mercredi 30 avril 2014

Alstom cherche concubin

Erby
Alstom cherche concubin, petite annonce en vogue dans l'univers pitoyable des pouvoirs spécialisés en trucs et astuces pour ruiner l'espoir des milliards d'êtres humains. Beaucoup de candidats pour une énième partouze politico-financière, où le cousin d'Amérique semble tenir la corde, dont le but n'est autre que de l'enfoncer profond sous la culotte des ouvriers. Tiens ! voilà un terme passé de mode, ouvrier. Tout comme prolétariat, ou pauvre, à qui on lui préfère précaire... 
Au Solférin's-Club, on cherche des fournisseurs en lubrifiant pour ouvriers en détresse à consoler. Selon des sources proches du dossier l'appel d'offre lancé urbi et orbi a fait remuer frénétique du moulin à vents pour trouver le bon pourvoyeur... Il se murmure que bruit et rumeurs sont à l'emploi des petites mains ce que l'avenir est à la capote trouée ! Est-ce pour autant que la partie de rigolade doit être interdite ? Pisse-vinaigre s'abstenir...
Le Parti Socialiste, parti sans laisser d'adresse, par une nuit sans lune, quittant un horizon morne et plat, tenant bon la ligne de flottaison de l'opportunisme bourgeois, a quitté les rivages de la classe ouvrière, trop austère, au kraft trop gras, trop souillon et souillé à son goût, ayant un penchant généreux pour le houblon et le kroutchev qui tache, pour ne penser qu'aux douceurs du caviar, aux petits plats dans les grands, à l'argenterie luxueuse au lustre chatoyant, n'ayant d'yeux que pour l'épargnant-rongeur esclavagé, l'exploitation tous azimuts et l'indice boursier, la laissant sur le bord de la route, marmaille à la traîne, faisant du stop, guettant un automobiliste charitable voulant bien l'embarquer, direction le cimetière le plus proche pour se recueillir sur les restes d'une souvenance tenace, le bassinet tout plein de crachats. Ne pensant à sa classe d'origine, avec laquelle il a fait son beurre, que lorsqu'il a besoin de voix dans l'urne pour lui sucer la moelle et s'en retourner peinard-joyeux chez son partenaire le capitaliste, brandissant un trophée salement gagné, le Solférin's-Club part à la reconquête du peuple. C'est ça sa stratégie et son programme aux prochaines élections européennes.
BOYCOTT ! 

Lien pas anodin :
80 milliards d'euros d'évasion fiscale ignorés par Hollande, Valls et consorts


Sous l'casque d'Erby

La peinture à l'eau... C'est pas si facile !


lundi 28 avril 2014

Le criquet pèlerin était Place du Centre au Vatican

Coup double
J'ai passé un dimanche formidable à ouvrir mon esprit en direction de mon semblable, à le couver des châsses, à le couvrir d'une commisération de tous les diables, afin de le sentir aussi proche de moi que je suis éloigné de son agaçante stupidité.
Vautré dans mon paddock, tranquilou comme un pacha déchu, à qui on donne la pâtée à heure fixe, j'ai vu, j'ai lu, j'ai entendu... Il n'y a pas que l'Autre qui entend des voix !...
Ce que j'ai vu, lu et entendu ne m'a pas rassuré sur l'admirable faculté de l'humain à faire courbette devant n'importe quel fétiche, sans chercher à se remettre à l'endroit une fois la supercherie mise à jour. Que n'importe quel diseur de bonne aventure vienne à lui brandir devant l'pif un quelconque symbole, lui soufflant aux cliquettes : « Ceci est une carotte ! Agenouille-toi !», qu'il s'exécute, prenant l'acier de sa bêtise pour de la purée mousseline !
La double canonisation de Jean le 23 et de Jean-Polski 2 ! Du grand art ! De la sanctification massive. Pas moins d'un million de bêlants se réjouissant comme troupeau a qui on offre une vaste prairie d'herbe grasse à dégager ! Ça broutait, ça broutait, que même le sous-sol criait pitié
Quand le criquet pèlerin investit un champ, la culture disparaît !
Voyant cela, je me suis dit : « non, c'est pas possible... Nous sommes au vingt-et-unième siècle ! L'humanité est sensée, enfin, bref, vous comprenez !»... 
J'ai aussi lu un bidule sur l'histoire de construction d'un méga barrage au Brésil, dont on parle moins que du Mondial du foot. Cela n'a pas l'air de beaucoup faire bouger les consciences, et si oui, la chose reste assez confidentielle. 
Ah, le Brésil, nouvel Eldorado, où argent, crédit, sang, sueur et esclavagisme sont le pain quotidien de milliers d'individus, les révoltes sociales se multiplient, ce qui à l'approche du Mondial de foot inquiète les instances des nobles institutions footballistiques et politiques. Pas d'impair, hein ! Michel Platini, président de l'UEFA, est venu en personne demander au sous-prolétariat brésilien de se montrer fair-play, d'attendre au minimum « un mois de plus », un tout petit mois, pour bien caler les deux rendez-vous, celui de la survie du peuple et celui de l'insolence extrême symbolisée par le ballon rond ! 
Quand je vous dis que tout est question d'éclairage ! Comment feraient-elles ces peuplades ignorantes pour regarder à la lucarne la canonisation des futurs Jean le 23 et autres Jean-Polski 2, sous l’œil bienveillant du Dieu-l'Oseille, sans l'électricité que la construction du barrage de Belo Monte et le Mondial du foot vont leur apporter ?!...

