vendredi 28 février 2014

É-Copé ne colmate pas la voie d'eau

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On dit parfois sur quelqu'un qui ne nous inspire pas confiance : « il porte ça sur la gueule » ! Bien que nous sachions d'expérience que « l'habit ne fait pas le moine », il est des cas qui n'échappent pas au consensus. 
Jean-François Copé est de ces exceptions salement pittoresques avec lesquelles on coupe les lignes jaunes de la décence en toute conscience « républicaine ». Si tant est que décence et légalité riment avec morale, terme confus sous lequel on cache toutes les saloperies d'une gouvernance dégueulasse.
Il suffit d'un coup d’œil pour voir que le gars ressemble à ces produits hautement toxiques que la politique fabrique à grands coups de pelleteuses. Dans le cinéma de série B, Jean-François Copé aurait joué le fourbe. Ne pariez pas sur ses bons sentiments, vous seriez le tocard qu'on console après la fermeture des guichets au PMU. Tapi dans l'ombre, poignard à la main, le pégreleu est du genre à attendre son meilleur ami pour le planter comme un mauvais vent dessouche un chêne séculaire. Dans un western, avec Ronald Reagan, le gentil benêt amerlocain, il aurait été celui qui tire dans le dos de son ami le convoyeur de fonds.
Le branque que le scrupule ne freine pas, tout au contraire. Ni coup de poignard, ni combines, rien ne peut arrêter sa course ni  étancher la soif de pouvoir qui le submerge. C'est un animal politique dangereux pris la main dans le sombrero dans une affaire juteuse de surfacturation, lit-on dans la presse... 
Accusé par Le Point d'avoir « sponsorisé avec l'argent de l'UMP, la société Bygmalion, fondée par deux de ses proches », il hurle aujourd'hui la douleur qu'il a toujours infligé à autrui, clame haut et fort qu'il s'agit d'un « coup monté ignoble », qu'il a les mains aussi propres que celles du gars qui les sort du purin, qu'il s'agit d'une cabale orchestrée par des ennemis dans l'ombre...
A l'entendre, c'est juste si cette opération n'a pas été montée par le Ku Klux Klan, téléguidée par des islamistes à la solde de Ben Laden : « un tissu de mensonges » des plus « sordides » !
Pour aider Jean-François Copé à se sortir de ce traquenard, une solution : envoyez vos dons à SOS piscine, chez monsieur Takieddine, il fera suivre. Mais, patientez, la ligne est momentanément co(u)pée !

Sous l'casque d'Erby

Ah ! L'cool au volant !...

jeudi 27 février 2014

Et si on mettait le matos sur la table ?

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Pendant que le président de la région Pays de la Loire, Jacques Auxiette - il n'a pas l'air bien dans la sienne -, envoie une bafouille à son supérieur, François Hollande, pour le sommer de mettre ses testicules sur la table une fois pour toutes (aïe, aïe, aïe !) pour « procéder à l'évacuation » du site du projet d'aéroport de NDDL des dangereux opposants anticapitalistes, puissamment armés,  un sondage sur le climat social chez les jeunes, relayé par la presse-purée, nous révèle que 61% de nos branleurs, les mèches rebelles, auraient des intentions et « seraient prêts à participer à un mouvement de révolte de grande ampleur dans les prochains mois » !...
Fichtre ! les gars, qu'est-ce qui vous retient ?!... 
De mon temps, c'est en plein vol qu'on faisait l'amour à des mouches survoltées et heureuses. 
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
Quand y avait l'feu, on allait pomper du gazole chez Boby pour l'éteindre ! 
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
On s'pointait aux carrefours, qui n'étaient pas encore des rond-points, et on faisait tournez manège avec des poulardins en estafette et des flics en Dauphine. 
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
Les vieux cons étaient aussi cons que ceux qu'on croise aujourd'hui, les restos du cœur en moins. 
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
On rêvait le monde comme on ne le pense plus aujourd'hui. On le salivait tant et tant dans des piaules minables qu'avec le liquide on avait l'eau courante. 
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
Quand le passé caressait le bord des grèves les lèvres dansaient avec l'écume sur la crête des brisants.
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
Dieu jetait un œil dégoûte dans notre marigot implorant l'aide de Lucifer.
De mon temps... De mon temps... De mon temps... 
Il y avait ceux qui l'ouvraient et ceux qui la fermaient, tout comme aujourd'hui...
Ceux qui pleuraient pour un rien et ceux qui riaient avec dédain, tout comme aujourd'hui !
De mon temps... De mon temps... De mon temps...
On grattait de la guitare comme aujourd'hui on s'gratte les burettes. 
Les jeunes, c'est quand vous voulez !... 

