vraiment redresser le pays, autant qu'ils sont ? 
Mais que vise l'UE avec ce commerce, sinon faire profiter les usines de raffinage indiennes et quelques intermédiaires véreux ? C'est cela la fameuse résistance contre la Russie ou la vraie mise à mort de l'Europe des nations ? 
« Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines... » 
Qui va finalement passer à la caisse pour laver l'honneur supposé d'une caste hautement nuisible ? Qui est le véritable ennemi de l'Europe des nations ? Les Russes ? Vraiment ? Les Chinois ? Vous le pensez sérieusement ?
Ne faudrait-il pas commencer à chercher nos ennemis au cœur même de cette UERSS créée, nourrie et entretenue comme une cinquième colonne pour nous rayer de la carte ?
Tout ça pour planifier le manque de carburant et imposer des nouvelles hausses, les tarifs atteignant, voire dépassant ceux de 2022 !
Quitter l'UE n'est pas un caprice, mais un acte de survie pour les peuples européens ! 
 
Sous l’Casque d’Erby 
 

mardi 7 octobre 2025

A force de creuser... On finit au trou !

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Trump, Poutine, Xi Jinping, il n’y a que pour eux dans toutes les bouches « bien faites ». Ils sont le problème planétaire ! Même si on ne sait quel est en vérité le problème, ce sont eux les coupables !
C’est toujours à la protubérance qu’on juge le cœur des choses. 
Chacun de ces « vilains canards » défendant les valeurs et les frontières de leurs nations respectives en agrandissant leur zone d’influence, quel qu’en soit le moyen, comme le ferait n’importe quel gouvernant, se font caillasser par au moins aussi vilains qu’eux !
C’est de « bonne guerre » qu’on nous dit, un peu penaud, lorsqu’on met le doigt dans la plaie ! 
En réalité, le véritable hic se trouve chez nous, mais on fait semblant de rien. On compte les mouches au plafond. Pourtant c’est gros comme une verrue sur le tarbouif !
La véritable préoccupation des français réside dans le fait d'avoir un usurpateur comme président, usant de Premier-ministres comme Forrest Gump usait de la semelle ! Un camelot animé de sales intentions, bradant le pays comme on organise un vide-grenier un dimanche de pluie dans un oued perdu.
Il met en vente à vil prix les murs et le fonds. Une France qu’il déteste comme rarement on déteste. A ce niveau, ce n’est plus de la haine, c’est de la pathologie ! La clientèle est cependant ravie. On vient de loin pour saisir la bonne affaire du week-end : 
« Prenez, c’est une affaire en or et, moi, ça me débarrasse. Merci. A une prochaine ! »
D’Alstom à la montée de capitaux étrangers chez Lafarge (ciment), Alcatel (télécoms), la vente de STX France (Chantiers de l’Atlantique) à l’italien Fincantieri, ou encore de Péchiney (aluminium) aux Canadiens d’Alcan, ne sont que la face visible d’un chantier de démolition scrupuleusement planifié !
Pour cela, la France n’a pas eu besoin de recourir aux services de Trump, Poutine ou Xi Jinping ! Nous avons assez de malfaisants sur nos terres ! La pègre banquière pour qui il œuvre est aux anges. Le petit « Mozart de la finance » fait mieux que du zèle. Il invente de nouveaux concepts, que même les commanditaires n’auraient pas osé !
L’idée d’offrir la dissuasion nucléaire française à l'Union européenne, comme on offre un cadeau d’anniversaire à sa bien aimée, fait partie de cette braderie à laquelle se livrent nos dirigeants en toute impunité. Comme on dit dans les films de série, tout est permis !
Bien que cela ne soit pas encore concrétisé, ça couine un brin dans les couloirs et la rumeur monte des bas-fonds !
Ce dernier joyau d'un pays en perdition est bien plus qu'un simple gadget qu’on prête comme on prête une perceuse à un voisin bricoleur ! C'est la garantie de notre souveraineté. Même si le terme semble galvaudé, il a encore un sens aux yeux d’une grande majorité, silencieuse ou pas !
A ce point, on atteint des limites qu’on n’imaginait pas dans nos pires cauchemars ! L'histoire ne serait que ça : tout casser pour tout recommencer ? Une course contre la montre où l'on se piétine soi-même, on se marche sur le corps et sur le cœur pour passer la vie suivante à le regretter ?
La retraite, le travail, la sueur, la santé, l’éducation, la culture. Les acquis si durement acquis. Poubelle ?
 
Sous l'Casque d'Erby 
 

samedi 4 octobre 2025

Troisième guerre mondiale, envisageable ou pas ?

