dimanche 24 mars 2024

Les prêts-à-tuer sont dans les starting-blocks !

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Les temps sont au grotesque. À ce ridicule criminel qui laisse des traces indélébiles dans l’histoire. Ces temps qu’on ne pourra pas évoquer plus tard sans ressentir un grand sentiment de honte, au point de regretter d’avoir été le témoin et même le complice d’un crime.
L’histoire présente et notre avenir sont entre les mains de grossiers échantillons d’humanité, n’ayant de la vie et de l’histoire des pays qu’on leur confie, qu’un grand mépris. Du président poulet-bicyclette (c’est ainsi qu’on nomme en Afrique la volaille peu en chair), se prenant pour un Musclé de foire, au dernier Gamelin venu, tous, veulent voir du sang sur le trottoir. 
C’est le black friday du prêt-à-tuer ! 
Leurs nuits ne sont qu’éviscération et dislocation ! Jack l’éventreur ? Un vulgaire amateur ! Ils ne dorment plus, ils fantasment un héroïsme au rabais, tapi dans les replis de leur lâcheté. Quand on dit le sang, on ne parle pas du leur, mais de celui des « fils et des filles de la France » qu’ils voudraient sacrifier, comme on sacrifie un poulet dans un rituel vaudou.
Tout cela, afin d’empêcher un ennemi imaginaire de nous envahir, alors que nous sommes déjà sous l’emprise de notre véritable ennemi, celui que nous nourrissons avec notre crédulité.
Pour qu’une guerre soit possible, il faut du conditionnement, du mensonge et un terreau. Il faut que les moyens de l’information et de la diffusion soient sous contrôle. Ils le sont. Ne reste plus qu’à appliquer le principe des neurosciences cognitives comme on fait dans le marketing, afin d’obtenir l’aval du consommateur, autrement dit l'opinion publique ! Le fait n’est plus contestable ! La guerre, c'est la fabrication de deux camps furieusement opposés. Ne l’emporte que le camp disposant de moins de scrupules, d'humanité. Le reste, c’est de la littérature pour des gens n’ayant jamais mis un pied dans le bourbier d'une guerre ni senti l’odeur du sang dans la nourriture qu'on avale au milieu des cadavres. Pas plus qu'ils ne comprennent la douleur des parents perdant le fruit de leurs entrailles pour satisfaire au plaisir d'une minorité sanguinaire !
De Gaza en Ukraine, ça ne fait qu’un pas vite franchi par des barbares qui fomentent les guerres sans jamais la faire, et ceux qui bêlent au son du tambour, courant vers l’abattoir comme on se rend à une manifestation sportive !
 
Sous l'Casque d'Erby 
 

 

5 commentaires:

  1. Le bonjour. Ils la veulent, leur petite guerre, ces charognards ! A nous de les en empêcher ! Faisons en sorte que l'histoire de ces criminels ne se répète pas. Le bon tout, malgré tout.

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  2. Salut Rodo. Tiens, justement ce matin j'en ai parlé chez les Moutons. Ceux qui poussent à ce genre de cérémonie macabre doivent avoir, entre les oreilles, un "beau" conflit de poussées contradictoires. Mais, comme tout bon pervers qui tient à sa réputation, c'est chez les autres qu'ils obligent à ce que se passe cette cérémonie à laquelle ils se contentent de jeter un coup d'œil, de loin ! Et comme toujours aussi, de plus faibles en esprit s'en emparent pour obliger de proches subalternes à en rester sur place, y compris des non-combattants.
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    Seuls tiennent le coup les plus solides, qui deviendront résistants pour les uns, et "terroristes" pou d'autres ; les plus équilibrés parmi les témoins parleront de "rebelles".
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    Cela me remémore un livre que je suis justement en train de relire : la trilogie du "non-A" de Van Vogt, une œuvre très forte.

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    1. Bonjour Jean-Claude. Pendant longtemps, j’ai lu de la SF. Mais là, depuis un petit moment, en fait depuis le magnifique diptyque « Wang » de Pierre Bordage, je n’ai plus la tête à cela. Est-ce parce que la SF est dépassée, ou sur le point de l’être, par le réel ? Cependant, je n’abandonne pas, puisque récemment, je me suis procuré de ce même Bordage la « Trilogie des guerriers du silence ». Un merveilleux conteur, monsieur Bordage !
      La bonne journée. Temps couvert et frisquet par chez nous.

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  3. D'après un sondage CSA ( CSA = BOLLORE ! ) réalisé pour Europe 1, CNews et Le Journal du dimanche, l'opinion publique de 65 % des français pencherait largement en faveur d'un rétablissement du service militaire obligatoire ! Tiens donc, quelle heureuse coïncidence: pouvoir ainsi répondre au désidérata de la masse, et le macron les aurait sous la main ses fils et filles de France pour jouer aux petits soldats !
    Juste: "grossiers échantillons d’humanité".... j'aime ;-)
    Oma

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    1. Bonjour Oma. De quoi avez-vous besoin ? Les instituts sont là pour vous procurer ce dont vous manquez. Une guerre ? Envoyez ! 68 % de Français sont pour une réponse énergique à tel ou tel agresseur potentiel mettant en péril les institutions du pays. Garde-à-vous !
      Et malgré ce puissant arsenal de conditionnement, le pouvoir a de plus en plus de mal à convaincre une opinion qui, sans totalement ouvrir les yeux, traîne des pieds. Comme si, instinctivement, elle percevait le mensonge. La Bise.

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