Sous l'casque d'Erby

Ahhhh ! No Mali... !!!

mercredi 26 février 2014

Brèves sur la nature ou la nature des hommes

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Qu'elle est belle et re-belle la nature. Par la porte, par la fenêtre ou emprisonnée sous le bitume, elle trouvera toujours un moyen d'évasion.
Partout et toujours l'homme s'esquinte les nerfs et les reins à vouloir lui donner des formes qui ne sont pas les siennes. Toujours la belle sonne le tocsin et, sûre d'elle, sans bruit, lui fredonne « vas-y mon Johnny fais-toi mal ». Comme un couillon, le Johnny se fait mal. Au bout d'un temps, il finit à l'hosto le dos en vrac, victime d'une hernie discale, impotent, ne pouvant plus monter sa jument, ni houspiller le chien du voisin, levant une patte insolente au pied du lampadaire public, reniflant sans vergogne le cul de sa petite femelle bichon maltais, cherchant à la monter langue pendante, ce qui le rend furax, famille dévastée, sa femelle à lui s'étant fait la malle avec un berger des Pyrénées pour des raisons biochimiques, le voici prostré dans son pavillon qu'il a fini péniblement de payer en engraissant les banquiers, impuissant, regardant les ronces  et toute sorte de « mauvaises herbes » coloniser les fenêtres, lui cachant à jamais la lumière du jour, mais convaincu que la nature est une « salope revêche » qu'il faut mettre au pas !
Pourtant la nature n'a rien fait d'autre que ce qu'elle a toujours fait : subir les assauts criminels de l'homme, observer ces pustules  qui se prennent pour des dieux, en ricanant, l'air de quelqu'un qui a tout son temps... Laissez n'importe quelle mégapole à l'abandon ne serait-ce qu'une petite vingtaine d'années et essayez de retrouver la rue où vous êtes né !...
Avez-vous entendu chanter l'Ukraine et plus précisément la mer Noire ?... Ben, c'est autre chose que d'écouter le trémolo de la Timochenko, rêvant de devenir la nouvelle Margaret Tchatcher.
Écoutez, écoutez, faites une petite pause, c'est ICI.
Et si à présent je vous disais qu'une simple libellule peut causer autant de « dégâts » que le « battement d'ailes d'un papillon », vous pensez quoi ?... Ben, cela se passe en Hexagonie et c'est pas triste. La solution à ce problème épineux qu'Arnaud Montebourg n'a pas prévu dans son redressement productif ? La Voici.
Si après ça, vous refusez de prendre une longue gorgée de bière c'est que vous êtes mûr pour la révolution !
On respire avec cette création magnifique pleine de magie trouvée par Martine. 

SOLIPSIST


Sous l'casque d'Erby


mardi 25 février 2014

...Alors Bibi est arrivé, hé-hé...


Erby

« L'homme est individuellement doué et collectivement crétin ». Cette phrase lapidaire, sortie de son contexte peut prêter à erreur, voire contresens. Elle est proche de l'humour noir d'un Georges Brassens libertaire (« dès qu'on est plus de... ») mais pas du cruel nombrilisme de tant de prétentieux radoteurs...
Elle est de l’œuvrier Pierre Rabhi, 76 ans, maintenant reconnu comme agroécologiste et philosophe (mais à ses heures poète et romancier), après un humble parcours d'acharné très laborieux. Devenu vrai-paysan exemplaire de demain, à l'heure où le cultivateur d'hier mute en pion d'agriculteur-otage du big-business...
J'ai trouvé cette phrase p.44 du Politis du 19/12/2013. La voici dans son savoureux contexte : « J'ai une pleine étagère de Bibi Fricotin ! J'y retrouve la saveur d'une adolescence tourmentée, durant laquelle j'étais fan de ce personnage. Ce gars-là a des solutions à tous les problèmes. Quelle que soit la situation, il s'en sort ! Je suis totalement immergé, au quotidien, dans l'univers « sérieux », d'une très grande complexité et marqué par l'extrême urgence de la crise que nous vivons. L'homme est individuellement doué et collectivement crétin. C'est une barrière au bonheur. Bibi Fricotin, avec sa candeur intelligente et vive, m'offre une échappatoire vers la simplicité et une forme d'innocence face à la gravité. Même si le héros majeur de ma vie demeure Socrate... » 
Bien sûr, les ados d'aujourd'hui ne connaissent plus, ou presque, ce héros de Bibi puisqu'il semble avoir cessé de se manifester en 1988, soit 59 ans après sa première apparition en 1929 : c'est déjà pas mal pour un gamin ingénu et ingénieux... « Alors Zorro est arrivé, hé-hé, sans s'presser, hé-hé, le grand Zorro... ! » : voilà ce qu'il reste d'une autre figure légendaire de BD, elle aussi vieillie. Mais rafraîchie par Henri Salvador, poète, musicien, rigolard ingénu et ingénieux sans âge...


