Erby |
J’ai beau cherché des motifs pour m'enthousiasmer en ce début de weekend confinatoire, je n’en vois ni n'en trouve pas. Ni maintenant, ni à moyen ou plus long terme. Je ne vois dans ma boule de cristal d’occase, reçue par les soins d’un livreur surmené, que des noirs nuages déversant sur nos têtes les pluies torrentielles de la dictature globale.
Il peut tomber du ciel de la pluie, de la neige, de la grêle, mais là, je crois, que nous avons affaire à une autre matière...
Quelle que soit la beauté du paysage qu’on contemple, l’âme sera toujours amputée de la beauté manquante.
Comme d’ordinaire, je fais un tour de web pour étancher une soif que la brutalité des circonstances m’empêche d’assouvir à la terrasse d’un café ou dans un lieu public quelconque, sans masque ni protocole, ni poulagas munis de matraques et de carnets de contredanse, jouissant de ce droit fondamental sans lequel aucun humain ne peut respirer, la liberté.
Terrible présage : tout cela appartient désormais au passé.
Dans mes lectures, je ne tombe que sur des requiems en son souvenir. Autrefois…. Jadis… Dans le temps… Anciennement…
Pas de coupables ! Que des innocents les mains pleines…
Et si je songe à l’éveil des consciences, c’est pour mieux m’enfoncer dans le noir sans torche pour m’éclairer ni boussole pour me guider. Je me sens perdu et atterré. J’imagine mon proche avenir suspendu à une énorme seringue, laquelle m’injectera un liquide contenant je ne sais quel remède définitif, sorte de solution finale version démocratique, qui me rendra accro au produit pour le reste de ma vie. Une drogue et un traceur légalement injectés.
Dans ces ténèbres qui ne laissent rien augurer de bon, des lumières aléatoires étincellent comme des lucioles. Des scintillements vers lesquels j’oriente mes pas pour découvrir horrifié que je me trouve dans l’antre d’un immense laboratoire d’où je ne sortirai jamais vivant, ou alors dans quel état ! Autant dire que ma peau ne vaut plus kopeck !
Malgré tout, je continue de penser que... Peut-être… Un miracle est parfois aussi soudain qu’une ruine…
Je rêve à des futurs balsamiques quand la sérendipité place sous mes yeux ce texte dont je vous livre un extrait et le lien correspondant. Sous le titre Douze bonnes raisons de ne pas nous révolter, Nicolas Bonnal écrit :
« Certains voient le peuple réagir, tout casser. Et de trembler… On sent que ces gentils Cassandre voudraient mettre en garde le pouvoir contre nous, comme s’il n’était pas déjà prêt à nous atomiser ce pouvoir, surtout avec la facile élection truquée de Biden qui va confiner les États-Unis pour l’hiver et imposer le masque et le vaccin partout.
Mais je vois moi plein de raisons pour ne pas bouger du tout. Désolé, je serai féroce. »
Et en effet, c’est férocement inquiétant ! La suite est à lire ICI.
Sous l’Casque d’Erby
Bonjour aux caillouteuses et aux caillouteux. Nous voila weekenge. Que le temps passe vite ! Si c'est pareil pour la dictature dans vingt ans c'est demain. Au fond, on s'y est fait. La bonne bourre à toutes et à tous.
RépondreSupprimerOoma
RépondreSupprimerLes petits oiseaux du jardin, vas-y voir! Ô my god, et il nous faut tenir tenir...
Help les tribus du Cosmos...Vite vite...
"On n'est jamais si bien asservi que par sois-même." J-F. Vézinat
RépondreSupprimer"il faut beaucoup d'indisciplinés pour faire un peuple libre." Bernanos
Salut Rodo... ça faisait un bail...
RépondreSupprimerMerci pour le lien sur le site de N.Bonnal qui apporte un éclairage supplémentaire à mes ruminations d'ancienne Ruminante devenue ourse dans sa caverne, "vieille confinée", avec un coeur fragile de surcroit... mais tentant de rester debout... Nous étions 200 mardi dernier devant la sous-préf. , contents de nous retrouver, Gilets Jaunes fêtant les 2 ans, syndicats, militants de tous bords... Saint-Nazaire a beau se "gentryfier", la résistance est toujours là. Avec les Gilets Jaunes et la Maison du Peuple, la moyenne d'âge des militants a, du coup baissé... mais c'est dur ! Et faut y croire... et c'est difficile d'y croire. Mais bon, autant ça que de rester assis à dire "à quoi ça sert, vos manifs... regardez où on en est". Restons indisciplinés, comme l'a écrit Bernanos...
Salut Clo ! Content de te lire. Eh, oui, j'avais arrêté de tenir le blog et, tu vois, devant l'urgence de la situation, je reprends du service, pour, à mon modeste niveau, empêcher les barbares de plonger le monde dans une nuit définitive. Itou, en ce qui concerne mon soutien aux Gilets Jaunes et autres mouvements sociaux. Bises.
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