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Pour ce gouvernement, tout pareil que pour les suivants, la question n'est plus de créer des emplois, mais de sauver ce qui peut encore l'être d'un Waterloo politique planifié par la haute finance et dans lequel les citoyens jouent le rôle du chien dans un jeu de quilles.
Après l'agroalimentaire breton, la couleur du bonnet servant d'autobloquant chez les constipés de l'étiquette, c'est au tour de Mory Ducros, entreprise de transport de se retrouver à mettre la clé sous la porte, entraînant dans sa chute quelques 5 000 salariés. De l'angoisse, de la douleur et du cacheton en perspective pour des familles, qui, en plus des dépenses courantes (loyer, crédit, eau-gaz-électricité, transport, scolarité des enfants...), passant du statut d'esclaves rémunérés à celui de mendigots sans revenus, devront se débrouiller pour ne pas crever la dalle en préservant un semblant de dignité.
Au moment où le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, « seul contre tous » (Ô vaillant paladin !) cherche à « mettre à plat » une fiscalité faisant désordre, prenant de court sur ce dossier aussi bien François Hollande que le ministre de tutelle, le voici mobilisé pour « sauver le maximum d'emplois » chez Mory Ducros. Dans son sillage, le bel Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, joue du moulinet pour que « ce dossier » soit traiter avec tout le soin qu'il mérite. En fait de mérite, pour l'heure, nous n'en sommes qu'au stade de « recherche de repreneurs potentiels », priant le ciel pour que le plan de sauvetage de 2 000 postes réussisse. Pour ce qui est des 3 000 gus qui resteront sur la paille (quand même !) le gouvernement n'imagine rien d'autre que l'étude de futures offres de jobs, qui, comme chacun sait, ne manqueront pas d'atterrir dans les bureaux des Pôle Emploi. Un Pôle emploi vivant lui aussi des heures sombres et dont un documentaire diffusé dimanche 24 novembre à 20h30 sur LCP, montrant l'incroyable violence dont « fait preuve Pôle emploi envers ses conseillers » fait tache. La chose est si choquante (mais point surprenante) que « la direction de Pôle emploi a décidé d'empêcher la réalisatrice de le montrer aux conseillers de l'agence »...
Si même le personnel du Pôle emploi est maltraité, comment voulez-vous que les milliers des chômeurs laissés sur le carreau par des entreprises en difficulté soient correctement traités par la Sainte Institution ?...
Après l'agroalimentaire breton, la couleur du bonnet servant d'autobloquant chez les constipés de l'étiquette, c'est au tour de Mory Ducros, entreprise de transport de se retrouver à mettre la clé sous la porte, entraînant dans sa chute quelques 5 000 salariés. De l'angoisse, de la douleur et du cacheton en perspective pour des familles, qui, en plus des dépenses courantes (loyer, crédit, eau-gaz-électricité, transport, scolarité des enfants...), passant du statut d'esclaves rémunérés à celui de mendigots sans revenus, devront se débrouiller pour ne pas crever la dalle en préservant un semblant de dignité.
Au moment où le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, « seul contre tous » (Ô vaillant paladin !) cherche à « mettre à plat » une fiscalité faisant désordre, prenant de court sur ce dossier aussi bien François Hollande que le ministre de tutelle, le voici mobilisé pour « sauver le maximum d'emplois » chez Mory Ducros. Dans son sillage, le bel Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, joue du moulinet pour que « ce dossier » soit traiter avec tout le soin qu'il mérite. En fait de mérite, pour l'heure, nous n'en sommes qu'au stade de « recherche de repreneurs potentiels », priant le ciel pour que le plan de sauvetage de 2 000 postes réussisse. Pour ce qui est des 3 000 gus qui resteront sur la paille (quand même !) le gouvernement n'imagine rien d'autre que l'étude de futures offres de jobs, qui, comme chacun sait, ne manqueront pas d'atterrir dans les bureaux des Pôle Emploi. Un Pôle emploi vivant lui aussi des heures sombres et dont un documentaire diffusé dimanche 24 novembre à 20h30 sur LCP, montrant l'incroyable violence dont « fait preuve Pôle emploi envers ses conseillers » fait tache. La chose est si choquante (mais point surprenante) que « la direction de Pôle emploi a décidé d'empêcher la réalisatrice de le montrer aux conseillers de l'agence »...
