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Je me trouve dans l’état de celui qui étant parvenu au degré d’impuissance maximal serait prêt à rendre le tablier, tant la poubelle du monde me donne la nausée. Le nombre de réflexions sur la guerre, sur le changement de paradigme, sur la soviétisation d’un modèle politique visant la mondialisation par la destruction des valeurs morales, est si abondamment partagé, rabâché avec raison, que cela m’ôte presque l’envie d’écrire.
La vie du politicard est une course de relais dans laquelle chaque membre du cercle court pour garantir la pérennité de l’institution pour laquelle il pilote la masse, comme Ben-Hur faisait avec son attelage dans le film éponyme. Le profit et le plaisir que le pouvoir lui procure mérite autant de reniements que des rigoles de sang dans les champs de bataille. Rien n’est au-dessus de son obscure ambition !
Pour se différencier des « concurrents », devant un public massé dans l’enceinte, grâce à qui il peut briller, il arbore, selon le camp choisi à la fin de son cursus (et en fonction des places disponibles sur l’échiquier), la tunique qu’on lui donne de manière indifférente : droite pour les « valeurs archaïques » et une certaine idée de l’autorité, du moins dans sa dialectique ; gauche, pour la débine, la culture woke et autres produits dégénératifs, avec au moins autant de détermination que son « adversaire » pour le coup de trique. Là est la petite différence entre « opposants » dans un duel falsifié, mis en scène selon l’esprit de Coubertin, ce qui n’exclut pas le coup bas, afin d’épater la galerie. Celui-ci (le coup bas) est même conseillé pour entretenir la flamme, les partisans applaudissant des oreilles comme des manchots, allant parfois jusqu’à se bastonner entre eux pour défendre la « bonne cause » ! Le différend entre dirigeants et autres responsables n’ayant aucune importance, puisque le clan doit rester soudé pour aider à pousser le char de l’exploitation et de la répression des masses dans la même direction.
En privé, l’homme politique n’a pas d’adversaire (ou si peu), il n’a que des partenaires et de temps en temps un rival qui veut lui chourer le siège. Sinon, il trinque à la santé du couillon, grâce à qui le clan se la coule douce ; il échange des impressions sur la stratégie à suivre ; il élabore avec l’accord de son interlocuteur du jour une batterie de questions-réponses pour la bonne tenue du prochain débat télévisé. Pour que l’abruti qui les écoute ait son content.
Pour être politicien (peu importe votre place dans la hiérarchie), la première règle que vous devez observer est le mensonge ; le premier geste, avoir la main sur le cœur, signe d’une qualité qui lui fait défaut, la sincérité. Acte par lequel la proie lui sera totalement soumise. Rien n’est plus crédule que la « bête humaine » !
La politique est ce théâtre qui permet de tenir le rôle qui fera vivre confortablement l’élu et son entourage. C’est un métier dépourvu de conscience, où la seule qualité requise est l’absence de conscience. De prendre des décisions criminelles sans même songer à la douleur et aux morts que celles-ci peuvent provoquer, puisqu’à la fin, une fois le rideau tiré, vos morts ne sont que « morts sur le papier » !
Vous pouvez jouer n'importe quel personnage du répertoire guidé par le scénario, sans pour autant y avoir le moindre point commun avec lui ou avec l’histoire qu’il raconte. Vous pouvez devenir par illusion un monsieur gentil alors que vous êtes une parfaite ordure. Vous pouvez interpréter le rôle d’un criminel multirécidiviste avec la haine et le détachement d’un Hannibal Lecter, alors que vous êtes le plus misérable des moustiques, préférant dans la réalité vous payer les services d’un tueur à gage !
On ne peut pas non plus ignorer que le politicien est une marionnette, un rouage au service d'un pouvoir occulte bien plus puissant que celui grâce auquel il a gagné ses privilèges. C'est ce pouvoir qui lui permet de se développer comme un « homme de pouvoir » ne pouvant rien, ni pour lui ni pour les autres !
En somme, le politicien est cet activiste de la cinquième colonne ouvrant un boulevard au Nouvel Ordre Mondial et… son IVe Reich !
Débarrassons-nous-en au plus vite !
Sous l’Casque d’Erby
Le Bonjour/bonsoir. Aujourd'hui je me suis un petit peu énervé. Marre !
RépondreSupprimerJ'en connais un autre... et la permanence s'installe ! C'est ce qui m'inquiète ! R*B
SupprimerSalut à tous les deux, et aux autres ! Voilà, la rentrée est faite, les ruminants hargneux se pressent à l'entrée du machin Bourbon et du luxe en Bourg. Mais bien entendu c'est de l'autre côté de la Seine que les yeux se tournent, pour ouïr les dogmes eux aussi se pressant au sortir de la Bouche d'Ombre.
SupprimerOn apprend, ô surprise, qu'en Allemagne ils ont maintenant TROP d'électricité : les usines qui s'en servaient ont lâché prise presque toutes ensemble. C'est bête, non ? Meuuuuuh !
Rions ensemble, ipipipoura... bof.....
JC
Le bonjour René. Je constate que tu as retrouvé ton outil de travail. Bonne nouvelle ! Le bon dimanche à vous.
SupprimerSalut Rodo. La réparation est sommaire, mais l'important est que Photoshop a pu être (globalement) sauvé !!!... Pour le reste, ça démarre difficilement et parfois ça plante sans que je sache pourquoi. RAB !!! Je vais faire avec pour les quelques décennies qu'il me reste à vivre !
SupprimerEt pourquoi les poussent-on encore aux études hein?
RépondreSupprimerDes études pour vos enfants ??? Non, de la po-li-ti-que !
C’est beau être député ! 1/2
1* https://twitter.com/i/status/1565978139557232643 2mn
2* https://twitter.com/i/status/1565978375616864257 2mn
Savez-vous aussi qu’ils ont une très généreuse retraite qui leur est versée après 10 années (!) de cotisations?
Ah que la soupe est bonne !
Merci Oma pour ces liens que je ne peux mettre en clair. Ces temps-ci mes liens hypertexte foirent à volonté. Sinon, oui, à menteur et escroc il faut ajouter cynique. Ces privilèges ne sont pas de leur fait, c’est le fonctionnement de l’institution qui veut ça. « C’est comme ça… On ne discute pas. », disent-ils sans sourciller. Un citoyen est-il en droit de se demander pourquoi postulent-t-ils à la mandature, si c’est pour ne pas changer ce qui ne va pas dans le pays. A commencer par ces privilèges d’un autre âge… Pas grave, les prochaines factures de l’électricité des Français fourniront de quoi augmenter leurs frais !
SupprimerEtrangement on peut les ouvrir alors qu'ils ont l'air apathiques! Je viens de tenter :-)...Ouvrez-les les amis, ils valent le détour !
RépondreSupprimerOma
Salut Oma. Je n'ai eu aucun souci pour ouvrir tes liens dans Google. J'ai bien sûr regardé les deux volets. Hyper édifiant ! Le problème vient de la boite de commentaires du blog. Ils n'acceptent plus (ou très peu) les liens hypertextes. Je continue de chercher. Peut-être que JC a une astuce. La Bise.
SupprimerMettre des liens sur quel blog, Rodo ? Si c'est Twitter je ne connais pas.
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