Du lien et du liant :
Le Vatican et sa paire de beaux saints…




Sous l'casque d'Erby

Déclaration annuelle !... Plus sympa que celle des impôts !


dimanche 27 avril 2014

Cocasseries dominicales

En Russie
Source
C'est officiel, le parlement russe vient d'adopter après 3ème lecture la mise en place d'un système national de cartes de paiement. Cet évènement n'est pas anodin, et les conséquences qui vont en découler rendent très nerveux le monde économique, à commencer par les systèmes de paiement américains qui vont voir s'envoler 40% du marché mondial.
Ria novosti nous dévoile ci-dessous les craintes soulevées par les dirigeants des systèmes bancaires en place, informations qui n'ont été que timidement reprises par certains médias officiels comme Les Échos, Le figaro et Le parisien...

MasterCard préoccupé

Le groupe de cartes bancaires MasterCard, vivement critiqué par Moscou pour avoir bloqué à titre de sanctions les opérations des banques Rossia et SMP, a exprimé vendredi sa préoccupation face à la décision de la Russie de créer son propre système national de paiement.
« La Russie constitue un marché d'importance stratégique pour MasterCard. En Russie, comme dans le reste du monde, nous travaillons en stricte conformité avec la législation locale. Voici pourquoi nous sommes profondément préoccupés par l'adoption d'amendements à la Loi fédérale sur le système national de paiement et étudions actuellement les conséquences possibles de ces aménagements pour nos propres activités d'affaires et celles de nos partenaires »
, lit-on dans le communiqué de MasterCard. La Douma (chambre basse du parlement russe) a adopté vendredi en deuxième et troisième lectures un projet de loi prévoyant la mise en place en Russie d'un système national de cartes de paiement (NSPK).
Source et suite

En France, les Caphys font Deneuve avec de l'ancien

 
Bonjour les pauvres, vous avez du mal à vous loger ? Les Caphys ont feuilleté pour vous le catalogue de chez Sottebites pour vous proposer ce joyau à quelques encablures de la capitale.  

samedi 26 avril 2014

Suspendre



Equilibre
 Suspendre l’instant au creux des mains, le  nectar  visible, joyau du temps , noyaux des sens, instant tu passes si vite  au vide... Le retenir à l’oubli pour que dure les sensations mûres. Le porter aux lèvres en gourmand, pour que les mots se déshabillent, laissant leurs costumes de parades et autres masques dans les tiroirs à plumes. Les souvenirs s'y mêlant en perdraient la face. Temps, durcit tes pas, impose ta présence... goûte aux perles en substance, des  germes en dormance qui n’attendent que tes baisers pour l’éveil articulé qui hissera l’imposante essence d’être simplement, d’être pleinement. 
Où te projettes-tu, l’insouciant ?   Dans les mirages des lendemains et autres projets éphémères qui t’habitent et t’agitent, te déplacent, te remplacent jusqu’à ce que tu  cèdes la place  à l’écume qui bourdonne et enfle sur la crête de ta vague béante. Il n’aura pas le temps de s’agripper à la seconde, l’alarme sonnera et les larmes seront fécondes. Angoissante passante qui jamais ne s’arrête écouter les oiseaux qui la scandent à tue-tête, appuie la note vibrante pour osciller sur les ondes qui suspendent.... ho toi l'éphémère instant aux couleurs chatoyantes reste à mes cotés que je touche et comprenne ta tourmente....
Lumière



 Sous l'casque d'Erby

Astr'eau, naute de lux' !...

vendredi 25 avril 2014

Ukraine, logiciel en vente libre

Week-end, blagues, jeux sexuels, sports, chômage, retraites, pouvoir d'achat, travail du dimanche, météo, réflexion sur les milliards d'hectolitres de sueur et de sang à répandre pour l'économie et le plaisir du riche, nous y arrivons. Mais pour le moment, bien que tout cela fasse partie du plan d'ensemble, on met de côté. Objectif l'Ukraine, nous n'y échapperons pas. C'est inscrit au programme.
L'Ukraine c'est open ! Le logiciel est en vente libre dans toutes les officines spécialisées. Vous n'avez besoin que d'un simple clic et il est téléchargé. Tous les indicateurs sont au vert, autant dire que le rouge est mis et que ça pèle du cul que c'est misère à montrer.
Contre la mémoire courte (faut pas déconner non plus)  : le désastre ukrainien a plusieurs parents, c'est une famille nombreuse : l'Europe, les États-Unis, les insidieux de la finance, dont les deux premiers sont les débiteurs. Ils nous font le coup du bien et du mal avec les dragées Fuca depuis combien des décennies, ces salingues ?... Sommes-nous assez jobards pour tomber plusieurs fois dans le même piège ? Je crains bien que oui.
Ici, en notre belle et proprette Hexagonie solférinienne, toute vouée à la domesticité, depuis que le socionul est aux manettes et le gaucho dans les choux, la France officielle ne manque aucun rendez-vous avec la cradinguerie guerrière, histoire de faire oublier au pays la raideur soumise du valet de chambre. A défaut de verticalité, cette France prosternée, jouant les costaudes, faisant des moulinets pour épater la galerie, alors qu'une pichenette suffit à l'envoyer dans les cordes pour le compte, n'est que la précieuse ridicule dont on se gausse dans les chancelleries du monde. 
Voici donc nos merveilleux socialistes se préparant dès dimanche à mettre des avions de chasse, opérant depuis la Pologne, à disposition de l'Otan, pour remoucher et cafter pour le compte des amerloques, ce qui nous donne l'image humiliante d'un pays « libre » agenouillé sous la braguette du Maître.
Cracher sur vos tombes est le moins qu'on puisse faire !

