lundi 14 décembre 2020

Folie d’État contre Fourtillan ?

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Y a des jours, je me demande pourquoi passons-nous le plus clair de notre temps à dénigrer l’action politique telle que pratiquée par nos gouvernants depuis des décennies, ceux-là mêmes qu’on nous a « librement » aidés à choisir pour nous tondre le poil d’année civile en année civile, jusqu’à ce que ça sente fort le sapin dans le salon. Et pas précisément le Sapin de Noël !
Prenons le professeur Fourtillan, retiré de la circulation et mis sous séquestre dans un pavillon de fous, à la manière de Vol au-dessus d’un nid de coucou, pour avoir donné un avis scientifique et politique, avec beaucoup d’autres intervenants, dans le film Hold-up, documentaire dénonçant les mensonges dans la gestion de la pandémie du coronavirus et les dérives politico-financières subséquentes…
Retiré de la circulation, pour raison d’État ? Quelle raison d’État ? 
Mis à l’abri au Centre hospitalier Le Mas Careiron, à Uzès, sur ordre d'un juge, personne n’a le droit de lui rendre visite, hormis sa famille, dit-on à l'accueil ou au standard téléphonique, saturé par les appels solidaires.
Mais quid de sa femme ?...Selon un très proche, madame Fourtillan reste « injoignable », ce qui, selon lui, est très étrange… On nage en plein roman d'espionnage, au moment où John le Carré a rendu l'âme !
Une centaine de personnes a manifesté devant l’établissement où monsieur Fourtillan est emprisonné. Peu ou aucune réponse à son sujet de la part de la Direction sinon qu'il aurait « un traitement » si besoin. Sous-entendons par là que si le gars pique une crise de nerfs rapport à ce qu’il considère être injuste, le corps « soignant » s'autorise à lui administrer une dose de cheval pour le calmer ! 
Son emprisonnement peut se prolonger pendant quinze jours, ajoute-t-on de source officielle. Circulez, c’est la déraison d’État !
Si nous mettons en perspective ce qui se passe en France depuis l’élection de Macron et ce que l’histoire nous enseigne et regardons en direction de l’Argentine et de sa junte militaire (disparitions, exécutions sommaires, emprisonnements), ou vers le Chili de Pinochet, sous la houlette de la CIA (torture, disparition, exécutions et incarcérations) on y trouve comme les prémices d'une odeur exécrable !
En France, même si la brutalité policière s’est surtout exercée sur le Gilets Jaunes avec le basculement des médias en auxiliaires de propagande, discrédit et calomnie à la clé, la pandémie tombant bien à propos, nous avons des raisons d'être sérieusement tourmentés : la peur psychologique se répandant comme un mauvais virus, le monde d'avant fait ses valoches vers des paradis oubliés !
En somme nous assistons à une forme de torture collective, un peu comme on le voit dans le film l’Aveu. Ce noir qui enrobe le lieu et les êtres, et cette eau glaciale tombant sur la tête du prisonnier jusqu’à lui ramollir ce qui reste de raison… 
Mais, on se rassure, des choses pareilles ne peuvent pas arriver chez nous. Nous sommes la France et monsieur Macron a pour mission de la détruire !


Sous l’Casque d’Erby



1 commentaire:

  1. Le bonsoir aux caillouteuses et aux caillouteux. Temps difficiles, mais on s'accroche !

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