vendredi 31 janvier 2025

Livres - Je viens de tuer ma femme d'Emmanuel Pons / Déraison de Horacio Castellanos Moya

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J'étais venu chez le libraire acheter « Le spectateur émancipé » de Jacques Rancière, qu'il n'avait pas en stock, ce qui m'a un peu contrarié. Ah, ces libraires, qui ont tout à vous offrir, y compris des croisières sur la Meuse !
Pour compenser, je me suis retrouvé avec deux ouvrages qui n'ont rien à voir, dans leur forme et leur contenu, avec celui que j'étais venu me procurer.
Le premier à être passé sous mes châsses est l’œuvre d'Emmanuel Pons : « Je viens de tuer ma femme ». Le titre est brutal et peut heurter, je vous l'accorde. Le contenu l'est aussi, un peu. Bien moins cependant qu'on ne peut l'imaginer, s'agissant ici d'humour noir. Avant de faire le procès de cet homme, beaucoup moins dangereux que la flopée de mafieux célébrant la mémoire des clampins envoyés à l'abattoir lors de la Seconde Guerre mondiale, dont on fait commerce encore et toujours, écoutons ce que cet homme, victime de lui-même, dit pour expliquer son geste.
Après avoir commis l'irréparable, Emmanuel (c'est le nom du héros) s'est donné pour mission de trouver des oreilles bienveillantes. Pas n'importe lesquelles. Des oreilles qui savent écouter se font rares en ce monde. Cela ne se trouve pas au détour d'un clic chez le Bon coin, ni au premier coude du premier chemin vicinal venu ! Une oreille complaisante. Une oreille amie. Une oreille complice, avant de se rendre à la police.
En attendant, il écrit une longue lettre où il explique tout, mais, souci, il manque de timbres-poste pour expédier ses aveux, ce qui n'a rien d'étrange à l'ère du tout digital. Depuis que la poste a été en partie privatisée et que le commerce de proximité agonise, plus rien n'est simple.
Fichus timbres ! Pour se les procurer, il lui faut se rendre à la maison de la presse, à trois kilomètres de son domicile. À pince ! Autant dire au bout du monde. Enfin, il se décide. En s'y rendant, il imagine la meilleure façon de mettre en scène sa future célébrité. On ne perd pas le nord. Impossible qu'avec un tel acte, il ne devienne une star. Du moins dans ce village de Normandie où il a débarqué avec sa femme pour fuir, il ignore quoi. Hésitant encore et encore, réfléchissant durement, tout en suivant le cours de la rivière voisine, la Durdent (ça ne s'invente pas), il broie du canevas comme on moud du blé. Puis...
Je n'ai pas lu ce livre, joliment écrit par un artiste-peintre, pour vous dévoiler le fin mot de la fin ! Si vous voulez connaître la chute et éprouver un plaisir délicieusement frivole, vous savez ce qu'il vous reste à faire... 
« Je viens de tuer ma femme » - Emmanuel Pons - Arléa.

