dimanche 27 septembre 2015

NOIR c'est noir, il reste un peu d'espoir...

Erby
J'apprends ce matin, dimanche 27 septembre, que les scientifiques se posent depuis la décennie 1930-40 la question de la nature et même de l'existence - ou pas - de « la Matière Noire », du ou des « Trous Noirs ».

L'on sait tous depuis la nuit des temps que le jour succède à la nuit, la lumière à l'obscurité... et que la « Grande Histoire de l'Humanité » comme chacune de nos innombrables vies de femmes et d'hommes est faite de complexes périodes, ou composantes, tristement « obscures », barbares, et d'éblouissantes « lumières », de Re-Naissances.

Je me souviens ce matin, non pas de ma naissance, mais d'en avoir appris la date : le 28 septembre 1938, il y aura 77 ans demain. C'était hier, dans cette même décennie 1930-40 de crises qui s'achèvera dans l'immonde seconde boucherie mondiale - après 14-18 et le « plus jamais ça ». Ce 28 septembre 38 se concluaient « Les accords de Munich » (officiellement paraphés le lendemain). Ce fut une ultime « journée des dupes » de l'entre-deux-guerres : les pacifistes  - dupés - crurent à la paix ; les fascistes - encouragés - peaufinèrent leurs préparatifs guerriers (via leur « laboratoire » franquiste)...

Je suis donc né - merci maman, merci papa ? - au dernier jour de (très relative!) paix d'entre ces deux monstrueux conflits dus au système capitaliste. Se terminant à chaque fois par des Révolutions (Russie en 17, Chine en 49) que l'on crut sociales et qui ne furent que sanglantes réorganisations du dit système capitaliste, désormais mondial. Période pendant laquelle l'Europe Occidentale perdit sa suprématie au bénéfice des États-Unis. Première place désormais convoitée par la Chine - via un ultime cataclysme guerrier ?

Ouf, je ne verrais pas la fin de l'épisode en cours. J'ignore si « la Conférence sur le Climat » prévue à Paris en décembre sera ou non une « ultime journée des dupes » type Accords de Munich. Je sais seulement qu'il y a eu entre ces dates bien des « journées de dupes », la plus sinistre étant celle des (pseudo) « Accords d'Oslo ».

Là – ou plus exactement à Washington, le 13 septembre 1993 – furent paraphés par Rabbin et Arafat un « processus de paix » ultra compliqué et constamment saboté par Israël, au détriment du peuple palestinien et de tous. Depuis 22 ans, une génération, l'armée israélienne continue de faire la guerre - commencée en 1947. De fait, elle possède l'État d'Israël et donc les territoires palestiniens, annexés, occupés ou (à Gaza) bombardés, ainsi que le Golan Syrien. De fait, la guerre israélienne (munie de son « bouclier » américain) est la raison principale, originelle, de tous les conflits du Proche et Moyen-Orient, dont on sait les actuels prolongements (attentats, réfugiés de guerre...), si noirs.

Revenons donc au Noir.

Une singulière éclipse de Lune a lieu dans la nuit du 27 au 28 septembre. C'est même, selon le grand socratien Erby, « La Lune de Sang », en plus d'être « Lune Noire » !...

Il paraît que cette coloration est due au halo de lumière solaire qui encercle l'ombre de notre Terre lorsqu'elle « bouffe » notre Lune... Bon, d'accord.

Mais j'y vois aussi un singulier message.

Celui qu'au plus profond de la plus noire détresse d'une vie humaine réduite à quasi-rien par la guerre, il subsiste un halo de lumière, un rouge désir d'AVENIR, de Justice sociale, de liberté. De PAIX. Car l'espoir de l'humanité est invincible...


Sous l’casque d’Erby




lundi 21 septembre 2015

Nicole Scalbert, artiste de l'ArTche des sens

 

   Vous vous souvenez? Le petit clown de l'expo de Trélévern, c'est Nicole !
Nicole c'est tout un univers qui ne paye pas de mine au premier abord....
Chez elle, plus on gratte le vernis, plus on découvre des merveilles....
Comme cette minuscule toile, cachée dans un petit coin dans l'ombre de la cuisine. 



Ou encore celle-là. Il faut des yeux d'expert pour la trouver !


Puis, quand vous lui tirez les arts du nez, vous découvrez le parcours artistique chaotique mais riche de Nicole Scalbert.











Comme beaucoup,  Nicole a fait les grands salons, d’automne et autres, ainsi que des galeries ou elle exposait dessins encres et peintures à Paris.