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Quel que soit le primo dirigeant, les États-Unis ont toujours mené la danse depuis qu’ils se sont découvert une âme de bon samaritain et devenus le redoutable empire que l’on sait.
Pas que le premier dirigeant soit congénitalement animé de mauvaises intentions, pas plus qu'il n'en possède de bonnes, mais parce qu’il est le jouet d’un pouvoir bien plus fort que celui que la fonction qu’il occupe ne le laisse supposer. Il est – le fameux pouvoir occulte – le faiseur de pluie et de beau temps, quand la météo nous est favorable.
Lorsque ce grand frère – ou cousin germain – fait la guerre, ce n’est jamais de gaîté de cœur. C’est comme si la planète entière s’était passé le mot pour l’obliger à se sacrifier, pour faire le bien, partout où, au préalable, il s’est arrangé pour que ça n’aille pas bien.
Sur le terrain, le « non-engagement » Américain fait sourire ou enrager selon le degré de consentement. L’Amérique n’a qu’un souci et il est de taille : les puissances rivales, Chine et Russie en particulier. L’affrontement ne sera jamais direct et brutal. Même si cela ne l’affecte pas exagérément, elle préférera donner la bride aux pays vassaux, tout en gardant le mentorat.
Pour aller vite, sans pour autant oublier les paramètres essentiels, petit tour d’horizon, non exhaustif, mais édifiant : les chiots de la politique ne le savent peut-être pas, l’école servant à arranger l’histoire et non point à l’éclairer : 
Au Vietnam, 1955 – 1975 (ceci avant l’envoi massif de troupes, avec les pertes humaines et le traumatisme que l'on sait, Washington poussait déjà le Sud-Vietnam contre le Nord, lui, soutenu par l’URSS et la Chine… 
Ensuite, après ce cuisant échec, très mal digéré, ce fut la filante horrifique :
En Afghanistan (1979-1989) : l’Amérique finance et arme les moudjahidines afghans pour affaiblir l’Armée rouge soviétique, dont on se demande encore aujourd’hui ce qu’elle faisait là, sinon faire du ridicule une « œuvre d’art »
Que l’émotion ne fasse pas oublier l’Amérique latine pendant la Guerre dite froide : soutien à des dictatures et guérillas « anticommunistes » au Chili, au Nicaragua ou au Salvador… Ici les trois points sont de mise tant la latitude laisse une grande marge à l’imagination.
Puis, saut dans l’histoire, vient l’Ukraine où, depuis 2014, et surtout depuis 2022 : aide militaire massive, renseignements et soutien économique à Kiev contre la Russie, avec l’engagement aveugle d’une U.E. dans le rôle de mercenaire, la stratégie ne change pas d'un iota : pas d’engagement direct de l’armée américaine, même si personne n’est dupe. Patte blanche, en toute circonstance !
Mais la Chine dans tout ça ? Les auxiliaires ne manquent pas. Comme l’écrit pertinemment Bruno Bertez : « Outre le Japon, les Philippines et la Corée du Sud, le Népal vient d’être ajouté à la liste, avec de nombreuses autres nations d’Asie confrontées à un potentiel changement de régime et à une mainmise politique des États-Unis. » 
Patte blanche, je vous dis !
Alors quand on me parle d’un risque de Troisième guerre mondiale, avec Washington et son pouvoir profond à la manœuvre, pourquoi ne suis-je pas étonné ?

Sous l’Casque d’Erby 


mercredi 1 octobre 2025

La vérité qui dérange. Qui dérange qui ?

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Face aux flux migratoires délibérément encouragés et aux tensions qu'ils engendrent, il est légitime que les citoyens se sentant exposés adoptent une attitude de défiance, quelles que soient leurs convictions. Qui peut rester maître de soi, lorsqu’il est confronté à une menace clairement perceptible ? 
Lorsque les individus perçoivent un danger, associé à l'inefficacité d'un système politico-judiciaire défaillant devant la perte d'identité progressive de leur communauté ou nation, exprimer colère ou inquiétude est un droit démocratique dans des pays qui ont fait de la « tolérance » la maison des courants d’air. Cela n'impliquant nullement le rejet de la diversité culturelle ou des pratiques différentes, à condition que ces dernières ne cherchent pas à supplanter les valeurs fondamentales du pays d’accueil et le respect du « vivre en paix ». 
En quoi cette position serait-elle irrationnelle ou répréhensible ? D’autant que les pays européens ont largement contribué au cours des siècles à l’intégration de millions d’individus issus de l’immigration, sans que cela mette le péril en la demeure. 
Cela est aussi vrai qu'il y avait un cadre, des lois et des quotas qu’on respectait. Désormais, ce cadre est jeté aux orties et la loi remise aux calendes grecques !
La théorie du « grand remplacement », si promptement qualifiée d'extrémiste, identitaire et conspirationniste par ses détracteurs, devient dans les faits, qu’on le veuille ou non, une réalité. La rue nous est témoin. 
Dans certaines grandes villes, à la nuit tombée, c’est black-out ! Prétendre ne rien voir, par fanatisme idéologique ou par confort, est une pure inconscience !
Cette rhétorique, associée à une crise économique très grave, provoquée elle aussi, est conçue pour créer des tensions sociales entre populations vulnérables, manipulées pour apporter de l’eau au moulin totalitaire !
Ironie de l'histoire, ou le clou qu’on enfonce : jadis, on risquait l'incarcération pour manque de patriotisme, démonstration fut faite à chacune des conflagrations mondiales voulues par les élites dirigeantes, lorsque les citoyens réfractaires refusaient d’aller se faire massacrer dans des guerres et des intérêts qui n’étaient pas les leurs !
Aujourd'hui, c'est l'expression même de ce patriotisme, en arborant le drapeau du pays, pour montrer qu’on est chez soi, qui suscite la répression policière et même l’incarcération pour « perturbation de l’ordre public » !
C’est le cas en Angleterre où les citoyens sont interpellés et réprimés par la police parce que, n’en pouvant plus, ils arborent le drapeau britannique.
Il suffit à l’ordre dominant de dire que cela relève d’un acte identitaire d’extrême droite ou conspirationniste pour justifier la mise au ban de personnes qui ne font qu’alerter l’opinion publique sur les dangers d’une politique de pompier-pyromane !
Sommes-nous désormais assimilés à des refuzniks lorsque nous exposons des vérités objectives, au risque de perdre nos libertés fondamentales, nos emplois et notre liberté individuelle ?
Nous appartenons – dans le sens de possession d'une chose – de manière directe ou indirecte, à l'Union européenne, nous rappelle-t-on sans cesse quand nos représentants déclarent la guerre à des pays qui n’ont rien fait pour mériter notre hostilité. 
Comment qualifier les individus qui prennent des décisions cruciales affectant nos sociétés sans légitimité démocratique, puisqu'ils ne sont pas élus ?  
Il s'agit d'une guerre déclarée par les instances dirigeantes contre des citoyens partageant une même condition humaine, point, c'est tout. 
Un nombre croissant de gens prend conscience que les migrants ne constituent pas la source de nos problèmes. Ce sont les élites dirigeantes qui ont décidé de faire échouer de centaines de milliers de « naufragés » avec de très mauvais desseins : engendrer le chaos, déclencher des tensions sociales profondes et instaurer ce totalitarisme dont elles rêvent depuis longtemps.
Prenons garde à ne pas nous tromper d'ennemi !

