samedi 30 novembre 2013

Blues de la mort qui tue



Qu’est-ce qui pousse l’individu à contester le système dans lequel on l’a roulé dans la farine savamment ? Simplement quand vient se loger un petit gravier dans les rouages bien huilés de ses formatages,  quand il crisse, brille et pue à travers les fumées dorées des enfumages. Ils y en a qui s’en sont pris des petits, d’autres de très gros, c’est selon. On peut constater qu’une grande majorité de gens, outre les très riches de génération en génération qui sont les acteurs-moteur de ce système, planent à fond la forme au dessus des contestataires. Ils les renient, les rejettent violemment…Dès fois qu’ils seraient contaminés par des idées saugrenues, les poussant à réévaluer tout ce dont ils ont cru vrai et bon pour leur existence.  C’est qu’ils ont encore la chances d’être esclaves au boulot et de pouvoir payer leurs impôts et taxes directement dans les poches des puissants.



L’impôt sera prélevé directement sur le salaire, ni vu ni reconnu. Par les temps qu’ils savent risqués, ils s’accrochent, veulent « coûte que coûte » croire en leur enfumage, inquiets d’imaginer d' autres systèmes où ils pourraient acquérir une disponibilité d’épanouir leur nature humaine. Ils  sont si pressurisés qu’ils confient l’éducation de leurs enfants à l’État et à la télé
Les poules ne savent plus couver. Nous que nous laisse-t-on le droit de savoir faire ? D’oser entreprendre ?… Sûrement pas de respirer l’air pur, de manger sainement, de vivre de manière équitable et équilibrée dans la paix, la fraternité, la raison et le partage...
Il faut croire à la « démocratie » même si elle n’existe absolument pas, à l’art dit contemporain même si ce n’est pas de l’art, au gouvernements même s’il ne nous représente pas, aux centrales nucléaires qu’ on ne contrôle plus. Il s’agit de prendre tout pour de « l’argent comptant », laissant les banquier compter pour nous. Occupons nos esprits de nature emphatique encourager la guerre en Afrique pour « le bien » des peuples que les multinationales  ruinent et laisse mourir dans un génocide. 
Je suis atterrée et attristée de voir tant de monde œuvrer pour le bien d’une poignée, refusant brutalement les compréhensions de la gestion destructive de ce monde.
Peut être sommes-nous comme ces volatiles que l’on lâche pour la chasse.  On courra encore vers nos chasseurs pour leur demander les graines alimentaires qui nous ont nourri tant que nous étions parqué dans leurs cages sécurisées.



Sous l'casque d'Erby
  

vendredi 29 novembre 2013

Chiffres, chômage et bourrage de dinde

La publication des chiffres du chômage c'est comme le cycle menstruel, sauf grossesse imprévue, nerveuse ou ménopause, ça se pointe tous les 28 jours à l'heure pile. Seule différence : le chômeur semble réglé pour les avoir abondantes tous les jours. Pour tout dire, il les a là, le chômeur !
Perpendiculairement, l'ami Erby (conf. crobard du jour) m'informe que la France est première dans la production de dindes en Europe et deuxième dans le monde. Fichtre ! Le dindon qui sommeille en moi ne peut que ramener sa fraise. Ceci me conduisant, c'est inévitable, aux droites perpendiculaires, qui, en se coupant forment un angle droit. Le premier qui me traite de vicieux, je lui défonce la gueule à coups d'octogones !
En bref et dans le détail la chose donne ceci : tous les mois le gouvernement fait une annonce : Cocorico, le chômage décline ! D'ordinaire la dinde glougloute. mais c'est tout pareil, puisque glouglouter ou faire cocorico fait partie de cette farce où le dindon est le héros.
Tous les mois, les médias, perroquets du milieu ambiant et salariés du bourrage de crâne intensif, nous parcheminent le mental avec des calculs propres à l'esclave rémunéré pour éviscérer du dindon à coups de statistiques. A un poil près, nous avons là l'échographie cérébrale d'une décérébration programmée. Mais jamais, au grand jamais, malgré la surenchère des chiffres, aucun gouvernement ni aucun média ne nous dira le nombre exact, véridique, concret, de chômeurs dans ce pays, ne fera la liste de tous ceux qu'on a biffés de la... liste, qui ont disparu de la circulation, qui vivent en marge, pas encore enterrés, mais ensevelis sous les algorithmes de combinaisons douteuses...
Quand tout ce beau monde s'accordera pour dire que nous sommes bel et bien dans la fiente et que la seule issue pour sortir de cette mélasse est de laisser tomber les banques, centrales, régionales ou locales, pour nous occuper de ce qui compte vraiment dans ce jeu de massacre, le peuple, le pays, les gens, nous aurons à supporter ce qui ressemble à un viol à grande échelle !
Pas grave, puisque la France, merveilleux hexagone, est enfin première chez les dindons de l'Europe ! 

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Sous l'casque d'Erby

Thanksgiving chez les Ricains !

Et en France ce 28 novembre...


jeudi 28 novembre 2013

Chapeau Varin et bottes de cuir

Le Var(a)in de Commodo a trois qualités : l'odorat, la morsure, la patience. 