*

Bien sûr le vieil ingénu et ingénieux Pierre Rabhi ne s'est pas contenté de son héros mineur, Bibi Fricotin, ni de son héros majeur, Socrate : Il a craché dans ses mains, quittant la vie ouvrière pour Œuvrer, notamment en Ardèche à faire du nouveau en vie rurale et sociale... Mais toujours avec sa « candeur intelligente et vive » et son « innocence face à l'adversité » dignes de ses 2 maîtres ! : cela introduit bien à présenter le singulier créateur des « colibris », entre autres initiatives audacieuses, ponctuées de livres très nombreux et d'innombrables interventions, interviews, etc. : quelle énergie !
Il n'est pas question ici d'entrer dans le détail de cette immense œuvre : voir déjà son site officiel. On peut reprocher à juste titre de ne pas trouver Rabhi assez radical, par exemple dans le choix de certains compagnons de route. Tel Nicolas Hulot « écolo des médias », l'opportuniste sponsorisé par EDF au besoin. Hulot n'est guère qu'un homme d'affaire. Désormais politicien récupéré par Hollande !... Mais on ne peut reprocher à Rabhi ni son pragmatisme de contacts diversifiés, ni l'originalité radicale de son « écologie de terrain », en Afrique aussi, d'une portée politique et culturelle énorme, à long terme... et déjà :
En 2004, il crée avec Michel Valentin "les Amanins" à la Roche/Grâne (Drôme), site agro-écologique d'hébergement, de pédagogie, porteur des valeurs écologiques de Terre et Humanisme de sa conception à sa gestion. Selon trois axes : l'agriculture, l'éducation et la construction. Sous la question « Quelle planète laisserons-nous à nos enfants, quels enfants laisserons-nous à la planète ? » : mes enfants et petits-enfants y ont séjourné ! 
Tout récemment, des rappeurs chantent pour Notre Dame des Landes. Plum’ et Phylo Mic sont deux rappeurs engagés pour la préservation de la planète et contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes. Un premier opus, La part du colibri, est clin d’œil à Pierre Rabhi...

*

A lui de conclure : "Il faut se mettre dans une attitude de réceptivité, recevoir les dons et les beautés de la vie avec humilité, gratitude et jubilation."


Sous l'casque d'Erby

lundi 24 février 2014

Ukraine : Ioulia et revers de fortune

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Cérémonie de clôture des jeux olympiques de Sotchi. Relégués au second plan par les bouleversements politiques en Ukraine, sa flamme s'est éteinte ce dimanche soir, soufflée par une mascotte, après la petite centaine de médailles distribuées dans un concert de commentaires sportifs d'une indigence terrifiante.
A présent que l'Europe a réussi sa poussette démocratique sur le très pusillanime Viktor Ianoukovitch, l'invitant à se chercher des garennes plus clémentes, autrement plus fastoche à faire que de déloger Bachar el-Assad en Syrie ou même Kadhafi en Libye un peu plus tôt, les faiseurs de pluies et de mauvais temps vont pouvoir se mettre à table pour se partager le festin.
De retour de Sotchi, où il était préposé à la distribution de breloques olympiques, Poutine envisage un menu qui ne va sûrement pas plaire à tous les convives, l'Ukraine ayant d'est en ouest des penchants culinaires très différents, voire carrément opposés. Concocter un repas satisfaisant pour tous les convives relève du casse-tête chinois !
En attendant que de nouvelles élections ne soient organisées le Parlement ukrainien a nommé, comme le prévoit la constitution, un nouveau chef de l'État par intérim en la personne Oleksandr Tourtchinov, un proche de la désembastillée, Ioulia Timochenko, une drôle de Géraldine, qu'on présente, dans une ambiance totalement délirante, comme The Pasionaria, sorte de réincarnation au féminin de Nestor Makhno, alors que la Dame n'a rien, mais alors rien en commun avec l'anarchiste ukrainien.
Pour l'heure, la Timochenko savoure une liberté retrouvée et c'est avec un puissant vibrato de gorge qu'elle a adressé des mots d'amour en direction du bétail, parqué dans la grande place, venu l'écouter. Qu'on ne compte pas sur moi pour la séance de prosternation ! 
Dans cette tragique séquence meurtrière, un enseignement : les morts sont soigneusement rangés chez les pauvres, les sans grade, les larbins en tout genre... Comme à l'ordinaire, on les prend en otage, on les fait abattre, on les enterre et on leur rend un hommage appuyé jusqu'au prochain carnage. Du produit jetable en somme. 



