vendredi 11 septembre 2015

Homo naledi, moi ?...

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Alors qu’il reposait en paix depuis des millions d'années sous un tas de poussière dans une grotte d’Afrique du Sud, les restes fossiles d’un Homo naledi nous sont présentés comme une « nouvelle espèce du genre humain ». Encore un migrant ! Mais cela n’arrêtera jamais ! Visez au passage l’épilation du gus au niveau des épaules ! Bref ! le Toumaï (7 millions d’années), mis à jour au Tchad par notre hexagonal Michel Brunet, devenant du coup quasiment un jeunot. On nous dit même que son lien de parenté avec nous autres « contemporains » se trouverait dans le crâne d’australopithèque dont il était pourvu et, plus étonnant encore, dans les « doigts de pieds » : les mêmes que les nôtres !
La question – une parmi tant d’autres – demeurant cependant essentielle est : qui était-il, ce gentil bonobo, dont un paléo-artiste a reconstitué prestement et avantageusement les traits ?... Autre question, subsidiaire certes, mais qui a son importance : avait-il le pied grec, égyptien ou romain ?... L’énigme est totale. Des questions insidieuses secouent d’ores et déjà la très féroce et impitoyable communauté scientifique, jamais à court de doutes envieux et de coups bas sur l’authenticité de la découverte...
Ces nouveaux ancêtres, dansaient-ils sur ou sous le Pont d’Avignon ? Lisaient-ils du Spinoza songeant aux joies futures d’une « liberté heureuse » ou s’adonnaient-ils à la lecture de Françoise Sagan qui, entre deux clopes écrasées dans le cendar à moitié crapotées, tentait de leur pourrir la vie avec des discours sur la tristesse de la destinée qu’elle ânonnait sous sa moustache devant un public ensommeillé ? Oui, à cette époque à la pilosité broussailleuse, madame Sagan avait des moustaches ! Selon des documents authentifiés, dont l’état de conservation laisse perplexe, une branche radicale de penseurs pointilleux militait pour que Dame Françoise Sagan cesse de propager du mouron, car cela freinait la communauté dans son « élan festif ». Les plus philosophes, s’opposant avec vigueur à un tel excès de zèle, trouvant la Dame inoffensive, considéraient, goguenards, que cette revendication était sans fondement, puisque personne dans l’auditoire (une minorité acquise à l’obsolescence) ne « comprenait que dalle » à son sabir, laissèrent courir pour partir en guerre contre des dangers plus immédiats. Ce qui était quand même assez cruel pour l’icône d’un « scandale littéraire » permanent.
Palpitant !

(A suivre…)

Sous l’casque d’Erby



5 commentaires:

  1. Bonsoir aux caillardeuses et au caillardeux. Blague à part, on n'est pas grand-chose, hein !
    La bonne soirée !

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  2. hola, y'en a eu du monde avant nous, des civilisations qui ont construit bien de belles choses, celui là avait le cerveau de la taille d'une orange...C'était donc pas le bon filon. Bien que la taille ne fait peut être pas grand chose...Il paraitrait que nos cerveaux ne servirait que d'antenne alors.....

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  3. Aux dires de M art'IN, le cerf vaut rien. Qu'à se cacher dans (ou sous) les bois. Bienvenue, ô ancêtre plus ou moins collatéral. Tu me parais soudain plus civilisé que les homo politiculus catastrophus.... passe prendre un pot, quand tu veux !

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  4. Bizarre moustache, bizarre ancêtre...

    Bonjour perplexe

    Bonjour complexe !

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