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À
quelques mots près ( « notre actuel XX° siècle » au lieu de XXI°, par
exemple), j'aurais pu l'écrire aujourd'hui ! Je vous le propose donc, en
deux billets - Rem*
*
Il va s'agir d'agir : de viser
juste, zen. La cible, l'épouvantable XX° siècle ; la flèche, sa superbe poésie
; l'archer, le petit moi, demeuré Zagazig.
Il va s'agir de donner du sens,
celui de sa place au monde, après Verdun, Auschwitz, Hiroshima et
Tchernobyl...: Il va s'agir de se comprendre dans ce siècle si cruel où nous
vivons si mal, pacifiques poètes contrariés...: Ni l'humour-plus-l'amour, ni le
fric-plus-vanité, ni le talent-plus-misère, ni rien-de-rien - ni le poids des
ans ! - n'empêchent : Nous vivons dans un foutu siècle qui promettait
merveilles et qui a accouché de monstres.
Où vivre debout, poète sinon rien.
Pas à pas, page à page, il va s'agir
de noircir un sentier de papier, de fouler des labyrinthes de l'Histoire -
explorateur-autodidacte d'entre historien-poète : libre, libertaire.
Il va s'agir du milieu du siècle et
du milieu du monde en ce siècle. D'Algérie. De Kateb Yacine..., de Nedjma... et
de tout.
Il va s'agir du jeu de
Colin-Maillard, avec multiples bandeaux sur nos yeux d'honnête citoyen aveuglé.
Bandeaux aux travers desquels voient le poète, à sa façon, et d'une autre façon
l'historien. Il va s'agir de la guerre, Monsieur Foch, qui aviez le tic célèbre
de clamer : "DE QUOI S'AGIT-IL ?" dès qu'un "empêcheur de tuer
en rond" se pointait dans vos aréopages d'École de Guerre. Non mais ! : Il
s'agit de vivre en Paix, Foch ! : Allez-donc nous la foutre, la Paix ?...
Vous êtes, messieurs les diplômés
d'Écoles Militaires, professionnels de
tuer. Nous sommes sans diplômes, écoles ni vergognes, amateurs de vivre. En
paix, en amours, en humours, en misères... et
pleines possessions de vous dire : M E R D E.
"Merde à Vauban ", aux bouchers de
14-18, au Mur de l'Atlantique...
Il
va s'agir de prouver, Na, que la Paix
existe : Poésie.
De prouver
que LE SECRET BANCAIRE et autre STOP-TOP-SECRET-DEFENSE nous réduisent en
esclaves et nous tuent.
Nous tous, si jolis enfants du XX°
siècle, chacun.
Si...joliment
soumis à M'sieur-Dam' De-La-Combine...
La combine ne date pas d'hier. Il va
donc s'agir de la dénoncer ; d'en rire - parfois jaune - , sinon d'en pleurer -
parfois dur - : en bouffon.
Depuis au moins quatre mille ans
existent des bouffons et autres nécessaires pitres, anonymes. Le premier à
avoir légué son nom à l'Histoire est "LE" Triboulet de François 1°.
Puis vint un certain Poquelin - devenu "LE" Molière que l'on sait,
sous un autre roi, dont il éclipse aujourd'hui le prestige...Na !
Les
vrais successeurs de Molière ne sont pas Les
Grands-Noms-de-la-Comédie-Française. Ce sont plutôt le clown Grock, le
touche-à-tout Charlie Chaplin, l'incroyable Raymond Devos, l'époustouflant
Bartabas...et mille et mille anonymes bateleurs. Plus Dario Fo, évidemment !
Ces génies-là, avec ou sans nom, me
font optimiste :
Oui, puisque de tels talents
existent, il mérite de vivre.
Et pourtant - Tant guette la folie,
dedans ce foutu siècle !
(A SUIVRE)
Sous l'casque d'Erby
Bonsoir aux caillardeuses et aux caillardeux. Aussi simple que cela : une démarche et toute une histoire, celle d’hier, de maintenant et de toujours, parce que parfaitement humaine. Merci à Rémi pour cette lumière dans le noir. La suite, je vous la servirai, avec plaisir, demain.
RépondreSupprimerQuant au Erby, il y a des coups de booles qui se perdent !
Je suis sur le cul... que, si vite et bien fait tu publies ce billet : moi j'ai "ramé" toute la journée avec mon ordi plein de pépins, dont celui de blocages de mes envois e-mail, des heures...
SupprimerOr donc, bravo et merci du boulot et du superbe Grock en prime !
Erreur de détail (que j'ai du te signaler trop tard ?) : dans le chapeau en italique, je date de 20 ans la parution de Zagazig, au lieu de 16 ans... "seulement" !
Erby est digne d'avoir la médaille Fields des mathématiciens-logiciens de génie : mieux que d'absconses équations 'et que de grands discours), ses schémas révèlent toute la beauté (?) du labyrinthe nommé "jeu démocratique"...
Très juste.
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