Sous l'casque d'Erby


Sainte Ségo de la verduritude ... Binez pour nous!

jeudi 24 avril 2014

Le tout sur le tout - Henri Calet

Source
C'est guidé par le conseil de Didier Goux, il y a un moment déjà, que, après lecture de « La rue des maléfices », de Jacques Yonnet, livre insolite où il est question de Paris, de son histoire, de sortilège, de mangave et de la Mouffe, que je me suis accroché aux basques d'Henri Calet, écrivain élégant et mélancolique, homme de bien - aussi bien et aussi bon que le premier cité - et ce fut un grand plaisir.
Raymond Théodore Barthelmes, son état civil, était aide-comptable dans une société de câblage jusque dans les années 1930. Je vous laisse deviner les conditions de travail à l'époque où l'heure des congés payés n'avait pas sonnée le quart. Que d'éloges de la part du personnel de l'entreprise et de ses supérieurs sur ses compétences et son amabilité après un départ brutal : un employé modèle. Qui s'en serait douté !...
En effet. Suivant une prise de conscience, comme on en cherche dans nos sociétés présentes, il faussa compagnie à l'entreprise avec, sous l'bras, le contenu de la caisse, soit l'équivalent à l'époque de plusieurs années de salaire ! Pécule patiemment compté, vite embarqué, qu'il se dépêcha de dilapider en Amérique du Sud, qu'on ne nommait pas encore Latine. C'est à cette époque que Raymond Théodore Barthelmes, patronyme difficile à porter, devint Henri Calet, pseudo bien plus discret et facile à retenir.
Après tours et détours dans ce continent profond, pris de nostalgie, il revint à la case départ : Paris ! 
Parisien de cœur et d'âme, sa ville lui manquait. C'est là toute la force de persuasion des racines : on ne les quitte que pour mieux les retrouver, quel qu'en soit le prix à payer...
Homme raffiné, fin lettré, Henri Calet est mort d'ennui, pourrait-on dire, à l'âge de 52 ans, un poil trop tôt à mon goût. Il est cet écrivain qu'on lit ou qu'on découvre au-delà de ce seul livre, dont le titre est on ne peut plus évocateur.
Dans cette époque sans repères, malgré lustre et illustre, il est bon de trouver, non pas le refuge du lâche, mais la source innocente de l'enfance, de le jeunesse et des... dérives indécentes. N'allez pas penser que l'homme était une sorte de dandy trimballant une élégance désabusée de salon en salon pour le seul plaisir d'un ego en mal de d'adulation. Ce gars en avait dans le calcif. Il venait de la basse et avait traîné guêtre en des endroits que le bourgeois ne fréquente pas. De père anar et de mère flamande, lustrant du parquet et faisant du ménage pour subsister, rongeant une frustration latente, mais gardant silence, pleine d'abnégation, disait-on jadis pour désigner la bonne bête de ménage, l'enfance de Calet est à l'image de son époque : dure. Il en parle avec tact, il est des douleurs qu'on n'étale pas à la fenêtre comme on étend son linge.  De son extraction modeste il a gardé le goût du travail bien fait et un naturel très original. Tous ceux qui l'ont croisé, Camus entre autres, l'affirmaient : un atypique. Un rétif à toute forme d'inféodation. Un homme de grande classe. 
Dans ses articles, pour Combat ou dans l'hebdomadaire Terre des hommes, on aimait ses papiers pour la liberté de ton et la singularité des sujets. Jamais là où on l'attendait, mais toujours au bon endroit. « Ses articles n’étaient pas tout à fait comme les autres. », a-t-on dit à leur sujet.
Paris et Calet n'en font qu'un. Où qu'il se trouve, Paris l'accompagne. Quand on lit ce qu'il écrit au sujet de cette maîtresse négligée mais jamais oubliée, au moment des retrouvailles, on sent qu'à l'intérieur de cette passion amoureuse et poétique couve un feu que même la mort ne peut ensevelir. Il sait tous les chemins, il connaît tous les plaisirs, sans rien ignorer de son ignorance. Au bruit du pavé, il vous dit de quel côté de la Seine vous vous trouvez. Au son de la pluie qui tombe sur les toits, il sait « les plans, les matériaux, les classes, les âges, les beaux et les vilains quartiers… »  
Allez demander à cette maitresse de changer d'amant. « Les souvenirs sont comme des lianes… », écrit-il. Quand il parle du petit Montrouge, son point de référence, son lieu de naissance, ses racines, il est impossible de ne pas les aimer : Paris et Calet.

Le tout sur le tout - Henri Calet - L'imaginaire - Gallimard - 7€ environ.


PS : L’écrit parle, association littéraire, animée par Gérard Lambert Ulmann, auteur du dernier chapitre, dont Rémi a fait sa chronique du 23 mars, consacre une Lecture apéritive avec Henri Calet, jeudi 24 avril à 18 h 30, Au Skipper : 1 Boulevard René Coty à Saint Nazaire. 
Si vous rodez par ces lieux aujourd'hui...


Sous l'casque d'Erby

Tangy

mercredi 23 avril 2014

Surprenante nature !