Sur la lancée, l'insomnie n'a pas que du mauvais, dans un registre différent, j'ai lu le second bouquin : « Déraison » de Horacio Castellanos Moya, écrivain né au Honduras, mais qui a vécu la majeure partie de sa vie au Salvador. C'est un petit livre dense et fourmillant qui vous mange la tête. J'aime les écrivains latino-américains, frères de langue et de cœur, envers lesquels l'Espagne (mais pas qu'elle) à beaucoup à se faire pardonner. Ils ont une puissance incroyable. Horacio Castellanos Moya raconte l'histoire d'un type qui a un ami qui lui veut du bien. Comme souvent avec les amis qui vous veulent du bien, si vous n'avez pas le temps de prendre la fuite avant d'écouter ce qu'ils ont à vous dire, que vous vous laissez prendre au piège de l'empathie, vous êtes perdu. Cet ami propose au héros, journaliste un tantinet paranoïaque, échoué là comme un tronc d'arbre sur une plage exotique, un boulot qui ne va pas arranger un état mental fragilisé par un parcours des plus chaotiques, qu'il accepte comme on s'accroche à une branche pourrie aussitôt après un naufrage.
Installé dans un palais archiépiscopal, au Guatemala, entouré d'un personnel inodore, son travail consiste à lire et à donner forme à un rapport d'un millier de pages sur le génocide perpétré par l'armée contre les indiens. Oups, vous avez dit oups ?!
De suite, on sent la tension, mais la vie n'est pas faite que de jubilation, n'est-ce pas ?... Il y a nonobstant dans ces pages tragiques des instants hilarants, tant l'absurde se montre à son avantage ! Au fur et à mesure qu'il avance dans la lecture, dans ses corrections, multipliant ses allées et venues au Portalito, la « plus légendaire des cantinas de la ville », pour écluser des grandes chopes de bière, sa dérive apparaît inéluctable. L'alcool ne suffisant pas à maintenir à flot un esprit instable devant le compte-rendu des viols, des massacres et de l'horreur de l'armée dans sa totale bestialité, il ajoute le sexe comme fantasmagorie quotidienne, s'y adonnant avec hystérie pour échapper au pire en conservant le meilleur, pense-t-il...
Palliatifs insuffisants pour oublier le récit de ses lectures, parmi lesquelles, la scène dans laquelle des militaires interrogent un muet, sans doute analphabète, ignorant que le pauvre bougre ne peut articuler le moindre son, afin de lui faire avouer les noms des complices de la guérilla à coups de « tu vas parler, nom de dieu ! »  relègue le surréalisme au rayon des mondanités.
Il y en a beaucoup d'autres scènes puissantes dans les 150 pages de ce livre qu'on quitte sans l'oublier.
Trempée dans les forges de l'enfer, la plume de cet écrivain d'Amérique centrale, qui n'a pas oublié son flamboiement en chemin, lâche une écriture majestueuse, d'une poésie sombre et belle. A lire. Absolument.
« Déraison » - Horacio Castellanos Moya – 10/18

Sous l'Casque d'Erby



dimanche 26 janvier 2025

Pas de médoc contre l’intox

Ne soyons pas naïfs en ce qui concerne l’élection américaine et les promesses de bonheur qu’on débite à jet continu, ainsi que la diabolisation orchestrée par les perdants. Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Si « miracle » il y a, prenons-le comme il vient !
Ce qui se passe chez nos cousins, c’est la version revue et corrigée (mais à peine) de « Règlement des comptes à O.K. Corral ». Un duel à mort entre deux groupes farouchement opposés, se disputant le pouvoir, d’où le citoyen lambda est exclu, n’ayant pas atteint le degré de capacité requis. Il est là pour qu’on lui montre la place qui lui revient dans l’échiquier, pion de préférence.
Je ne vois pas un empire abandonnant ses positions par volonté propre. Parce qu'il éprouverait des remords concernant sa puissance et son pouvoir de nuisance. Même si celui qui le dirige modifie la stratégie, le cancer se nourrira toujours de l’organisme dans lequel il s’est logé. La cellule cancéreuse se développe et se divise sans aucun ordre et c’est increvable. C’est ça le pouvoir !  Bien qu'il existe de nombreuses façons de l’exercer, il n’y a qu’une formule pour le résumer : « Je commande, tu obéis ! » 
L’élection de Trump a ouvert des voies navigables dans les esprits européens. À commencer par ceux qui ne veulent pas de l’UE et qui s’activent pour la quitter.
Pour l’instant, même si les signaux sont forts, la déclassification de dossiers, comme ceux de JFK et de Martin Luther King, reste de l’ordre du symbole. Il y a aussi la suppression des drapeaux LGBT lors des parades officielles, l’escroquerie climatique, le retrait de l'OMS, en attendant les procès de Bill Gates, de Big-Pharma, de Fauci et consorts, ayant tout fait pour détruire nos vies !
Mais tant l’Otan perdurera, nous continuerons à être des jouets entre les mains de ce pouvoir invisible pour qui la mort est un commerce. Sans l’Otan, nous n’aurions pas eu de guerre en Ukraine et aurions évité le ridicule, la ruine et la mort de centaines de milliers de jeunes gens. Que les choses soient claires sur ce point précis : Poutine n’a jamais voulu cette guerre. Elle a été programmée et déclenchée par ceux qui, éjectés du pouvoir aujourd’hui, rameutent la foule criant au fascisme !
Par ailleurs, avec ou sans Trump, les Américains ne laisseront pas l’Europe livrée à elle-même, tombant par le fait dans les bras de la Russie comme un fruit mûr. L’Europe a toujours été la « chose » des Américains, la tête de pont vers le Moyen-Orient, le carrefour de l’Asie et de l’Afrique. Et un frein à l’idée gaullienne d’une Europe des peuples, de l’Atlantique à l’Oural. Il faudrait être extrêmement naïf pour penser qu’ils vont quitter tout ça par bonté d’âme ou par excès de démocratie. Si une guerre s’arrête, une autre commence, l’histoire le prouve amplement !
Pour faire passer les aigreurs, nous avons, de part et d’autre, les officines qui attisent le clivage, incitant la foule à la haine. Là aussi, l’histoire ne manque pas d’exemples. Quand les deux camps sont fanatisés, chauds à point, le plat est bon à être consommé et la politique politicienne est à son zénith.
Le cœur gros de frustration, c'est le conflit entre deux futurs qui se joue en dehors de nous. Un combat titanesque pour le contrôle universel et la maîtrise de nos vies minuscules ! Il suffit de se pencher un brin sur l’hystérie déclenchée par cette élection pour comprendre jusqu’à quel point la manipulation est à son comble et la bêtise à son point le plus haut. 

