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Par Yahvé, quelle bacchanale !
La mort de Shimon Peres a permis la
concentration de la crème de va-t’en-guerre et de faiseurs de misère de la planète
en un point minuscule : le cimetière national du mont Herzl en Israël.
Le saint défunt par-ci, le saint
défunt par-là… Pas moins de 8 000 poulets au taquet pour la protection de
ce ramassis de salopards venus rendre un « dernier hommage » à leur
égal.
Pourquoi soudain, je songe à l'indémodable Boris Vian ?...
A deux pas de là, Gaza agonise. Sous
les ruines, la Syrie entasse les cadavres sur fond de guerre froide, n’ayant de « froide »
que la resucée que les médias servent à l’heure de la soupe.
« Non,
ce n’est pas moi, c’est l’autre ! ». Cet Autre si commode avec
qui la mort entretient son sinistre commerce !
Désigné Prix Nobel de
la paix, Shimon Peres a passé plus de temps à faire la guerre et à épurer du palestinien, à qui Israël a tout chouré, la maison, les clés et tout moyen de survie,
qu’à mettre réellement en œuvre ce pourquoi on lui a attribué la fameuse
récompense !
Pour mémoire, Peres s’était
installée en Palestine dans les années 1930. Jeunot, il s’était enrôlé
dans la Haganah, ancêtres de Tsahal, milice responsable de l’épuration ethnique des villages
palestiniens en 1947-1949, durant la Nakba.
Bien que le déplacement par la
violence des Palestiniens fasse l’objet de rapports historiques, Peres a
toujours insisté sur le fait que les forces sionistes « avaient gardé la pureté des armes » ! Lisez, lisez, tout est par ICI.
Dans un monde immoral, on offre au
criminel le moyen de se racheter une virginité
sur la dépouille d’un peuple. Et tout comme au théâtre, la plèbe est invitée à
faire la claque !...
C’est à bord d'un Falcon 7X
gouvernemental qu’une meute disparate de gaulois a atterri sur l'aéroport
international Ben Gourion de Tel-Aviv pour assister aux funérailles mondiales
du grand homme. Nous avions là, pêle-mêle Jacques Attali, ancien conseiller
spécial de François Mitterrand et faiseur pour le compte de Sarko sous le
quinquennat précédent, Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, Anne
Hidalgo, maire de Paris ( !), le philosophe
sioniste va-t’en-guerre Bernard-Henri Levy, ainsi que des représentants de la
communauté juive française.
C’est le minimum que les gaulois pouvaient offrir en la circonstance : l’union sacrée !
C’est le minimum que les gaulois pouvaient offrir en la circonstance : l’union sacrée !
Sous l'casque d'Erby
Bonsoir aux caillardeuses et aux caillouteux. Il est des moments où fermer sa gueule est impensable.
RépondreSupprimerLa bonne soirée.
Excellent article, le "ton lediazec" est sec à souhait...
RépondreSupprimerUne lacune, pourtant : ce va-t'enguerre se réclamait de gauche, son parti travailliste allant jusqu'à gesticuler dans "le camp de la Paix contre les faucons" avec le résultat que le faucon Netahayou est solidement au pouvoir... : ce schéma risque de se reproduire en France, Hollande en marchepied de la Pen!
Rém*
ps- la java de Boris, riche idée!
Hommage du monde (euh, d'un certain monde genre Chicago de la Prohibition) à un terroriste.
RépondreSupprimerPendant ce temps, Georges Ibrahim Abdallah est toujours en prison, par le fait du Prince. D'autres aussi, beaucoup d'autres.
Et Obama qui dit de lui qu'il sera un géant, au même titre que Mandela ! Merde ! Un type qui a contribué à la mort de milliers de Palestiniens et cautionné la colonisation intensive de ces derniers temps ?
RépondreSupprimerVenant d'Obama, dont le père était kényan, ça fait mal !
Quant à la "pureté des armes"... je m'étrangle