Kiéki ?
Là, franchement, ça passe les bornes, les borgnes n'ont qu'à bien se tenir.
Sachant de vive-oreille qu'il « faut de tout pour faire un monde », formule que nous fourguons dans les esgourdes quand rien d'autre ne vient à l'esprit et qui de suite produit son effet, il y a des moments où je me dis que « papa dans maman », autre formule emporte-tout, avec laquelle chacun arrange du mieux qu'il le peut ses petites affaires, est de celles qui finissent par surprendre.
Alors que nous nous efforçons de rendre ce paradis terrestre aussi pourri que possible, désastre que nous tentons de justifier par d'incessants  bavardages philosophiques, tendant à prouver que l'obscur n'est en somme que l'inverse de la clarté, loin de ces remous, la nature, dans sa merveilleuse organisation anarchique, prouve chaque jour, que si goûts et couleurs sont discutables par chez nous, elle n'en a rien à foutre, mais alors, rien du tout ! 
Si nous savons l’escargot hermaphrodite, à la fois mâle et femelle, que la bestiole est capable de produire des spermatozoïdes et des ovules, sans pour autant atteindre l’autofécondation, il doit quand même s’accoupler avec un partenaire pour se reproduire, ce qu'on appelle la « fécondation croisée », que penser d'un insecte, espèce endémique découverte au Brésil, dont l'accouplement peut durer entre 40 et 70 heures et que c'est la femelle qui a la bite et le mâle le vagin ?!... Qu'il s'agit d'une production Marc Dorcel ? Que ça troue l'cul des certitudes à vous clouer le labial pour un bon bout de temps ?... C'est pourtant la vérité
Lisez le résumé scientifique ici, c'est bien plus intéressant que BHL en Ukraine ou Finkielkraut au pays de la brocante.


Sous l'casque d'Erby


Dégustation à la paille...

mardi 22 avril 2014

50 milliards à l'ombre, le bon plan d'Etat

Source
Après la libération des otages par les méchants ravisseurs, sans que nous sachions rien sur les conditions de cette délivrance – ça c'est pour plus tard – je suggère que nous libérions le pays des entraves du tout gouvernement, qu'il soit sociomou maintenant ou droitiste plus tard, avant que la déripette ne se généralise et ne devienne la rivière sans retour.
Et qui dit déripette, dit achat de torche-cul, molletonné pour les plus fortunés, plus rêche pour le précaire, chez qui le terme en chier n'est plus un accident économique mais de la culture tout terrain pratiquée depuis la naissance pour le compte d'un gang de politicards mafieux au service d'un empire dont ils exécutent les basses œuvres coiffés de n'importe quel couvre-chef, pourvu que leur fief électoral demeure leur domaine réservé.
Il est urgent d'empoigner le balai, celui qui accroche le bitume, de le passer dans les allées de la vie, la rendant plus propre, plus respirable, pour nous donner un peu d'air, moins pas de l'oie. Car que nous propose-t-on en guise de programme tous les jours de la vie, de campagne en campagne, sinon de remettre au goût du jour cette marche martiale, stupide, humiliante et meurtrière ?... Que faire pour en sortir, puisque de promesse en roulage de farine les siècles passent sans autre chose à grailler que de la douleur, du mensonge et du sang.
Empêchons ces malfrats de nous proposer leurs interminables parties de dés pipés à longueur d'ondes et de déclarations, toutes orientées vers un seul but : nous maintenir au piquet.
Le gouvernement a en tête de faire des « économies » et grand tapage est mené pour nous endormir. Sur le dos de qui ?... Réfléchissez avant de lever un doigt idiot ! Du jeune, du salarié, du chômeur, qu'on exclue des statistiques comme on lance un crachat sur la chaussée. Du vioc, des femmes enceintes, des malades, des clodos, qui, bientôt, seront obligés de payer en travail « d'utilité publique » pour acquitter le carré de bitume surpollué qu'ils occupent de façon obscène et  nuisible.
Taxe obligatoire pour tout et pour tous et privilèges démesurés pour la petite oligarchie dominante, voilà la vérité de ce vaste projet d'économie.

Liens aux petits oignons :
A propos de la classe dominante…
De la monalectique
Les citoyens tous unis contre l'union européenne des banquiers
 


Sous l'casque d'Erby


Mets de l'huile !...

lundi 21 avril 2014

Pâques : les cloches sonnent, sonnent...

Erby

Nous voici donc lundi de Pâques, plein d’œufs dans un seul petit panier. Bien que nous sachions d'expérience qu'il ne faut pas tous les mettre dans l'même, on l'fait quand même. Question d'habitude. De conditionnement. Des alvéoles sur mesure pour le calibre idoine. Du bio au fermier, tout est ajusté dans et autour de soi... Nous sommes tous chocolat !
A Pâques on sonne la cloche et les cloches sont au pied. C'est que dans ce monde, plus les cloches sont nombreuses, plus le nanti est plein comme un œuf !
Auprès de mon arbre...


Otages libérés. Au secours !
Heureuse Hexagonie. On récupère ses otages et c'est Jour de Fête au village ! Pour le reste on fait trêve. Du respect, s'il vous plaît ! Ces ex-otages ont vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'Ours. Pour tout dire, ils ont fait dans leur futals et qui leur en voudrait aujourd'hui d'être revenus au pays pour jouer les torche-cul d'un pouvoir récupérateur, faisant semblant d'être heureux auprès de leurs libérateurs ? Y compris de se laisser embrasser par un président touché par l'aubaine ? Sur ce point, gouvernement et médias n'ont pas perdu de temps pour matraquer du foyer à l'arme lourde, de l'information en mode tire-larmes à fleur de mouchoir.
C'est Pâques, Ventrebleu ! Ça se fête !
Hollande à l'aéroport. Hollande donnant l'accolade sans distinction de pensée ou d'idéologie. Hollande conjugué au raide, au mou et au fier, façon repas de comice agricole où, à la toute fin, le dessert, un étouffe-chrétien, est tellement bourratif qu'il vous étreint le gosier jusqu'à la congestion !
Vite, vite, on boit un coup pour oublier tout ça !