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Philippe Varin, il n'y a que pour lui dans l'actualité ! Hachement gravosse ! Mais mérité.
Morbach déjà, Philou a dû morfler sa race sur les bancs de l'école, poursuivi par des parents qui avaient misé sur lui comme on mise au Casino, usé et abusé du cahier et du crayon pour atteindre ce niveau supérieur à partir duquel vous n'avez plus besoin de Sécurité sociale pour réparer vos ratiches ou remplacer vos lunettes de vue, ni pour bien manger à l'heure des repas. On vous sert le tout à domicile et sur plateau d'argent.
A 61 ans aujourd'hui, ce natif du signe du Lion, ascendant tu chasses, je m'occupe du reste, est passé maître dans l'art du Safari à l'ouvrier avec une méticulosité digne des grands chasseurs.
Pour l'instruction, ça a toujours du bon l'instruction, n'est-ce pas, voici un panorama succinct du bonhomme. Né quelque part, en Champagne-Ardenne, mais dans le bon panier, vite formaté, Philou file le bon coton à l'école. Après des diplômes à Polytechnique et à l’École des Mines en 1975, il démarre en 1978 chez Pechiney et ça sent déjà bon le roussi pour le péquenot. C'est à partir de 2003 que le brave soldat Varin prend la mesure de son talent à la direction du groupe de sidérurgie en difficulté Corus, qu'il remet d'aplomb, pile-poil à temps pour une OPA miraculeuse en faveur du groupe indien Tata Steel, à qui Filou Varin fourgue la boutique et les clés pour quinze fois son prix...
Flairant le bon plan (social) PSA lui file la direction du groupe familial en 2009. Dès l'année suivante, le groupe enregistre des bénéfices... Suivez mon regard... Le reste ? Une vie de prédation et de larbinage que Varin a mis au service de ses maîtres, du modèle qu'on lui a enseigné, sans autre souci que celui de bien servir, orientant son énergie à jouer le rôle du chasse-neige dont le licencié porte le tatouage gravé sur le front à l'heure où il fait la queue devant les Restos du Cœur.
Normal qu'aujourd'hui, après une longue vie passée à enfoncer du pauvre à tours de bras, ses Maîtres aient songé à le récompenser en lui offrant une « retraite chapeau » d'un montant bien inférieur à ses mérites et qui a de quoi laisser perplexe les 11 000 licenciés de PSA d'Aulnay-sous-Bois et faire rêver ceux qui attendent le miracle du Loto pour s'offrir une croisière sur la Meuse. Or devant le tollé soulevé par cet acte obscène en pleine déconfiture économique, Philippe Varin, le cœur sur la main, n'a pu faire autre chose que jouer les Seigneurs en refusant le pactole, non sans préciser que les chiffres annoncés « reposent sur des idées fausses » !
Ce geste a été salué par les saligauds qui dirigent le pays comme un acte « sage », « courageux » et « responsable ».  A l'allure à laquelle court l'indignité chez nos dirigeants, ne soyons pas étonnés si la France reconnaissante ne lui réserve pas une place au Panthéon !
Merci à Philippe pour cet ultime geste héroïque !

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Aidez Philippe Varin à dépenser sa retraite chapeau
Philippe Varin renonce à sa retraite chapeau


Sous l'casque d'Erby

Le client irrespectueux !?...

mercredi 27 novembre 2013

Les vieux se suicident main dans la main

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La canicule de 2 003 n'a rien à voir avec les viocs qui 10 ans plus loin ont choisi novembre pour quitter ce monde qui lui devient à chaque coup de balancier étrange et étranger.
Elle est loin, très loin, cette canicule où, étouffés par la soudaine chaleur ils tombaient comme des mouches, révélant au monde le côté mal éclairé de leur dernier réduit.
Rendez-vous compte de l'effet dévastateur : 70 000 viocs morts en Europe, dont 20 000 dans la seule Hexagonie, le pays de l'exemplarité mondiale...  « Sacré ratio !», dirait sobrement le comptable de service. Pour une République qui se maintient de septennat en quinquennat grâce aux mamours qu'elle adresse à nos viocs, parfois même les faisant revenir d'outre-tombe pour les faire voter, cela la fout mal, ne trouvez-vous pas ?...
Devant tant de négligence et de honte, la République (cette maquerelle jamais en retard d'un prélèvement !) avait proclamé qu'une journée de travail devait lui être consacrée une fois l'an et cela fut voté, malgré des protestations vigoureuses, le citoyen subodorant un énième détournement d'argent public, à grand renfort médiatique. Comme d'habitude, on casque sans connaître la destination finale des sommes prélevées...
Dix ans plus tard nos vieux ont semble-t-il pris les choses en main décidant de choisir de manière autonome le moment de quitter leur lieu de villégiature terrestre l'âme en paix. Ainsi de ce couple d'octogénaire qui a été découvert mort la semaine dernière, main dans la main, dans une chambre du Lutetia, célèbre palace parisien. Georgette et Bernard (c'était leur petit nom) ont planifié ce dernier voyage avec beaucoup de soin. Avant de nous quitter ils ont décidé de s'offrir un petit plaisir, pour la route, réservant par internet une chambre au prix fort et un petit-déjeuner, commandé la veille, qu'ils n'ont évidemment pas pris, préférant voyager léger.
Si les motifs de ce double suicide n’ont pas été précisés, des lettres laissées en évidence par les retraités et adressées au Procureur de la République expliqueraient les raisons de leur geste. Le couple demandant à l’État de prendre les mesures nécessaires pour légaliser le droit de mourir dans la dignité. Ce geste n'a pas surpris Jean-Luc Romero, président de l’ADMD (Association pour le droit à mourir dans la dignité) : « La France est l’un des pays au monde qui connaît le plus fort taux de suicide des personnes âgées et des grands malades », a-t-il déclaré.
Quatre jours plus loin, c'était un autre couple octogénaire qui a été retrouvé mort à leur domicile parisien après avoir mis fin volontairement à leurs jours, laissant un courrier de même nature que celui de Georgette et Bernard plus haut, dans lequel ils revendiquaient leur droit à mourir dignement.
Nous voilà propres, nous autres, pauvres morts-vivants !... Si maintenant les viocs prennent plaisir à se suicider en masse et que la jeunesse adhère au Front Nat', à quelle branche allons-nous pouvoir nous accrocher ?...

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Sous l'casque d'Erby

Le Bal des faux culs...

mardi 26 novembre 2013

Mory Ducros à la casse, les salariés au RSA

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Pour ce gouvernement, tout pareil que pour les suivants, la question n'est plus de créer des emplois, mais de sauver ce qui peut encore l'être d'un Waterloo politique planifié par la haute finance et dans lequel les citoyens jouent le rôle du chien dans un jeu de quilles.
Après l'agroalimentaire breton, la couleur du bonnet servant d'autobloquant chez les constipés de l'étiquette, c'est au tour de Mory Ducros, entreprise de transport de se retrouver à mettre la clé sous la porte, entraînant dans sa chute quelques 5 000 salariés. De l'angoisse, de la douleur et du cacheton en perspective pour des familles, qui, en plus des dépenses courantes (loyer, crédit, eau-gaz-électricité, transport, scolarité des enfants...), passant du statut d'esclaves rémunérés à celui de mendigots sans revenus, devront se débrouiller pour ne pas crever la dalle en préservant un semblant de dignité.
Au moment où le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, « seul contre tous » (Ô vaillant paladin !) cherche à « mettre à plat » une fiscalité faisant désordre, prenant de court sur ce dossier aussi bien François Hollande que le ministre de tutelle, le voici mobilisé pour « sauver le maximum d'emplois » chez Mory Ducros. Dans son sillage, le bel Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, joue du moulinet pour que « ce dossier » soit traiter avec tout le soin qu'il mérite. En fait de mérite, pour l'heure, nous n'en sommes qu'au stade de « recherche de repreneurs potentiels », priant le ciel pour que le plan de sauvetage de 2 000 postes réussisse. Pour ce qui est des 3 000 gus qui resteront sur la paille (quand même !) le gouvernement n'imagine rien d'autre que l'étude de futures offres de jobs, qui, comme chacun sait, ne manqueront pas d'atterrir dans les bureaux des Pôle Emploi. Un Pôle emploi vivant lui aussi des heures sombres et dont un documentaire diffusé dimanche 24 novembre à 20h30 sur LCP, montrant l'incroyable violence dont « fait preuve Pôle emploi envers ses conseillers » fait tache. La chose est si choquante (mais point surprenante) que « la direction de Pôle emploi a décidé d'empêcher la réalisatrice de le montrer aux conseillers de l'agence »...
Si même le personnel du Pôle emploi est maltraité, comment voulez-vous que les milliers des chômeurs laissés sur le carreau par des entreprises en difficulté soient correctement traités par la Sainte Institution ?...