Sous l’Casque d’Erby 



jeudi 23 janvier 2025

ça pousse comme du chiendent !

J’aime cette montée fiévreuse qui s’est emparée du mouvement « progressiste » du monde, suite à l’élection de Donald Trump aux Amériques.
Le continent vassal, par la volonté de sa Cosmosphère, noyautée par le pouvoir profond et Big-Pharma, fait dans sa culotte, de peur que son beau projet totalitaire ne tombe à l’eau avant 2030.
Malgré tout, le mal est fait : un continent qui tombe en ruine, avec une population à la recherche de neurones manquants, devant faire face à une crise de civilisation majeure, trahie par une classe politique corrompue, de la cave au grenier !
À ce niveau, nous ne sommes plus dans la rénovation, mais dans la refonte ! Combien d’années avant de retrouver un semblant de paix et de bien-être ?
On sait d'expérience de quoi est fait le fonds de commerce de la classe politique, la fonction créant l’organe. Qui pour dénoncer le désastre programmé, sinon la minorité « complotiste » renvoyée dans les cordes plus souvent qu’à son tour ? Qui pour empêcher ce totalitarisme qui s’installe dans nos salons comme la chose la plus « naturelle » ?
Une hystérie irrépressible saisit les communautés militantes dans un bal grotesque, mis en scène par diverses amicales, ayant fait, par conviction ou par bêtise, sans doute les deux, de la lèpre le vaccin contre le « mal » qui ronge le continent.
En l’occurrence, le mal étant la liberté de parole. C’est à qui fera monter les enchères avec des troubles convulsifs, relayés par des médias dominants, menaçant de quitter ou de saboter des réseaux sociaux de moins en moins dociles. Disons, de mieux en mieux informés ! Faisant le travail d'enquête et de recoupement que les professionnels ont cessé de faire, en troquant le costume de journaliste pour celui d'employés des grandes multinationales.
Journalistes et gens du showbiz, main dans la main, pleurant à chaudes larmes, regrettant l’effondrement d’un système qu’ils ont si largement entretenu. Se plaignant d’un complotisme qui métastase les « classes populaires », à qui ces spécialistes ne peuvent plus raconter les balivernes habituelles.
Ce sont ces mensonges – et les dérives subséquentes – qui ont conduit les masses populaires à se tourner massivement vers ce diable de Trump, ne l’oublions pas. Tout comme on n’oublie pas de souligner que les dettes, les guerres, les génocides, la pédocriminalité, sont la raison d’être de ceux qui aujourd’hui hurlent au scandale et au fascisme !
C’est fou le nombre de personnes vertueuses qui, se découvrant soudainement une âme, déclarent quitter ou vouloir quitter les réseaux sociaux, X en particulier (mais aussi Facebook, à cause du revirement de Zuckerberg) en signe de protestation contre l’élection de Trump.
Accuser la nouvelle administration de fascisme « décomplexé » est d’autant plus paradoxal que ces mêmes procureurs ferment leur clapet devant la montée du nazisme en Europe et le nettoyage ethnique en Palestine. Montée qu’ils accompagnent moyennant des primes substantielles et promotions diverses, se souciant comme d’une guigne d’une démocratie confisquée par des technocrates sans légitimité, dont ils sont les chiens de garde !