Sous l’Casque d’Erby 


samedi 27 septembre 2025

L’usage du monde – Nicolas Bouvier

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Un voyage est un pont suspendu au-dessus des nuages. Une énigme merveilleuse. Une nébuleuse multidimensionnelle à laquelle chacun donne un corps et une âme.
Récemment, je lisais un livre de l’écrivain voyageur Nicolas Bouvier. Le lisais-je ou c’est lui qui me décryptait ? Outre les lieux qu’il traverse et les gens qu’il croise et observe, des réflexions sur ses remous intérieurs, établissant un parallèle entre les vies proverbiales du chat et la sienne propre, dont il entreprenait, écrit-il, la deuxième, émaillent un ensemble puissant.
La première vie l’ayant quitté en élaborant dans la fièvre de son imagination un projet cher à son cœur : un voyage ouvrant grand les portes du monde. Un monde qui lui offrait un très beau cadeau : un binôme avec son ami Thierry Vernet, peintre, dessinateur et graveur, dont les dessins illustrent l’ouvrage et même davantage.
Concernant le chat et ses multiples vies, animal domestique privilégiant confort et tranquillité par-dessus tout, la croyance populaire lui attribue sept vies. Bouvier, quant à lui, évoque plutôt neuf vies, probablement pour savourer plus l'expérience et approfondir sa compréhension du monde qu’il n’avait sans doute pas envie de quitter trop tôt, absorbant auparavant un maximum d’informations sur l'usage qu'il comptait en faire.
Un monde qui, somme toute, ne fait qu’à sa tête. Un monde dont ne subsistent de réalité que les visions subjectives dépeintes par des visionnaires, tentant vainement d'exorciser la cruauté avec une approche positive et singulière. En toute circonstance, Bouvier demeure ce vivant portant haut son humanité.
Imaginons, depuis notre confort douillet, un avenir inversé : un univers aux teintes vibrantes et impitoyables, semblable à une tragicomédie italienne, loin des fadeurs des contes hollywoodiens, nous rappelant que nous ne sommes pas des animaux, même si nous appartenons au règne, mais des humains minés par une extrême complexité.
Un voyage incarne la beauté visitant l'imaginaire pour une odyssée légendaire vers l'inconnu. Un espace enchanteur, aussi réel que virtuel, niché dans notre conscience, sillonnant obsessionnellement nos pensées vers une dimension dans laquelle ciel et terre s'invitent à des explorations extraordinaires.
Un voyage, c'est partir à la rencontre d'un semblable en tout point identique, placé dans un environnement à la fois différent et familièrement rêvé. 
Nicolas Bouvier fait du monde cette porte que vous ouvrez et refermez sans savoir que vous en franchissez le seuil quotidiennement.

Sous l'Casque d'Erby
 

 

dimanche 21 septembre 2025

Qu’attendez-vous pour prendre exemple ?

Suite à la démission de son fondateur Shinji Ishimaru consécutive à un échec électoral significatif, le parti politique japonais « Le Chemin vers la Renaissance », formé en janvier 2025, a désigné une intelligence artificielle pour assumer sa direction.
Cette « nomination » surprise intervient donc après des résultats électoraux très en dessous des ambitions affichées par les instances dirigeantes.
Il convient de noter le caractère exceptionnel d'un tel geste de la part d’un dirigeant politique, se faisant hara-kiri, même si symboliquement, à la suite d’un échec électoral.
La pratique traditionnelle du seppuku, adaptée au contexte contemporain, était autrefois prescrite dans l’Empire du Soleil Levant comme sentence capitale, ou librement choisie, pour laver son honneur après une défaite ou une humiliation, voire pour accompagner son chef dans la mort, pour ces mêmes raisons.
Des coutumes de sauvage, direz-vous, secoué par un frisson à l’idée d’une éventration pour déconvenue politique, laissant courir les boyaux sur le sol carrelé sans aucun égard pour l’hygiène !
Je n’ose pas penser à la technicienne de surface (femme de ménage dans la langue ancienne), retenant des haut-le-cœur, avec des larmes grosses comme des pastèques, pendant qu’elle astique le plancher !
Détail important : Ne disposant pas de la majorité légale requise, l'intelligence artificielle du « Chemin vers la renaissance » sera encadrée par un étudiant préparant un master en intelligence artificielle à l'Université de Kyoto, lui-même cornaqué par les membres du parti qui œuvrent en coulisse pour développer une approche susceptible de convaincre les électeurs de bien choisir leurs bulletins.
Rien de tel que la cautèle pour mettre le gibier dans la besace ! 
Ce n’est pas sur nos latitudes hexagonales que Kéké Rose aurait la dignité d’accomplir un tel acte de repentir pour laver son honneur après tant de cuisants échecs.
Néanmoins, c'est avec une satisfaction manifeste que la nation entière, à quelques exceptions près, verrait avec soulagement dans son auto-étripage un acte de rédemption particulièrement méritoire. 
Sans pour autant l’élever au rang de martyre, on garderait de lui le souvenir d'un individu, certes foncièrement vilain, qui, après avoir causé d'innombrables préjudices, prendrait conscience subitement de l'ampleur de ses méfaits.
Un tel geste serait perçu comme un acte expiatoire qui purifierait partiellement sa conscience de ses nombreuses transgressions. Pour lui témoigner sa reconnaissance, le peuple uni lui attribuerait à titre posthume la Légion d'honneur ! Tant d’escrocs l’ont eu qu’après tout, pourquoi pas lui !