Si même le personnel du Pôle emploi est maltraité, comment voulez-vous que les milliers des chômeurs laissés sur le carreau par des entreprises en difficulté soient correctement traités par la Sainte Institution ?...
Liens sur le sujet :
Sous l'casque d'Erby
Y'a des cons !... Seuls !?
Bonjour les caillounautes. Temps turbulents.
RépondreSupprimerEt si nous osions faire de la paresse une activité à temps plein ? Le Cénobite lui rend grâce en ce jour, de vaches maigres
quand la hampe ploie les bistons trépassent.
RépondreSupprimerLes assistantes sociales sont comme les oculistes , faut attendre son rendez vous
@lediazec - j'ai peut être mal dormi sous mon bonnet de nuit : je suis peut-être constipé du ciboulot, ce matin... Bref je n'ai pas compris le sens de ta formule à propos "des bonnets rouges et des constipés de l'étiquette" : on peut avoir une explication de texte en guise de laxatif, docteur ?
RépondreSupprimerAh, mon cher Rémi ! Cette petite phrase n'est pas anodine. Je la couve depuis un moment déjà. Elle est l'origine même d'un affreux malentendu et d'une colère personnelle devant un grand désastre social et idéologique qu'on occulte sous des fallacieux prétextes. Plutôt que de m'attarder en de longues explications, voici un lien très éclairant, qui sans mettre tout le monde d'accord, ouvre des pistes qu'on ne peut écarter d'un revers de crucifix : Emmanuel Todd: "Les bonnets rouges, une chance pour la France"
SupprimerJ'y ai mis le temps, consacré à me rafraîchir la mémoire (sur l'historique Bonnet Rouge et sur Emmanuel Todd...)
SupprimerTodd est un des très rares intellectuels utiles à l'avenir, respect. Rappelons qu'il a longtemps prêché dans le désert, annonçant la chute de l'URSS dès 1976 et la chute de l'empire USA dès 2003... et qu'il connaît à fond la diversité française, dont la Bretagne en particulier : "chapeau (euh, bonnet rouge!)", concitoyen !
Le seul bémol est qu'il en soit réduit à défendre ses idées dans "Marianne", qui est un fourre-tout (vaguement de gauche mais surtout boîte à fric) : mais c'est faute de mieux, dans la décrépitude de la presse française... et son père, Olivier Todd, déjà, écrivait beaucoup dans le Nouvel-Obs, devenant déjà et devenu aujourd'hui une "boîte à fric" aux vagues couleurs de gôche...
L'essentiel reste que ce phénomène actuel "Bonnet Rouge" est symptomatique de la vitalité, complexe, de la société bretonne, et annonce des lendemains encore plus complexes et prometteurs... Le parisien radical-communiste Mélenchon y perd son latin politicien...
Bien d'accord avec toi sur Todd, "réduit" à une tribune Web dans "Marianne" dont je partage aussi ton avis. En fait, pour le moment, et depuis pas mal de temps, il n'y a pas que la presse écrite qui soit en crise, moi aussi, je suis en crise avec elle. Les raisons ? A elle de me l'expliquer !...
SupprimerDucros : "Des milliers d'emplois menacés", est-ce que, une fois pour toutes, on pourrait se rendre compte qu'une boite qui engage une procédure de redressement n'est en aucun cas prise par surprise ?? Un patron ne se lève pas un matin de découvrant tout d'un coup le mauvais état de son entreprise !! Si il se retrouve dans cette situation, il n'y a que deux possibilités : soit c'est volontaire et pour une raison X il veut se débarrasser de sa boite, soit il n'a pas pris les mesures indispensables pour redresser la barre : il est toujours possible de se diversifier ou de partir à la chasse aux clients. Pour moi la fermeture d'une boite est la conséquence directe d'erreurs de l'équipe dirigeante. Il est absolument indispensable de réaliser un audit indépendant de toutes ces entreprises !
RépondreSupprimerEt d'en socialiser certaines, cela tombe dans le sens. Mais le(s) gouvernement(s) a (on)t-il(s) les moyens et la volonté ?...
Supprimerrappelons nous de ceci : "mon ennemi c'est la finance"
RépondreSupprimerParfaitement vu !
SupprimerJ'ai entendu Montebourg dire qu'il fallait que tout le monde fasse des efforts... Il ne manque pas d'air. Les futurs licenciés ont dû apprécier.
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