Sous l’Casque d’Erby 


samedi 18 janvier 2025

Le rêve n’est pas donné

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La Bibliothèque est illimitée et périodique. S'il y avait un voyageur éternel pour la traverser dans un sens quelconque, les siècles finiraient par lui apprendre que les mêmes volumes se répètent toujours dans le même désordre.
Jorge Luis Borges

Si, comme on dit, tout a déjà été dit. Si tout est déjà écrit. Quelle langue devons-nous inventer pour redécouvrir ce qui a été révélé afin de nous ouvrir à des choses nouvelles ?
On répète des vérités mille fois passées sous le feu. Nous en sommes là dans l’histoire cyclique, où l’horreur et l’ennui tiennent la roue du temps afin de nous maintenir en état d’alerte permanent. Hélas, rien n’est nouveau, sauf pour le naïf et pour le malin.
La vie est une jungle, avec sa densité étouffante, peuplée de créatures étranges, chacune cherchant dans sa peur les armes qui l’aideront à survivre dans ce labyrinthe où chaque branche, chaque feuille, chaque espace mousseux abrite un danger, cache une mauvaise surprise et, parfois, aussi, une once de bonheur.
Ne voyant chez l’autre qu’un ennemi mortel, on porte son existence comme on cache une cicatrice outrageante. On sait quand on y entre dans ce réseau complexe, mais on ignore si nous en sortirons un jour. C’est ce mode de pensée que l’essoreuse mondialiste forge dans ses multiples usines pour que la soumission devienne l’unique projet de vie.
En développant l’idée de jungle, on place l’individu dans une situation hostile où il est la proie et le prédateur, le corps tendu vers un seul but : sauver sa peau !
Les œillères l’empêchant d’élargir un horizon clos, le détournant du monde imaginaire dont il a pu rêver à l’aube de sa vie. Quand jeune et enthousiaste, il pensait que le vaste monde était un jardin d’agrément où il pouvait butiner de quoi nourrir un esprit affamé et étancher sa soif de savoir. Rêvant à un messianisme dont les contes de fées rapportent les histoires extraordinaires. Histoires non vérifiées puisque fruit d’imaginations fertiles, destinées à endormir, plus qu'à éveiller.
Le rêve n’est-il pas la partie immergée dans l’océan des frustrations ?
« L’avenir dure longtemps », disait un philosophe qui finit par comprendre que l’éternité a un prix ! Ainsi de la vie qui, dans son souffle miraculeux, nous fait espérer des choses qui n’arrivent que dans le livre des rêves.
Alors, oui, le rêve est permis ! Sans lui, qui pour donner à nos vies un peu d’espoir ?

Sous l'Casque d'Erby 


dimanche 12 janvier 2025

Un os à la meute. Un !