 










Cette parisienne s'est sauvée en Bretagne pour y monter un camping à la ferme avec sa fille, il y a une vingtaine d'années.





















Vous ne verrez pas d'autres toiles, elles ont toutes été soit vendues soi brûlées. 
Elle a pu sauver  quelques dessins.
Depuis qu'elle vit en Bretagne, elle s'est passionnée pour la couture, la confection de costumes  dans la tradition. Elle a fait des études sur l'histoire des costumes.



Il faut dire que Nicole Scalbert n'est pas en reste dans l'art de la mode, puisque qu'elle a dessiné la première robe présenté par Corège...
Elle fut styliste pour arrondir ses fins de mois pour Balmin, Jacques Griff,...
Elle raconte avec passion qu'il fallait dessiner la robe, puis les dessins du tissu...Quand c'était accepté, c'était la fête !.... 
Ce n'est pas tout. Depuis, dans son parcours, ses dessins ont été présentés par une amie à Henri Miller qui voulait illustrer sa publicité pour son livre « La Crucifixion en rose », Plexus, nexus, sexus. 
Il en fut emballé !


Ce dessin fut  retravaillé sur la longueur pour l'adapter sur les bus parisiens. Ainsi son art s'est baladé dans les rues de Paris.

Vous n'avez pas fini de découvrir Nicole..... (A suivre)



samedi 19 septembre 2015

CHAOS aux BALKANS... et DEMAIN ?

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Issu d'un siècle de vaste « zone des tempêtes » créée par l'avidité des riches à piller les pauvres, ou du moins leurs pays, un « cyclone » actuel déferle sur le vieux berceau du capitalisme pilleur, l'Europe. Des détroits du Bosphore au Pas de Calais, une puissante vague migratoire de réfugiés de guerre surprend les Européens par son ampleur soudaine. C'est aujourd'hui le chaos aux Balkans... et demain ???


Ces dernières années, les innombrables drames humains individuels de ces exils de guerre devenaient « spectaculaires » par les victimes de naufrages de frêles barques entre la Libye et la Sicile (Lampedusa...) et les blocages de Calais (Sangatte...).

Ces dernières cinq décennies, au moins, régnait la cynique indifférence de nos élites politiques, complices des pilleurs (du roi du Maroc à celui de Suède en passant par la « Reine » Commission de Bruxelles). Régnait un silence de plomb des grands médias (« chiens de garde » du capitalisme) sur les déjà innombrables drames d'exilés, fuyant, au travers des montagnes, déserts et mers, toutes guerres.


Guerres militaires, politiques, économiques, socioculturelles, ethnico-religieuses mêlées, toutes visant à empêcher l'essor révolutionnaire de la JUSTICE SOCIALE, du droit à la DIGNITÉ et la LIBERTÉ individuelle. Cela concerne l'essentiel de la population mondiale, mais plus précisément bien des populations tentées de fuir (même via mafias!), survivantes de carnages. Qui vont (entre autres) des confins (et conflits) indo-pakistanais ou « zones tribales » pakistano-afghanes jusqu'en Palestine conquise par Israël-USA. En passant par le « trou du cul du monde » qu'est le Nord-Est du Congo-RPC (Kivu) + Ruanda, et autres lieux de quasi non-droit (Somalie, région du lac Tchad, Nord-Mali, Libye, Érythrée, Yémen …). Cela en cerises sur le très gros gâteau qu'est L'AGRESSION USA (+ « alliés »...) en Afghanistan + Irak + Syrie.


N'en jetez plus la coupe est pleine !
La 3° guerre mondiale, larvée, se développe sous nos yeux incrédules : l'actuel « Chaos aux Balkans » n'est qu'une suite logique des chaos guerriers et sociaux de nos voisins, au Sud et à l'Est de notre Europe frileuse. Qui reçoit ce qui déborde de la coupe : des centaines de milliers de réfugiés de guerre... Venant RÉVEILLER notre humanité !


Demain dimanche 20 septembre, les courageux grecs sont appelés à choisir entre deux ennemis à leur juste cause anti-troïka : le parti-traître Syrisa plus son allié(!) le Pasok et le parti classique bourgeois. Triste non-choix. Depuis quelques semaines, ces Grecs sont surtout aux avant-postes de recevoir cette « déferlante migratoire » de victimes de guerres. Je crois surtout qu'ils sont aux avant-postes du réveil humanitaire, révolutionnaire, des peuples européens...