PS : Cette pochade m'a été inspirée par la lecture roborative de la Revue de presse du Patriote de ce 18 septembre chez les Renards Futés. Merci à eux.

Sous l’Casque d’Erby



jeudi 18 septembre 2025

Guerre ou paix ? On fait vite !

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Ils veulent la guerre, nous l’aurons. En Irak, en Libye, en Syrie, en Yougoslavie, en Ukraine, ils les ont voulues, nous les avons eues !  Partout où ils décident, les morts s’entassent. Leurs désirs sont des ordres !
Ces temps-ci, des tensions sont attisées en Serbie. Les Balkans constituent une zone particulièrement sensible qui nous rappelle de bien mauvais souvenirs. Les historiens connaissent l'importance de cette région comme déclencheur de la Première Guerre mondiale. Guerre qui servit, entre autre, à étouffer les ambitions d'un mouvement ouvrier devenant menaçant pour l'ordre établi.
La crise européenne et mondiale dépasse largement les seuls aspects politiques et économiques. Sa dimension civilisationnelle est cruciale pour l'équilibre des sociétés et celui de l'humanité dans son ensemble. Inutile d’enfoncer la tête dans le sable, pensant que cela empêchera le pire.
La situation est si grave que sans réaction immédiate, nous allons revivre ce que nos ancêtres ont vécu en matière d’horreur : le retour des « gueules cassées », quand elles ont la « chance » de revenir !
On attribue à l'histoire un caractère cyclique, alternant des périodes tragiques à des périodes prospères. Comme si, après une sévère bastonnade, l’agresseur nous vendait le baume pour oindre les parties dézinguées !
Nous sommes à ce point conditionnés, les populations paraissent si atones, que l’on a le sentiment de prêcher dans le désert, avec une redondance désespérante ! Que faisons-nous sinon répéter jusqu’à la désolation la même « rengaine » de vie en vie ? 
Il est urgent de dépasser le stade de la vigilance et des alertes pour empêcher l'obscurantisme de prendre définitivement possession des esprits. Les piliers de notre société sont menacés par des idéologies destructrices proposant des leurres pour une pêche optimale au crétin ! 
L'échafaudage social se casse la gueule, malgré les avertissements répétés d'une minorité éveillée, systématiquement décrédibilisée par des accusations mensongères propagées par les subalternes de la caste. 
Cette déstabilisation, méticuleusement planifiée par les cercles financiers et appuyée par une classe politique en totale décomposition (ça pue le cadavre à des galaxies à la ronde), représente l'axe principal d'un dessein visant à diminuer la démographie mondiale en exacerbant les divisions sociales et ethniques. 
Nous n’avons guère le choix : le réveil ou la mort ! Car la vie n’est pas un feuilleton d’une autre époque, où le méchant est emprisonné ou tué à la fin. Ici et maintenant, c’est le méchant qui écrit le scénario et se donne le bon rôle.

Sous l’Casque d’Erby 


samedi 13 septembre 2025

Le Népal, ça nous inspire quoi ?

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Le Népal, c'est loin et c’est tout près. Des galaxies de distance, pourrions-nous dire. Si, dans une autre vie, cela évoquait Katmandou, le psychédélisme, le mouvement hippie et, dans une moindre mesure, Hermann Hess et la quête spirituelle de son roman Siddhartha, cela est trop vieux pour figurer dans le contexte explosif actuel.
Alors que par chez nous, en Europe, on peine à mouiller un orteil dans la mer fangeuse de la corruption politique et du glissement progressif du système vers ce qui commence à sentir fort, le IVᵉ Reich, là-bas, on est parti à la cognée !
Quand un régime s'arroge tous les droits, encouragé par la passivité des populations qu'il gouverne, un rien peut parfois enrayer tout un mécanisme d'oppression jusqu'alors en bon état de fonctionnement.
En seulement vingt-quatre petites heures, des manifestations violentes ont causé plusieurs dizaines de victimes, conduisant à la démission du Premier ministre qui, constatant l'ampleur inattendue de la situation, a préféré prendre les jambes à son cou, vous connaissez la suite.
Le Parlement a été incendié et les membres du gouvernement ont choisi de s'éclipser plutôt que d'affronter une population remontée comme une pendule Suisse ! De celles qui font coucou à l’heure et à la demi. 
Le mouvement est parti de manière inespérée. Inespérée pour un gouvernement qui à force de tout se permettre a cru qu’il pouvait tout faire ! Un geste énergique du menton, un coup de poing sur la table et, hop, on arrête tout ! On va leur apprendre à vivre ! On coupe les réseaux sociaux, ça leur apprendra les bonnes manières ! Erreur fatale !
Jusque-là, le régime pouvait tout se permettre : de la corruption au népotisme, tant qu’il ne touchait pas au joujou de la jeunesse. Mais comme souvent chez les malades du coup de férule, ils n’ont pas pensé qu’à force de tirer, de dévaluer l’individu, de le prendre pour une merde, bonne à bastonner pour la guider, finit par excéder tout le monde ! À commencer par la célèbre génération Z, les « digital native », les gus qui n’ont pas connu le monde sans Internet. Ce monde d'avant, que même les manuels scolaires cachent à la vue des écoliers, leur préférant les gestes indispensables à la vie : la fellation et la sodomie ! Autant dire que chercher à les priver de réseaux sociaux en coupant l'internet n’est pas la chose à faire pour continuer la gouvernance, quels que soient les moyens répressifs que le gouvernement utilise. 
Tout, mais pas ça ! 
Alors qu’en France et en Europe, nous n’en sommes pas là avec notre minuscule 10 septembre, dont le succès reste très en dessous du mouvement des Gilets Jaunes.
Tant qu’on ne nous prive pas de l’essentiel, la digitale attitude, tout ira pour le mieux, au pays des Premiers ministres à la queue-leu-leu et d'un président né dans l'éprouvette totalitaire ! 