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Quand ce n’est pas le véhicule à kritère (toi, tu peux, toi, pas !), c’est le Groenland ! A ki, k’il appartient, le Groenland ?
Pile ou face ? Baston !
Quand ce n’est pas ça, t’as le choix : la faille de San Andreas qui s’étale sur un bon millier de kilomètres, provoquant ce qu’il faut de frayeur pour tenir les enclos en haleine en fait partie. Elle serait à l’origine des terribles incendies qui ravagent la Californie, à cause d’un gaz diffus et inodore, agissant comme un accélérateur. Les mauvais esprits (j’en fais partie) suggèrent que cela arrangerait les affaires de l’État profond et le monde du showbiz, impliqués dans des affaires occultes, comme les réseaux pédophiles, l’adrénochrome et on en passe ! Mais cela permettrait aussi, de bâtir sur les ruines, des villes « quinze minutes », chères aux globalistes.
On n’arrête plus la spéculation ! Penser cela est considéré comme un acte de conspiration paranoïaque ! Ce n’est pas en pensant au pire qu’on approche souvent de la vérité ?
Restons dans les kritères hexagonaux, boisson très amère que l’individu moyen a du mal à avaler et qu’il finit par digérer ! Si t’as un jet privé, dégazant de la saloperie à péter les plafonds, tu peux le parquer sur le parvis de Notre-Dame de Paris, fraîchement restaurée, ou n’importe où ton bon vouloir l’autorise. Quasimodo n’est plus là pour encaisser la taxe sur la pollution !
Tout bien considéré, la ruine du pays passe par l’équilibre écologique, n’est-ce pas ? Grâce à lui, le crétin peut danser sur la dépouille des morts sans que cela affecte une conscience lourdement altérée ! Désormais propre, un milliard et demi d’euros plus loin, la Seine peut, elle aussi, entre deux relents putrides, montrer au monde sa majestueuse virginité.
Après avoir taquiné le pays de la feuille d’érable, symbole du Canada, le menaçant d’en faire le 51ᵉ état états-unien, voici que père Donald s’interroge sur les titres de propriété du Danemark sur le Groenland ! De quoi glacer les sangs d’une élite au ronronnement soporifique ! Des convulsions épileptiques, accompagnées des hoquets respiratoires, sont les signes les plus courants du mal-être qui s’abat sur un monde installé dans ses prérogatives ! Un nouveau vaccin pour surmonter le surmenage émotif ?
Si on ajoute ses visées sur le canal de Panama, Trump n’a pas fini d’épater la galerie !
Le crétin et l’esprit faible ont du pain sur la planche ! Je les plains. Après avoir dansé et sabré le champagne sur la dépouille d’un « adversaire » politique décédé, un gars qui comptait pour Peanuts, son propre parti lui ayant tourné le dos, quel sera leur prochain cheval de bataille ? La préservation du chinchilla et du vison en milieu urbain ? Quand le grotesque se le dispute au débile, il ne reste plus aucun kritère pour le bon sens !
C’est ce très inquiétant chaos mental qui se répand comme une nappe de mazout sur l’océan et qui, petit à petit, poussée par des mauvais vents, s’abat sur la côte, détruisant impitoyablement la flore et la faune. L’humain, va-t-il échapper à ce destin funeste ? On me souffle que la victoire contre le mal passe par l'éveil des consciences. Je veux bien le croire, mais si ça fait comme dans la Belle au bois dormant, il va falloir s'armer de patience !

Sous l’Casque d’Erby



mercredi 8 janvier 2025

L’habitude, c’est l’oubli. Gaza ne passe pas !

Je ne regrette pas celui que j’étais, 
 car cela m’a aidé à devenir celui que je suis. 