Sous l'casque d'Erby

Nos zarbi les bêtes....

dimanche 23 février 2014

Dimanche zyzycal : Charlélie Couture

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Dimanche chargé. 
Difficile de proposer un interlude musical au milieu d'une telle pagaille. 
A Nantes, dont les médias parlent entre deux pauses yaourt, le coup de force européen en Ukraine et quelques figures de patinage artistique, nous montrant un Manuel Valls tentant de discréditer les milliers d'opposants au projet d'aéroport, réduisant la manifestation aux seules "scènes de violences" causées par une "branche" dite "radicale" du mouvement... Mais qui est violent dans cette affaire et dans tant d'autres ?...
Trop court, trop court. On connaît la zyque, messieurs, et, aussi, les infiltrés, les provocations policières, cela ne date pas des dernières pluies... 
Voilà CharElie qui s'pointe, l'air nonchalant, l'air de rien, l'air de celui qui ramène de l'oxygène de son voyage, qui sait conduire entre les lignes, lesquelles, en interférant, proposent de l'air non pollué.
On écoute le très judicieux choix de Martine ?... 

APPEL A L'AIDE


Jacobi marchait


Les Ours Blancs  

Sous l'casque d'Erby

Madame du Baril !...

samedi 22 février 2014

Gros temps de sang


Déshumanisation
Un gros temps pernicieux s’est emparé de nos têtes folles, de la petite barque jusqu’au yacht, la navigation est impossible, c’est la saison des grands vents, cyclones, tornades et autres souffles puissants nous bousculent et nous laissent perdus, azimutés, désarmés, impuissants face à la purge, toujours la même. Nous avions cru voter pour de belles causes : des lacs parfumées, des fruits savoureux, l’amour de son prochain, laissant tanguer doucement le doux soleil de la joie d’exister, loin du mal qui nous pressure…. Notre misère commune est exploitée par les puissants à qui l’on donne en votant nos vies et notre sang. Ceux-ci s’emparent de nos pouvoirs d’exister à l’instant même du choix que l’on a fait pour eux. De grandes campagnes manipulatrices animées par les ouvriers des entrepreneurs rois, dont les discours débités par les médias payés nous faisaient miroiter des d’horizons alléchants. Démocratie, égalité, justice, liberté, droit de l’homme…Ou sont-ils passés ? Oups ! Envolés dans la tempête, les cris des goélands cherchent vainement une réponse et se perdent dans des cieux noirs aux reflets rouges des guerres menées...... 
Humanité sans nom
Nos cris et tiques au regard de nos pouvoirs perdus sont catalysés, on nous divise pour mieux régner par communautés, groupuscules, individus. Au lieu de se rassembler pour lutter ensemble à notre délivrance nous cherchons le coupable fictif, parmi nous, nous le traquons et l’abattons au nom de guerres et croyances ancestrales que l’on ranime… la peur. 
La peur
Cependant une fois à terre qu'en est-il ? Les vents nous en ramènent de nouveaux à abattre, sans répit, cependant que la mer fait toujours rage rien ne s’arrange au fil du gros temps. Combien vont passer ainsi sous nos sarcasmes au bout de nos piques, avant que vienne le repos de nos âmes écorchées vives. Accusons l’autre, aussi blessé que nous-mêmes, diabolisons-le pour décharger nos peines, juste le temps du mal qu’on lui fait. Communauté contre communauté, les uns contre les autres vaut bien mieux que la cause des causes commune. Durant tout le temps que nous soulageons nos haines, le printemps de nos maîtres régnera. 


Notre-Dame-des-Landes 

Aujourd'hui samedi, les opposants au chantier monarchique de l'aéroport manifestent à Nantes à partir de 13 heures, mais il y aura du remous bien avant. Pour que nous n'ayons pas à regretter plus tard, soyons solidaires. 
Tous ensemble contre la destruction de la nature, mais pour la disparition des requins de la finance et leurs complices politiques.

 


Sous l'casque d'Erby

Rare butterflies...

 