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Sous l'casque d'Erby

Y'a des cons !... Seuls !?

lundi 25 novembre 2013

L'Interprète, de Sidney Pollack

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Tout comme Erby, dimanche soir, je n'ai pas eu envie de me pencher sur le clavier pour reprendre le fil d'une actualité franchement pas folichonne. Georges Lautner venant de passer l'arme à gauche, la téloche diffusait pour la énième fois, toutes chaînes confondues, « Les Tontons flingueurs ». Du cinoche, du vrai, du qui ne se prend pas au sérieux mais qui a de la macération pelliculaire à clouer le bec à plus d'un prétentiard méprisant...
Pourtant, ce n'est pas cela que j'ai maté à la téloche, tant je connais la bobine par cœur. Je me suis attardé sur l'Interprète de Sidney Pollack avec Nicole Kidman et Sean Pean, film diffusé sur Arte à la même heure. L'action de ce thriller de 2005 se déroule à l'ONU sur fond de complot et d'assassinat d'un dictateur africain devant rendre compte devant l'illustre assemblée sur les crimes perpétrés par son régime, totalitaire, cela va de soi. Alors que la très gentille interprète vient récupérer ses affaires dans les bureaux désertés et que les micros sont restés ouverts dans la cabine des interprètes, elle surprend une conversation qu'elle n'aurait jamais dû entendre. Surprise, elle sent que ça va chauffer pour ses petites fesses qu'elle n'a pas très dodues. Ni une ni deux, elle avertit la poulaille amerloque, qui à l'instar de l'alcool dégusté par les Tontons flingueurs dans la désormais scène culte de la cuisine, c'est du brutal. Une sorte de cocker mal léché et souffreteux est diligenté à ses côtés pour s'en enquérir et plus si affinité, mais se montre sceptique devant les assertions de la dame. D'où petit conflit entre le gentil et souffreteux poulardin et la gracile antilope, en tout bien tout honneur, Sidney Pollack, en vieux briscard, ayant su éviter le poncif. La dame, bien que visage pâle, née au pays du dictateur qu'on veut soumettre à la question pour « crimes contre l'humanité », n'en n'est pas moins, au moins aussi noire que ses frères qu'on massacre à prix discount, parlant la langue comme une vraie bamboula, connaissant la culture du pays aussi bien que le plus vieux des sages africains, traînant les fantômes d'une famille anéantie, s'acquitte de la mission avec quelques larmes bien senties, montrant à la caméra, chaque fois que celle-ci l'invite, les affres de la détresse et d'un cœur brisé par la double culture. 
A la fin, happy-end oblige, puisque le mal doit être banni de nos vies, le dictateur est épinglé et Nicole Kidman, qui entre temps a cherché à l'occire, mais n'a pas pu, est blanchie et retourne au pays natal, laissant son flic transi le cul vissé à sa balustrade avec un fond musical très approprié.
Allô, le Congo ? Ici l'ONU !...

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Marché du cobalt

Sous l'casque d'Eby

L'Iran nuquent les hères !...

 Non non ! Le scan n’est pas en panne, mais je n’ai pas envie de reprendre ce brouillon fait sur le sous mains... Pas le temps !!!!!!!!!!!!!!!! Il y a “Les Tontons flingueurs” ce soir à la TV et je ne voudrais pas les rater !

dimanche 24 novembre 2013

Dimanche zyzycal : Alvin Lee dans le marc de sa gratte

Guitariste de rock, Alvin Lee, né Graham Alvin Barnes le 19 décembre 1944 à Nottingham, Angleterre, mort le 6 mars 2013 en Espagne, commence avec les Jaybirds, mais c'est avec les Ten Years After qu'il s'est fait connaître et reconnaître vers la fin des années 60.
C'est aux côtés de Leo Lyons, avec lequel il forme par la suite le groupe Ten Years After, qu'il fait ses débuts, inspiré par Chuck Berry et Scotty Moore. Y a pire comme inspiration direz-vous.
Avec sa première formation, les Jaybirds, Alvin s'est fait une petite renommée au Star Club de Hambourg, en Allemagne, où les Beatles fourbissaient aussi leurs arbalètes.
Guitariste, Alvin Lee devient aussi chanteur, pourquoi s'en priver quand c'est bon ? Après que le groupe se soit installé à Londres en 1966, il change de nom (un toc, cette manie de changer  d'appellation chez Alvin ?), pour devenir Blues Yard...
Engagés par le Marquee-Club et après une prestation au célèbre festival Windsor Jazz Blues l'année suivante, le groupe se rebaptise The Ten Years After. Des vrais polymorphes, les frangins !
Des prestations de plus en plus probantes leur permet d'enregistrer un premier album diffusé jusqu'en Californie. Roule, roucoule, to be on the road, puisque, rupin de sa soudaine célébrité, grâce surtout au jeu de guitare rapide d'Alvin, associant un savant mélange de blues, de swing jazz et de rock, il décroche une première tournée aux États-Unis en 1968. Autant dire la Lune. Le groupe réalise une trentaine de tournées dans le pays en quelques années.
The record pour une formation anglaise !