Quand j’entends dire : « Oui, mais il y a des Juifs antisionistes », je ne peux empêcher la révulsion me saisir au gosier.
Récemment, des amis de la marge, avec qui j’ai jadis fait un bout de chemin, me reprochaient mon manque de discernement concernant Israël et sa politique du génocide. De m’essuyer le cogito sur le tapis de mes anciennes convictions.
Tout ça, parce que s’il y a crime, il ne faut pas tomber dans l’antisémitisme « basique » (sic) !
Alors, crime ou pas crime ? Où se situe la ligne rouge ? Voilà où en sont « mes » joyeux drilles ! Le genre, tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir et la petite chansonnette d’accompagnement sur le pauvre juif errant !
Je me suis levé, j’ai ouvert la porte et ai invité ces grands humanistes à déguerpir et à ne plus s’arrêter devant chez moi. Jamais !
Quel que soit le costume, un nazi est un nazi ! En Ukraine et en Israël aujourd’hui, en Allemagne jadis !
Posons la question différemment, en ce qui concerne ces antisionistes pris entre le marteau et l’enclume : Ces anti sont-ils d’accord pour rétrocéder le territoire confisqué aux propriétaires d’origine ? Sont-ils à ce point traumatisés par les crimes commis pour aller jusqu’à reconnaître comme « crime contre l’humanité » les atrocités commises au nom de leur religion par l’État d’Israël ? Sont-ils d’accord, après rétrocession des territoires occupés, pour l’existence d’un État Palestinien dans les dits territoires ?
J’ai beaucoup plus qu’un doute sur la question ! Je doute de leur « bonne conscience » qui n’est en somme que l’alibi d’une névrose mal contenue par une histoire et une politique du déracinement soigneusement entretenues afin de perpétuer son emprise sur le monde par la pitié.
S’en émouvoir, gesticuler, protester, tout cela est fait à l’intérieur d’un cadre unique : le monolithe juif. Rien n’existe en dehors de celui-ci, hormis une forme de fausse empathie pour donner le change à une opinion de plus en plus libérée du trauma de l’holocauste et qui demande des comptes.
Peuple élu un jour, peuple élu toujours. On ne se mélange aux autres que pour mieux les dominer ! Peuple élu dont le dialogue passe par l’expropriation et l’arasement des villes, la disparition des civilisations sur lesquelles on greffe des segments apocryphes. Pas de sentiment à l’égard de ceux que l’on dézingue comme des animaux, sans distinction de statut, d’âge ou de condition. Tous ennemis !
Qu’on arrête avec le délire de la Shoah, car la Shoah aujourd’hui c’est la Palestine, ou ce qu’il en reste !

Sous l’Casque d’Erby

dimanche 5 janvier 2025

E la nave va…

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Le sujet est brûlant, on marche sur des œufs. L’odeur d’œuf pourri sous la chaussure et sur le revers du veston !
Les faiseurs de monde pérorent sur la « chance » que nous avons de pouvoir compter avec la présence des migrants dans un continent gangrené par la crise sociale, politique et culturelle que les élites ont élaborée pour que l’on se tienne à carreau !
Ces savants martèlent avec fanatisme des concepts mal appris : l’Europe, la France en particulier, ne sont que le fruit du métissage. Tant pis si on confond brassage de population au sein d’un même continent et non métissage au sens propre ! Nous ne sommes plus à une absurdité près, quand on pense être dans le camp du bien !
Que ferions-nous sans ce « métissage » dont l’esprit buté n’assimile pas l’importance ? Sommes-nous dégénérés au point de refuser de comprendre que, sans lui, nous ne serions que des larves abjectes, grattant dans le noir le sol des profondeurs caverneuses ?
Aujourd’hui, qui dit métissage a tout dit ! Pas besoin de faire un exposé méticuleux sur la nécessité de cet urgent « brassage » : « Entrez sans frapper, c’est ouvert ! » Servez-vous ! Quoi que vous intentiez pour donner sens à ce qui n’en a plus aucun, vous met dans des sales draps !
Et, pour donner du poids à la théorie, le gougnaf de la gauche couchée ou extrême, n’ayant d’extrême que son extrême lâcheté, se drape dans un argumentaire de vente que seuls les présentateurs, animateurs et influenceuses d’une idéologie rance se complaisent encore à diffuser comme parole d’Évangile à une heure de grande écoute sur des réseaux sociaux bon chic, bon genre : comment ferions-nous pour régénérer la race ; peindre nos maisons ; nettoyer nos rues ; les salir aussi ; accomplir des tâches ingrates que le Français ne veut plus faire, comme brûler le drapeau national !
Laissons-nous envahir par la meute hurlante, payée pour ses actes de violences par cette oligarchie qui se présente comme garante de la morale. Plus on est fou, plus on rit !
À aucun moment, ces grands esprits égalitaires ne se posent la « bonne question » : comment ferait le patronat s’il devait payer le Français le prix de son travail ? Car tout est là : tout ceci est une affaire de patronat et de multinationales. Ce qui n’a rien à voir avec le métissage (un peu quand même) et beaucoup avec le profit de l’oligarchie, pas concernée par des soucis de « promiscuité » !
À aucun moment, ces adeptes du « laissez venir à moi » ne s’interrogent sur le recrutement de main-d’œuvre étrangère dans les années soixante du siècle dernier dans les pays du sud de l’Europe, Espagne/Portugal/Italie, par les grandes boites allemandes, suédoises, françaises. Le nord avait besoin de main-d’œuvre disponible à bas prix dans le respect des quotas de population. Pas plus de 10 % par rapport à la population globale du pays d’accueil. Une bonne partie de ces 10 % a fini par s’y installer dans les pays respectifs, dans le respect et la reconnaissance des lois de ces pays.
Hélas, ce qu’on appelle de nos jours le métissage n’est que l’invasion déguisée d’un continent par un autre, avec la complicité d’une classe politique trop lâche pour oser le reconnaître, hormis en loucedoc !
Quant aux petits soldats de la bonne cause, des mercenaires, bien rétribués, au service d’une élite prête à tout pour tout brûler, de la flore à la faune et jusqu’au plus petit souffle de vie, pourvu que “place soit faite” à son immense privilège !
Tous savent ! Tous se taisent ! 