Petits liens avec ruban :
Les mots travaillent 
Un peu d'air sur Kepler !
 

vendredi 18 avril 2014

Cui-cui est un drôle d'oiseau

Aujourd'hui je n'avais rien à dire. Plutôt si, mais je n'avais pas l'envie. Ni déprime, ni coup de mou, mais une question simple, souvent la même, avec toujours la même réponse : pourquoi faire ? Fer à repasser. Alors quand, en pleine séance de sérendipité, je suis tombé dans le nid de Cui-cui, je me suis dit : voilà qui est bien, voilà exactement ce qu'il me faut. Raison pour laquelle je balance ce coup de projecteur en sa direction sans perdre mon temps à lui demander son autorisation, sachant qu'il me l'accordera sans problèmes :


Internet, ton univers pitoyable...
Au fond de ma cave, derrière une vieille porte aux gonds et à la serrure rouillés, j'ai retrouvé ce texte qui date de 3 ans et me parait toujours autant d'actualité. 
Sa lecture pascale ne vous fera pas mal à la tête.
Amies 2.0, potes ver2.1, passants 1.0 qui vous retrouvez ici par hasard, curieux avides de sang et de spectacles morbides, savez-vous pourquoi j'aime Internet ?
Parce qu'il réhabilite l'écriture et la lecture... Parce qu'enfin un média privilégie  l'écrit sur la vidéo, l'actif sur le passif. Parce que cette forme de communication permet à toutes les oiseaux de s'exprimer : les aigles comme les buses, les vautours et les colombes, y compris les merles, qui, en l'absence de grives ont le droit de se manifester.
Même si parfois le style employé ressemble à un borborygme glaireux.
J'apprécie ce lieu où les "élites" médiatiques, politiques, s'expriment fréquemment comme des pieds, avec force fautes d'orthographe, erreurs grammaticales et contresens, où la notoriété s'étale dans une mare de boue  et où, sous le verni médiatique qui craquelle, apparaissent de banales et médiocres personnalités sans relief.
J'aime ce lieu où, comme dans la Corse du début du siècle dernier, des clans se forment naturellement avec leurs parrains, leurs tueurs à gages, leurs passionarias soumises aux caprices du chef, leurs délateurs et leurs zélateurs.
J'affectionne intensément cette agora, où le humble peut s'exprimer à l'égal du grand, où le minus de la France d'en bas s'en va interpeller  le puissant, où le petit citoyen qui courbe quotidiennement l'échine peut se transformer en justicier féroce, où la puce peut agacer l'éléphant, où l'identité sociale  s'effondre sous les coups de boutoir de la sincérité, où les chiures d'oiseau malingres peuvent noyer le phénix sous un tas de merde, où l'anonyme fait la pige à l'académicien, où le talent dénonce les injustices quotidiennes, où les convictions chevillées au corps nous emportent avec enthousiasme...
Vous avez envie de connaître la chute ?... Ben, c'est simple, cliquez par ici !  

Sous l'casque d'Erby

jeudi 17 avril 2014

Ukraine : premier jour de guerre

Erby
Une guerre civile où il ne se passe rien ou pas grand-chose, hormis quelques prises de bec entre ukrainiens pro-européens et pro-russes se déroule sous nos yeux, sans que nos  vaillants journalistes aient autre chose à nous délivrer que le récit de quelques horions distribués de part et d'autre et l'existence de ce qui pourrait s'apparenter à une montée de pression pouvant aboutir à un affrontement plus général, si le dialogue entre russes et américains n'aboutit pas à un compromis acceptable. Un véritable drame journalistique !
Déclenchée par l'Union européenne, Hexagone en tête, pendant les dernières olympiades (n'oublions pas ce point), téléguidée par les États-Unis, à qui cela rappelait la nostalgique époque de la guerre froide et le musellement des peuples par la chtouille, ce nouveau bourbier est en train de devenir la énième représentation du Grand-Guignol. 
Après un déversement inouï d'informations en direction d'une opinion endormie, mais pas trop dupe quand même, une nouvelle carte se dessine, sous le regard goguenard du financier, réjoui devant le tour pendant qu'il est en train de jouer à un public saisi aux tripes par la bande-annonce.
Croisées et recroisées, via des médias en rupture d'imagination, le scénario nous livre l'échographie du corps du patient, autant dire la vue satellitaire du squelette, avec moult ecchymoses et fractures, ce qui laisse supposer que la victime a fait l'objet de sévices avant de passer à trépas : la présence de nombreux lombrics, tous au festin, montre un état de décomposition avancé. Un spectacle peu ragoûtant à voir pour le légiste qui au moment où il fut sommé de se rendre à l'institut médico-légal festoyait en compagnie de ses proches dans un grand restaurant spécialisé dans la viande de gibier... 
Malgré un déploiement illimité de moyens techniques d'observation au pays les spécialistes, les journalistes ne déplorent que des d'incidents mineurs, très « localisés ». Et si mort il y a, la famille de la victime n'est pas venue réclamer la dépouille, ce qui est un comble et plombe d'autant plus le côté spectaculaire de l'information par le témoignage. Un désastre.
Cependant, dans cette cruelle version de la guerre des boutons qui attire le gogo à gogo, on voit des femmes, des enfants, des hommes et des vieillards, souffrant, crevant de misère et de vouloir, se consumer à petit feu là où la volonté du riche l'a décidé. Les puissants de tous les camps occupant le balcon, faisant la claque, riant bruyamment, se donnant des coups de coudes complices, tant ils n'en peuvent plus devant l'image grotesque du couillon pendu aux branches solides de l'arbre fructifère de la bêtise afin de perpétuer l'espèce...