Sous l'Casque d'Erby 



mercredi 10 septembre 2025

On se réveille où on continue ?

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Temps pestilentiels. Sommes-nous fondamentalement bêtes, ou nous considère-t-on ainsi parce que nous le sommes réellement ? J'hésite à exprimer le fond de ma pensée, tant la façon brutale dont nous sommes traités et la passivité avec laquelle on encaisse est purement révoltante !
Les élites politiques, les journalistes influents et les personnalités médiatiques, formant un tout bestial, semblent s'affranchir de toute déontologie avec une désinvolture rare dans les annales de la décence :  Impudence et indécence s'expriment désormais sans filtre ni modération. 
Certains professionnels des médias publics, financés par l'argent des contribuables, n'hésitent plus à manifester leur mépris envers leurs auditeurs, certains allants jusqu'à les qualifier honteusement de « marais », alors même que le terme de « marais » s'applique au pouvoir profond, celui qui agit dans l'ombre et dicte la marche à suivre à des laquais prosternés.
Ici, je pense aux Cohen, Legrand, et tant d’autres légionnaires, moins visibles, de la pensée unique qui font du cynisme la religion de tout un système !
Des méthodes dignes de régimes oppressifs, dont les pages noires revisitent le présent. Ils agissent avec la certitude d'une immunité totale, l'opinion publique n'étant là que pour la figuration ! Pour se faire salir sans piper mot !
Quand des actes d'une extrême violence et des stratégies d'éradication sont l’œuvre du sionisme comme cela est le cas à Gaza, et que manifester une opposition ferme à ces actions apparaît non seulement comme justifié, mais tout simplement humain, c’est nous qui sommes accusés d'antisémitisme par des prétendus défenseurs du journalisme et de l’information dite neutre.
Quand la France connaît des bouleversements majeurs, évoquant une forme d'occupation par un sionisme militant sans concession, tissant une toile étouffante dans tous les cercles du pays, sans que remarque aucune interpelle quiconque, c'est nous que l'on assimile au fascisme et à l'extrême droite !
La destitution d’Emmanuel Macron, ce qui est logique à la suite du licenciement avec indemnités de François Bayrou est un énième exemple de corruption politique : Marine Le Pen annonce d’ores et déjà que le RN ne votera pas la destitution de Macron, par « respect pour la fonction présidentielle » !
Tu parles d’un danger, la Marine et sa cohorte !
Qu’il s’agisse de Gaza, de l’Irak, du Liban, de la Libye, de l’ex-Yougoslavie, de l’Ukraine, ou d’obligation vaccinale, cette milice du Marais et de l’information toxique est toujours prête pour mettre du venin dans l’eau du robinet !
Face à un déclin économique sans précédent, on stigmatise nos supposés « privilèges » plutôt que de questionner les véritables responsables !
Nous sommes le 10 septembre. Il est temps que ça s’arrête ! Chose promise, chose due ? Chiche ! 

Sous l’Casque d’Erby 


dimanche 7 septembre 2025

Entre Brics et parpaings, l’avenir c’est du béton !

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L'enjeu fondamental de ce mois de septembre ne réside pas dans les délibérations de l'OTAN, organisation dont la réponse aux difficultés qu'elle engendre demeure invariablement l’agression. Pour la nouveauté, vous repasserez !
La conférence de l'Organisation de coopération de Shanghai — dont on parle abondamment, et pour cause ! —  l'illustre clairement, sans pour autant faire changer d’avis quiconque possède son idée enfouie tout au fond de sa bêtise !
Notre résistance face à l'évidence est tenace : même si cela ne se voit pas, ni ne se sent pas chez le quidam ordinaire, les pôles magnétiques s’inversent. Quelles que soient les circonstances, même les plus défavorables, les optimistes irréductibles continueront à vanter notre position et à imputer nos difficultés au vilain Poutine, tout en glorifiant des dirigeants européens que nous n'avons pas élus, faisant tout pour nous faire disparaître. Une sorte de Cinquième colonne œuvrant pour une puissance hostile qui n’est pas la Russie, comme on le claironne avec des mauvaises intentions !
La défaite en rase campagne au profit d'un équilibre mondial multipolaire est un choc géopolitique. Cela me paraissait inconcevable de mon vivant. Le passage de la domination outrageante de l’Occident, vers un système mondial multipolaire semblait aussi improbable que l’effondrement du régime soviétique à son époque. 
Cette évolution illustre l'importance de garder un chouia d'espoir devant le mur noir de l’horreur politique. 
Je songe à cette Union européenne déconnectée qui, sous prétexte de défendre la démocratie, impose une gouvernance rappelant davantage l’ex-totalitarisme nazi ou soviétique que la pensée philosophique d’un Socrate. 
Sous la houlette russo-chinoise, l'Inde, le Pakistan, l'Iran et la Mongolie devraient accéder au statut de membres permanents des BRICS. Ça fait du monde tout ça, mine de rien ! Ce n’est pas le monde multipolaire qui gagne, mais bel et bien l’Unipolaire cher aux globalistes qui pourrit par la racine, par bêtise et mégalomanie ! 
Les antagonismes stratégiques se précisent désormais : OTAN contre OCS, OTAN contre BRICS, OTAN contre les nations du sud. En résumé, l’Otan ne changera pas le menu de sa carte : la guerre ou la mort, pardonnez le pléonasme ! 
Les spécialistes en faux et usage de faux mettront tout en œuvre pour nous convaincre, via des médias sous contrôle, de la nécessité de toutes les guerres, faisant tout pour les déclencher, sachant que ceux qui la déclenchent ne la font pas !
Parallèlement, les personnes crédules continueront d'adhérer à la méthode d'autosuggestion positive, chère à l'infortuné docteur Coué.

