Impossible de
jeter un œil épuisé aux bulletins d'information méthodiquement débités sur les
chaînes de détournement de pensée sans éprouver un dégoût très marqué pour la
politique, grande pourvoyeuse de saletés. Hommes, lois, systèmes, sont en passe
de conjuguer l'inconciliable : nous rendre hideux.
Du mensonge à la
tonne ! Le matraquage est tel que même pendant le sommeil, la micro
poussière de temps qu'on mendie pout déstresser, l'esprit n'atteint plus ce
fameux « repos réparateur » que le rêve rend
si frétillant au lever. Et pour cause ! Plus le stress est grand, moins la
pensée est féconde !
Le sommeil est
aussi harassant que les journées de travail de Chaplin dans les « Temps
Modernes ». Aussi coûteux que le repas du jour ou la couche du soir,
qu'on arrache à des prix usuriers dans des lieux insalubres. Aussi incertain
qu'une promesse électorale. Aussi trouble et peu potable que l'eau stagnante de
la mare aux politicards !
Plus la quantité
de marchandise périmée est importante, plus le prix de revient du produit est
intéressant pour le distributeur. Ce dernier, l'habituel vendeur-arnaqueur,
motivé par la cupidité et par l'idée de gravir vite fait les échelons de la
hiérarchie sociale au prix d'une pêche au clampin parfaitement réussie, est à
la bonne foi ce que le boucané est à la viande fraîche !...
Connaissez-vous
Raymond Cousse ? Si vous ne connaissez pas cet homme singulier, il est
temps de le découvrir. J'ai eu la chance de croiser ses écrits quelques années
après sa mort, par le biais de sa « Stratégie pour
deux jambons », livre transmis par Rémi
il y a une quinzaine d'années.
Voici un roman
cochon, ou le cochon raisonne et résonne de mille couinements mystérieusement
humains dans les abattoirs de l'âme, avec drôlerie et justesse et que l'auteur
a la délicatesse de dédier à ses chiens ! Le père Cousse, c'était
quelqu'un !
Voici ce qu'il
écrivait à la page 47 de ce roman insolite où il affirmait que s'il avait eu le
choix de la réincarnation, le « cochon n'aurait jamais été sa
terre d'élection » :
« J'aurais
préféré m'incarner dans le tonneau, tenez, si j'avais eu le choix. Que de fois
suis-je resté à baver devant les formes accomplies d'une barrique et que de
larmes versées, en présence d'un idéal inaccessible ! J'en ai passé, des
journées et des nuits, à rouler sur moi-même, à la recherche de la parfaite
rotondité. Eh oui, si les pattes ne m'avaient entravé, je confinerais à la
perfection, aujourd’hui. »
Sur ce, la bonne lecture à tous. !
Sur ce, la bonne lecture à tous. !
"Stratégie pour deux jambons" de Raymond Cousse
Sous l'Casque d'Erby
Le bonsoir amis terriens. Une bonne relecture ne fait de mal à personne.
RépondreSupprimerLes jambons.... les jambons... j'en reste bon Jean, comme devant ! Et vive le serpent à plumes, qui si je me souviens bien s'appelait Quetzalcoatl (à vous souhaits). Les seuls vols qu'on voit aujourd'hui sont l'œuvre non de gentils ailés à plumes, mais de sombres zélés à poil devant leur propre turpitude.
RépondreSupprimerHello Rod, toujours fidèle au poste je vois !
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