Qu’est-ce qui pousse l’individu à contester le système dans lequel on l’a roulé dans la farine savamment ? Simplement quand vient se loger un petit gravier dans les rouages bien huilés de ses formatages, quand il crisse, brille et pue à travers les fumées dorées des enfumages. Ils y en a qui s’en sont pris des petits, d’autres de très gros, c’est selon. On peut constater qu’une grande majorité de gens, outre les très riches de génération en génération qui sont les acteurs-moteur de ce système, planent à fond la forme au dessus des contestataires. Ils les renient, les rejettent violemment…Dès fois qu’ils seraient contaminés par des idées saugrenues, les poussant à réévaluer tout ce dont ils ont cru vrai et bon pour leur existence. C’est qu’ils ont encore la chances d’être esclaves au boulot et de pouvoir payer leurs impôts et taxes directement dans les poches des puissants.
L’impôt sera prélevé directement sur le salaire, ni vu ni reconnu. Par les temps qu’ils savent risqués, ils s’accrochent, veulent « coûte que coûte » croire en leur enfumage, inquiets d’imaginer d' autres systèmes où ils pourraient acquérir une disponibilité d’épanouir leur nature humaine. Ils sont si pressurisés qu’ils confient l’éducation de leurs enfants à l’État et à la télé.
Les poules ne savent plus couver. Nous que nous laisse-t-on le droit de savoir faire ? D’oser entreprendre ?… Sûrement pas de respirer l’air pur, de manger sainement, de vivre de manière équitable et équilibrée dans la paix, la fraternité, la raison et le partage...
Il faut croire à la « démocratie » même si elle n’existe absolument pas, à l’art dit contemporain même si ce n’est pas de l’art, au gouvernements même s’il ne nous représente pas, aux centrales nucléaires qu’ on ne contrôle plus. Il s’agit de prendre tout pour de « l’argent comptant », laissant les banquier compter pour nous. Occupons nos esprits de nature emphatique encourager la guerre en Afrique pour « le bien » des peuples que les multinationales ruinent et laisse mourir dans un génocide.
Je suis atterrée et attristée de voir tant de monde œuvrer pour le bien d’une poignée, refusant brutalement les compréhensions de la gestion destructive de ce monde.
Peut être sommes-nous comme ces volatiles que l’on lâche pour la chasse. On courra encore vers nos chasseurs pour leur demander les graines alimentaires qui nous ont nourri tant que nous étions parqué dans leurs cages sécurisées.
Sous l'casque d'Erby