(à suivre).

Sous l'casque d'Erby



jeudi 17 septembre 2015

Extraction du sable à Lannion : les grands cimetières dans la dune

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C’est par un petit décret signé Valls-Macron, paru au Journal Officiel ce mercredi 16 septembre, et par la volonté des puissances obscures de la finance et de la politique, ce nœud de serpents – dont l’antidote est l’éradication – que la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) va pouvoir commencer à extraire du sable coquillier de la baie de Lannion, dans les Côtes d'Armor, dénaturant l’environnement, effaçant toute trace de la faune qui le fait vivre, ruinant l’activité de nombre de personnes dont le revenu est généré par les activités qui en découlent. La CAN est autorisée à prélever 250 000 m³ par an « maximum » dans la dune sous-marine, avec un pompage à 50 000 m³ la première année, 100 000 la deuxième et ainsi de suite... Ce sable, dit-on, servira comme « amendement agricole », ou fertilisant, ne pourra être enlevé entre mai et août, pour ne pas nuire à la « richesse en lançons du site » !  De vrais amis de la nature !   
Nous étions nombreux le samedi 24 janvier dernier (entre 5 et 7 000 manifestants) à venir massivement crisper les poings pour opposer un refus à ce projet absurde d’extraction lors de la manifestation organisée par « Le peuple des dunes », collectif d’une cinquantaine d'associations et d'organisations professionnelles représentant pêcheurs, plaisanciers, vacanciers, plongeurs et autres acteurs de la vie économique de la région, ainsi que de nombreux élus locaux, concernés par l’équilibre et l’activité d’un milieu exceptionnel. Les monarques au pouvoir en ont décidé autrement, biffant des tablettes, comme ils l’ont toujours fait, le respect de l’opinion.
Au fond, qu’ont-ils à secouer, ces zélateurs du capitalisme sauvage, que le sable convoité se situe dans une zone de reproduction de ce qu'on appelle le « poisson fourrage »¹, à la base de la chaîne alimentaire ? Quel sentiment peut leur inspirer le fait qu'il s'agit de sable « fossile », irremplaçable, et qu’à moyen ou long terme la baie devienne un mouroir ? Avec ou sans nos voix, ils feront ce qu’ils ont décidé de faire avant même d'être élus ou nommés pour gouverner le pays : mettre des croix sur l’avenir ?...
Quand mettrons-nous enfin une croix sur cette engeance ?...

(1) Les poissons fourrage sont des petits poissons d'eau douce, genre ablette, gardon ou d'eau de mer, qui servent de nourriture aux poissons carnassiers. Une grande partie de ces poissons sont transformés en farine pour servir d'aliments aux poissons d'élevage. L'extraction de sable ou la surpêche menacent les populations de poissons, ceux pêchés et les carnassiers s'en nourrissant. A terme, cela fait courir le risque que la mer ne soit plus peuplée que de méduses...

Sous l’casque d’Erby



mercredi 16 septembre 2015

Quand le « socialisme » à la française tient la chandelle

Illustration M art'IN
Crains la faim, cela vaut mieux
Qu'avoir peur des affamés.
Crains la nuit devant tes yeux
Mais pas la clarté.
BRECHT

Pour les gens de peu, de plus en plus nombreux, il y a Leboncoin, la mine des « bonnes affaires » qu’on utilise pour tirer la charrette de la vie quand on n’a pas les moyens de s’offrir du neuf. En politique, les ventripotents de la haute, une minorité, ont Lebonplan, lequel consiste à vendre du périmé au prix fort. On nous fait des promesses de gauche et on gouverne à droite, voire davantage, sans le moindre remous de conscience, puisque leur métier n’est que fourberie.  
Ils sont contre le racisme, ils ouvrent la boîte de Pandore. Ils sont pour la démocratie, mais à la stricte condition que l’individu prenne la place du petit poisson rouge dans le bocal. Ils sont pour l’environnement, mais ils militent pour la fracturation hydraulique « contrôlée », une manière cynique d’imposer progressivement l’exploitation généralisée. Ils sont contre la guerre, ils la préparent par la manipulation mentale et la font là où ils la veulent. Elle est tellement plus belle vue du ciel ! Car, désormais, c’est par les airs qu’elle se fait, ainsi pas de traces de corps désintégrés, de sang projeté sur les ruines et des pertes en hommes et en matériel si elle avait lieu au sol. Ils sont contre l’armement à outrance, la France cherche et trouve chaque jour des nouveaux clients, sans ignorer à qui et à quoi serviront ces joujoux, enregistrant des records de vente en 2014 et probablement en 2015...
Ils sont contre la spéculation, ils s’apprêtent à nommer l’ex PDG de la BNP-Paribas (un chômeur de moins à comptabiliser dans les statistiques, un véritable triomphe social) gouverneur de la Banque de France. Ils sont contre la misère sociale, ils travaillent comme des malades en faveur du TAFTA  pour faire de l’humain une marchandise, autrement dit un esclave ! Ils sont, qu’ils disent, pour l’avènement d’un « homme nouveau », et ils le prouvent chaque jour en pratiquant la culture intensive du « traumatisme émotionnel » dans le but de biffer des esprits toute intention subversive pour que règne enfin un Nouvel Ordre Mondial, ce vieux rêve du « capitalisme du désastre », comme le dénonce avec vigueur depuis des années Naomi Klein dans « La stratégie du Choc », peu importe si pour cela on fait de la vie un désert.
Ils sont pour la « Paix Sociale », faisons la guerre à ces criminels en col blanc !