Sous l'casque d'Erby


mercredi 16 avril 2014

Roms : des vraies fausses notes

Si le noir, l'arabe, le basané, l'intrus, frères de misère, sont facilement repérables par des poulardins au bord du chaos mental, la France politique, elle l'est par son hypocrisie. Usant de son statut historique, de sa flamboyance passée, jouant de l'épate, en lousdoc, elle fourgue au noir, à l'arabe, au basané, au Rom, des raisons de craindre notre belle monarchie hexagonale sous la lumière solférinienne, tout comme ils la craignaient déjà sous le règne de Sarko, que nous avons si durement combattu.
Sûr que si toutes ces « saletés », n'enlaidissaient pas les quartiers chics de notre belle ville lumière, écumant du trottoir main tendue, s'accrochant à nos basques comme berniques à la roche, certes cela ne changerait rien à la crise et au mal vivre de chacun, mais cela contribuerait à soulager l'inquiétude qui se répand insidieusement dans les quartiers protégés, afin de libérer l'habitant d'une oppression supplémentaire. En prise avec l'intrus, notre citoyen perd un temps précieux à tenter de comprendre les raisons qui ont motivé le pullulement par chez nous de gens pas comme nous... En un mot comme en cent, il n'a pas envie non plus de supporter de telles apparitions quand il descend de l'immeuble pour se rendre chez l'épicier arabe du coin, ouvert à toute heure, ni à se faire secouer la conscience comme prunier aux prises avec un mistral perdant quand il longe le trottoir en quête d'olives dénoyautées pour ajouter à son poulet au citron qui mijote sous le feu. Ouste, le vent mauvais ! A bas la météo ! On délocalise tout ça ! Ils n'ont qu'à aller faire la manche chez les pauvres !
Mais qui est ce maudit corbeau qui a osé communiquer à l'opinion une note interne au commissariat du 6e arrondissement, préconisant de balancer hors frontières du quartier tout ce qui mouscaille le Rom, avec ou sans morbach, avec ou sans clébard, pour préserver un privilège intact ?... Un lanceur d'alerte ou un délateur ?... Un citoyen responsable ou un homme aux prises avec la merde, jouant le rôle du piston pour des clopinettes, qui en a marre de la puanteur de l’État et qui la dénonce ?...
Le fait est que cette note dérange fortement nos amis de la gouvernance normale. Tant qu'ils ont pu avancer masqués, ils l'ont fait. Or aujourd'hui c'est bas les masques et bredouillage tous azimuts, car si les quartiers sont présentables, la question demeure, avec ou sans rectificatif : quelle différence il y a entre hier et aujourd'hui, entre Hortefeux, Guéant, Besson, Valls et nos valeureux solfériniens ?... 

Notes et contre-notes :
Roms à «évincer» 
La #Valls des aliénés… 
Président UBUllande le compétent



Sous l'casque d'Erby 


mardi 15 avril 2014

Europe inside

En colère contre tout, contre tous et contre moi-même. Trop de cons. Trop de débiles, convoyés  là où personne ne veut y aller. Bien que d'esprit assez moutonnier, nous ne sommes pas, en théorie, assez bovidés pour aller nous fracasser au bas du précipice pour le seul plaisir de faire plaisir à un gang de malfaiteurs. Je dis bien en théorie, pour ce qui est du mouton...
Pauvre de nous ! 
Chacun dans sa bulle, tête dans le guidon, pensant obstinément que le piaf est un aigle, le caniche un lion, le banal sublime, et le grandiose, la porte qui soudain s'ouvre pour une oxygénation rapide, façon « le miracle est dans tout », nous roulons à tombeau ouvert vers notre sépulture !
Hélas, malgré lui, ou par sa faute, le miracle nous étouffe, à force de se faire désirer ! On meurt, on calenche, on canne, on clabote, on clamse, on passe l'arme à gauche, en totale dislocation, si tant est que ce terme sonne encore l'alerte aux oreilles d'esprits fortement abîmés !
Bientôt, au milieu de tout le reste, ce reste qu'on ne digère plus, qu'on dégueule, qui nous rend malades, à force de pourriture et de corruption, de petitesse et d'idiotie maladive, arrivent sur nos écrans, par les antennes radio et par tout moyen de communication à pulsion satellitaire, les élections européennes ! Byzance ! Le malfrat est à son affaire et le mouton à son pâturage transgénique !
S'il s'agit de l'Europe que ces salopards nous proposent partout, en Grèce, à Chypre, au Portugal, en Espagne, en Ukraine maintenant, comme chaîne au cou solidement cadenassée, dans une ambiance de guerre civile et de pollution mentale généralisée, afin de nous faire accepter un système marchand, pliant et pillant les peuples au chalumeau de la finance, usant de la manipulation comme on joue du bonneteau, je dis merde aux imposteurs ! Je dis merde, pas qu'à cette Europe, mais au Monde qui a permis cela !
Source
C'est pour dénoncer cela et contre tout tout ça qu'il faut cesser le petit jeu de cour de récréation qu'on nous pousse gentiment à pratiquer, pour tirer, une fois n'est pas coutume, dans la bonne direction, tous ensemble !
Un vœu bien pieux, je l'avoue !