Sous l’Casque d’Erby 



jeudi 4 septembre 2025

La bernique, c'est du coriace !

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Démission. Destitution. Motions. Manifestations. On oublie.
Il va falloir trouver autre chose pour déloger la mérule. Nous avons affaire à du coriace. C’est de la bernique, parole de druide ! Aussi dure à cuisiner qu’à extraire de son habitat, la bestiole est résistante. Solidement ancrée à la roche par sa ventouse, elle oppose une résistance farouche lorsqu'elle se sent menacée. Il faut agir par surprise. Les initiés de sa cueillette utilisent un Opinel bien affûté, glissant la lame sous la coquille avec un mouvement vif pour l’extraire avant qu’elle n’ait le temps de renforcer son adhérence. 
La dissolution de l'Assemblée nationale, prérogative de Tonton Macoute, est une nouvelle fois dans l’air du temps. Exit le Mérou. Direction le Béarn. Goguenards, certains chanteront : « On aura eu ta Pau ! ». Bagatelle pour celui qui aura atteint l’apogée de son incompétence et donc, son but suprême. 
Avant même qu’on annonce, la dissolution, on parle déjà de son successeur, un certain Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste. Il faut bien que ça salive dans les chaumières !
Mais on se calme ! Nous n’en sommes pas là. Avant, il faut passer la mobilisation nationale du 10 septembre. Tremblez, suppôts de l’oligarchie, demain, on rase gratis !
Après consultation du Mérou et du Sénat par le Président, selon le protocole constitutionnel, en conclusion des conciliabules, publication du décret de dissolution. Y a du chômage en l’air chez les aigrefins de l’Assemblée !
Quand on pense qu’ils veulent être pris au sérieux ! 
Brève période électorale. Confrontations médiatiques orchestrées entre adversaires politiques complices faisant semblant de se haïr. Le suspense est à son comble, pendant que le public se gave de pop-corn !
Reconduction prévisible des forces politiques dominantes, le groin dans l’auge ! Qui ne danse pas… On connaît la suite. Nomination d'un Premier ministre, le temps passe et vu le merdier, les candidats ne font pas la queue au guichet. Guichet qui, par l’ampleur de la casse et de la crise à gérer, les postulants ne sont pas légion. Qui donc pour saisir la patate chaude, hormis l’alter ego du Mérou ?
Je nous l’accorde, les postulants ne manquent pas dans le panel !
Quoi qu’il en soit, si élections anticipées, la logique veut que l’heureux élu soit issu de la coalition victorieuse, suivant la tradition, bien qu'elle ne soit pas obligatoirement respectée. Or, vu la chute du PS dans l’opinion, on voit mal comment il obtiendrait une majorité électorale sans une aide tombée du ciel !
Si passage en force de l’exécutif, on criera au scandale, au coup d’État, mais personne n’ira jusqu’ voter la moindre motion de censure, le cas échéant ! S'ensuivra — ça oui ! —  des polémiques inévitables sur la légitimité du processus électoral. Parfaitement orchestrées ! 
Pendant ce temps, comme dit la chanson : « Les jours passent/Certains volent/D’autres traînent et se désolent/De n’avoir plus rien à offrir. » 
Et de quoi le Président a-t-il le plus besoin ? De temps ! Jusqu’au terme de la mission accomplie : foutre définitivement en l’air le pays ! 

Sous l’Casque d’Erby 


mardi 2 septembre 2025

De mon temps

M art' IN
De mon temps, c'est en plein vol qu'on tringlait des mouches survoltées. 
De mon temps… De mon temps… De mon temps…   
Ferme ta gueule et lustre le sapin, t’as plus pour longtemps ! 
De mon temps… De mon temps… De mon temps…   
Quand y avait l'feu, on allait pomper du gazole pour l'aider à reprendre de la flamme.
Ferme ta gueule et lustre le sapin, t’as plus pour longtemps !
De mon temps… De mon temps… De mon temps…   
On s'pointait aux carrefours, qui n'étaient pas encore des rond-points, et on faisait tourner le manège avec les poulardins. 
Ferme ta gueule et lustre le sapin, t’as plus pour longtemps !
De mon temps… De mon temps… De mon temps…  
Les vieux cons étaient aussi cons que ceux d’aujourd'hui, les restos du cœur c’étaient les poubelles qu’on ratissait à toute heure. 
Ferme ta gueule et lustre le sapin, t’as plus pour longtemps !
De mon temps… De mon temps… De mon temps…  
On rêvait le monde comme on ne le pense plus aujourd'hui. On le salivait tant et tant dans des piaules minables qu'avec la sueur, on avait l'eau courante. 
Ferme ta gueule et lustre le sapin, t’as plus pour longtemps !
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
Quand le passé caressait le bord des grèves, les lèvres dansaient avec l'écume sur la crête des brisants.
Ferme ta gueule et lustre le sapin, t’as plus pour longtemps !
De mon temps… De mon temps… De mon temps…  
Dieu jetait un œil aux enfers, implorant Lucifer de le laisser en paix !
Ferme ta gueule et lustre le sapin, t’as plus pour longtemps !
De mon temps… De mon temps… De mon temps…  
Il y avait ceux qui l'ouvraient et ceux qui la fermaient, tout comme à présent... 
Ceux qui pleuraient pour un rien et ceux qui riaient avec dédain, tout comme à présent !
De mon temps… De mon temps… De mon temps… 
On grattait de la guitare comme aujourd'hui, on s'épile les burettes. 
Ferme ta gueule et lustre le sapin, t’as plus pour longtemps ! 
De mon temps… De mon temps… De mon temps…

Sous l'Casque d'Erby



lundi 1 septembre 2025

Les Moutons enragés, la voix des sans voix, s’éteint.