Sous l’casque d’Erby


mardi 15 septembre 2015

Allemagne : vos papiers s'il vous plait !

Je ne vais pas trop finasser aujourd’hui.
Après s’être ouverte au flux migratoire, l’Allemagne, dont on cherchait à comprendre la soudaine générosité avec cette opération « portes ouvertes » (main d’œuvre étrangère moins coûteuse ne prenant pas la tête du patronat avec le Code du Travail et le « confort social » ?), soudain revient aux contrôles d'identité à sa frontière avec l’Autriche pour calmer l’enthousiasme d’un public accro ayant fait de cette Dizaine de la transhumance le Woodstock de notre époque. 
Est-ce dire que le patronat a atteint son quota d’esclaves et l’Etat son pic de privilège accordé aux négriers de l’économie ?... « A force de sacrifier l'essentiel pour l'urgence, on finit par oublier l'urgence de l'essentiel » a écrit Edgar Morin.
A force de faire joujou avec les nerfs des peuples, les dominants finissent par obtenir ce que de tout temps ils ont fait avec ou sans la manière : foutre la zone chez les loqueteux et qu’ils se débrouillent entre eux ! Les bureaucrates rédigeront quelques communiqués larmoyants qu’on lira sur téléprompteur au 20 heures pour dire qu’il suffit !, sans préciser la nature de cet adverbe indémodable.
Pendant ce temps, les grosses loches de la « Nation Souveraine » et de « l’Etat de Souche » feront ce qu’il faut pour déconstruire la pensée et conforter l’idée contre-nature de l’introversion, oubliant volontairement que si la naissance est question de hasard, le crime reste un crime quelle qu’en soit la victime et la latitude où il est commis.
C’est sur cette corde que joue dangereusement la caste politique, l’activant opportunément à chaque élection pour que le riche puisse dormir en paix. Avez-vous vu beaucoup de riches mourir dans un conflit ?...
Comme le disait le banquier Morgan à son fils en 1898 : « Rappelez-vous que je vous ai élevé pour être un gentleman de Bourse et non un de ces vauriens qu’on envoie à la guerre. »
Dans le même esprit, dans sa lutte contre le trafic de chair humaine, cette chair qu’elle a si finement hachée, l’Union Européenne vient d’approuver le « recours à la force militaire », y compris « la saisie des bateaux des trafiquants » pour que cesse une telle horreur ! 
Est-ce dire que le prix de la traversée va augmenter pour les passagers clandestins ?...