Lien sur le sujet :
Mort d’Alvin Lee, le leader de « Ten Years After »


Woodstock - Ten Years After - Going Home

 

Alvin Lee - LIVE - 1975


Sous l'casque d'Erby


Le nucléaire iranien en question... 
 Dessin datant de 2010 (sauf l’accroche d’actualité rajoutée ce jour). Selon les informations que j’avais eu par la bande à l’époque, il serait paru dans le quotidien iranien réformateur Hamshahri. Mais je n’en ai jamais eu confirmation.


samedi 23 novembre 2013

Espagne : le Parti X, le grand défi

Seule la citoyenneté peut les arrêter !
Le monde est irrémédiablement malade, nous le savons. Tant pis pour ceux qui l'ignorent encore. Malade et fou à force de pourriture. Bon pour le compost. Reste à savoir quel OGM sortira de la couveuse !
La pyramide, symbole d'un ordre social bien étagé, avec ses marque-pages, qui, au fur et à mesure de la grimpette, apportait puissance et sécurité au bénéficiaire, perpétuant un mode de gouvernance injuste mais efficace, c'est fini. Le riche s'en est lassé, n'en veut plus, ou alors juste du strict minimum. Désormais, plus de catégories, les riches en haut, tout le reste en bas !
Faut-il conclure que la guerre - c'en est une - est perdue pour des milliards d'humains ?... Que désormais seule la nuit gouverne le monde ?... Si vous pensez que j'exagère, passez votre chemin, ceci vous concerne, mais ne « vous regarde pas », selon la formule consacrée. « Chacun sa merde », comme on dit, sauf qu'en l'occurrence la merde est partout, s'étalant du sol au plafond en une constellation à l'odeur pestilentielle. Un coup de cil sur l'état de vie des continents, sur les guerres, les complots, les crimes, les tortures, les trous noirs de la démence, suffit à illustrer cela bien plus que des milliers de discours, aussi colériques et légitimes qu'ils puissent être.
Malgré les apparences, c'est le paradoxe, et j'aime les paradoxes, l'humain n'est pas matière inerte non plus. Pour tout dire, ce con est un sacré coriace, on n'en vient pas à bout aussi facilement qu'on le voudrait ! Capable du meilleur comme du pire, pour le moment c'est dans le pire qu'il est le meilleur. Et au train où vont les choses, si on aime la série noire, nous allons être servis ! A moins que...
Connaissez-vous le Parti X ?... Bien que cela nous regarde, cela ne se passe pas en Hexagonie. L'événement a eu lieu en Espagne. L'Espagne ! Les corridas, les costumes de lumière, Marbella, le foot, le Real, le Barça, la Mano Negra, Albeniz, Manuel de Falla, Vicente Blasco Ibañez, Dali, Picasso, Lorca, Almododovar, sa mère, Loyola, Torquemada, la nuit, Franco, Unamuno, Teresa de Avíla, le fouet et la révolte, le chômage et la misère, la haine et le désespoir, la tragédie et son versant lumineux, le rouge de son sang sur l'ocre de sa terre. Tache noire dans les arènes de la vie, l'Espagne, sonnée, avilie, pliée, mais pas encore à genoux, se lève pour revendiquer sa verticalité, pour refuser le sort que la finance lui fait, quitte à y mettre le prix. Depuis le mois d'octobre 2013, le Parti X a des visages identifiables dans la péninsule ibérique. 
Bien que son existence ne date pas de cette année, le Parti X a fait une entrée remarquée dans le paysage politique espagnol. Né en pleine débâcle économique, à la suite de la Grèce et du Portugal, à l'occasion des manifestations de contestation du 15 mai 2011, sous la dénomination du 15M ou « indignés », mouvement inspiré par le « indignez-vous » de Stéphane Hessel, son atterrissage pourrait modifier passablement la donne. A l'époque, le 15M avait soulevé une vague d'espoir aussi positive qu'impuissante, mais suffisamment importante pour réveiller une jeunesse soudain consciente du sort qu'on lui réservait, avec pour fil rouge le refus de la fatalité.
Jusque-là anonyme, le Parti X se met en lumière dans un contexte de guerre pour dénoncer les ravages de la finance, la corruptions du corps politique et tenter d'assainir ce qui doit l'être dans un pays réduit à l'état de gravats. Dans un registre « citoyen » et « non violent », il dénonce les crimes d'un système financier prédateur, responsable de la crise espagnole, mais aussi grecque, chypriote, activement impliqué dans l'anéantissement de tout sentiment humain au Congo et sur l'ensemble du continent africain, dans le but de s'approprier les richesses en faisant place nette...
Sans vouloir renverser cette « démocratie représentative » qui tourne le dos au peuple, le Parti X en souligne les limites et se donne pour objectif d'occuper « l'espace institutionnel en développant le 15M dans l’arène électorale et permettre « un contrôle citoyen des institutions, des gouvernements et du Parlement, de sorte que ce qui est en train de se passer ne se reproduise pas. Les mécanismes sont la transparence de la gestion publique, un wikigouvernement avec une wikilégislation, le droit de vote réel et permanent et le référendum obligatoire... » Ainsi que la mise en œuvre d'un plan d'urgence de « sortie de crise bénéfique aux citoyens et non aux gouvernements, aux banques et aux grandes entreprises » !
Sans être tout à fait convaincu par le miracle parlementaire, je salue l'arrivée du Parti X. Puisse-t-il inspirer les citoyens d'autres pays à faire de même... 

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Sous l'casque d'Erby

vendredi 22 novembre 2013

Les maux des mots

consolation suprême

La pensée évolue sans cesse et il est impossible de l’ancrer avec des mots définitifs, si malins soient-ils. Les mots mentent et se transforment facilement en nov’langue pour laisser aller les propagandes politiques, guerrières, économiques, relationnelles, artistiques… Nous avons gardé les mots comme slogan d’expression. L’art totalitaire dit « contemporain »  ne sévit qu’à travers le discours de mots accrochés à coté de ce qui devrait faire Œuvre...
La peinture a le pouvoir de porter du sens profond, comme une gestation, l’essence à l’état brut. Elle est viscérale et profonde. Le peintre n’est pas vraiment maître de sa prégnance vivante. La peinture est le socle sur lequel les pensées de tous peuvent ricocher en liberté. Elle est l'assise à partir de laquelle peuvent alors fleurir des pensées colorées.
L’assemblage des mots, fixe la réflexion dans l’instant, ils sont dangereux quand ils se déguisent en yin alors qu’ils sont yang. S’ils sont assez nombreux pour s’ourler dans un poème ou un livre grâce à une plume experte qui pose les mots justes, alors naît l’œuvre. Comme certains films, musiques, pièce de théâtre, danse, sculptures... Ainsi devrait valser la matière artistique créatrice, instrument de la pensée profonde dans les rondeurs douces de la vie, servant  l’humain à ne pas se perdre dans l’instant.. Il me vient les paroles de Léo Ferré : « L’instant…, il va fondre sur toi… comme la foudre … à trois cent milles bornes à la seconde… tu n’auras pas le temps de t’arrêter au feu rouge … On criera les feux d’alarme…et ma pensée qui me devance … » Ni le temps ni la pensée ne sont fixes, les arrêter ou les fixer au mur c’est les manipuler. Nos instants gobent la publicité, les infos arrêtées ou intox.. La certitude communicative en miroir, voilà le virus de l’Homme. Les mots ont le pouvoir de raisonnerez, se fondre dans les mathématiques expertes tenues par des spécialistes de la bombe . On sait aujourd’hui que la conscience et donc la raison n'a pas de place dans nos cerveaux. C’est une invention de l’homme pour se rassurer. La pensée est une arborescence qui évolue au fur et à mesure des connections de nos neurones, de nos interactions entre nous tous et notre environnement. Les mots de notre raison sont les couleurs fixes de la pensée, elles ne surf pas sur les dégradés ni les nuances. Les mots de l’instant déjà passé sont  rayures,  carrés ou points, bien rangés dans les coins pour rassurer notre dominante prédation sur nous-même et sur les autres espèces de la terre... Nous sommes coupables de laisser cet encadrement instantané figer nos possibilités de vivre et de laisser vivre. Nous sommes le moteur enrayé de notre folie. Sans notre consentement, pas de malfaçon, nov’langues ou  d’obscurcissement  fixes pour nous étourdir. Au lieu de servir la vie qui va, nous servons nos élus les nouveaux  Dieux qui nous assomment de  fausses vérités, des certitudes abusés, de contrôles incessants de nos peurs. Ces Dieux sont plus malades que nous assurément, mais nous les aidons à s’empoisonner davantage en acceptant leurs actes désespérés à se reconnaître plus vivant. 
Notre angoisse à ne pas comprendre la vie et surtout la mort, nous pousse à nous entourer d’un échafaudage de certitudes imaginaires dans le seul but d’asseoir ces raisons inventées de notre existence à jamais étranges. Religions, histoires, sciences cartésiennes, écrasante. Notre cerveau choisit dix secondes avant que nous raisonnions nos choix. Sortirons nous de cette impasse dans laquelle nous nous sommes enfermés à mort. Les mots résonnent avec la raison. Pendant que la création s’invente à la vie, pour la vie.



