Quand Daniel Geoffre, un ami commun, est mort, j'ai dit à Rémi : « Ne compte pas sur moi pour piper mot ! La douleur, ça va ! Si en plus il faut l'étaler comme de la confiote, non, merci ! »
En vieux singe qu'il était, il a ri, de ce rire malin qu'il avait et il a raccroché le combiné. Deux heures plus tard, il m'envoyait un texte à la mémoire de Daniel, pour que je le lise en public au funérarium de Paimpol où avaient lieu les obsèques.
C'est Martin, le fils de Daniel, qui s'en est chargé. J'ai horreur qu'on me regarde quand l'émotion me monte à la gueule ! L'anonymat n'est-il pas l’antichambre du recueillement et de la « lâcheté »? Pensait-il, ce singe savant, que j'allais, si vite, reprendre du service à son compte ?
Rémi, Daniel, Katell, moi (et bien d'autres), c'est plus de quarante ans d'histoire commune, d'un bout à l'autre de la planète terre avec pour géographie partagée, la Bretagne, diverse et singulière. 40 ans que ça dure cette histoire, avec ce vieux con, blogs compris. Pas le meilleur informaticien, le Rem*, mais qu'est-ce qu'il a fait chier le peuple avec ses excès, ses vapeurs, ses urgences tous azimuts pour un lien, pour un astérisque manquant. Pour rien et pour tout, en somme.
Quand on dit que Rémi était un anarchiste, je dis oui, tout de suite. Il était, dans ce cas précis, non point un anarchiste « organisé » - pas son truc ! » - mais un urgentiste de l'anarchie : un électron libre ! Pas d'organisation autre que la sienne ! Tout pareil que pour les femmes, sa vie : il les aimait et les détestait, comme on aime l'impossible, auquel il s'est, sa vie durant, accroché sans y réussir toujours le pari...
C'est Martin, le fils de Daniel, qui s'en est chargé. J'ai horreur qu'on me regarde quand l'émotion me monte à la gueule ! L'anonymat n'est-il pas l’antichambre du recueillement et de la « lâcheté »? Pensait-il, ce singe savant, que j'allais, si vite, reprendre du service à son compte ?
Rémi, Daniel, Katell, moi (et bien d'autres), c'est plus de quarante ans d'histoire commune, d'un bout à l'autre de la planète terre avec pour géographie partagée, la Bretagne, diverse et singulière. 40 ans que ça dure cette histoire, avec ce vieux con, blogs compris. Pas le meilleur informaticien, le Rem*, mais qu'est-ce qu'il a fait chier le peuple avec ses excès, ses vapeurs, ses urgences tous azimuts pour un lien, pour un astérisque manquant. Pour rien et pour tout, en somme.
Quand on dit que Rémi était un anarchiste, je dis oui, tout de suite. Il était, dans ce cas précis, non point un anarchiste « organisé » - pas son truc ! » - mais un urgentiste de l'anarchie : un électron libre ! Pas d'organisation autre que la sienne ! Tout pareil que pour les femmes, sa vie : il les aimait et les détestait, comme on aime l'impossible, auquel il s'est, sa vie durant, accroché sans y réussir toujours le pari...
Sous
l'Casque d'Erby
Voilà. Et merde !
RépondreSupprimerBien dit !
RépondreSupprimerJe confirme ! Rém* ne pouvait laisser indifférent. Poète, assez fâché avec la technique, généreux et parfois cassant, c'était lui, et on l'aimait comme ça.
RépondreSupprimerIl en fallait un, ce fut lui ! Aujourd'hui, un cafetier de Nantes m'a dit qu'une fois, à l'époque où Colonna le Corse fut sacrifié à des intérêts politiques sans doute, ils avaient milité ensemble pour la révision plus équitable de son procès. Ils avaient discuté pendant des heures !
Quelle poisse.
RépondreSupprimerJ'aimais le lire, il est même venu récemment chez moi.
Beau texte.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSouvenons-nous de lui dans ses belles période de gouaille malicieuse, ainsi ce 26 juin 2010 à la cale de Beautour (Vertou, près de Nantes). Ce jour-là une fraction importante des Cailloux dans l'Brouill'Art était présente : même Françoise, la Pecnaude, avait fait le chemin depuis les environs de Rochefort sur Mer, et il avait fait bien chaud.
RépondreSupprimerhttps://i62.servimg.com/u/f62/11/40/28/12/rymi_y10.jpg
Merci. Il était superbe ce jour-là ! Je garde pour moi le commentaire que Françoise (La Pecnaude) m'a fait en le voyant faire le beau autour de Clomani. Sacré Rémi !
SupprimerRhô, il faisait le beau ? M'en suis même pas rendu compte... Ce fut pour moi aussi un jour mémorable... et justement, je pense beaucoup à la Pecnaude depuis une semaine... je les imagine tous les deux en train de dégoiser sur les terriens englués que nous sommes ;) où qu'ils soient...
SupprimerMais t'es une fausse naïve, la grande ! Pas la Pecnaude ! Quelle bout de femme !
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=IWGKDQ3p36Y
RépondreSupprimerElle est superbe, cette chanson que je ne connaissais pas. Barbara en a eues tant à son répertoire !
SupprimerTrop belle, comme toujours avec Barbara.
SupprimerRetrouvé dans ma bécane !!!... Hélas j'étais à l'hosto cette semaine là :-(
RépondreSupprimerPique-nique 1
Pique-nique 2
Pique-nique 3
Merci René. Je ne les avais plus. Bel équipage !
RépondreSupprimerSes enfants ont voulu nous donner l'argent récolté "sous les Palmiers" (au Comité Palestine)... et tout ce qu'il avait sur la Palestine. Ca s'est passé chez lui... nous sommes arrivées avec Ghislaine, après le propriétaire venu... réclamer le loyer de mars ! Sic !
RépondreSupprimerOn a parlé colères, coups de gueule et homme debout ! De Rem* quoi.
Ah, les proprios ! Ces bien-portants qu'il faudrait jeter par dessus bord ! Salauds !
SupprimerPetit rappel : https://www.youtube.com/watch?v=4XhiK4O9xJ8 ;-)
RépondreSupprimerMerci Anne-Marie, c'est du grand Chédid !
SupprimerIl aimait le clan Chedid, surtout Andrée, Egypte oblige.
SupprimerDécidément, c'est la série des potes !
RépondreSupprimerhttp://www.presseocean.fr/actualite/nantes-presse-ocean-jean-yves-picoron-sen-est-alle-12-03-2018-265036
la mort, quelle vacherie ! Et en vient d'en faire les frais...
RépondreSupprimerSalut à l'anar
Hello Rod
RépondreSupprimerUn petit coucou de frangine à un frangin dans la peine;
C'est beau tout c'que t'écris !
Bises étoilées de vigueur
¸¸.•*¨*• ☆
Merci Céleste. La mort me poursuit en ce mois de mars. Ma jolie maman nous claque entre les doigts à 91 ans passés. Je suis toujours au taquet ! C'est la vie. C'est la mort... La vie continue...
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