Aimerez-vous ? :
Confitures d'airelles 


Sous l'casque d'Erby

dimanche 13 avril 2014

Dimanche zyzycal : Carmen Maria Vega

Menteuse, alcoolo, va-de-la-gueule, hâbleuse, mal dans sa peau, vindicative, le personnage des chansons de Carmen Maria Vega n’est pas toujours fréquentable. Mais on cède dès le premier couplet à ses déclarations à l’emporte-pièce, à ses méchancetés jubilatoires, à ses impudeurs virulentes, à ses tendresses ébréchées. Depuis deux ou trois ans, son nom ne cesse de grandir dans les rubriques « à découvrir » et dans les conciliabules des professionnels : cette Carmen est un des personnages féminins les plus forts qui soit apparu depuis belle lurette dans la chanson française... Pour la suite suivre la flèche

 
Qu'est-Ce Qu'ils Sont Cons ! - Live,  

On s’en fou  

Carmen Maria Vega en live pour "Les Rendez-vous de la Lune"


Chez les cafards déjà en Février 2013 !



Sous l'casque d'Erby


samedi 12 avril 2014

Adrien Abauzit


L’aspect matériel de notre existence devrait elle est plus importante que l’aspect spirituel? L’homme masse de Hannah Arendt est de condition proche de la mort cérébrale. Ainsi serait la condition du citoyen contemporain occidental d’après Adrien Abauzit. Pour lui nous vivons dans un totalitarisme de marché. L’être humain est aliéné par le déracinement au regard de la philosophe Simone Veil et maintenu dans son aliénation par la pression de son Surmoi. Son livre NE EN 1984 DERACINEMENT ET SURMOI CHAINE D ESCLAVAGE CONTEMPORAIN m’interpelle par son évidence. 
"Quand on dit que l’homme est aliéné à des universitaires et autres spécialistes , nous avons tout de suite droit de leur part à des sarcasmes …Il est vrai que depuis 1789 nous aurions pu espérer croire que l’abolition des privilèges de certains par rapport aux autres. Nous aurions cru que les droits de l’homme permettraient liberté, respect, égalité tendant alors vers la démocratie… La démocratie c’est le pouvoir des gouvernés de contrôler les gouvernants. Or le peuple n'a que le choix en votant, de désigner le gouvernant mais ce dernier, une fois élu, n’aura plus aucun contrepouvoir. Il gouvernera donc comme il l’entendra en toute impunité. De plus depuis 1986 avec l’Europe, les vrais dirigeants des peuples sont les commissaires Européens. Ceux-ci ne sont pas élus mais nommés par la commission et le parlement Européen… La démocratie est donc caduque. Cependant l’individu bénéficie d’un très grand nombre de liberté dans ses droits. En fait l’aliénation ne vient pas d’un système inique mais vient de l’action d’acteurs purement privés. Son postulat est que les classes dirigeantes défendent que leurs intérêts par des stratégies souvent perverses. Elles sont toujours contraires aux besoins générales. Il faut avoir une bonne connaissance de l’histoire pour se rendre compte qu’a travers les siècles, nombre de dirigeants craignant d’une manière ou d’une autre pour ses intérêts, à cause d’un ou des individus, ces derniers, la plupart du temps, passèrent à la trappe. Aujourd’hui ce postulat bien connu qui a servi tant livre et de films, est diabolisé par les médias, le traitant de complotiste. Étienne de la Boetie dans son traité sur la servitude dénonce que l’homme aime la liberté mais qu'il est toujours dans la servitude. Il a trouvé trois causes à cette servitude En premier l’habitude, la deuxième c’est « cette ruse des tyrans que d’abêtir leurs sujets ». Il est plus facile de diriger des poissons rouges sans culture. La troisième c’est la hiérarchie des pouvoirs qui permet de mieux tenir le peuple dans une chaine ininterrompue dont les membres s’appelaient « les mange-peuple » ces derniers maintiennent le peuple dans la servitude pour veiller aux intérêt du chef suprême. Ceux qui diabolisent ces faits qui existent depuis toujours sont des gens qui ne veulent pas que l’on voit la réalité tel qu’elle est. Ces gens sont donc les acteurs au service de la classe dirigeante. Aujourd’hui comment fonctionne le totalitarisme c’est une double destruction de la réalité et des institutions sociales. Adrien Abauzit pense que l’on peut réduire un peuple à l’état de masse en appliquant ce totalitarisme. C’est donc un système d’aliénation. On y arrive tout simplement en déstructurant l’individu. En lui retirant tout référent culturel, politique, idéologique, spirituel, civique, etc…. Cela fonctionne à merveille L’être humain en est réduit à devenir un poisson rouge qui erre dans un espace social dans lequel il ne comprend rien et qui est donc contraint à subir une réalité qu’il n’arrive pas à cerner. Cette destruction de l’individu se fait par deux grand piliers. Un système de propagande à idéologie dominante … et le deuxième, c’est la sous-culture mercantile anglo-saxonne, la culture hédoniste de masse est un bélier d’inversion des valeurs. Elle pousse les individus à se remodeler à partir des canons qu’elle propose. La télévision met en avant des modèle d’individus totalement déréglés pour que la jeunesse se déstructure en voulant l’adopter. L’idéologie dominante, c’est être de droite pour l’économie, c’est à dire néolibéral via les traités et de gauche pour le plan des mœurs, c’est à dire une destruction des valeurs traditionnelles. Nous avons deux têtes de l’idéologie dominante. Le libéralisme identitaire et le libéralisme libertaire. Quelles que soient les batailles entre les deux, se sont toujours les intérêt oligarchiques qui seront défendus, le peuple sera marginalisé. La présence de ces deux piliers va provoquer une véritable destruction des sens : destruction du sens des mots, du sens de la rationalité, du sens des conventions sociales classiques et des mœurs etc… Il y a une destruction des sens de la réalité. Les M. E. S en sont la preuve. C’est une dictature pure et dure qui bénéficie d’une impunité totale. Nos institutions ne sont plus au service du peuple. L’individu est déraciné, est toujours un homme libre mais il a perdu l’usage de sa liberté. C’est l’inertie de l’âme. L’individu est aliéné par sont déracinement. Il faudra aussi compter sur le Surmoi de Freud, le gendarme qui vit dans nos têtes." 
Je ne sais pas vous mais moi, je vais m’offrir le bouquin.


