samedi 6 juillet 2024

Jours de Fête

Erby
On la fait courte. Marre des redites ! De devoir supporter les mêmes scénarios et les mêmes dialogues débilitants à chaque saison électorale que Dieu fait : Il fait chaud. Il fait froid. Quelle horreur ! Vivement que ça change ! Je m’en fous, je prends mes cliques et mes claques et je me tire ! Bonsoir Clara ! Attention à ceux-ci. Gaffe à ceux-là !
En général et entre nous, c’est plus de claques que de cliques qu’on s’en prend dans le steak !
Les candidats n'ont qu'un projet : « Moi, et personne d’autre ! » 
Demandons à Ruffin, en ballottage défavorable dans « sa » circonscription, qui n’en peut plus de ce « Boulet » de Méluche, à cause de qui il risque de perdre un « job » si durement acquis !
Ça, c’est du compagnonnage !
Aucun pictogramme sur l’écran pour avertir le public du caractère pornographique des débats politiques et campagnes électorales en particulier. Car de projets, il n’y a qu’un seul : MOI !
Celui qui pense le contraire est bon pour la camisole !
Pas de journée de la gentillesse en l’occurrence. On laisse ça dans le rayon Bisounours, à côté d’autres Utopies infantiles !
J’y pense : À quand la journée OCT : On Casse Tout ?
Désolé, c’est l’émotion. Parfois ça me prend, comme une éruption cutanée chez l’enfant.
Le pouvoir a toujours un train de mesures d’avance !
C’est dans la joie et la fausse colère que ces marlous piétinent les valeurs institutionnelles depuis des décennies, font semblant d’être en désaccord, s’envoyant piques et diatribes comme dans une pièce de boulevard. Pas pour tirer le pays vers le haut, mais pour tirer la couverture à soi et détruire ce qui reste des parties communes de l'édifice ! 
À la fin de la représentation, quand la mer retrouve son balancement apaisant, on quitte le costume, on se démaquille, et on passe à la caisse pour toucher son cachet !
« Les candidats lâchent leurs coups », lit-on sous la plume des analystes qui, sans cela, n’auraient pas grand-chose à analyser, hormis leur zèle à nous faire croire qu’ils sont honnêtes !
Tout est planifié pour que celui qu’on prend pour une andouille fournisse le couteau pour se faire tailler en rondelles ! 
Disons au-revoir — que dis-je, au-revoir, adieu ! — à ces bateleurs manipulateurs ayant fait de l’enfumage une profession !
Mais là, je rêve !
 
Sous l’Casque d’Erby
 

 

lundi 1 juillet 2024

Élections : n'ayez crainte, c'est pour rire.

Erby
Jour de vote. Jour de rien. 
On a annoncé tant de procurations de vote (les maisons de retraites sont prises d’assaut par les milices), que cela ressemble à une chasse à l’homme du temps du Ku Klux Klan !
Je me suis demandé à quoi servirait-il de me déplacer jusqu’aux latrines électorales, sinon pour tirer la chasse d’eau !
À vrai dire, entre un voisin qui vote Bardella, parce qu’il « présente bien » et qu’il a des refoulements compatibles, un autre qui bene son rectangle dans la fente pour Macron, parce que Macron « fait ce qu’il peut » dans un pays « ingouvernable », et un antifa attifé de noir de la tête aux pieds, scotché dans des chaussures Rangers chopées dans les surplus de l'armée, je me sens comme un condamné attendant l’heure de son exécution dans les couloirs de la mort !
Cette guerre civile qu’on cherche à déclencher par tous les moyens vicieux dont le pouvoir dispose, n’est pas le fait du peuple français, mais la volonté des élites pour parachever l’œuvre de destruction du pays entreprise par des mercenaires au service des mondialistes.
Pompidou, Mitterrand, Chirac, Sarko, Hollande et maintenant Macron n’ont été et ne sont que les bras armés ! Tout comme le Nouveau Front Populaire, consciemment ou pas, en est l’auxiliaire ! Les siècles passent, l’horreur demeure. Quel que soit le temps reculé d’où arrive un bout de pensée humaniste qu’on utilise comme citation, une constante s’en dégage : si le monde bouge, dans sa spirale négative, l’homme reste fidèle à « sa » logique, inoculée dès les bancs de l’école : soumission et bêtise.
Avec ces législatives anticipées, le peuple s’offre un frisson comme au cinéma. Quoi de mieux que de lui faire croire avant sa transhumance estivale qu’il est le « maître » de son destin !
Ça s’agite. Ça trépigne. Ça s’égosille. Mais tout ça ne porte pas à conséquence. Cela fait partie du spectacle. C’est la générale comme on dit dans le milieu du théâtre. Une générale avortée ? Probablement. Pourtant, que des promesses !
Voyons, rapidement, les tendances de l’urne. Pas de quoi partir en courant, demander asile politique dans un pays voisin : 
L’extrême droite fait le plein. 35 % c’est le max qu’elle peut faire, sachant que dans ce nombre, il y a un vote « sanction » contre une politique qui plonge le pays dans le chaos, avec une dette abyssale et des décisions prises par l'UE allant à l’encontre des intérêts de la nation. Le reste des voix de ce scrutin somme toute très convenu se répartit entre les cadors habituels, quelle qu’en soit la défroque, gauche « relookée » et droite éparpillée ! 
Les états-majors font d’ores et déjà des tractations, négocient, donnent dans le chantage, afin d’obtenir la « bonne part » de gâteau. Sinon à quoi servirait de se « péter l’cul » avec tout ce cirque !
Il faudra bien consentir quelques « sacrifices », mais le jeu en vaut la chandelle ! Où est le danger ? Ce ne sont pas les quelques sautes d’humeurs d’une foule bien attelée qui vont mettre en péril un commerce si lucratif. 
À la revoyure... Au prochain tour, si vous le voulez bien !
 
Sous l’Casque d’Erby