vendredi 21 février 2014

En Ukraine on chante tu vas voir ta gueule à la récré


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En Ukraine, les pompiers pyromanes de la politique européenne éteignent le feu avec de la gazoline et pour flamber ça flambe ! 
On s'explique devant l'opinion, on fait de la pédagogie dans les salles de rédaction de l'information-discount, les ministres délégués sur place trouvent le temps de twitter en attendant la rencontre avec le président Viktor Ianoukovitch, sans doute parti pisser un coup dans les broussailles voisines... 
En un mot, comme en cent, c'est la fête à neu-neu !...
Mère possessive et perverse, ayant poussé à l'affrontement fratricide, Russie et Ukraine faisant partie de la portée, l'Europe demande désormais des sanctions contre les responsables de violences, "une demi-douzaine de personnalités" sont ciblées, tout en prônant l'apaisement par la discute. C'est le Conseil européen himself qui, plus tard, décidera de la sévérité de la punition... L'auto-punition n'existant pas encore, quelques lampistes choisis à la volée feront bien l'affaire, le moment venu...
Pour l'heure ça chauffe du cul, ça pèle de l'âme, ça creuse des trous dans les jardins pour rejoindre des colonies de taupes apeurées dont il nous faut apprendre le jargon, au cas où nous voudrions le devenir, ce qui ne saurait tarder.
J'ai devant les yeux un crobard « non identifié » mis en ligne sur Twitter et partagé par Bernard Langlois qui donne une petite idée de l'état dans lequel nos "responsables politiques" on mis des régions entières, avec l'efficacité que l'on sait...
Chacune des portes illustrant ce crobard anonyme ouvre sur une histoire, chaque histoire relatant des crimes perpétrés, plus ceux qu'on oublie de nommer par manque de place, tant les cimetières ont remplacé les terres agricoles, puisque les agriculteurs finissent, eux aussi, par se suicider

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Bon week-end à nous et respirons tant qu'il est encore temps.


Sous l'casque d'Erby

Le travail c'est lassant ! Té !...


jeudi 20 février 2014

L'Ukraine entre marteau et enclume

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Toujours la même histoire. C'est tous les jours de l'année que nous pouvons applaudir les médaillés d'or de la saloperie politique, bouche bée. Sport mondial aussi vrai que les biftons que le client allonge à la pute avant que l'éclaboussure ne la souille, pendant que le proxénète attend au pied de l'hôtel de passe pour ramasser le pactole. C'est la loi du milieu. C'est l'ordre. C'est la morale établie. C'est la philo à Sophie, telle qu'on la pratique depuis la très haute antiquité...
Au menu aujourd'hui, nous avons d'un côté la Russie, ex-empire soviétique éclaté en quête d'une nouvelle jeunesse, de l'autre, l'Europe, ce « Vieux Continent » colonial, vivant d'un commerce fait de reptation et de morsures mortelles, cherchant dans la chirurgie esthétique l'illusion d'un printemps qui n'effacera pas le sale hiver de sa culture et de son histoire. Entre les deux, l'Ukraine, accidenté du jour et de toujours, pays frontalier de plusieurs autres, historiquement emmerdé par des occupations continues, rarement indépendant, plié à la volonté de l'occupant, souvent révolté, toujours massacré... 
Pour des « bonnes » ou pour des « mauvaises » raisons, surtout de très mauvaises, l'ukrainien semble destiné à en prendre plein la gueule ! Pays manipulé par des puissances extérieures, comptant chacune sur le concours actif d'une cinquième colonne, usant de moyens infâmes pour créer le désordre, fomentant le complot, attisant haine et violence, au nom d'intérêts étrangers au peuple. Un pays saturé de sang et de larmes. A se demander si la mer Noire qui le borde n'est pas ce brassard qu'on noue autour des bras dans certaines cultures en signe de deuil...
De toujours, l'Ukraine a dû faire face à des « ennemis » réconciliés sur son dos. Hier comme aujourd'hui, elle est l'otage « d'intérêts supérieurs », qui, quel que soit le vainqueur, ne changera rien au statut d'esclave qui est le sien.
Hier comme aujourd'hui, jouant sur notre crédulité, des empires se disputent comme des chiens la carcasse des peuples.


