Source |
C'est chaque fois le même scénar. C'est toujours quand le riche, le rupin, le capitalo le veut, qu'on décide de la vie et de la mort de millions de personnes, qu'on fait la guerre tout pareil que dans un jeu vidéo du genre Modern Warfare pendant que le repas mijote dans la gamelle. Tout est réglé comme une partition parfaitement maîtrisée afin que le gogo gobe et cautionne la marche à suivre, la juste nécessité d'aller mettre le feu là où ces malades l'ont décidé. Le politique jouant en l'occurrence de l'instrument qu'il maîtrise le mieux, le pipeau, pour qu'on admire le bouquet final. Pour de l'argent et du pouvoir, on crée des faux conflits, on attise les rivalités, on amorce la pompe à haine pour transformer un jardin en une terre stérile et faire de l'être humain une machine à tuer et à se faire calciner sans qu'il comprenne goutte au merdier dans lequel il jute.
Chaque fois que ces salauds le désirent, on met le feu et le sang coule à flots. Jamais nous ne verront ces charognards qui aiment tant jouer avec la misère, la haine et la violence traîner au milieu des hurlements de douleur, au cœur de la peur, la où la vie n'est plus qu'animalité et où toute valeur est sans objet.
Depuis le début de la révolte en Syrie, dans le sillage du printemps arabe, en 2011, la répression dans ce pays est inouïe. Sans la moindre volonté de négocier avec son peuple, Bachar el-Assad a fait des manifestants pacifiques, revendiquant liberté publique et respect de la vie, une force militaire armée qui tient plus de l'armée mexicaine que d'une opposition sérieuse, avec la complicité passive d'un occident, pourtant si vif à porter le fer en Irak, en Libye en Afrique ou ailleurs, y compris en Ukraine, dont la campagne de propagande mensongère atteint un niveau de cynisme rarement vu.
Décidé à réduire son peuple à sa portion congrue, quitte à ne gouverner qu'un pays fantomatique, utilisant son puissant arsenal militaire contre des civils inexpérimentés et manipulés, cette guerre civile a déjà coûtée la vie à plus de 100 000 personnes, poussée plus de deux millions à l'exil ou déplaçant des millions d'autres à l'intérieur du pays, plongeant ces populations dans un chaos humanitaire extraordinairement grave...
OUESKON VA, KESKON FAIT ?!
Sous l'casque d'Erby
Bonjour les caillasseux. Vidéo du jour, colonne de droite, chopée chez nos amis les moutons enragés.
RépondreSupprimerTrès excellente video ! Je souhaite que tu la gardes plusieurs jours (ou de temps en temps)...
SupprimerEn prime, après le morceau, j'ai été écouter l'interview que Dooz Kawa a donné avec le 4°singe : c'est long, mais lumineux - comme Brassens, qu'il aime beaucoup, ainsi que Michel Bukowsky...
Un commentaire de l'actualité auquel je ne saurais souscrire entièrement, parce que je le pense partiel. Les conflits de la Terre sont TOUS orchestrés par les cinglés du Capital, les noms des chefs de guerre vont et viennent. Sous des formes légèrement différentes, c'est vrai depuis la nuit des temps, mais nous vivons une période où cette tendance n'a jamais été aussi magnifiée. Ne nous trompons pas de cibles.
RépondreSupprimer« ...une partition parfaitement maîtrisée... », etc. ? Je ne suis pas d'accord, pour une fois, avec toi, lediazec. Dans le drame de Kobané, ni les occidentaux ni les puissances régionales, ne maîtrisent rien. Sinon, bien sûr, qu'ils s'en foutent que les populations trinquent dur, abominablement. Ce ne sont là, pour ces puissances, QUE des kurdes et des arabes, des kurdes et des turcs, des trucs compliqués enchevêtrés depuis des siècles avec mœurs et langues différentes, malgré – en gros – la même pratique religieuse... et des poisons de la modernité : fièvres nationalistes, fièvres du délire de retrouver « la pureté de l'Islam Premier » contre le règne du $, etc. Et comble des contradictions, c'est le pétro-$ du Golfe qui a financé ces Fous de Dieu de DAESH ...mais le Frankestein échappe à son créateur, retrouve la longue tradition des « razzias » de pillards nomades sur les sédentaires... avec une puissance moderne !... Je crois qu'on n'est pas près de voir la fin du merdier...
RépondreSupprimerJ'ajoute que, par ailleurs, je suis d'accord avec toi sur le cynisme absolu de ces prétendus "maîtres du monde" : de TOUTES façons la guerre profite aux marchands de canons et autres : reconstructions, ONG humanitaires, redistribution des circuits commerciaux et des pouvoirs, locaux ou impérialistes...
SupprimerMon propos est avant tout humain et il dénonce la dérive qu'on a laissé s'installer dans le pays depuis le début, au moment où le peuple avait besoin d'un soutien qui n'est jamais venu. En pratiquant la "politique de l'autruche", on a laissé le champ libre et permis les coudées franches aux djihadistes, ce qui, au final, permet à notre belle civilisation de pérorer sur le "bien et le mal" jusqu'au vomi... En attendant, c'est toujours les mêmes qui trinquent !
RépondreSupprimerOK ! J'avais simplement besoin d'aller plus loin dans l'analyse locale. D'ailleurs, mon commentaire rajouté ci-dessus (et écrit en même temps que le tien) va dans ton sens.
SupprimerJe comprends tout à fait, aussi bien ton propos que celui de Jean-Claude un peu plus haut.
Supprimer