ERBY |
Bouge tes neurones
De mouton de tonte
Nourris tes hormones
De bougre sans honte
Va et vote… Va et vote… Va et vote…
Pour moi !… Pour moi !… Pour moi !…
Et moi !… Et moi !… Et moi !…
Vos gueules, les requins !
Télésarcophiles
D'un idéal débile !
Encore un débat électoral :
onze pour un fauteuil. Et nous ? Et nous ? Et nous ?...
On bine, on sarcle, on déracine. On
dessouche, on dégage, on transpire. On imagine, on rêve, on conçoit des courbes
et des rondeurs à l’intérieur d’un trapèze. On ouvre des espaces pour créer
l’illusion d’une liberté qui s’échappe à chaque coup de râteau.
C’est le printemps des vautours.
Postés sur des arbres sans feuilles, sous un ciel de plomb, ces nécrophages
attendent l’heure propice pour finir les restes de la dépouille. Ils ne font
rien d’autre. Attendre et crier. Chacun son heure, dans la concorde, et les
veaux seront bien gardés.
Et les campagnols dans tout ça, on
en fait quoi ? On met les serpents en taule pour homicide
volontaire ?... Et les renards ? Et les poules, les canards, les
dindons ? De la farce ?...
Ne me parlez pas d’éthique, ou je
sors mon espingole ! Car si le cadavre était désarmé devant un ennemi surarmé, le
prédateur se trouve mille et une excuses pour justifier la mise à mort que la
législation se dépêche de prendre en considération, moyennant de la dépense en
ténors du barreau pour l’absolution. Tout se tient.
En revanche, celui qui ne tient
plus, c’est le peuple, cette fleur d’un jour pleine de promesses qui voit la
vie pour que l’on se souvienne de la beauté éphémère de date anniversaire en
date de décès.
Je retourne à mes illusions.
Autrement dit, à mon jardinage.
Sous l’Casque
d’Erby
Le bonjour aux caillardeuses et aux caillouteux. Rien d'autre à ajouter, sinon vous souhaiter la moins mauvaise journée possible.
RépondreSupprimerJe t'aime.
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Merci !!!
SupprimerYa pas d' quoi c'est sorti tout seul. ;-)
SupprimerDans ce fatras d'hypocrisie et de suffisance dont nous sommes abreuvés en permanence, ça fait du bien des paroles vraies et sans fard.
¸¸.•*¨*• ☆
En ces jours difficiles...
RépondreSupprimerTiens, il faut que je raconte. Dans la ville d'Evreux où je suis allé, serpente une rivière, l'Iton. S'y sont installés des canards. Mais ceux-ci n'hésitent pas à passer sur la berge, et à arpenter gravement les trottoirs. Un matin j'en ai vu deux en train de discuter devant mon hôtel. Cela fait chaud au cœur, à côté des horreurs qu'on veut nous imposer.