Sous l'casque d'Erby

mardi 18 février 2014

Charlie-Hebdo, Dieudonné, Alsace et paresse

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Bien sûr qu'elle est dense l'actualité ! Qu'elle nous gave, avec son manichéisme, ses coups tordus, ses actes délictueux, ses mensonges et ses diversions. Il n'y a que par diversion, et par la crédulité qu'elle génère dans les esprits, que ce modèle obsolète fait encore illusion.
Ça pousse, ça pousse à tout va dans le jardin du bien et du mal. Je pioche au hasard, bien que cela devienne hasardeux de parler de hasard... 
C'est publié dans LeMonde.fr : 
" Profitant de l'existence du délit de « blasphème » dans le droit local alsacien – alors qu'il n'existe plus dans le droit commun français –, la Ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM), dirigée par l'ex-avocat Karim Achoui, assigne Charlie Hebdo pour ce motif devant le tribunal correctionnel de Strasbourg. La première audience s'ouvre ce lundi 17 février. Les poursuites visent la une de l'hebdomadaire satirique du 10 juillet dernier, qui, après une tuerie en Égypte, titrait : " Le Coran c'est de la merde, ça n'arrête pas les balles ". 
J'ignorais que le droit local alsacien perpétuait encore le " délit de blasphème " ! Faut que j'arrête la surconsommation d’élixir démocratique, ça finit par flanquer des troubles de la tolérance ! Quel cauchemar ! 
Ce que j'ai écrit sur Dieudonné en décembre dernier s'applique aujourd'hui à Charlie Hebdo et à toute autre entité ou individu menacés dans leurs libre arbitre... 
Mais je crois que la pire des nouvelles, je l'ai découverte dans WikiStrike, article sourcé : la mise sur le marché, dans un futur plus ou moins proche, d'un médoc contre la paresse
Personne n'ignore que la flemmardise fait partie de notre patrimoine génétique, ce qui d'un point de vue strictement humain est une bonne chose et prouve que la nature est bien faite. Et bien, des petits malins de la recherche, ces domestiques du pouvoir, ont creusé, creusé, et trouvé des raisons scientifiques de nous bouger l'cul sans nous demander notre avis ! 
L'origine de la fainéantise chez les individus viendrait d'un mauvais accès de dopamine dans les récepteurs du cerveau, d'où des pathologies diverses comme la surcharge pondérale et autres troubles de la santé qu'il faut à tout prix éradiquer. Par ailleurs, cette découverte (c'est la carotte) pourrait " améliorer les conditions de vie des diabétiques, de ceux qui souffrent d'une pression artérielle élevée", et j'en passe des vertes et des pas mûres !
Bien entendu, c'est sur des mignonnettes souris blanches jugées cossardes que ces gros dégueulasses ont exercé leur sales expérimentations !
Ceci suggérant, naturellement, que tout individu, homme ou femme, qui se la coule douce, devient de fait quelqu'un de nuisible pour la société, puisque disposant d'un temps précieux pour observer, réfléchir et dénoncer, peut à loisir saboter en son âme et conscience le mécanisme absurde par lequel le modèle économique et politique en vigueur nous tient enchaînés depuis des siècles...
Comprenez que cela la machine à broyer ne peut le tolérer !





lundi 17 février 2014

Lutte de blablas ou lutte de classes ?

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Même en son domaine du dessin, la caricature peut se révéler foireuse, vicieuse : mensongère. Ou au contraire belle et utile, puisqu’insolite raccourci de révéler ironiquement quelque vérité non-dite ou si mal-dite...
Dire vrai par le seul blabla – écrit ou oral – est un art encore plus rare, dans le domaine politique concret : la lutte de classes. La liberté, l'espoir de justice sociale, la nécessité de la lucidité, les moyens de victoires... devraient là guider la pensée mise en mots, au lieu de « péter plus haut qu'son cul » ! 


Rém*

CARICATURER en blablas pour convaincre c'est manipuler. Cela pullule d'exemples, je me limite ici à celui de blogs qui se livrent à cette manipulation (même de bonne foi, tant ils sont « formatés » par des maîtres manipulateurs, parfois). Il s'agit du « grave domaine de devoir choisir son camp, le moins-pire-méchant », d'entre Washington - plus OTAN, pétrole arabe, etc.- et Moscou, Pékin, Damas, etc. : C'est de la « géostratégie politique » caricaturale en 2014, comme en 1945 !
J'ai récemment eu le courage de me « taper » des pages d'un récent exposé « savant » de l'un de ces blogs (non, pas de nom, na!) prétentieux. Celui-là me donne, pour mieux les dénoncer, les mauvais arguments ennemis. Des extraits de « ma » presse (Figaro, Le Monde, Libé, Challenges... : je ne lis cette presse que via de tels extraits!). Me démontrant sa servilité vis à vis de l'impérialisme occidental, dans sa version novlang néo-libérale. Ras-le-bol !, cela, je le savais déjà bien...
...Sans pour autant être servile à Poutine et consorts ! : Mais là, je suis sommé de « choisir le pauvre » Poutine, car victime comme moi de la version occidentale de notre sale novlang de propagande. Si voisine de la sienne, entre concurrents-complices du système capitaliste ! Car le pire n'est pas dans cette si longue démonstration de « presse pourrie », si superflue. Le pire est, qu'au passage, rapidement, subrepticement entre deux virgules, on évacue le principal : le peuple, sa soif de liberté. Ici son Printemps Arabe, sa révolte contre la tyrannie de Khadafi hier, d'Assad aujourd'hui. Tout simplement « parce que Washington est derrière, manipule la rébellion »...
Oui il le tente en tout cas. Oui, et alors ? Se soumettre au tyran local ? Remplacer la lutte de classes par l'épouvantable guerre des blablas de propagande du « Bloc contre Bloc » ?
Hier c'était l'abominable pseudo guerre-froide, pendant lequel les peuples n'ont cessé de se révolter très chaudement. Avec d'énormes succès très chers payés - Cuba, Vietnam, Algérie...- et d'énormes défaites très chères payées - révolution d'Espagne, maquis grecs, révoltes de Berlin, Budapest, Prague, Varsovie... mais aussi contre-révolutions au Chili (et voisins), au Congo (et voisins), etc.
Alors, non, messieurs-dames les vaniteux « stratèges devant ordinateurs », sortez un peu vous coltiner au réel de la lutte de classes, multiforme, permanente, complexe, sans la caricaturer ni croire nous embobiner avec vos schémas intellectuels emprunts de nostalgies staliniennes !

