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Rien n’émeut des gens aux yeux et aux oreilles obstrués. Rien ne peut les sortir de ce coma artificiel. Rien pour les alerter sur les demandes de plus en plus excessives exigées pour un simple déplacement chez le voisin Anglais. Sous prétexte de « sécurité », vous voilà submergé, accablé, englouti par les démarches informatiques !
Rien de plus facile que de pénétrer – en toute décontraction – au pays des Beatles et des Pink Floyd. Une seule condition : remplir tous les paramètres du citoyen irréprochable. Paramètres qui, pour l’initié au maniement du clavier et des applications mobiles sans questionnement métaphysique, est une activité ludique !
En un tour de main et sans coup férir, vous voilà jouant le rôle de l’animal consentant pour votre bien propre et celui de tous, aux pays du libre arbitre !
Mieux : heureux du bien que l’on vous fait, vous fournissez les menottes et le montant du loyer pour mieux profiter d’une cellule personnalisée dans les nouvelles prisons mentales !
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage !
Du déverrouillage des smartphones à la reconnaissance faciale. De l’iris à la voix, et autres QRCode, la surveillance globale étale tout son arsenal sous le regard satisfait d’une population heureuse de l’attention qu’on lui porte !
On appelle cette petite formalité « l'ETA de déplacement », Electronic Travel Authorisation. Petit détail : le site est entièrement en anglais. Si vous parlez une langue régionale...
Pour vous éclairer sur l’importance de ces mesures sécuritaires, voici : si vous ne cochez pas les bonnes cases, tant pis, vous resterez à quai !
Qu’elle est belle l’ETA ! À ne pas confondre avec son homonyme basque au pays de Cervantès, vous vous embarqueriez dans une nouvelle galère.
Cette plateforme a été conçue pour endiguer l'arrivée non contrôlée de migrants susceptibles d'envahir et déstabiliser des nations déjà colonisées, sachant que les nouveaux arrivants en sont exemptés, puisqu’ils n’empruntent pas un circuit sécurisé !
Ce sésame, l’ETA, si vous parvenez à franchir l'obstacle de la demande en « bonne et due forme », bien plus complexe que d'empêcher un migrant de commettre des méfaits, vous coûtera 19€. Il faut bien ce prix pour ne rien empêcher du tout, tout en favorisant la traçabilité numérique ou le grand marquage du bétail citoyen !
N'oublions pas que le grand George Orwell, dont les prédictions totalitaires ne concernaient pas que son pays d’origine, mais s’étalaient comme du beurre sur la tartine planétaire, n'aurait sûrement pas applaudi la clairvoyance.
Sous l’Casque d’Erby
Le bonjour aux passantes et aux passants. On se détend. Nous sommes dimanche. Journée ouverte. On rêve, on se documente. On s'organise. On choisit. On prépare son bagage. Mais auparavant, gaffe à la sécurité ! Le bon tout.
RépondreSupprimerCoucou, bonjour aux passants résistants...Dis moi Rod, je pense plus facile d'aller en Russie ! Possible de changer de destination ? 🤡
RépondreSupprimerBIZZZ Oma