Obama a les fesses sur le grill. Ne pensez pas à mal, ceci est une image. Ils sont nombreux dans l'univers sombre du pouvoir à connaître ce genre d'inconfort et à bien s'y habituer. Une petite ligne par-ci, par là et ça vous change la perspective.
Selon des sources « autorisées » — il faut toujours se méfier des sources, surtout quand elles sont « autorisées » — il serait, ou aurait été — lors de ses deux mandatures une des pièces principales de la CIA et le bras armé du pouvoir invisible dans le jeu de manipulation par lequel les États-Unis ont plongé dans l'une des séries les plus noires de sa jeune histoire. Pourtant, elles remplissent déjà nombre d'encyclopédies !
Barack Obama, pour qui la guerre aura été un jeu vidéo pour post-adolescent cruel, serait le dernier marionnettiste de la Maison Blanche. Celui qui dictait, après avoir été briefé, au personnel de ce pauvre Joe Biden, son ancien vice-président, où et quand on devait l'aider à nouer la cravate ou à lacer les chaussures. À lire un texte devant la presse, dont il oubliait le contenu quand il ne perdait pas les fiches rédigées par les conseillers. Que savons-nous des mystères diamantifères qui jalonnent l'univers et ses complexes ?
Un procès arrive, c'est imminent, affirment des « sources bien informées » ! Quand les sources sont « bien informées » on peut d'ores et déjà penser que le futur prévenu est entouré d'une nuée d'experts spécialisés en farces et attrapes. Une mise en scène par laquelle tout paraît vrai, mais tout est faux, du bras coupé aux faux serpents ; du coussin péteur au chewing-gum électrique.
Une affaire qui télescope celle du procès de P. Diddy dans lequel il est « indirectement » impliqué, son nom ayant été cité au cours du « témoignage déroutant de l'ancien assistant du rappeur ».
Et dire que je fus ému jusqu'aux tréfonds lorsque pour la première fois de son histoire l'Amérique se choisit un président noir ! Quel naïf !
Dans tout cela, il reste le spectacle. Que les Pangloss n'exultent pas trop vite. Ceci ne sera qu'un nouveau feu de paille ! Une énième diversion.
L'idée naïve que nous avons d'une justice immanente, bouc émissaire compris, n'est pas encore à l'ordre du jour. Cela est perturbant pour l'équilibre psychique, je l'admets, car de contrariété en contrariété, nous nous retrouvons dans un pays sous curatelle ! Adieu, veau, vache, cochonne et couvée !
Hélas, l'être déconstruit, reste coriace dans son tout petit costume, rien ne l'en débarrassera. Quand une créature du pouvoir est « terrassée », une autre est déjà dans les starting-blocks pour prendre le relais. On croit atteindre le Diable, nous n'avons affaire qu'à l'un de ses démons !
Handicapé, parce que formaté par l'éducation de l’État et un milieu ambiant métastasé par la frivolité et la course à la breloque, le petit homme pensera ce qu'on lui suggère de penser, en toute liberté. Dira ce qu'on lui dicte, crachera sans hésiter au visage de son voisin d'enclos, qui cherche à couper les barbelés, afin de respirer l'air vivifiant de la liberté et, pourquoi pas, du bonheur !
Sous l'Casque d'Erby