 Pour un peu de fraicheur et de jeunesse

vendredi 11 avril 2014

Alain Finkielkraut, l'élu !

Source
Alain Finkielkraut élu à l'Académie française dès le premier tour, jeudi 10 avril, par 16 voix sur 28, c'est de l'info !
C'est ce qui pouvait arriver de mieux à cet être momifié, sorte de ténébreux triste à crever, qui à force de ne pas s'aimer finit par détester les autres, de préférence le palestinien, le noir, l'arabe, le Rom et tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une vision de pauvreté devant son rectangle de fenêtre, ce qui lui rappelle sans doute que la psychanalyse n'est pas que le canapé sur lequel on s'allonge pour faire de la confidence au spécialiste, mais le lit de mort de celui qu'il pense être son ennemi ! Combien de siècles lui faudra-t-il pour comprendre que l’œil et l'esprit ne perçoivent que des erreurs longues à mettre en lumière ?... Raison pour laquelle il a sans doute fait de la France et du sionisme un jardin jalousement préservé. Dans un autre contexte, il aurait été tout aussi bien défenseur de valeurs contraires. Hélas pour lui, cela n'est pas le cas, ce qui lui confère un manque de noblesse qui le frustre : on ne peut pas se prétendre philosophe et détester autrui avec autant de force ! C'est donc avec une valeureuse pugnacité que l'homme bataille férocement pour la défense de SES valeurs, aussi vraies que les nuits de papiers qui l'habitent. C'est aussi sans doute pour cela qu'il quête, fouille dans les coins et sous la poussière, cherchant trace et ADN du bijou rare qui lui permettrait de « tirer au clair » l'onde volage de la métaphysique, pour que celle-ci lui révèle, enfin, jusqu'à quel point il a RAISON. Il en a fait, dans sa folie, son mythe de Sisyphe, mais monté à l'envers par un cinéaste de série hollywoodien, où l'on voit le gars descendant à toute vitesse la colline où il est censé se trouver roulant sa caillasse, débarrassé du fardeau, sulfateuse en main, tirant sur la gueule de tous ceux qui n'ont pas eu la chance d'avoir sa chance, ni l'élasticité d'une culture revisitée à la sauce sioniste.
Finalement il est bien à sa place chez les morts-vivants !

Dans la ligne de mire :
Alain Finkielkraut, « l’homme qui ne sait pas comment ne pas réagir » 


Sous la Banane de Miguel


jeudi 10 avril 2014

Gouvernement Valls, secrétaires et larbins, c'est l'Etat

Avec la nomination des Secrétaires d’État, le gouvernement Valls est au complet. Après le roulage dans la farine, le roulage continue. 
Enfin une bonne nouvelle, Harlem Désir quitte la tête du PS, qui n'en avait plus du tout depuis bien avant qu'il ne le dirige, pour prendre le sous ministère des affaires européennes. Comme on le souligne chez les connaisseurs, non sans malice, ce secrétariat est une « coquille vide ». Ça tombe bien, il va pouvoir se remplir d'aise. A l'approche des futures élections européennes, la montée en puissance du babillage clientéliste et la branlée à venir, il aura, comme à l'ordinaire, le sentiment profond du viol par consentement mutuel.
Il y a en politique des formules magiques qui t'alpaguent le gogo, te le scotchant à l'écran ou au récepteur radio comme bernique à la roche que c'est bonheur à voir ou à entendre. Personne ne capte que dalle, mais on les trouve tellement plaisantes aux esgourdes qu'on s'y attache avec émotion, les répercutant opportunément à l'heure de l'apéro en pestant sur la qualité du produit qu'on nous fourgue au prix fort.
Ainsi du terme « gouvernement resserré » qui évoque, de fait, un nombre limité de parasites, de marlous, exerçant la fonction vers laquelle se sont hissés au prix de nombreuses trahisons tous ceux qui trouvent dans l'exercice du pouvoir une façon douteuse d'éviter le monde sulfureux et par trop dangereux des bas-fonds en devenant le chef d'orchestre.
Nous voici donc avec un gouvernement resserré, plus économe, mais comme les prix ont augmenté... Le précédent s'étant déjà montré fort riquiqui à tous les paliers, mais costaud en prélèvement chez le petiot, j'imagine sans peine ce que celui-ci préfigure... C'est un fait, le blaireau aime les formules magiques, cela lui rappelle une enfance débilitante sous la houlette des Studios Walt Disney !
Rien à voir, je passe à autre chose (encore que...), à force, on finit par en avoir marre ! De la vie, de tout. Je vous rapporte un fait divers qui a eu lieu loin de chez nous. Au Chili pour être précis. Un cas gastronomique de haute volée, parole de rôti. C'est un plat que je déconseille vivement. C'est l'histoire de cette chilienne qui a tué son compagnon de paddock, proprement démembré et fait mijoter dans un plat de sa fabrication, après lui avoir envoyé quelques bastos dans l'caisson, parce qu'il avait eu l'outrecuidance de chourer dans la caisse (commune ?) 10 000 malheureux dollars !
Si cela vous donne des idées, je n'ai rien à voir là-dessous, je ne fais que reproduire  une info piochée chez les voisins.

Dans la droite ligne :
Manuel Valls et son programme économique… Un vaste enfumage !
 


Sous l'casque d'Erby