Sous l’casque d’Erby


dimanche 13 septembre 2015

Jeremy Corbin vient d'obtenir sa réservation pour un vol à haut risque

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Jeremy Corbin, un radical, vient d’être primé aux primaires du Parti travailliste chez nos cousins anglais pour représenter à la City l’équivalent de Podemos en Espagne et de Syriza en Grèce.
Oh, la pluie ! Tous au charbon ! Et que ça ne traîne pas ! Tous à nos mégaphones ! Tous à nos calicots ! Tous à nos Comités de soutien !... Tous à la City, faut y croire, allons grognasser, allons au baroud ! C’est beau Londres sous son incontournable nuée de parapluies, les gouttes d’eau faisant frissonner la Tamise sans faire trembler les remparts, juste pour le plaisir de la voir remuer un brin sous les projecteurs. Par tous les diables, soyons les hooligans d’une cause juste ! Cessons d’être de faux ennemis et devenons des vrais frères !
Nous sommes tellement à la rue, tellement tripotés du cigare, qu’on ne distingue plus jusqu’à quel point ces salauds de richards s’amusent à nous faire dandiner sous la marée !
Au rayon boucherie, pendant que nous avons la tête sous l’eau, un sous-fifre commande, pour trois fois rien, une pleine cargaison d’os à rogner. Etonné par la quantité, le boucher interroge ce louis-philippard new age qui se tient devant le rayon : « Dites-moi, ça fait du poids. Vous en faites quoi ? »
Sans se démonter, le huppé répond : « J’ai une meute à nourrir. Avec un bout, je les occupe des heures durant. C’est amusant et très instructif. Avec un deuxième, des comités se forment, ça glapit, ça se mord, ça discutaille, que c’est plaisir à observer. Tant d’énergie dépensée en pure perte ! De temps en temps, un fou se met à l’écart pour faire sa forte tête. Au troisième coup de sifflet ses oreilles s’aplatissent et il revient dans les rangs, regard implorant, la queue faisant des va-et-vient gentillets pour se faire pardonner. Féroces, les chiens, monsieur le Boucher, du tout, du tout. Domestiqués ! »
Un instant, les amis, le téléphone sonne :
-          Allô ?
-          Oui, Rod, je viens de lire ton papier. Excuse-moi, mais je ne partage pas !
-          Ah, bon, et pourquoi donc ?... Après tout, c’est ton droit.
-          Le problème n’est pas là, mon ami. Ton comportement est dépressif et hautement nocif pour la cause. Il faut soutenir !... T’es gentil, mais tu ne joues pas le jeu ! C’est très embarrassant pour le Comité !
-          Ah, parce que c’est un jeu ? Désolé. Je pensais que...
Fin de la communication. Ligne momentanément suspendue pour impayé !...
Prochain épisode : « La révélation, prémices d’une « révolution » avortée », où l’on voit Jeremy Corbin renier tout ce pourquoi l’Europe des peuples milite.
Patience, le barbier l’attend en son seuil, rasoir Coupe-Choux en main pour aller au plus court !

Sous l’casque d’Erby



vendredi 11 septembre 2015

Homo naledi, moi ?...

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Alors qu’il reposait en paix depuis des millions d'années sous un tas de poussière dans une grotte d’Afrique du Sud, les restes fossiles d’un Homo naledi nous sont présentés comme une « nouvelle espèce du genre humain ». Encore un migrant ! Mais cela n’arrêtera jamais ! Visez au passage l’épilation du gus au niveau des épaules ! Bref ! le Toumaï (7 millions d’années), mis à jour au Tchad par notre hexagonal Michel Brunet, devenant du coup quasiment un jeunot. On nous dit même que son lien de parenté avec nous autres « contemporains » se trouverait dans le crâne d’australopithèque dont il était pourvu et, plus étonnant encore, dans les « doigts de pieds » : les mêmes que les nôtres !
La question – une parmi tant d’autres – demeurant cependant essentielle est : qui était-il, ce gentil bonobo, dont un paléo-artiste a reconstitué prestement et avantageusement les traits ?... Autre question, subsidiaire certes, mais qui a son importance : avait-il le pied grec, égyptien ou romain ?... L’énigme est totale. Des questions insidieuses secouent d’ores et déjà la très féroce et impitoyable communauté scientifique, jamais à court de doutes envieux et de coups bas sur l’authenticité de la découverte...
Ces nouveaux ancêtres, dansaient-ils sur ou sous le Pont d’Avignon ? Lisaient-ils du Spinoza songeant aux joies futures d’une « liberté heureuse » ou s’adonnaient-ils à la lecture de Françoise Sagan qui, entre deux clopes écrasées dans le cendar à moitié crapotées, tentait de leur pourrir la vie avec des discours sur la tristesse de la destinée qu’elle ânonnait sous sa moustache devant un public ensommeillé ? Oui, à cette époque à la pilosité broussailleuse, madame Sagan avait des moustaches ! Selon des documents authentifiés, dont l’état de conservation laisse perplexe, une branche radicale de penseurs pointilleux militait pour que Dame Françoise Sagan cesse de propager du mouron, car cela freinait la communauté dans son « élan festif ». Les plus philosophes, s’opposant avec vigueur à un tel excès de zèle, trouvant la Dame inoffensive, considéraient, goguenards, que cette revendication était sans fondement, puisque personne dans l’auditoire (une minorité acquise à l’obsolescence) ne « comprenait que dalle » à son sabir, laissèrent courir pour partir en guerre contre des dangers plus immédiats. Ce qui était quand même assez cruel pour l’icône d’un « scandale littéraire » permanent.
Palpitant !