*
Une anecdote toute récente à propos de la complexité concrète de la lutte de classes. Il s'agit d'un inconnu, Gérard, âgé comme moi de 75 ans. Un concours de circonstances nous met en bonne relation en tant qu'anciens appelés en Algérie. Je lui envoie « Le Piège », mon essai sur ma triste vie là-bas... malgré que je sois consterné d'apprendre (via internet) qu'il fut maire et député PS (et je lui écris ce que je pense du PS, ennemi de classe). Voici quelques lignes de sa réponse d'hier :
(…) « La lecture du « Piège » m'a intéressé et dessine une autre expérience que la mienne. J'ai été très tôt politisé. Fils de mineur, j'ai été élevé dans une ambiance de revendication sociale. J'ai été dès le début opposé à la guerre d'Algérie. Je n'ai pas déserté : mes parents étaient si fiers d'avoir un fils prof !(...) La torture, je savais déjà qu'elle était pratiquée.(...) Je ne suis pas revenu traumatisé comme toi mais avec une conscience politique plus aiguë.(...) Je n'ai pas adhéré à la SFIO de Guy Mollet et Lacoste : fils de mineurs je me souvenais de la répression des grèves de mineurs de 47-48 par la SFIO de Lacoste et Jules Moch. J'ai rejoint le PS parce que j'ai jugé que c'était l'outil de transformation sociale le plus efficace. On peut dire que j'y ai fait carrière ce qui ne me plaît pas car je n'ai pas cherché à faire carrière.(...) Je crois être resté fidèle à mes valeurs et n'avoir pas trahi le jeune homme que je fus et qui rêvait de changer le monde» (…) : Total respect !
Conclusions? L'enfer est pavé de bonnes intentions...
Mais rien ne remplace le vécu social concret !

NOTE - Bien très réservé sur ses ambitions politiciennes, je reconnais au célèbre Mélenchon – comme au discret Gérard cité ci-dessus – la lucidité de reconnaître « la pesanteur du réel », parfois, plutôt que sombrer dans le bavard blabla de certains nostalgiques « penseurs » ès-blogs... :
(…) La figure de Rafael Correa s’impose (...). En refusant de présenter d’autre candidat qu’à l’élection présidentielle sur l’engagement ferme de dissoudre toutes les institutions et de convoquer une assemblée constituante, il a mis en œuvre la plus brillante méthode de construction d’un peuple souverain et d’une révolution citoyenne.(...). Je crois qu’il n’est ni marxiste ni écologiste dans le sens où nous l’entendons en France. Pour autant, l’expression de sa pensée et sa capacité à la faire devenir des actes gouvernementaux signalent un visionnaire avancé, ancré dans la pesanteur du réel. Le contraire d’une pantoufle aussi dérisoire qu’un Jean Marc Ayrault.(...) J.L.Mélenchon.

dimanche 16 février 2014

Imagination et pouvoir ou le pouvoir de dire merde !

Erby
Jusqu'à tout à l'heure et mon petit plongeon matinal dans la lecture de l'actualité, j'étais convaincu qu'un coup d’État était un renversement du pouvoir de façon violente et illégale. Je me trompais lourdement. Jamais à court d'inspiration, un journaliste invente "Le coup d’État démocratique" ! Cela se passe en Italie et concerne la démission d'Enrico Letta de la présidence du Conseil italien ce vendredi 14 février en faveur du putschiste démocratique Matteo Renzi qui devrait devenir "le troisième chef de gouvernement non élu par les électeurs italiens en moins de quatre ans"...
Enrichissez-vous en vous initiant au charabia politico-journalistique et vous deviendrez quelqu'un.
Un autre exemple de vista politique concerne cette fois la "République Centrafricaine", je vous laisse découvrir le mot intrus.
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense fait une révélation sensationnelle : "le niveau de haine et de violence est plus important que celui qu'on imaginait"... Raison pour laquelle "l'opération militaire française pour stabiliser la Centrafrique serait plus longue que prévu".
Armez-vous de patience les amis, l'imagination au pouvoir a du mouron à se faire.
Un peu d'humour (noir) en ce dimanche avant la messe de neuf heures. Nicolas Bedos, homme courageux, pétri d'un idéal révolutionnaire hors-norme, vient d'être condamné à trois mois de prison avec sursis et 800€ d'amende pour conduite en état d'ivresse, "outrage et menace de mort envers des policiers après une chute à scooter"...
Son courage ne faisant qu'un tour dans ses veines, petit Nicolas, ayant des guerres autrement plus importantes à livrer dans le maquis télévisuel, où le haut niveau s'obtient en rampant, n'a pas jugé digne de son rang de se présenter au tribunal pour affronter ses ennemis de classe !
Aux dernières nouvelles il dit ne pas se souvenir du moindre de ses mots... Amnésique avec ça, le fils à papa !