Sous l'casque d'Erby

Ce soir on vous met...
ce soir on vous met le feuuuuuuuuuuuuu !!!!!!


jeudi 21 novembre 2013

Albert Londres, l'exemple

Une librairie c'est comme le Net : on s'y rend pour se procurer un ouvrage, on repart avec d'autres. C'est ainsi qu'allant chercher un Henri Calet, qui tardait à franchir les barrages routiers, je découvrais dans la collection Arléa, diffusion Seuil, une série de petits bouquins fort bien présentés d'Albert Londres. Ceux-ci ne représentant qu'une petite partie de l'œuvre complète publiée dans cette même collection en 2008.
Mon colis sous l'bras, je le déposais sur une pile à laquelle sont venus s'ajouter d'autres ouvrages. C'est en faisant du rangement - en changeant la pile de place, devrais-je dire - que Londres est sorti de la brume où je l'avais enfoui.
Homme de santé fragile, mais à l'énergie farouche, Albert Londres est né à Vichy en 1884 et mort dans l'incendie d'un bateau qui le ramenait de Chine en 1932, à l'âge de 48 ans. Entre ces deux dates, il s'était forgé un caractère et donné au journalisme ses lettres de noblesse.
De voyage en voyage, Albert Londres a dessiné les contours d'une géographie mentale avec la curiosité pour viatique et la justice pour obsession. De reportage en reportage, il a façonné des chemins impraticables, jeté des ponts d'une rive à l'autre pour que, dans sa diversité, l'homme découvre ce qui l'unit ou le sépare, en bien ou en mal.

Forçats de la route

Dans ce reportage de 1924, c'est le Tour de France cycliste qu'il met en lumière. Le moment est héroïque et le journaliste, tel un conteur halluciné, nous donne de l'exploit, de la souffrance, des drames qui l'émaillent, une photographie d'un naturalisme époustouflant que le Musée de la littérature sportive affiche avec fierté comme référence et que les nantis exploitent pour leur seul profit (exemple, la récupération politique de l'équipe de France qualifiée pour le Brésil face à l'Ukraine ).
En passant, villes, villages et habitants sont décrits d'un trait génial. A un cycliste au ravitaillement, un monsieur plein de sollicitude : « Vous avez le temps, trois minutes… » Le cycliste : « Non, monsieur le notaire, ce n'est pas que je sois pressé, mais mon masseur m'attend à deux cents kilomètres d'ici pour me remettre le cœur en place, alors, vous comprenez… »
La réplique est à mettre au crédit de Jean Alavoine.

Dans la Russie des Soviets
Albert Londres est le premier journaliste occidental à se rendre, en 1920, au prix d'un voyage kafkaïen, au cœur de la République des soviets, à Petrograd, aujourd'hui Saint-Pétersbourg. Sans fioritures, il nous rapporte ce qu'il voit, ce qu'il entend. Il nous donne à sentir – déjà ! – la mesure de sa terreur devant le spectacle qu'il découvre. L'homme tel qu'il sera tant que durera ce « paradis » pour lequel ont bandé des légions d'imbéciles manipulés : un chien. Prémonitoire, Albert Londres écrit ceci à propos du bolchevisme : « l'acte fondamental de leur doctrine est l'antiparlementarisme… » Un peu plus loin, il chasse le clou avant bouchage de la trace : « le bolchevisme n'est pas l'anarchie, c'est la monarchie, la monarchie absolue, seulement le monarque, au lieu de s'appeler Louis XIV ou Nicolas II, se nomme Prolétariat 1er. »
Si ce changement d'appellation ne vous suggère rien le docteur ne peut rien pour vous...

L'Homme qui s'évada
Magnifique récit sur la vie d'Eugène Dieudonné, jeune ébéniste, militant anarchiste, homme de bien, condamné comme complice de la bande à Bonnot, alors qu'il n'a rien à voir avec elle. Seulement la justice française, jamais avare d'une injustice, ne l'entendant pas de cette oreille, l'expédie aux îles du Salut. De son arrivée à son évasion tout est conté au fil du rasoir. Un livre qui se lit comme un roman et se crache comme on crache sa haine à la face d'une justice de classe. Des hommes qui perdu jusqu'au souvenir de leur nature, tant les conditions de parcage sont hideuses. Albert Londres donna beaucoup de sa personne pour rapatrier Dieudonné en 1927, avec, disons-le, le concours actif de la justice brésilienne, persuadée que le forçat évadé avait été victime d'une injustice. Comme toujours, la France fut dernière à innocenter l'innocent qu'elle avait envoyer en enfer ! Sans même un mot d'excuse de la part de grande institution, Dieudonné pouvant s'estimer heureux qu'elle consente à descendre de son piédestal pour le « blanchir ».