(A suivre…)

Sous l’casque d’Erby



mercredi 9 septembre 2015

Daniel est parti

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Je ne voulais pas écrire ce papier. J’ai tourné autour comme un malade sans rémission. Il m’aura fallu du temps. Il y a des choses que la conscience ne digère que très lentement. Ce monde ne manque pas d’air, cet air qui le fait vivre et qui pourtant l’étouffe. Cette chaleur partagée si essentielle à la vie.
Les amis, qu’on finissait ou qu’on finit par oublier, qui vivent-là, accrochés aux branches d’une racine interminable, semblable à celle de la vigne s'enfonçant dans le sol pour étancher sa soif et qui, à force, revient à la vie. Tout comme une brise familière, ils partent pour un long voyage, ce dont nous rêvions du temps où tout cela nous semblait si lointain en trinquant au bonheur d'on ignore quel millésime.
Qu'elle est belle l’utopie du temps !
Puis vient le jour où, enfin, vous apprenez que cela est bien réel. Parce que nous venons au monde avec la fibre qui tisse ce Tout auquel nous sommes attachés jusqu’au dernier coup d’aiguille à tricoter sans même le savoir. Je l’ai dit et répété, je n’écrirai pas le moindre mot sur la mort d’un Ami ! Pour dire quoi ? Que ce copain insupportable est mort. Merde alors ! « Si j’y croyais, qu’on me la coupe », qu’on s’dit, tout en sachant qu’on ne fait que se mentir tout au long de l'imminence. De la paille ou de l’allumette qui est le témoin qui est la victime ? Celui qui fait coucou l’air satisfait d’avoir damé le dernier pion, à qui on rend hommage et salamalecs, ou celui qui reste en rade en pensant qu’il n’a pas tout à fait fini de se faire chier dans ce monde, mais qui est heureux d’être à sa place plutôt qu’à celle du mort ?...
Daniel Geoffre, Ye-Lin, du nom d'artiste qu'il s'était choisi, n’est plus. Nous sommes nombreux à lui avoir rendu notre petit hommage. La famille. Les amis. Les copains. A évoquer nos quatre cents coups, dont chacun a présenté le meilleur aux funérailles !...
Ah, le con ! Il le savait, Daniel, qu’il finirait par avoir le dernier mot ! Nous aussi, nous le savions, espèce de malin ! Mais on jouait à l'ignorer. Avec une pudeur aussi humaine que « bourgeoise ». Par honte de ne pas chercher à le savoir ou parce que nous ne le savions que trop bien ?... Par manque de savoir-vivre ou par manque de savoir, tout simplement ?... Ou bien par peur de ce que finira par nous arriver parce que la vie n’est qu’une surprise sans surprise ?...
Que dire après cela ? Qu’il était chiant, imbuvable, gonflant, insupportable, nombriliste... l’ami Daniel ?
Mais bien sûr ! J'en suis témoin !



