Miguel P.Diaz |
Patrick Buisson. Signe du bélier,
dernier décan. Ex-conseiller de Sarko, alias El Lider Mínimo, spécialiste en interlopes.
Dire que le gars Buisson a besoin
d'un pied de biche pour violer votre intimité serait fantaisiste. Un simple
enregistreur lui avait suffi pour pirater les « confidences » de Sarko et de ses conseillers en 2011. Enregistrements
qui s’étaient retrouvés, on ignore comment, sur la place publique, avec un joli
scandale à la clé. Récidivant, le voici à nouveau occupant l’espace médiatique
avec la sortie d’un livre explosif, « La Cause du Peuple », où il est beaucoup question de son ex-employeur
Nicolas Sarkozy, ce dont Minimus n'avait pas besoin en pleine guerre des primaires à droite et une bataille judiciaire très handicapante.
Portrait d’un facho pas ordinaire :
Né un 19 avril, au cœur du
printemps, son corps et son esprit n'ont jamais quitté l'hiver. Un drôle de
pedigree le gnace : une ligne droite dans un esprit torve. Trousse-pète
d'un père ingénieur EDF, militant de l'Action Française et grand apologiste de
Maurras, fiston ne peut échapper à son destin. A l'âge où la jeunesse pratique
l'onanisme avec vigueur, Patrick a déjà des sujets plus bandants à branler et s’adonne
avec fanatisme à la détestation du bougnoule et du communiste. Si d'aventure le
« bicot » est « rouge », ce n'est que du bonus !
En refusant, dans son lycée,
d'observer la minute de silence en mémoire des victimes d'un attentat meurtrier
de l'OAS, il montre à papa qu'il est le digne successeur de la lignée de
l'ordre de la cagoule. En 1968 il s'opposa de toute la force de ses bras pas
musclés au Mouvement du 22 mars. Tous des juifs
allemands, l’horreur absolue !
N'allez pas penser que le personnage
est un brétailleur à la façon d'un Longuet, un Madelin ou d'un Devedjian, ce
serait erreur, puisque dès la fin de ses études il quitte le militantisme pour
se consacrer à l'enseignement. Apostolat qu'il exerce durant quelques années
avant de s'orienter vers le journalisme. Buisson est un serpent : la reptation
reste son moyen de déplacement naturel
et quand on s’y attend le moins, hop !, il vous plante les crocs !
C’est un historien, un analyste, un
homme de réflexion, un journaliste qui, de Minute
au Crapouillot, passant par Valeurs actuelles et LCI n’a cessé de professer l'unification
de l'empire droitier, autant dire faire renaître un grand Etat fasciste. Chose
qui, observée à la lumière de l'actualité – compte-tenu de la position qu'il
occupait, lui et d'autres du même acabit, dans l'équipe de Sarko – lui donnait
de facto le statut de « visionnaire »,
puisqu'il déclarait – en 1986 ou 87 : «
Le Pen, le RPR et le PR, c'est la droite. Souvent, c'est une feuille de papier
à cigarettes qui sépare les électeurs des uns ou des autres ».
Citons pour la postérité son torche-cul,
écrit en collaboration avec Pascal Gauchon, verrat bien connu de Défense de l'Occident et d'Ordre Nouveau, « OAS, Histoire de la résistance française en Algérie », préfacé
par un artiste du gourdin, Pierre Sergent.
Son parcours dans la presse et dans
les médias l'ont persuadé que pour avoir des bons légumes il fallait le bon terreau.
Le voici lancé dans le « conseil aux
hommes politiques ». Après Jimmy Goldsmith, pendant un temps, on le
retrouve dirigeant les campagnes de Philippe de Villiers, aux européennes de 1994
et présidentielle de 1995, labourant du souverainisme à fanions déployés.
Ensuite ?... Que du fulgurant ! Il
vend du service. A Madelin, évidemment ! Mais aussi à Bayrou, puis dirige et
anime, en association avec les directeurs des instituts de sondages, à partir
de 2 000, la page « Opinion » du
Figaro... On passe rapido parce que l'oiseau à plus d'une plume à son cul !...
Pour faire succinct, c'est en 2005
que Sarko, alors ministre de l'intérieur, le repère et le déclare conseiller.
C'est ce même marlou que Sarko a décoré de la Légion d'honneur en 2007. C'est
encore à lui que le pays doit la création du ministère de l'identité nationale
et l'idée d'aller chourer du vote chez ses collègues du Front National en élaborant
le discours sécuritaire...
Toute peine méritant salaire,
Patrick Buisson a, outre des menus services rendus au châtelain, facturé à
l'Élysée un total de 130 autres factures pour des conseils, dont une quinzaine
de sondages, pour un montant de 392 288 euros. Épinglé par la Cour des comptes,
le total de ses prestations a atteint la somme de 1,5 million d’euros pour
l'année 2 007.
A quoi bon se péter le jonc en jouant
au loto !...
Sous l’casque
d’Erby
Bonjour aux caillardeuses et aux caillouteux. L'ennemi sévissant partout, on ne déroge pas à la règle : on tire tous azimuts !
RépondreSupprimerLa bonne journée.
Sarko-Moïse et le Buisson Ardent qui lui dicte les "10 Emmerdements." (Au moins!)
RépondreSupprimerAu commencement était la Merdre...😂😭
Sarko-Moïse et le Buisson Ardent qui lui dicte les "10 Emmerdements." (Au moins!)
RépondreSupprimerAu commencement était la Merdre...😂😭
Du Grand Lediazec.... je me répète, parce que de jour en jour le gaillard a de la plume, du verbe, de l'esprit primesautier et tout simplement du courage.
RépondreSupprimerEvidemment, face à lui un Bas-Bush ne fait pas le poids....
Bonsoir à tous. Il y a eu un bug sur blogspot (je pense qu'il s'agit de cela) et tous les liens sur la colonne de droite vers les blogs amis ont soudain disparu (!!!!!). Je suis en train de tout remettre en place. Si quelqu'un est "oublié" qu'il le signale, il sera rétabli sur le champ.
RépondreSupprimerMerci et la bonne soirée. J'y retourne.
je relève deux oublis :
SupprimerMES COUPS DE CŒUR et PLANETE SANS VISA
Rém*
un enfoiré de première que ce gus là. Et le mot est faible !
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