Terre d'ébène

De loin le plus dense de ces quatre reportages. Embarqué pour un périple de quatre mois qui le conduira au Sénégal, au Niger, en Haute-Volta (Burkina-Faso), la Côte d'Ivoire, c'est un Albert Londres révolté qui se dresse sur le chemin du colonialisme. Sans concession. Le ton est cassant. Avec objectivité et colère, il dénonce, fustige et condamne une politique d'où la France et sa grandeur ne sortent pas grandies. Encore une fois, le reporter, fera honneur à sa devise : « Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Ce reportage lui valut quelques solides inimitiés et autant de menaces de la part des forces conservatrices du sabre et du goupillon.

Collection Arléa - diffusion Seuil - prix du volume entre 7 et 8€

Sous l'casque d'Erby


mercredi 20 novembre 2013

Avanie et Framboise sont les mamelles du destin

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La France bat l'Ukraine au SDF et se qualifie pour le Mondial de foot 2014 au Brésil. Dommage !
Contrairement à l'information débitée par un journal à vocation policière, le tireur de « Libé » n'a pas été arrêté, indique une « source judiciaire ». Du tout bon !
Enfin, le marronnier de la prostitution, fait son retour dans le débat politique : l’État doit-il, oui ou non, légiférer sur l'activité sexuelle des individus ?... Doit-il, comme il l'envisage, tirant son monde par la queue, punir le client des prostituées ?... Déchaînement de passion et tempête dans un verre d'eau.
Depuis l'âge du silex la question reste actuelle : qui fut le premier maque, qui fut la première pute et qui le premier client ? Eve qui pour rapporter la pomme à ce couillon d'Adam se farcit ce diable de Lucifer ? Et quelle fut l'attitude de ce naze d'Adam en apprenant le prix du trognon ?...
Et Dieu dans tout ça ?... Quel a été son rôle dans cette biblique histoire d'offre et de demande ? A-t-il essayé de sévir, comme il en avait le pouvoir, ou s'est-il contenté, comme certains libidineux, de se rincer les châsses en prenant des notes derrière une vitre sans teint ?... Laxisme ou tolérance ?...  
Faut dire que dans cette histoire à se la prendre et à se la mordre, le christianisme a foutu son petit bordel. En faisant du plaisir de la chair, dans et hors cadre religieux, un pêché, il a ouvert la boîte de Pandore et s'est fait à lui-même un cadeau empoisonné... Un sac de nœuds, vous dis-je !
Si vous avez une réponse, laissez-moi un commentaire, ça m'intéresse...
Le foot, la violence, le sexe, cocktail de masse : des bonnes affaires pour vautours et hypocrites.


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Sous l'casque d'Erby

Fin heureuse du scéna... RIO !

 


mardi 19 novembre 2013

Tireur de « Libé », y a du sang sur le clavier

Erby
La France est en état d'alerte maximal : un gus, dont on ne sait rien, un anonyme, un cinglé-malade, comme nos sociétés en génèrent à la pelle, a fait irruption dans les locaux du siège de Libération et s'est mis à sulfater à l'aveugle blessant grièvement un jeune assistant photographe plongeant dans un traumatisme profond des salariés de la presse à opinion. Dingue, non ?!
Dans la foulée de cette agression inexplicable, l'homme a changé de quartier et s'en est allé tirer à « trois reprises » sur une succursale de la Société Générale dans le quartier de la Défense. Après quoi, l'acharné - on suppose qu'il s'agit du même quidam - a pris en otage un automobiliste pour revenir à Paris poursuivre on ne sait quelle folie... Diantre !
Plus qu'il n'en fallait pour que médias et poulardins, en tenue de maquis, nous sortent le grand jeu : appel à témoins, gyrophares et sirènes, courses folles dans les rues de la capitale, plongeant le téléspectateur dans les coulisses du tournage d'un palpitant épisode de la série « Commissaire Navarro ». On se bouge, les mulets, le Préfet est sur les nerfs et, au-dessus, il y a Manu, le patron de l'Intérieur !... Ça va valser !
Le signalement du foldingue reste vague, mais assez précis pour faire chauffer la cabane à frites : taille oscillant entre 1,70 et 1,80, cheveu poivre-sel, barbe à la Gainsbourg, veste trois-quarts kaki, pull vert et doudoune sans manche, ainsi que des baskets vertes à semelles blanches.
Regardez le bitume, citoyens, tout va bien, la société et sa représentation politique et policière s'occupent de votre sécurité, à condition que vous filiez un coup de patte. Après tout, c'est de nos impôts et de notre mourance dont il s'agit. Nos autorités ont la main sur cette peur vicelarde qui nous tient collés au coin comme écoliers bonnet d'âne. Pour l'heure, on oublie tout, chômage, précarité, agios, mendicité, colère, revendications, tout ! On se concentre sur le seul danger qui compte : la chasse au fou !
Numéro vert, numéro rouge, sont à notre disposition pour signaler du suspect, pour neutraliser le danger, celui grâce à qui la bécane ronronne comme à sa sortie d'usine. La société doit protéger les autorités qui nous protègent. Pour mettre hors d'état de nuire ces fous dangereux qu'elle fabrique et les empêcher de faire les fous-fous dans les lieux publics, d'exprimer colère, ressentiment ou haine contre une société qui formate et étouffe.
C'est Vol au-dessus d'un nid de coucou, anesthésie, tranxène et tombeau ! Ce type est fou ? Oui. Mais qui a fait dérailler la machine à vivre qui palpitait en lui avant qu'il n'en perde le contrôle ?...
Dormons à poings fermés braves gens, l'Autorité veille, le mouchard surveille et les dingues n'ont qu'à bien se tenir !


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Sous l'casque d'Erby

Cupidon et... des putes hé !?...