 Sous l'casque d'Erby




lundi 7 septembre 2015

Migrants ou réfugiés ? Le miroir de nos consciences

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Par terre ou par mer, de partout, déboulent ces pouilleux de migrants. Les pauvres de là-bas, jouant les intrus pour fuir la violence, la guerre et sans doute la mort, en quête d’un refuge et d’un peu de paix, font peur aux pauvres de par ici. Attention ! danger.
Prenons le bout par le bon bout, sans chiqué, mais avec un minimum de décence, autrement dit de lucidité. Question d’honneur. Forts de nos canons, de nos bécanes à papier avec lesquelles on fabrique des beaux billets verts, auxquels on donne une valeur top, on impose la loi du plus fort. Avec cette « verroterie » qui ne vaut pas un clou on accapare les vraies richesses des sous-sols qui ne nous appartiennent pas, en or, en cuivre, en argent, en diamants, en pétrole et autres matières fossiles, laissant sur le carreau des millions d'êtres humains. Si la méthode « douce » du bluff ne suffit pas pour réussir l’acte de rapine, on change de stratégie, on passe à la manière forte, en fomentant des révoltes, créant et alimentant des réseaux de violence, colonisant les esprits par la peur, pratiquant la politique de la terre brûlée à grands renforts de propagande, déclarant des guerres de la « Justice » contre la Barbarie, au nom d’un Dieu consentant ! Et comme « Dieu est Grand » notre ruine l’est tout autant !
La conscience du peu. Celle du sous-homme égaré dans une partie savamment organisée où les dés sont tellement pipés qu’à force de voir le Six tomber sur le tapis vert, même les esprits le moins sophistiqués, finissent par se demander s’il n’y a pas anguille sous roche. Ce qui est le cas. Aujourd’hui comme hier, les siècles révèlent une constante : le viol des consciences.
La terrible marée humaine qui débarque sans discontinuer sur « nos » terres, générant autant de peur que d’exécration, n’est que le résultat d’une stratégie du chaos mijotée de longue date par les brigands de la haute. Alors « migrants » ou « réfugiés », quel statut donner à ces parias ? Mais, sont-ils des vrais migrants, animés par des bonnes intentions, ou des terroristes déguisés cherchant à détruire notre bel univers ? En installant le débat dans le cadre des « racines », chrétiennes, helléniques, latines ou autres, ajoutant de la confusion au désordre, on ouvre la porte au froid intense de la démence, faisant des valeurs humaines une denrée périssable, comme celles qu’on trouve dans les grandes enseignes de la distribution au rayon « dates courtes », que le politicard exploite jusqu’à saturation pour perpétuer la chaîne de l’esclavage massif.
Voilà où nous en sommes et ce n'est pas glorieux !

Sous l’casque d’Erby




dimanche 6 septembre 2015

Expo à Trélévern : reportage

Photo de la presse
Nous étions 25 artistes (dont 16 puisés dans « l’ArTche des sens ») de tous horizons et tous médiums, réunis par l’association Cat Trélévern pour une exposition d’art « Art Breiz » dans trois lieux d’expositions prêtés gracieusement par les propriétaires :  la mairie, un grand magasin à côté de la boucherie-charcuterie, et un petit local à côté du bar-tabac. Nous avons également exposé  dans les rues de la ville.

Sculpture de Françoise Desmaison
          Je voudrais rendre hommage à Françoise Desmaisons, membre de « l'ArTche » et un des piliers de « Cat Trélévern », car elle est l'organisatrice de cette expo. Malgré des conditions extrêmement difficiles, elle a porté jusqu’au bout ce beau projet.


 Le mot d’ordre était de ne pas ré-exposer dans les salles les mêmes artistes du mois d’avril, à moins qu’ils ne changeassent de médium ou de style dans un esprit de renouvellement. Dehors, tout était permis.



                           Ce fut une exposition magnifique, de diversité et de solidarité.






Photos de Jean-Michel Barrat



Nous avons malheureusement subi des actes de vandalisme répétés à l’extérieur. La première fois, des sculptures ont été recouvertes d'algues, nous avons alors considéré que c'était le prolongement d'une démarche artistique ....
La deuxième fois, la sculpture « Le korrigan » a été bousculée.

Sculpture de Pathys                                                                  Photo de Jean Ducouet

La troisième fois, cette même sculpture de Pathys, dont la conception a pris plus d'un mois, a disparu le matin du 14 août. Le bonhomme en paille, une sculpture de Françoise, fut enlevée elle aussi. Elle vient d'être retrouvée dans un fossé.

Photo de Jean Ducouet






 La sculpture en bois « L'oiseau », créée par Françoise,
Photo de Jean Ducouet




ainsi qu'une grande toile de         M art'IN, ont été saccagées.

Nous avons tristement porté plainte…








Nous ne devons pas oublier que les trente dernières années noires de la peinture ont rendu certains individus aigris quant à l’image de l’« artiste ».  La frustration est souvent la résultante de comportements spontanés violents.  Le chemin sera long pour redonner à l’art son indispensable place naturelle sur la place publique de nos sociétés... Nous continuerons à exposer du sens dans le but de redonner du sens à la vie...


 
 Sculptures de Françoise Desmaison non exposées cette fois-ci, mais qui se trouvent fort à propos





Pour ceux qui n’ont pas eu l’opportunité de se rendre à cette exposition, je vous relaie ici ce petit reportage photographique de Jean Ducouet, Robin Diaz et M art'IN, artistes exposants, pour un tour visuel de cet événement.