Nulle commémoration. Pas une parole à la mémoire de ce rempart historique de la pensée alternative de la part de l’équipe repreneuse des ME. 
Pas un mot, pas un geste, on casse avec méthode !  Tel est le ressenti devant le mutisme de la nouvelle direction. Rideau.
On achève bien les chevaux !
Après le départ de l’emblématique Volti, l’âme et le cœur des Moutons enragés durant de longues années, le silence des cimetières recouvre d’un voile anonyme son esprit. Nous voici devenus un troupeau dispersé dans les ruines de l’histoire.
Pas de mots donc, ne serait-ce que par respect de tous, mais un silence honteux ! Pire : de l’indifférence ! On creuse un trou et on jette la dépouille dans le charnier des frustrations. Comme si l'existence même des Moutons enragés, devenue référence par la détermination de ses nombreux militants et contributeurs au cours de longues années, n'était plus qu'une chose qu’on jette dans la fosse commune, comme on fait d’un chien errant.
Cette clôture soudaine, nous l'avons pressentie, vue venir, malgré le refus obstiné de certains amis à l'admettre. Cela paraissait tellement gros ! Les signes annonciateurs étaient pourtant manifestes, présageant une conclusion inéluctable. 
La disparition des Moutons enragés nous confronte aussi à notre vulnérabilité résultant de notre indécrottable insouciance. Cela n’est nullement un reproche, ce serait même notre marque de fabrique et l'esprit qui nous honore.
Désormais, seuls restent le deuil et les larmes que certains mettront en conserve pour les essuyer à point nommé lors d’un rappel nostalgique.
Le sabordage des Moutons enragés, orchestré tel une démolition contrôlée, en cette période critique de bouleversements sociétaux et de mutation civilisationnelle, constitue un coup dur supplémentaire dans la longue liste des sales coups encaissés. Juste au moment où le fort de l’orage nous tombe dessus !
Tant pis, ou tant mieux si je me trompe, mais tout est fait — ou donne l'impression de l'être —, pour qu'il en soit ainsi.
Haut les cœurs !

Sous l’Casque d’Erby 



jeudi 28 août 2025

Videz vos têtes, l'Etat s’occupe du reste.

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Nous l'entendons, le proclamons et le transmettons comme une évidence : chaque époque traverse des transformations significatives. Des changements radicaux dans nos modes de vie, que l’enseignement dispensera, dès l’âge le plus tendre, dans les écoles de l’État, ou assimilées, afin de préparer l’avenir au mieux de ses intérêts. Celui qui tient le pouvoir est le maître des esprits.
Présentée comme un « progrès civilisationnel », cette mutation devient la norme, puis le dogme qu’on ne transgresse pas. Un tel bouleversement signe la pérennité du cynisme politique, dissimulé sous l’apparence d'ouverture d'esprit et du démocratisme avec lequel on bétonne les âmes moribondes.
L'initiation des enfants dans les écoles de la république aux pratiques sexuelles, de la fellation à la sodomie, passant par toutes les nuances de la pornographie, est présentée comme une évolution louable, ouvrant grand les portes de la légalité à la pédophilie la plus abjecte !
L'individu inconscient, préparé à trouver cela naturel, ne s'en indignera guère. Au point qu’il exprimera non seulement son approbation, mais pourrait même attaquer verbalement ou physiquement toute personne manifestant son indignation !
La classe politique, avec ses discussions biaisées, sa soumission à un pouvoir supérieur, ou par conviction propre, veille au maintien de cet ordre mutant. C’est une guerre impitoyable qu’on nous fait, dont on nous dit le besoin impérieux.
Les manifestations publiques, par exemple, offrent un exutoire donnant l'illusion d'une société démocratique. L’illusion seulement. Car dans la réalité, cela rappelle la gestion des animaux d'élevage : on leur accorde la jouissance de vastes pâtures, mais au crépuscule, tous au bercail ! Si d’aventure l'un d'eux s'égare et tente d'emprunter une voie différente de celle indiquée par le fléchage, quelques coups de bâton suffisent à le ramener dans le rang. À lui apprendre les bonnes manières, quitte, s'il persiste, à l'envoyer dans les champs faméliques du « goulag », après l'avoir amputé, soit d'un œil, soit d'un bras, soit des deux, comme cela est courant lors des rassemblements tels celui des Gilets Jaunes.
Les élections présidentielles de 2027, dont les grandes manœuvres sont déjà en cours, illustrent le mécanisme. Que nous participions massivement au scrutin pour déposer un bulletin de notre « choix » ne modifiera en aucune façon le résultat final, que le Ministère de l’Intérieur se fera une joie de communiquer après un délai, « raisonnable » ou pas, projections sondagières à l’appui, afin que l’on ne subodore pas le coup de Trafalgar. Le candidat préalablement sélectionné par l'élite – Manu et d’autres sont là pour le prouver – sera invariablement proclamé vainqueur, indépendamment des résultats réels ! 
Voilà des années que nous marchons ainsi, de génération en génération, vers un monde meilleur et à la fin, on finit par se demander ce que nous cherchons réellement.