lundi 18 novembre 2013

Gare aux Pôv’cons

Négatif                  

Ce qui se passe dans le monde est monstrueux. J'aimerais bien savoir ce qu'il se trame vraiment derrière l'impossibilité de François Hollande de gouverner à gauche. Qu’est-ce qui le pousse, comme les autres chefs d’états, à suivre comme un zombie cette dictature mondiale gourmande ? Mystère... Il nous faut le découvrir, car même si l'on a des pistes, elles ne sont pas suffisantes. La formation des individus dans nos écoles émasculent, il est vrai, la houille blanche de l'esprit, la créativité, la confiance en soi et l'esprit d’initiative. L'amour du gain ou l'esprit dominateur, est-ce assez pour se satisfaire d'un super système d’oppression destructeur ?...Je doute
Les peuples ne sont plus représentés et ils vivent en grand danger... Surtout les plus pauvres. On voit se dessiner une volonté, autour de la planète, de les faire crever.
La réalité c’est l’agrandissement de la pauvreté. Il faut sans cesse la remettre devant les yeux pour ne pas oublier ce qui est palpable.
La réalité, c'est de bien connaître les plantes sauvages pour se nourrir. Savoir se servir des matériaux pour se faire un toit… Planter une graine dans la terre et être touché par la magie de ce qu’elle offre généreusement, la vie. La réalité, c'est s'apercevoir qu'il existe des moyens autres de gérer les énergies, les cultures, la création, l’élevage, les philosophies, les sciences avec du respect pour tout ce qui nous entoure. La réalité, c’est d'empêcher les multinationales et les banques de continuer à pratiquer impunément tous ces méfaits. La réalité c'est avoir une relation autre avec les êtres vivants dans le partage et la solidarité et non pas dans la domination, le rejet et l'inégalité. La réalité, c'est que dans le yin il y a aussi du yang et vice-versa. La réalité, c'est que les pauvres d'aujourd'hui, volontairement ou pas, trouvent ou retrouvent des manières de vivre intéressantes qui peuvent nous sauver et sauver la planète entière. Nos sociétés mondialisées, basées sur la surproduction, vidant et détruisant les matières premières, ne cherchant que le profit individuel jusqu'à s'autodétruire est le rêve par excellence d'une minorité dominante. Il est destructeur sur tous les plans. Aujourd'hui, quand on est introduit dans le système ultralibéral, avec nos IPAD qui nous sur-humanisent,  on ne vit que pour le commerce, on vit d’enfumages constants, sur tous les plans et, surtout, on vit d’esclavage. On vit décidément hors réalité.
Je pense que dans ce système mondial très hiérarchisé les supra-grands décideurs qui ont pris le train du rêve absurde de domination à travers l’argent, ont une volonté d’exterminer du pauvre dans un gigantesque génocide. Ils ont commencé leurs macabres danses avec leurs nov’guerre pour soit disant le bien des peuples... La masse des pauvres de la planète s’agrandit grâce à « la dette », rêve qui fonctionne admirablement bien depuis des décennies.
Ce faisant,  les pauvres se détachent de leurs dépendances, deviennent ingérables, se révoltent et surtout ne consomment plus. Or le rêve des marchés est de pousser à la consommation. En même temps, il leurs faut de plus en plus de territoires pour puiser les ressources de leur destruction. Il ne faut pas prendre les pauvres pour des cons, au contraire. Contraints de quitter leurs automatismes de rêves bleus, ils retrouveront le moyen d’imaginer et de créer des solutions d’abord pour survivre et ensuite se défendre contre toutes ces aberrations : l’argent, le progrès, la surproduction qui tue la vie et l’imaginaire. Dans ces temps charnières propices, les solutions sont en route, et rien ne les arrêtera parce que nos cerveaux vont reprendre possession de leurs facultés, la créativité, la confiance en soi et l'esprit d’initiative. L’instinct que l’on a perdu, l’instinct de survie. C’est même bien naturel.





Sous l'casque d'Erby

Allez les bœufs !!!!!!


dimanche 17 novembre 2013

Ukraine-France de foot : à deux, on saute !


L'équipe de France des brouteurs de gazon jouait son Waterloo en Ukraine pour une qualification au Mondial de foot au Brésil en 2014. L'épaisseur d'une feuille de cigarette séparant Waterloo de la Bérézina, nos bleus ont démontré qu'ils avaient l'enjambée alerte. En revanche, le monde impitoyable des supporters du ballon rond n'a pas manqué lui son rendez-vous avec le quolibet, gratifiant nos starlettes de vieilles mollasses, juste bonnes à se faire bourrer l'mou par des clients remontés.  
En perdant au pays de Nestor Makhno, une référence en matière de guerre révolutionnaire, la première des deux confrontations, par deux buts d'écart, au terme d'un match où le « petit ukrainien » a montré ce que libérer de la toxine veut dire, l'équipe de France, tête basse et queue entre les jambes, lance un vibrant appel à son public afin que celui-ci n'imite pas les dirigeants du foot français à propos de la grève sur la taxe à 75%, finalement reportée sine die, en désertant le stade lors de l'ultime rendez-vous, les privant ainsi des joies de dépenses inconsidérées au pays de la Samba l'été prochain.
Pour cela, les artificiers de la bonnette et de l’exsudation massive, micro collé à la gueule, postillonnant des cocoricos urbi et orbi, les pattes enfoncées dans le fumier, sont à pied d’œuvre dans les tranchées, pronostiquant, hurlant au miracle, rabattant du poilu à la baïonnette, sorte de mouton sans JPS, qui n'en peut plus des « sentiers de la gloire », afin de le faire bêler aux abattoirs du stade de France pour une dernière tonte mardi prochain.

PS - Pendant ce temps, tout occupé à digérer la défaite, ayant perdu le sens des réalités, dégoûté, le blaireau, qui n'est qu'une taupe, n'a pas vu venir le boulet, ni entendu la déflagration, puisqu'en prime il est aussi sourd, a loupé l'occasion du match : L’État va donner 1,5 milliards d’euros aux collectivités pour les emprunts toxiques... à condition qu’elles renoncent à attaquer les banques ! Lisez, c'est ICI.

Re-PS ou la French Horror - Beau être perché sur la branche en période de chasse, on se demande qui tire et qui pointe ! Chez Cui-cui, évidemment, la chose ne fait aucun doute.

Du côté de chez Martine, la séquence zyzycale du dimanche, ne laisse pas de place à l'hésitation et ça t'encaustique les recoins que c'est miracle. Vidéo :

Parfois quelques mots suffisent...
 