Commençons par l'entrée de Trélévern avec les masques de M art'IN :




Photos de M art'IN


Poèmes de Lediazec








































Araignée de Françoise Desmaisons - Photo de Jean Ducouet



Peinture de Monique Luyton - Photo de Jean Ducouet

À la Mairie
Monique Luyton, une de nos membres :

 
Photo de M art'IN

Photo de Jean Ducouet

Photo de M art'IN

Mairie, à l'intérieur
Naïg, peintre, nouvelle à « l'ArTche des sens »







Photos de Robin Diaz et M art'IN




Ensuite
René Glorion, peintre :



Photos de Robin Diaz et M art'IN

Puis
Jean-Claude Buisson, peintre :





Photos de Robin Diaz

Jean-Yves Boussougan, photographe :



Photos de Robin Diaz

M art'IN et Françoise Desmaison (sculptures sur les plots), Luyton Monique (sur scène), trois membres de l'ArTche.






 Sur le coté, dessins d'Erwan Le Scanf.







Devant, Claire Gablin, membre de l'ArTche, et son tricot, ou l'art de faire du lien entre tous.

Toujours photos de Robin Diaz



Derrière Claire, nous avons Robin Diaz, photographe, membre de l'ArTche, auteur de la plupart des photographies du reportage.





Derrière Robin Diaz,
Lepage, artiste peintre :


 Et
 Jean-Jacques Dugué, membre de l'ArTche, autorisé à ré-exposer car des marqueurs il y en a peu.







Puis les cinéastes de l'ArTche, dont les films défilaient sur une grande télé, j'ai nommé Miguel P.Diaz et Ivanhoé Merlin, qui ont réalisé quelques films pour l'Artche.

Photos de Robin Diaz et M art'IN
 

 À droite, photographies repeintes en numérique de M art'IN.



Des colliers en bois et des sculptures de Marie-Claire Le Houérou finissent l'expo de la Mairie :



Nous quittons maintenant la Mairie et allons dans les rues...





La frêle sculpture de Françoise Desmaisons nous montre le chemin (photo de Robin Diaz)...

Photo de Jean Ducouet



Photo de M art'IN



...ainsi que ses serpents
et son oiseau.




Photo de Jean Ducouet


Photo de M art'IN























Nous passons devant l'arbre raccourci de P.Diaz et M art'IN.

Photo de Jean Ducouet


En face, sur le pignon, deux des grandes toiles de M art'IN :

Photo de Jean Ducouet
Et puis la femme, sculpture de Nicole Scalbert.


Enfin, les sculptures peintes de M art'IN :

Photo de M art'IN

Photo de Jean Ducouet



Photo de Jean Ducouet


Photo de Jean Ducouet
Photo de M art'IN

Photo de Jean Ducouet

Laissons la rue un moment pour visiter l'expo dans le magasin, de l'autre côté du trottoir
(photos de M art'IN)...
 



Peinture à l'arrière-plan d'Ivan Chabrolhe

  







Le petit clown de Nicole Scalbert, membre de l'ArTche.
Très photogénique.

 Photos de M art'IN

À travers la vitrine, on peut voir la sculpture nouée de Patricia Berquin :


Photos de Jean-Michel BARRAT














 Entrons !





















Au fond, Soase et sa poterie artistique.

Photos de M art'IN


Le peintre Ivan Chabrolhe :




Et en face, Guillemette Clément,
photographe de l'ArTche.



Dans la pièce à côté, les photos de Jean Ducouet :




Photo de Jean Ducouet 
Kevin Le Pennec, musicien membre de l'ArTche, est venu nous offrir un concert de harpe celtique.

Sur le mur suivant, encore un photographe de l'ArTche : Jean-Jacques Furet :

Sortons pour voir la suite dans les rues...

Le iule de Françoise Desmaison :

Photo de Jean Ducouet

Sculptures de Françoise Desmaison

Photos de Jean-Michel Barrat


Photos de Jean-Michel Barrat

Peinture de M art'IN et poème de Lediazec, président de l'ArTche - Photo de Jean Ducouet


La girafe, sculpture de Françoise Desmaison - Photo de M art'IN


   Photo de M art'IN


Photo de Jean Ducouet


Les sculptures de Françoise Desmaison à la terrasse du bar...

Les fiançailles -photo de M art'IN


Le coup de mou - Photo de Jean Ducouet


Enfin, nous arrivons au petit local où exposait Monique Luyton.
Sculptures et peintures :













Kevin Le Pennec est également venu nous offrir un concert de harpe celtique en plein-air.

Voilà, ce reportage se termine sur un grande sculpture peinte de M ar'IN, en vous disant à l'année prochaine à Trélévern :








Sous l'casque d'Erby