Vendredi c'est sauvage

Vendredi. Déjà !

Voici le genre de remarque qu'on fait tous les week-ends quand on croise un imbécile a qui on n'a rien à dire tous les jours de l'année. Mes multiples voisins en font partie, sauf qu'ils ignorent qu'ils sont mes voisins et que nous nous croisons tous les jours. 

Quand je fais un tour de l'actualité, je me dis que la seule chose qui vient à l'esprit est :  
Vendredi. Déjà ! 

Que se mettre sous la dent ?... L'Ukraine ?... Encore ! 
L'amerlocain, vexé par la claque poutinienne, déclare avoir l'intention de « hausser le ton », quand il aura retrouvé ses esprits en prenant des mesures « punitives » contre la mère Russie. Pour l'heure, l'amerloque envoie la Merkel lancer une mise en garde sur les  « graves conséquences à long terme qu'aurait pour Moscou la poursuite de son action en Ukraine. »

Si je devais résumer par l'image ce que la diplomatie occidentale vit en ce moment, la vidéo transmise par l'ami Erby en est l'illustration percutante. Que nous aimions le sport ou pas, il est des situations dont l'éloquence se passe de commentaires. Séquence choc !

Vendredi. Déjà ! 

Profitez-en, parisiens bienheureux. Ce week-end, le transport en commun est gratuit dans la capitale pour cause de smog. Le pic atteignant des niveaux qu'aucun militant révolutionnaire n'osera affronter, de peur de compromettre sa participation à des manifestations futures, voici le conseil d'un ami qui vous veut du bien : on reste chez soi, on regarde la téloche et on admire le débit et la beauté plastique de David Pujadas à l'heure de la décérébration intensive.

Je ne peux finir ce billet sans vous faire partager la frayeur de Jacinta Rosewarne, brave australienne, qui avait laissé traîner dans son garage et son toutou et de l’éthylène glycol, deux choses totalement incompatibles. Hautement nocif, ce produit, qu'on trouve dans les radiateurs et les liquides de frein des bagnoles, peut causer des dommages irrémédiables chez quiconque a la mauvaise idée de l'absorber à l'heure de l'apéro. Charlie, le terrier maltais de la dame l'a fait !... Alors qu'il semblait voué à une mort certaine, des vétérinaires rompus à des pratiques insolites en milieu hostile, se souvenant qu'en Australie tout se guérit par l'alcool, ont eu l'idée de lui faire subir une cure de vodka et ça a marché ! 

Non seulement Charlie a évité le pire et remue la queue-queue comme jamais, mais sa maman ne peut plus se passer de sa bouteille de vodka, au cas où il récidive ! 

Ils sont forts, ces Russkoffs ! Après la Crimée, ils sont en passe de s'annexer l'Australie sans le moindre coup de feu !

Sous l'casque d'Erby

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