A lire absolument : « Le camp des saints » de Jean Raspail. Un livre édité en 1973 par le courageux Robert Laffont. Un texte d’une extraordinaire prémonition.

Sous l’Casque d’Erby



mercredi 1 janvier 2025

Bananée 2025. Nous en avons besoin !

Erby
La réalité égale et dépasse la science-fiction. Genre littéraire et cinématographique dont je me détourne pour des raisons évidentes.
Pareillement avec la gouvernance. On la tartine, avec du faux beurre de préférence. On bavasse sur le Premier ministre, entrant ou sortant ; on crache sur le président, parce qu’il est missionné pour ça… On accable le sous-fifre pris à la volée, coupable de corruption active ou passive, sachant que le gouvernement de la France, ce n’est pas en France qu’on le trouve, ni même au cœur de l’Union européenne, ce vaillant petit soldat !
C’est sous les traits d’une créature invisible qu’on adjective vainement que le vrai gouvernement nous aspire. Silencieux comme un reptile, la reptation au zénith de sa sinuosité, il enroule sa proie pour mieux la briser. Anneau après anneau, la bête fait de nos chairs de la pâtée pour chiens et des escarbilles avec nos os ! Si l’on regarde dans la bonne direction, on trouve sans peine le centre d’entretien et les pièces de rechange de la machine à broyer. La City étant un de ses redoutables anneaux !
Les esprits « indifférents », qui s’agacent quand on les invite à réagir, désignent cette lente et fatale dérive d’un mot passe-partout : « On ne peut rien contre le progrès. » Machine inarrêtable, roulant/volant/écrasant, tout ce qui est inutile, inapproprié, obsolète, non rentable, vers ce qu’elle juge bon pour son plaisir mégalo.
L’inconsistance faisant loi, l’émerveillement citoyen devant la futilité est à ce point hypnotique qu’il en fait sa mie, comme on accepterait un don du ciel : « Si ça va bien pour moi, tout va bien ! »
La pluie de crétins est affaire de clonage. On fait cela comme on moule des objets en série. Du moins, c’est ce que pensent les créateurs de nouveaux mondes !
Ils en sont à ce point convaincus de la nécessité d’un modèle planétaire unique, qu’ils en ont agendé la mise sur orbite définitive pour 2030. Plus que cinq ans avant le grand feu d'artifice !
Sauf que si l’humain est un objet corvéable qu’on jette après utilisation, comme on le pense dans les laboratoires d’ingénierie sociale, de manière hâtive et brutale, on commet une grossière erreur. L’humain n’est pas une chose inerte que l’on place sur une étagère, mais un être sensible, capable de prouesses incroyables et de révoltes épiques imprévues. Le fameux grain de sable qui grippe le rouage.
À commencer par foutre en l’air les concepteurs de ce système et leur machination diabolique. On ne mesure pas l’intelligence ni le degré de soumission à l’aune d’une croyance totalitaire ! Les apprentis sorciers oublient que l’humain est un être vivant doté d’instinct et d’une envie de vivre supérieure aux crimes qu’ils cherchent à commettre !
Que 2025 sonne le glas de leur maléfique dessein !

Sous l'Casque d'Erby