Sous l'casque d'Erby

L'arrose !?...Ô point !...

 

vendredi 14 février 2014

Lumière

Tableaux, musiques, une pause ... Quittons ce monde brutal … Un peu de douceur. 





Sous l'casque d'Erby 

Ahhhhhhhhhhh ! l'Amûr !!!!!!!!!!


Saint-Valentin

Erby

N'en déplaise à l'obtus de la calebasse, au fanatique des idées corsetées, à l’azimuté des olympiades, vendredi de la Saint-Valentin, le caillouteux que je suis, quitte les contrées sanguinaires de l'actualité pour se laisser bercer par la fleur bleue des sentiments humains. 
En ce jour particulier, je tiens à ignorer les mauvaises séries qu'on tourne dans les studios de la haute finance pour ne garder que l'onde mystérieuse que l'émotion procure, son décalage, son rire, doux  ou tonitruant, son innocence, ses secrets, son émotion, sa vérité, toujours la même à chevaucher les siècles et les civilisations...
Riez. Faites la gueule si vous voulez. Passez votre chemin si ça vous chante.  Tant mieux pour vous... Ou tant pis ! 
Sans le rire, sans l'humour, sans amour, l'être ne serait rien d'autre qu'une vague promesse dans un océan de bestialité.
Raison pour laquelle, en ce début de week-end au ciel chargé de nuages je vous invite à partager ces quelques rayons de lumière :










Louis Armstrong - Ramona
 



Consuelo Velasquez - Besame Mucho (Original version)

Yello Featuring Shirley Bassey - The Rhythm Divine  


Sous l'casque d'Erby 

jeudi 13 février 2014

Aux amis du rien-à-voir et du tout-à-y-voir réunis...

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En remontant le temps de février 2014 à partir du 11, j'ai retrouvé divers chers amis, épars deux par deux mais ici réunis...

de la femme libérée et de la bouillie d’avoine, de la guitare acoustique et de l’anchoïade, de l’apophtegme et du pâté Hénaff, de l’hypotypose et des spaghetti alle vongole, de l’amphigouri et des beignets de crevettes, de la littérature noire et du lapin blanc, du tarot de Marseille et de la galinette cendrée, du confucianisme et de l’onglet aux échalotes, du Rock around-the-clock et de l’onglet à l’échalote, de la botanique à deux balles et du pot au feu, de la tradition et du chouchen chaud...

Remontant plus encore en janvier, étaient d'autres amis ainsi réunis...

du triple A et de l’andouillette de Seven-Lehart
du cinématographe et du pop-corn (qui causent lunettes noires !)
des folk journées et du pâté d’alouette
de la vérité historique et de la soupe au lait
du Chicago blues et du canard laqué
de l’entre-deux et du soufflé au fromage
de la phylogénétique et du pâté en croûte
de la tectonique des plaques et du veau marengo (causant de Jeanne...)
des bêtes à cornes et de la social-démocratie
de la médecine par les plantes et du chouchen chaud
de la guitare sèche et de la potée Léonarde
de la valse à trois temps et du temps des cerises (au 20 janvier 2014 : arrêt du temps !)


*
Bref,
Amis du rien-à-voir et du tout-à-y-voir réunis...
Bref,
Amis des tranquillous cénobites, des excités lanceurs de caillasses et belles et beaux divers cui-cuiteurs réunis, bonjour !
Et vive l'anarchie !

Note : Erwan, merci de demander à ton cher collège de Cénobites Tranquilles de ne pas porter plainte pour plagiat... mais de me condamner à errer en enfer, là, d'accord... y a plein d'ami(e)s !

PS ldz : Si un oublié, un ostracisé (il y en a toujours au pays de la mémoire courte) pense que Rem*, l'auteur des lignes ci-dessus, s'est livré à un acte de négligence volontaire en ce qui concerne les liens, papy lediazec en assume la responsabilité : a mon âge, plus rien ne me surprend, à commencer par moi-même.  Pointez-vous à la caisse commentaires et vous serez remboursés !



Sous l'casque d'Erby

Cinéma ! cinéma !...