vendredi 30 septembre 2016

Shimon Peres est mort, mais les salauds sont toujours nombreux

Source image
Par Yahvé, quelle bacchanale !
La mort de Shimon Peres a permis la concentration de la crème de va-t’en-guerre et de faiseurs de misère de la planète en un point minuscule : le cimetière national du mont Herzl en Israël.
Le saint défunt par-ci, le saint défunt par-là… Pas moins de 8 000 poulets au taquet pour la protection de ce ramassis de salopards venus rendre un « dernier hommage » à leur égal.
Pourquoi soudain, je songe à l'indémodable Boris Vian ?...
A deux pas de là, Gaza agonise. Sous les ruines, la Syrie entasse les cadavres sur fond de guerre froide, n’ayant de « froide » que la resucée que les médias servent à l’heure de la soupe.
« Non, ce n’est pas moi, c’est l’autre ! ». Cet Autre si commode avec qui la mort entretient son sinistre commerce !
Désigné Prix Nobel de la paix, Shimon Peres a passé plus de temps à faire la guerre et à épurer du palestinien, à qui Israël a tout chouré, la maison, les clés et tout moyen de survie, qu’à mettre réellement en œuvre ce pourquoi on lui a attribué la fameuse récompense !
Pour mémoire, Peres s’était installée en Palestine dans les années 1930. Jeunot, il s’était enrôlé dans la Haganah, ancêtres de Tsahal, milice responsable de l’épuration ethnique des villages palestiniens en 1947-1949, durant la Nakba.
Bien que le déplacement par la violence des Palestiniens fasse l’objet de rapports historiques, Peres a toujours insisté sur le fait que les forces sionistes « avaient gardé la pureté des armes » ! Lisez, lisez, tout est par ICI.
Dans un monde immoral, on offre au criminel le moyen de se racheter une virginité sur la dépouille d’un peuple. Et tout comme au théâtre, la plèbe est invitée à faire la claque !...
C’est à bord d'un Falcon 7X gouvernemental qu’une meute disparate de gaulois a atterri sur l'aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv pour assister aux funérailles mondiales du grand homme. Nous avions là, pêle-mêle Jacques Attali, ancien conseiller spécial de François Mitterrand et faiseur pour le compte de Sarko sous le quinquennat précédent, Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, Anne Hidalgo, maire de Paris ( !), le philosophe sioniste va-t’en-guerre Bernard-Henri Levy, ainsi que des représentants de la communauté juive française.
C’est le minimum que les gaulois pouvaient offrir en la circonstance : l’union sacrée !

Sous l'casque d'Erby



4 commentaires:

  1. Bonsoir aux caillardeuses et aux caillouteux. Il est des moments où fermer sa gueule est impensable.
    La bonne soirée.

    RépondreSupprimer
  2. Excellent article, le "ton lediazec" est sec à souhait...
    Une lacune, pourtant : ce va-t'enguerre se réclamait de gauche, son parti travailliste allant jusqu'à gesticuler dans "le camp de la Paix contre les faucons" avec le résultat que le faucon Netahayou est solidement au pouvoir... : ce schéma risque de se reproduire en France, Hollande en marchepied de la Pen!
    Rém*
    ps- la java de Boris, riche idée!

    RépondreSupprimer
  3. Hommage du monde (euh, d'un certain monde genre Chicago de la Prohibition) à un terroriste.

    Pendant ce temps, Georges Ibrahim Abdallah est toujours en prison, par le fait du Prince. D'autres aussi, beaucoup d'autres.

    RépondreSupprimer
  4. Et Obama qui dit de lui qu'il sera un géant, au même titre que Mandela ! Merde ! Un type qui a contribué à la mort de milliers de Palestiniens et cautionné la colonisation intensive de ces derniers temps ?
    Venant d'Obama, dont le père était kényan, ça fait mal !
    Quant à la "pureté des armes"... je m'étrangle

    RépondreSupprimer