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En ces temps de chiasserie et de Morde-queue chronique où le crime organisé tient le haut du pavé la vigilance est de rigueur. Oh, le vilain mot !
Après avoir été adulé par le peuple et conspué par les satrapes de l’Europe, la tendance s’inversant, voici Aléxis Tsipras crucifié par le premier et loué par les seconds, non pas pour ce qu’il a fait mais surtout pour ce qu’il n’a pas fait ou a laissé faire !
Je n’aime pas tirer sur un homme à terre. Et à terre il l’est, l’ami Aléxis Tsipras. Si comme on le dit avec justesse il a manqué d’audace lors de ses six premiers mois d’exercice, qu’il a cédé à la panique pour satisfaire les oukases des oligarques qui étouffent son pays, pensant, à tort, qu’en continuant à payer des échéances de la dette « alors que la Grèce ne reçoit plus la moindre aide depuis août 2014 », prenant cet argent chez ceux qui en ont le plus besoin, rompant avec ses compagnons de route pour s’allier, sans y être forcé, avec certains de ses adversaires politiques, fermant les écoutilles à la clameur populaire qui l’a propulsé à la fonction qu’il occupe, il a tendu le bâton pour se faire bastonner, comme le résume fort bien Yanis Youlountas dans son blog !
Erreur politique majeure qu’il paye cash et dont le préjudice lui revient comme un mauvais prix d’excellence !
Malgré cela, je n’arrive pas à considérer que l’homme soit un salaud ! Le type de salaud que nous avons l’habitude d’observer dans la fosse aux serpents du milieu politique. Tout au plus – et ce n’est déjà pas mal – il a pensé qu’en faisant profil bas, se pliant de manière candide au jeu des « mains propres » face au gang de cette sale Europe il pouvait sortir son pays du gouffre dans lequel les salauds cherchent à l’enfoncer définitivement, avant de s’attaquer à un suivant, puis un suivant, jusqu’à ce que la nuit recouvre de ses ténèbres la lumière du soleil.
Tant que nous persisterons à penser que le sauvetage des peuples viendra des palais, que le miracle passera par les urnes et non par la rue, du peuple comme entité souveraine, tant que nous n’intégrerons pas, comme l’écrit Raoul Vaneigem, que « l’Etat n’est plus rien, soyons tout » nous serons les dindons de la farce.
Sous l'casque d'Erby
Bonjour les caillardeuses et les caillardeux. Pas facile de garder son calme ! La bonne journée.
RépondreSupprimerça ne sert à rien effectivement de lui tirer dessus.Dans ce fatras là, bien malin celui qui a la solution toute faite
RépondreSupprimerLe peuple a besoin d'un ennemi, qu'à cela ne tienne, on en fabrique et on le jette comme on balance un os à la meute...
SupprimerDans cette affaire, saurons-nous tout ? La seule certitude que nous ayons, c'est d'où part ce déni de la volonté populaire. Les Banksters mondiaux et les administrateurs de multinationales se frottent les mains. D'autant que souvent, ce sont les mêmes. Il ne reste plus qu'à les trouver, et avoir une petite explication avec eux.
RépondreSupprimer@ Jean-Claude. Savoir... Savoir... Si au moins nous avions de la vraie info, nous pourrions peut-être nous faire une petite idée... Nous sommes cependant nombreux, mais pas assez encore, ni suffisamment organisés, ni suffisamment en colère, pour avoir une idée du carnage auquel se livrent ces salauds d'oligarques !
SupprimerCe succès puis cette chute de Tsipras me rappelle, malgré la différence de contexte, le succès puis la chute de Mendès-France.
RépondreSupprimerL'un et l'autre sont hommes de gauche, RÉELS, radicaux, dézingués par l'ennemi de classe ET les faux-amis de leur camp.
Mendès par "La France Coloniale" et Guy Mollet (père sprirituel de Hollande).
Tsipras "L'Europe Coloniale" et Hollande.
A l'époque, devant le désastre militaire de Dien Ben Phu, la vieille France coloniale vaincue fut contente de trouver un habile négociateur pour la fin de la Guerre d'Indochine (54). Puis s'inquiéta des négociations qu'il mena à bien pour la fin du mandat en Tunisie, donc son indépendance. Puis SURTOUT qu'il ait une influence sur le destin de l'Algérie, qui commençait sa guerre de libération en novembre 54. L'étoile montante fut Guy Mollet-le guerrier qui mena une expédition de Suez (novembre 56) au fiasco. Puis fit voter ses pleins pouvoirs (avec voix communistes...) pour l'Algérie : Rappel des quillards, service militaire de 28 mois, un million et demi d'appelés en Algérie entre 55 et 62... puis indépendance de l'Algérie après plus de 7 ans de désastres du pays... et retour du "Sauveur Suprême" De Gaulle, sous le régime présidentiel qu'il fonda JUSQU'AUJOURD'HUI !!!
Voilà, comment, sous d'autres formes, l'Histoire bégaie...
Dernière "trouvaille" de Hollande.
RépondreSupprimerUn gouvernement de l'Europe organisé par l'Allemagne, l'Italie et la France !
Résurgence du temps des Hitler, Mussolini, Pétain !!!
Dans le dernier Fakir, il y a un grand article "Grèce, tragédie Française" dont je relève une phrase de Yannis Varouflakis (avant qu'il ne soit éphémère et courageux ministre) , traitant Hollande de "vichyste post-moderne"...
Toujours de cet article sur Fakir, ces quelques lignes :
SupprimerDans l'après-guerre, la Grèce est « la Pologne de l'Ouest » (…) Il a fallu Yalta, une guerre civile terrible, des coups de la CIA, puis la dictature des colonels pour que la Grèce reste dans le bloc de l'Ouest. Donc, ici, le joli conte de « la démocratie déversée par l'Europe », déjà, ça coince. (…) Comme si on entrait dans l'UE pour prendre des cours de philosophie ! La Grèce va prendre des coups à la place. (…) Comment, face à la crise, réagit l'Union et la Troïka ? Non par un programme mais par la punition. Par des amputations, tellemeny draconniennes, sévères, qu'on a la garantie qu'aucune base productive ne naîtra dans les prochaines décennies...
Ce qu’en pense la présidente du parlement, membre de Syriza et avocate anti-corruption de 39 ans.
RépondreSupprimerZOE KONSTANTOPOULOU N’A PAS VOULU PRÉSIDER LA SÉANCE NI VOTER LE PROJET DE MÉMORANDUM CETTE NUIT (ELLE S’EST ABSTENUE), ET A DÉCLARÉ :
« PERSONNE N’A LE DROIT DE DÉVALUER LES DÉCISIONS ISSUES D’UN PROCESSUS EXISTENTIEL. L’EUROPE SE TRANSFORME EN UNE PRISON POUR SES PEUPLES.
(du même blog de Yannis Youlantsas, auteur aussi du film "Je résiste donc je vis" - ou un titre similaire)
"Le projet de l’aeroport de NDDL c’est de nous pousser dans la situation de la Grece."
RépondreSupprimerCommentaire à l'article de "Planète sans visa" que je signalais hier en commentaire...
http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1908
Le fascisme se généralise et se banalise. Les historiens de l'horreur appellent cela "l'histoire cyclique", ce qui revient à dire une atrocité !
RépondreSupprimerBien d'accord.
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