Sous l’Casque d’Erby 


samedi 23 août 2025

Dansons sous les décombres

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Je dois admettre que j'atteins un point de saturation insoutenable. Il est temps de mettre un terme à cette division toxique qui consiste à se décharger de toute responsabilité en attribuant systématiquement les torts soit à Voltaire, soit à Rousseau, selon les penchants. 
Alors que la guerre en Ukraine touche à sa fin – comme l'attestent unanimement les spécialistes de tous les camps – pourquoi les dirigeants européens s'obstinent-ils à la prolonger ? Cette interrogation est d'autant plus légitime lorsque l'on considère que les ressources financières de l'Union sont dans le rouge intense et que l’économie des personnes est exsangue, devant supporter de nouvelles levées d’impôts pour contribuer à « l’effort de guerre ». Autant dire pour nous finir !
Malgré sa posture belliqueuse, l'Europe est dans l'incapacité d'opposer une résistance militaire sérieuse à une puissance russe qui inspire de la crainte aux États-Unis même. Chercherait-elle par cette attitude à réguler son surplus d’humains par la guerre, les remplaçant par des plus corvéables importés via les réseaux migratoires ? Ne cherche-t-on pas, aussi, à poursuivre la guerre afin d'étouffer les questions embarrassantes que se poseraient les populations une fois le « conflit » terminé, quand la comprenette prendra le dessus sur la panique ? De demander des comptes aux petites frappes qui nous gouvernent, comme on commence à le voir avec l’escroquerie du Covid ?
Des explications claires concernant l'endettement et l'absurdité d'un engagement militaire dans une région où notre présence ne sert que des intérêts particuliers et des réseaux occultes ?
Autrefois, on « achetait » la paix sociale avec des politiques d'assistanat, soutenues par les syndicats et des politiciens privilégiant les solutions faciles afin de maintenir leur position et consolider leurs avantages ; désormais, c'est pour empêcher la parole libre de retrouver le chemin de la démocratie, qu’on vend la guerre !
Face à une crise économique dépassant largement la capacité d'action des représentants nationaux, les citoyens sont traités avec une indifférence similaire à celle réservée aux animaux en élevage industriel. À ce propos, la destruction des cheptels, particulièrement bovins, n’est-elle pas à mettre en corrélation avec les décisions prises par l’UE avec le Mercosur afin d'étouffer, voire ruiner définitivement, notre agriculture sans plus de scrupules ? 
L'Union européenne présente des défaillances structurelles considérables. Bâtie sur des sables mouvants, elle file vers son effondrement avec une telle constance que l’on se demande si tout cela n’est pas volontaire !
Construite sur des fondations instables, incapable de résister aux pressions extérieures, sa fragilité accélère sa disparition. Ce qui n’est pas un mal en soi, mais les conséquences entraînent avec elle la disparition des habitants, de la culture et la civilisation d’une partie considérable du continent, écrabouillés sous les décombres !
Au-delà de cette ligne, aisément franchie, que reste-t-il aux peuples pour se raccrocher aux branches ?

Sous l’Casque d’Erby 


samedi 16 août 2025

Guerre civile ou mise au pas ?

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On en parle de plus en plus : les risques d'une guerre civile sont manifestes, même si cela heurte les esprits qui, par crainte ou par excès d’aveuglement, se refusent à l’admettre.
Le fait que les médias conventionnels commencent à traiter le sujet démontre une préoccupation croissante au sein des sphères dirigeantes. Néanmoins, pour qu'une telle situation se réalise pleinement, plusieurs facteurs politiques, sociaux, économiques et culturels doivent converger, ce qui, politiquement parlant, n’est pas encore le cas. Même si la rupture entre le gouvernement et la nation est consommée, le chemin est encore long entre le constat et les travaux pratiques.
Que le gouvernement mette le tarif du kilowatt d’électricité au prix d’une centrale nucléaire, ou aligne celui de la bouteille de gaz au coût de la construction d’un gazoduc, rien ne semble émouvoir le consommateur plus vivement que le prix du kilo de cerise sur les marchés provençaux en cette période estivale. Rien n’est plus émouvant que le « danger » de la très improbable arrivée au pouvoir de l’extrême droite, argument politique exploité à jusqu’à la nausée par un gouvernement aux abois et une « gauche » sans idées qui ne finit pas de sombrer ! 
Les arguments présentés par les commentateurs des médias dominants relèvent d’une stratégie de la peur remontant à des temps immémoriaux : par celle-ci, comme tout récemment avec le Covid, on peut se permettre de tirer sur la corde sans crainte de la voir se rompre. Une guerre civile, quelle horreur ! Plus c’est gros... 
L'accaparement du pouvoir par une élite politique au service des intérêts financiers et l'appauvrissement systématique du pays par volonté oligarchique pourraient justifier une insurrection populaire. Une sorte de jacquerie comme on en voyait du temps jadis, vite réprimée et vite oubliée, dont certains livres d’histoire conservent trace. Mais qui s’intéresse à l’histoire de nos jours ? 
Cependant, même l’hypothèse d’une révolution profonde, cherchant dans son essence les racines d’un mouvement social comparable à celui de l’Espagne de 1936, ou approchant une nouvelle version du Front populaire, paraît aléatoire compte tenu des nombreux indices de résignation observés dans une population fortement anesthésiée !
Une explication à cela : l'absence d'un prolétariat digne de ce nom, fermement déterminé, avec le soutien de représentants politiques incorruptibles, prêts à soutenir un peuple à l’agonie. Nous en sommes loin, même si la progression de la précarité nous rapproche dangereusement d'un seuil de tolérance proche de zéro pouvant servir de déclencheur.
Mes aïeux ! Triste et autrefois grand pays, nous avons connu les monarchies absolues ou constitutionnelles, le Directoire, le Consulat, le premier et le Second Empire et nous en sommes à la Cinquième république ! Je passe les guerres, le choléra, la Terreur, la Commune de Paris pour atterrir aux portes de la plus totale des contre-révolutions : la mise en place implacable de la sinistre Agenda 2030 dont on banalise l’avènement !
Alors, guerre civile ou soumission totale à un régime globaliste pour qui l’humain compte pour des clopinettes ?

Sous l’Casque d’Erby