Sous l'casque d'Erby 


samedi 16 novembre 2013

Appel pour une journée nationale de Boycott des marques Unilever



Les blogs 6.0 répondent à l’appel lancé par les salarié-es deFralib à Gémenos pour une journée nationale de boycott des marques d’Unilever.
Cet appel vient après plus de 3 ans de lutte sans répit face à l’une des plus importantes multinationales de l'agrobusiness. Si les salarié-es en sont venus à lancer cet appel c’est que les gouvernements se succèdent et restent sourds.
Pourquoi se battent-ils ?
Le 28 septembre 2010, le groupe Unilever annonçait dans un même souffle la fermeture de l’usine Fralib de Gémenos et la délocalisation de la production en Pologne. Immédiatement les salarié-es de Fralib ont pris les chemins de la lutte. Les chemins et non le chemin puisqu’ils ont décidé, en Assemblée générale, de réquisitionner l’usine et, dans le même temps, accompagnés de leur avocat Maitre Amine Guenim, de poursuivre par toutes les voies légales les dirigeants voyous.
Dans un futur article nous reviendrons sur les procédures judiciaires qui ont émaillé ces 3 années et 3 mois de lutte, mais pour l’heure, sachez que les 3 PSE présentés par le groupe Unilever ont tous été annulés. N’imaginez pas une seconde que sans l’action sans relâche des salarié-es une telle réussite aurait été possible.
Pourquoi notre aide ?
Au fur et à mesure des exactions de la direction d’Unilever, "les fralibs" ont pris conscience qu'ils étaient capables de faire tourner leur usine sans leurs ex patrons. Ils ont aussi réalisé qu'ils pouvaient sauver leurs emplois tout en développant des emplois dans la région. Comment ? Ils ont aussi réalisé qu'ils pouvaient sauver leurs emplois tout en renouant avec la tradition du thé aromatisé avec des produits provençaux.
Depuis, ils demandent à l'entreprise une table ronde pour discuter, avec eux et l’État, de la cession de l'activité, comme cela se fait dans tous les échanges commerciaux de ce monde... Mais voilà, ce sont des ouvriers... Un capitaliste ne voit pas d'un bon œil la réappropriation de l'outil de production par des salariés. Ça pourrait porter atteinte à leur hégémonie sur le Capital et donner des idées à certains autres dans le même cas.
Les fralibs le disent eux-mêmes, certes ils sont en première ligne, mais sans le soutien sans failles de la CGT, des citoyens, des associations, des partis du FdG... Ils auraient plus d'une fois craqué. Aujourd'hui ils nous appellent, tous, à contribuer à ce que le 7 décembre soit une journée de Boycott national. Pour cela il faut que dans nos villes, nos villages, nos régions, nous appelions toutes les organisations que nous connaissons à solliciter leurs réseaux de façon à ce qu'Unilever prenne conscience que dans ce pays pas une personne n’ignore rien de son comportement félon.



Que demandent les fralibs ?
La marque Thé L’Eléphant. A celles et ceux qui se demandent bien à quoi cela peut servir, nous répondrons en quelques lignes.
Une marque est un gage de qualité, de confiance et d’habitude. A titre d’exemple sachez qu’UNILEVER avait l’intention de faire disparaître la marque Thé l’Eléphant et que pour ce faire, une stratégie sur plus de 5 ans avait été mise en place. Le procédé était certes simple mais ô combien fragile. Pour celles et ceux d’entre vous qui étiez des habitué-es de la marque souvenez-vous. Sur les paquets, il y a 5 ans, l’éléphant apparaissait en grand et le logo Lipton en tout petit. Et bien, durant 5 ans les proportions entre les 2 logos n’ont eu de cesse de s’inverser et c’est ainsi qu’il y a peu, l’éléphant avait totalement disparu des paquets. Alors si pour remplacer une marque connue par une autre tout aussi connue l’entreprise est longue et périlleuse pour un groupe aux moyens aussi importants que ceux d’Unilever, imaginez ce qu’il peut en coûter à une Scop aux moyens limités pour imposer une nouvelle marque !


Une garantie des volumes
pour lancer l’activité de la Scop et se prémunir des ententes entre mastodontes du domaine pour couler artificiellement la Scop T.I. Ils ont en cela tiré les leçons du projet de reprise de Net cacao coulé par Nestlé. Il est facile pour une multinationale de faire monter artificiellement les coûts de la matière première ou de baisser tout aussi artificiellement le prix de ses propres produits sur les rayons des supermarchés le temps d’asphyxier un « concurrent » qui lui aurait damné le pion. Et ne venez pas me dire que la concurrence libre et non faussée garantie par le TCE veille à garantir l’équité … Les ententes entre opérateurs téléphoniques et autres acteurs industriels suffisent à nous convaincre du contraire !
Une participation à la formation des ex-salariés de Fralib pour le lancement de la Scop TI. Unilever a avantageusement profité, et profite encore, des aides versées par l’État pour son implantation. Il est donc tout à fait normal qu’Unilever rende une partie des aides perçues et que ces fonds profitent à la communauté par la formation des futurs salarié-es –associé-es de la Scop T.I. Il s’agit là de pratiques normales et courantes lorsqu’une session d’activité à court entre 2 sociétés de droit privé. Cette demande est légitime et n’ampute en rien les marges hautement bénéficiaires d’Unilever.
Voici en quelques mots les principales demandes de nos camarades. Vous le constatez par vous-même, elles n’ont rien d’irréel ou d’utopique. Elles ne sont en rien choquantes et surtout elles permettront à 180 salarié-es de maintenir une activité industrielle dans la région. La richesse ainsi produite dépasse largement le cadre de la Scop T.I. pour s’étendre à l’ensemble du bassin de vie des Bouches du Rhône.
A toutes ces demandes le groupe Unilever fait la sourde oreille, ne veut pas discuter et refuse toute négociation et table ronde proposée depuis 3 ans par les salarié-es et par la communauté d’agglomération de Marseille. De plus, le groupe Unilever méprise la justice française et use du harcèlement juridique envers nos camarades. Je vous laisse visionner de nouveau la conférence de presse tenue devant le tribunal des Prud’homme de Marseille pour que vous compreniez bien les méthodes des dirigeants d’Unilever.
Ajoutons à cela que l’allié naturel de nos camarades, le gouvernement de « gauche » actuellement au pouvoir se dédit de sa parole et des promesses faites durant la campagne présidentielle. François Hollande, alors candidat, s’était clairement prononcé pour la réquisition de la marque. Le camarade Arnaud Montebourg, à l’époque candidat à la primaire socialiste, avait lui aussi fait des promesses et, une fois ministre, s’est déclaré favorable à la production française. Mais aujourd’hui, alors que nos camarades se battent toujours, personne au gouvernement n’accomplit son devoir. Parce que 100 salarié-es, aussi déterminé-es soient-ils, ne peuvent lutter seul-es face à un mastodonte de l’industrie internationale, il est impératif que nous soyons à leurs côtés, en écrivant des billets sur nos blogs, en leur témoignant notre soutien lors des manifestations, en distribuant des tracts, en participant à tel ou tel concert de solidarité. L'important étant de faire pression sur les dirigeants du groupe UNILEVER. Car ces gens-là ne comprennent qu’une chose, l’action en bourse, directement liée au chiffre d’affaires.

Samedi 7 décembre, Boycottons les marques du groupe UNILEVER.
Popularisons la campagne de Boycott de Lipton !
Des liens :


Un portail va bientôt voir le jour. Dès que nous aurons terminé les travaux l'adresse vous sera communiquée.

Sur Twitter avec #BoycottLipton 



FaceBook avec les pages :


PSA : Plan de Sauvegarde de l’Emploi


Les fralibs ou les fralibien-nes est l’adjectif que les salarié-es se sont eux-mêmes donné.


Vidéo de la conférence de presse : http://dai.ly/xzcivo


Sous l'casque d'Erby

 

L'œil de cosmos...cou !?