vendredi 25 avril 2014

Ukraine, logiciel en vente libre

Week-end, blagues, jeux sexuels, sports, chômage, retraites, pouvoir d'achat, travail du dimanche, météo, réflexion sur les milliards d'hectolitres de sueur et de sang à répandre pour l'économie et le plaisir du riche, nous y arrivons. Mais pour le moment, bien que tout cela fasse partie du plan d'ensemble, on met de côté. Objectif l'Ukraine, nous n'y échapperons pas. C'est inscrit au programme.
L'Ukraine c'est open ! Le logiciel est en vente libre dans toutes les officines spécialisées. Vous n'avez besoin que d'un simple clic et il est téléchargé. Tous les indicateurs sont au vert, autant dire que le rouge est mis et que ça pèle du cul que c'est misère à montrer.
Contre la mémoire courte (faut pas déconner non plus)  : le désastre ukrainien a plusieurs parents, c'est une famille nombreuse : l'Europe, les États-Unis, les insidieux de la finance, dont les deux premiers sont les débiteurs. Ils nous font le coup du bien et du mal avec les dragées Fuca depuis combien des décennies, ces salingues ?... Sommes-nous assez jobards pour tomber plusieurs fois dans le même piège ? Je crains bien que oui.
Ici, en notre belle et proprette Hexagonie solférinienne, toute vouée à la domesticité, depuis que le socionul est aux manettes et le gaucho dans les choux, la France officielle ne manque aucun rendez-vous avec la cradinguerie guerrière, histoire de faire oublier au pays la raideur soumise du valet de chambre. A défaut de verticalité, cette France prosternée, jouant les costaudes, faisant des moulinets pour épater la galerie, alors qu'une pichenette suffit à l'envoyer dans les cordes pour le compte, n'est que la précieuse ridicule dont on se gausse dans les chancelleries du monde. 
Voici donc nos merveilleux socialistes se préparant dès dimanche à mettre des avions de chasse, opérant depuis la Pologne, à disposition de l'Otan, pour remoucher et cafter pour le compte des amerloques, ce qui nous donne l'image humiliante d'un pays « libre » agenouillé sous la braguette du Maître.
Cracher sur vos tombes est le moins qu'on puisse faire !

Sous l'casque d'Erby


Sainte Ségo de la verduritude ... Binez pour nous!

9 commentaires:

  1. Bonjour les caillasseux. Temps théâtraux.
    Que je vous cause quand même un peu de la pièce que nous avons été voir avec Martine vendredi 18, à Guingamp, au théâtre du Champ-au-Roy. La compagnie Franche connexion donnait une représentation des Misérables de Victor Hugo, au bénéfice du Secours populaire de la ville. Seul sur scène pendant une heure et demie, Stéphane Titelein interprète magnifiquement chaque personnage dans un décor minimaliste, invitant le spectateur à s'accrocher aux mots, aux sens et à la langue pour un voyage partagé.
    Si le hasard fait que vous tombiez sur cette pièce et sur ce comédien dans l'une de vos villes ne manquez pas le rendez-vous ! Un seul comédien interprète Les Misérables

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    1. Ce n'était pas ici Victor Hugo, certes, mais Henri Calet - quand même! - qui fut hier soir présenté et lu par le seul artiste Gérard Lambert dans un bistrot de St-Nazaire (voir l'article d'hier). Nous n'étions qu'une douzaine d'auditeurs, en bout de grande salle bruyante de 50 consommateurs... mais Gérard sut se faire entendre et, avec son humour et son talent, su faire entendre Henri Calet, l'un des "désemparés" écrivains de son époque (1935-55), pour reprendre le titre d'une anthologie de Patrice Delbourg. Cet ouvrage, paru au Castor Astral, regroupe des écrivains dits "mineurs" qui furent surtout des aventuriers "en avance sur leur temps", ou simplement "hors temps", donc marginaux et marginalisés, mais importants : Le poète Patrice Delbourg et l'ex-libraire Gérard Lambert sont des "passeurs de temps" très utiles, courageux... Merci à eux !

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  2. Ouah ! bonjour la performance ! Salut Rodo, salut à tous.
    Pour la piètre prestation de successeurs de louis XIV réduits au sous-rôle de sous-larbins, on applaudit. On se gausse. On tape des pieds, on rit, on couvre le tumulte des languissants "journaux" réduits à faire un travail de terrain dans leurs bureaux, en se passant en boucle la BO de Apocalypse Now. Il est loin, le temps de Charles Enderlin commentant en direct sous les balles..... De loin, on ne voit plus les "bavures".

    Pauvre monde !

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    1. Ce n'est pas parce que Louis XIV ne fut pas un "sous-larbin" comme le Fromage de l'Élysée, que je suis fier de ce roi sanguinaire!

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  3. J’ai bien peur que cette fois le piège ne se referme sur nous. Une bonne guerre pour remettre les compteurs économique à zéro sur le territoire de l’Europe en plus, les USA n’ont plus rien à perdre , ce serait même, the last chance pour eux

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    1. Eh oui, c'est comme çà que commencent les vraies guerres rouges, dont on ne sait pas si elles vont durer deux jours, ou dix ans. Il est vrai que si l'on scrute la planète entière, il ne se passe pas un instant où le calme règne partout. Les marchands de munitions doivent regorger de dollars. Avec les fabricants de "médicaments", qui poursuivent le même but, ils sont de beaux pourvoyeurs pour la limitation de la vie sur Terre.

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    2. Salut Jean-Claude. Reçu tes badges. Cool. On s'appelle.

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  4. Piochée chez les Moutons enragés. S'il y avait encore un doute, ce dont je doute, il est vite dissipé : Le Vrai Visage de Manuel Valls, par Emmanuel Ratier

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  5. Pas vraiment top, l'Erby du jour.

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